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vendredi, 18 septembre 2015

LA LÉGION ÉTRANGÈRE S'INSTALLE SUR LE PLATEAU DU LARZAC

Publié par Guy Jovelin le 18 septembre 2015

Enjeu d'une bataille homérique dans les années 70, le plateau du Larzac, situé près de Millau (Aveyron), va finalement accueillir la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE), stationnée pendant 49 ans à Djibouti avant de rejoindre en 2011 les Emirats arabes unis.

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ILLUSTRATION. La Légion étrangère va s'installer sur le plateau du LarzacILLUSTRATION. La Légion étrangère va s'installer sur le plateau du Larzac
AFP

La Légion étrangère va s'installer sur le plateau du Larzac, enjeu d'une bataille homérique dans les années 70, selon des annonces faites ce jeudi concernant les prochaines restructurations dans l'armée d'ci à 2016. Le Territoire de Belfort est le plus touché par ces mouvements.

La 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE), stationnée pendant 49 ans à Djibouti avant de rejoindre en 2011 les Emirats arabes unis, va s'installer sur le camp du Larzac, près de Millau (Aveyron) qui accueille déjà 70 militaires.

 
 

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« NE JETONS PAS L'OPPROBRE SUR TOUTE L'ARMÉE »

«On restera strictement dans le périmètre du camp existant», précise le ministère de la défense. D'ici à 2016 donc, les effectifs passeront d'abord à 450 hommes avant d'atteindre le millier. Le choix s'est porté sur la «13e» parce que la Légion recrute plus facilement que d'autres corps d'armée.

Il y a 45 ans ans, en 1971 précisément, un projet d'extension du camp avait déclenché un tollé chez les agriculteurs locaux puis la grogne s'était étendue à des milliers de militants antimilitaristes et anticapitalistes. L'Etat, qui avait finalement abandonné ce projet, loue désormais les terres en question à des paysans, emmenés notamment par José Bové, qui se sont vus prolonger leur bail jusqu'en 2083. Le pouvoir politique local souhaite «à l'unanimité redensifier le territoire» dans cette zone très rurale. Le camp du Larzac s'étend sur 3000 hectares et abrite depuis 1985 le Centre d'entraînement de l'infanterie au tir opérationnel (CEITO) qui sera transféré progressivement vers d'autres camps.

La 13e DBLE, créée à Sidi-Bel Abbés (Algérie) en février 1940, s'illustra dès mai 1940 en Norvège, où elle s'empara de Narvik. Premier embryon des Forces Françaises Libres, elle entama ensuite un périple en Afrique, participa à la libération de a France et combattit les 15 années suivantes en Indochine et en Algérie.

2016 poursuite du travail de rationalisation de l'armée


«2016 sera une année très particulière avec à la fois la poursuite du travail de rationalisation (des armées) et la non suppression de 1800 effectifs obtenue suite aux attentats de janvier», a-t-on indiqué dans l'entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Au total, 4500 postes, civils et militaires, seront supprimés dans le cadre d'un vaste plan pluriannuel de restructurations mais 6800 autres seront créés pour renforcer l'armée de Terre, en première ligne dans la protection du territoire (opération Sentinelle), ainsi que le renseignement et la cyberdéfense. «On a donc une création nette de 2300 postes. C'est un événement au regard de ce que nous avons vécu depuis dix ans, relativement circonstanciel toutefois car en 2017 nous redeviendronsnégatifs», a-t-on ajouté de même source. L'armée va par ailleurs densifier sa présence sur certains sites.

A Mailly-le-Camp,en Champagne-Ardenne, le 5e régiment de dragons, qui abrite le Centre d'entraînement au combat, va être également étoffé d'environ 250 hommes en 2016 dans le cadre de l'expérimentation du programme Scorpion (futurs blindés) de l'armée de Terre.

Côté restructurations, «il n'y aura pas l'an prochain de drame territorial, de grande fermeture» comme à Châlons-en-Champagne où 1000 postes ont été supprimés en 2015, a-t-on souligné au ministère de la Défense. «Le lieu qui va le plus souffrir, à hauteur de 200 postes, c'est Bourogne (Territoire de Belfort)» où une batterie de LRU (lance-roquettes) et une autre de renseignement seront dissoutes au 1er régiment d'artillerie. Cette réduction représente 10% des effectifs militaires totaux (2.000 hommes) dans cette collectivité», a-t-on toutefois relativisé.

Source : http://www.leparisien.fr/

lundi, 14 septembre 2015

Pas d’étrangers au Larzac

Publié par Guy Jovelin le 14 septembre 2015

la-legion-etrangere-forme-ses-reservistes.jpg

Du côté de Millau dans l’Aveyron et, pour être plus précis, dans les environs du camp du Larzac, il y a des étrangers que certains habitants du cru ne veulent surtout pas voir débarquer chez eux. Il ne s’agit pas des réfugiés avec la toute nouvelle prime à 1000 euros du doux M. Cazeneuve. Non, ces « étrangers », ce sont les militaires de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère qui va se replier d’Abou Dhabi, où elle est stationnée depuis 2011, dans le cadre des dernières mesures de restructuration des armées.
Un collectif d’opposants s’est constitué et revendique déjà 2500 signatures. Un graffiti à l’entrée du camp proclame « Pas de Légion dans la région », version light dirons-nous, d’un « Interdit aux chiens et aux militaires ». Une manifestation avait même lieu samedi à Millau. Va-t-on vers une seconde guerre du Larzac, la première ayant été éteinte en 1981 par la grâce de François Mitterrand ?
Le porte-parole de ce collectif a carrément déclaré qu’ « une nouvelle génération d’habitants de Millau n’a pas envie de voir débarquer un corps d’armée à la réputation sulfureuse, au lourd passé colonial ». A l’heure où l’on parle, ici et là, de quotas, ce porte-parole a même ajouté « Un habitant sur deux sera un militaire, ce n’est pas ce que nous imaginions quand nous défendions ce territoire exceptionnel ».
Qu’on aimerait qu’un tel discours soit tenu pour ce territoire, je dirais même plus, pour ce pays exceptionnel que l’on appelle encore la France ! J’entendais l’autre jour à la télévision un sociologue patenté qui nous expliquait qu’il n’existe pas de seuil à partir duquel une population allogène rejette l’étranger. Cela devrait rassurer notre collectif.
Mais au fait, à quoi fait allusion ce porte-parole en parlant de « réputation sulfureuse » et de « lourd passé colonial », un peu comme si l’on parlait d’une association d’anciens pédophiles de l’Education nationale ou d’alcooliques au repentir douteux ? On aimerait bien qu’il précise sa pensée.
Passons justement sur le passé colonial qu’un grand nombre de légionnaires actuels a certainement connu ! Le patron de la 13 a dû naître sous Pompidou – sous le règne duquel cette fameuse guerre du Larzac fut déclenchée – et peut-être même sous Giscard. Quant aux plus jeunes légionnaires, ils n’ont même pas le bonheur d’être nés au temps béni de Mitterrand, le pacificateur du Larzac.
« Réputation sulfureuse », « lourd passé colonial » : une association d’expressions toutes faites qui révèle, me semble-t-il, des connaissances historiques stéréotypées, voire ronéotypées avec la machine à alcool des années 70, celle sans doute dénichée derrière les fagots d’une grange du causse, témoins d’un passé antimilitariste glorieux.
« Réputation sulfureuse » ? Je cherche. Il me semble que des noms comme Narvik, Bir-Hakeim, où la 13 justement s’illustra, ont belle réputation dans notre histoire de France. Certes, cela sent un peu la poudre. Mais pas le soufre. Et oui, parce que pour défendre la France, il vaut mieux un fusil qu’une ronéo. Du reste, pour ces faits d’arme, le drapeau de la 13 est décoré de la Croix de la Libération, excusez du peu.
Des Français par le sang versé, plutôt que par les prestations versées, méritent sans doute mieux qu’un accueil – pour reprendre l’expression désormais consacrée- quelque peu nauséeux, convenons-en.

 

Georges Miche

Source : http://www.bvoltaire.fr/georgesmichel/pas-detrangers-au-l...

dimanche, 06 septembre 2015

Manifestation anti-patriotique à Millau (Aveyron)

Résultat de recherche d'images pour "dble"Quelques dizaines de personnes ont manifesté samedi 5 septembre à Millau (Aveyron) contre la hausse des effectifs militaires sur le plateau du Larzac, notamment contre la venue de la 13ème demi-brigade de la légion étrangère (DBLE).

Les soixante-huitards « boboïsés » étaient à la manœuvre, accompagnés de quelques jeunes « pousses vertes gauchisées », allant de leurs slogans, banderoles et discours anti-français,  « La Légion ni ici, ni ailleurs », préférant même la venue de migrants sur le plateau (voir la vidéo ci-dessous 5ème minute).

Le Parti de la France de Midi-Pyrénées dénonce cette manifestation antinationaliste et apporte son soutien à la venue de la  DBLE sur le plateau du Larzac.

Guy Jovelin


19/20 Midi-Pyrénées

mardi, 01 septembre 2015

« ET LA LEGION N’A PAS SAUTE SUR PALMYRE »….

Publié par Guy Jovelin le 01 septembre 2015

 

 

P1020959.JPGLe Bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

Eté 1993… Après une longue route depuis Damas où régnait, déjà, un Assad « droit dans ses bottes » statufié un peu partout - dur en politique mais tolérant pour les Chrétiens - apparaissaient, vaguement, les silhouettes de quelques merveilles archéologiques. Ici et là, couleur de miel, des temples, des portiques, des colonnades  se détachaient sur un fond de ciel d’un azur immaculé. Pas de doute, j’étais ramené 17 ou 18 siècles en arrière, je ne sais plus, à l’époque de la Reine Zénobie.

Eté 2015… Des barbares se réclamant de la religion du prophète Mahomet conquièrent l’oasis de Palmyre, décapitent au passage  bon nombre de ses habitants dont le directeur du site, Khaled Assaad, un vieux monsieur de 82 ans ! Les unes après les autres les splendeurs archéologiques volent en poussière, dynamitées par les assassins de « l’Etat islamique ». Temple après temple – Bel,  Baalshamine – la cité antique qui a traversé les siècles sans trop subir jusqu’ici  les ravages du temps, risque de s’effondrer dans un immense amas de poussière.

L’occident ou ce qui en reste, est sourd et aveugle. Pire, il arme sans le vouloir mais pas sans le savoir, ses pires ennemis avec qui il commerce sans honte ni remords via les pétromonarchies du golfe  devant qui il se couche. (Voir le triste épisode du souverain Saoudien réquisitionnant pour son usage exclusif une plage du domaine public français,  et interdisant aux femmes de faire partie du dispositif policier. Au passage question intéressante, est – ce cela le respect dû à  la 4e  puissance nucléaire ?!)

Les frappes aériennes contre les criminels de Daesh ne suffiront pas. Il faudra bien aller les déloger « à la fourchette ». Pourtant cet occident semble rester l’arme au pied, attendant peut-être que l’armée syrienne s’effondre ? Point de régiment para à l’horizon pour empêcher ces « fous d’Allah » de détruire ce trésor de l’humanité qu’est la cité de Palmyre. Kolwezi ? Opération oubliée, la légion cette fois-ci ne sautera pas. Certains esprits chagrins diront, qu’après tout, ce ne sont que des « tas de cailloux » qui ne valent pas la peine de risquer la vie de nos soldats. Alors, pourquoi ne pas aider et armer ceux de Bachar Al Assad  et leur faciliter la reconquête de l’oasis avant qu’il ne soit trop tard ?

Honte, oui honte aux dirigeants d’un occident décadent, aux meneurs d’une OTAN démonétisée, honte à ces chefs d’Etats et de gouvernements qui ne pensent qu’à ouvrir les vannes d’une funeste invasion migratoire - n’est-ce pas madame Merkel ? - alors que c’est au Proche Orient que tout pourrait et devrait  se régler. Il faudra bien qu’un jour tous ces gens-là  élus dans le cadre de démocraties décomposées, rendent des comptes devant le Tribunal de l’Histoire avec un grand « H ».

Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/

lundi, 22 décembre 2014

Grâce à Najat, la Légion saute sur les banlieues (par Marie Delarue)

 

 Publié par Guy Jovelin

Elle ne le sait pas, Najat Vallaud-Belkacem, on ne lui a pas appris ça à l’ENA ? Quelqu’un aurait pu le lui dire alors – je ne sais pas, moi, le ministre de la Défense et des Armées, par exemple – que le REP, ce sont les paras ! La Légion étrangère ! Avec des bérets verts et rouges. Le REP, ce sont les gars qui ont sauté sur Ðiện Biên Phủ, qui ont sauvé la peau de 3.000 Européens et Américains à Kolwezi, qui crapahutent aujourd’hui au Mali, en Afghanistan et partout où ça chauffe ; bref, un corps d’élite qui clôt le défilé que la France applaudit tous les 14 Juillet sur les Champs-Élysées.

Elle ne le sait pas, Najat, alors c’est le joli nom qu’elle a donné aux anciennes ZEP, rebaptisées REP. Un truc auquel personne, voilà trente ans, ne voulait appartenir, mais pour lequel tout le monde se bat aujourd’hui afin d’y figurer, les parents comme les profs. Trente ans de zones d’éducation prioritaires, créées sous Mitterrand pour « en finir avec l’échec scolaire » et « les inégalités sociales ». Au menu, des établissement surdotés en personnels, en matériels et en moyens afin d’honorer cette belle philosophie :« Donner plus à ceux qui en ont le plus besoin. » Un magnifique « outil de justice sociale », dit le ministère. Bravo !

Comment se fait-il alors qu’on doive, après trente ans, doubler le nombre de collèges classés « REP », ce qui signifie – sachant que chaque collège qui bénéficie du classement en fait profiter les écoles primaires et maternelles de son réseau – que ce sont désormais 18 % des écoliers et 20 % des collégiens français qui sont scolarisés dans « l’éducation prioritaire » ? Chiffres du ministère (ce qui correspond également au taux de gamins qui sortent de l’école illettrés). En 1982, cela concernait 503 établissements, aujourd’hui 1.089. Alors de deux choses l’une : ou bien les ZEP n’ont servi à rien et ce n’est pas la peine de poursuivre, ou bien la méthode employée est foireuse et ça n’est pas non plus la peine d’insister. À moins que quelque chose ait changé dans la société française qui oblige l’Éducation nationale à entreprendre des soins palliatifs de grande ampleur ?

On ne nous dira pas ce qui s’est passé, ce qui se passe. À nous de réfléchir en regardant cette carte de France de l’échec ou de la réussite scolaire : 77 collèges classés REP ou REP+ en Seine-Saint-Denis, 71 dans le département du Nord, 47 dans celui des Bouches-du-Rhône, 37 en Seine-Maritime, 22 dans Paris intra-muros (tous, sauf un, situés dans le nord-est de la capitale), 45 à La Réunion, 18 à Mayotte, 28 en Guyane, 22 en Martinique, 14 en Guadeloupe… mais seulement 8 sur toute la Bretagne, 2 en Charente-Maritime, 1 en Mayenne…

Comme pour la population carcérale, on ne dit rien, on nomme encore moins, mais parfois le refoulé nous saute à la figure… comme le REP sur les banlieues.

Alors, dites-nous, chère Najat Vallaud-Belkacem : rêveriez-vous en secret de confier le règlement du problème à la Légion ?

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