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samedi, 06 février 2016

Montauban : Brigitte Barèges conteste sa mise en examen... devant la justice

Publié par Guy Jovelin le 6 février 2016 

L'avocat de la maire (LR) de Montauban a entamé une procédure pour faire annuler sa garde à vue et sa mise en examen de juin 2015 dans un affaire d'emploi fictif. Dans le même temps, d'autres enquêtes judiciaires sont menées dans la galaxie de l'hôtel de ville de Montauban. 

 
Brigitte Barèges © Remy Gabalda / AFP

© Remy Gabalda / AFP Brigitte Barèges

 
La maire de Montauban, Brigitte Barèges a contesté devant la justice sa garde à vue et sa mise en examen de juin dernier, dans une affaire d'emploi fictif présumé et la Cour d'appel de Toulouse, qui a examiné ce recours jeudi 4 février a mis sa décision en délibéré a indiqué la mairie dans un communiqué publié vendredi 5 février.

Le principe même de la mise en examen contesté

Brigitte Barèges et son avocat Maitre Laurent Decaunes ont déposé "une requête en nullité de la garde à vue et de la procédure de mise en examen, et une question prioritaire de constitutionnalité". Sur le sujet de la mise en examen, c'est carrément le principe même de cette procédure que l'élue et son conseil contestent : "l’article 80-1 du code de procédure pénale qui permet au juge d’instruction de mettre en examen, est un article qui n’a jusqu’à présent jamais fait l’objet d’un examen par le Conseil Constitutionnel, alors pourtant qu’il contrevient à la Constitution. Le point de droit qui est soulevé est le fait de faire reconnaitre au Conseil Constitutionnel que ce pouvoir donné au juge d’instruction par l’article 80-1 est en fait un véritable pouvoir juridictionnel et qu’à ce titre donc, il devrait être motivé par le juge après un débat préalable permettant l’exercice des droits de la défense, ce qui n’est pas le cas en l’état du texte"

D'autres affaires en cours

Brigitte Barèges conteste cette procédure au moment où les informations filtrent sur plusieurs nouvelles enquêtes financières menées autour de l'hôtel de ville, comme nous le révélions mercredi 3 février. 
D
es révélations qui sonnent pour Brigitte Barèges comme "un véritable lynchage médiatique sans aucun respect pour les sacro saints principes que tout citoyen, et notamment la presse, devrait respecter : à savoir la présomption d’innocence et le secret de l’instruction" et qui auraient selon elle pour but d'influencer les magistrats toulousains qui vont devoir se pencher sur la nullité de sa mise en examen

Comme on dit traditionnellement sur ce type de sujet : affaire à suivre !
 

jeudi, 21 janvier 2016

L'église Saint-Jacques de Montauban (82) vandalisée

Publié par Guy Jovelin le 21 janvier 2016 

L'église Saint-Jacques vandalisée
L'église Saint-Jacques vandalisée

On a appris, hier, que l'église Saint-Jacques, située en centre-ville, a été la cible de souillures, le 14 janvier.

Un ou des inconnus se sont introduits dans l'édifice religieux avant de renverser des bougies et de maltraiter des tringles à rideaux.

Avant de quitter les lieux, ils ont inscrit sur les murs une expression familière que la décence nous invite à ne pas reproduire… Le commissariat de police a constaté les faits et ouvert une enquête pour essayer de retrouver les auteurs de cet acte condamnable.

lundi, 05 octobre 2015

Une grande mosquée à Montauban ? La laïcité bafouée à nouveau

Publié par Guy Jovelin le 5 octobre 2015

Le financement de la future construction interpelle.

Une nouvelle mosquée sera bien construite à Montauban. Pourtant, il existe déjà une mosquée de 612 mètres carrés au cœur de la Cité d’Ingres, au 38, avenue Chamier près de la gare. La construction d’une nouvelle mosquée n’était donc pas de première nécessité, les fidèles disposant déjà d’un endroit spacieux à même de les accueillir.

Brigitte Barèges, maire Les Républicains, réputée comme appartenant à la ligne « dure » du parti, a cédé aux pressions communautaires. Concernant ce projet immobilier à caractère religieux, l’édile a déclaré à La Dépêche du Midi : « Les conditions de sécurité n’étaient plus respectées. Nous voulions éviter aussi d’avoir deux mosquées sur Montauban. C’était la meilleure solution. »

Une solution contraire à la loi de 1905, comme je vais vous le démontrer. La dissolution des établissements publics du culte fut une conséquence majeure de la loi de séparation des Églises et de l’État. Ces établissements ont alors été remplacés par des associations cultuelles ayant pour objet exclusif de « subvenir aux frais, à l’entretien, et à l’exercice public d’un culte ». Les associations cultuelles ne peuvent en aucun cas percevoir des subventions de l’État, des départements ou des communes.

Quid du cas montalbanais ? Tout, dans ce dossier, laisse à penser que la commune de Montauban subventionne de façon déguisée l’érection d’une « mosquée-cathédrale ». Montauban et l’association musulmane « Mosquée Es-Salem » vont signer un échange de terrain. En droit positif, l’« échange » de biens s’analyse en une double vente, chacune des parties ayant successivement la position de vendeur et d’acheteur. Quand il existe une différence de valeur entre les biens échangés, la partie lésée doit percevoir une somme équivalente à la différence, appelée soulte.

L’échange relatif à la mosquée de Montauban concerne une parcelle de 9.400 mètres carrés située chemin Matras dans une zone industrielle, qui sera cédée par la ville, et un ensemble immobilier de 612 mètres carrés abritant la mosquée de Montauban, qui sera cédé par l’association « Mosquée Es-Salem ». Les deux biens ont été évalués à 118.000 euros. Par ailleurs, une autre condition prévue dans l’échange engagera la commune à louer à l’association « pour une durée de cinq ans, éventuellement prolongée d’une durée d’un an », les locaux de 612 mètres carrés comprenant l’actuelle mosquée. Pour un loyer probablement réduit à l’euro symbolique ! À l’évidence, l’échange ne porte pas sur des biens de valeurs équivalentes. Sauf à ce qu’une soulte soit versée. Dans le cas contraire, un contribuable déterminé pourrait saisir la mairie au tribunal administratif et prouver que l’échange est en réalité une donation déguisée à une association cultuelle. Chose prohibée par la loi de 1905 !

En outre, le financement de la future construction interpelle. Estimés à 1.500.000 euros, les travaux devraient être financés grâce aux dons des « fidèles » de l’association, laquelle ne compte pourtant que 600 adhérents. Bizarre, bizarre. Mohammed Hajji, président de « Mosquée Es-Salem », est régulièrement invité à la fête du Trône de Mohammed VI. Dans l’espoir de recevoir des dons ? C’est probable.

Sociétalistes et « Républicains » ont voté comme un seul homme pour ce projet. N’était-il pas plus simple de laisser l’association rénover la mosquée existante grâce aux généreux dons de ses fidèles ? Il faut croire que non, et que la perspective des échéances électorales de décembre pousse certains élus à mettre de côté leurs principes pour flatter une clientèle électorale. Gageons que les Tarn-et-Garonnais sauront leur rendre la monnaie de leur pièce.

jeudi, 01 octobre 2015

Un terrain pour la future mosquée

 

Publié par Guy Jovelin le 1er octobre 2015

 

Société - Religion

Ali Hammimi et Mohammed Hajji se félicitent du vote du conseil municipal./Photo DDM, Chantal Longo.
Ali Hammimi et Mohammed Hajji se félicitent du vote du conseil municipal./Photo DDM, Chantal Longo.

Les musulmans de Montauban auront bien leur nouvelle mosquée. Le conseil municipal a voté un échange de terrain pour construire la future salle de prière dans la zone industrielle nord de la ville, sur le chemin de Matras.

C'est un projet très attendu, depuis sept ans, par tous les musulmans de Montauban : celui de la construction de la nouvelle mosquée. Le dossier a fait un grand pas à l'occasion du dernier conseil municipal. La ville et l'association musulmane «Mosquée Es-Salem» vont pouvoir signer un échange de terrain. La commune va céder une parcelle de 9 400 m2, située chemin de Matras, dans la zone industrielle nord de la ville. L'association doit donner en échange son ensemble immobilier du 38 avenue Chamier (proche de la gare SNCF), d'une superficie de 612 m2, dont elle est propriétaire depuis 1992 et qui abrite l'actuelle et unique mosquée de Montauban. Les deux biens échangés sont estimés chacun à 118 000 €. Autre condition de l'échange : la commune louera ensuite à l'association, «pour une durée de cinq ans, éventuellement prolongée d'une durée d'un an», les locaux correspondant à l'actuelle mosquée afin de lui permettre de construire la nouvelle salle de prière.

Passe d'armes avec le FN

Droite et gauche ont voté en faveur de cet échange de parcelles lors du conseil municipal. Seuls les deux élus du Front national ont voté contre. «Cette délibération ne respecte pas la loi de 1905. Je ne vois pas pourquoi la mairie vient faire cet échange. Elle ne doit pas encourager ce nouveau lieu de culte», estime Thierry Viallon.

«Les conditions de sécurité n'étaient plus respectées. Nous voulions éviter aussi d'avoir deux mosquées sur Montauban. C'était la meilleure solution», a repris Brigitte Barèges, maire Les Républicains. « Nous nous réjouissons de pouvoir voter ce projet», a souligné, pour sa part, Jeannine Maignan (Montauban citoyenne).

Un financement grâce aux dons des fidèles

Hier, Mohammed Hajji, président de l'association musulmane de Montauban avait le sourire : « C'était un dossier important pour nous. L'actuelle mosquée était devenue trop petite. Les fidèles prient dans la rue. Cette situation n'est bonne pour personne. Après le déménagement, les voisins ne seront plus dérangés, la sécurité de tous sera assurée. C'est bien pour tout le monde», indique l'homme qui est également président régional du culte musulman. 800 fidèles fréquentent la mosquée de l'avenue Chamier.

Une fois l'échange signé, l'association pourra passer l'étape des plans, qu'elle n'a pas osé commander encore. Question de superstition. «Depuis sept ans que le projet est lancé, il y a tellement eu de revirements», glisse le président. Cependant, les responsables pourraient prendre comme modèle une mosquée construite dans le quartier Empalo, à Toulouse. «Elle aura une capacité de 1 000 personnes. Une grande salle de prières des hommes sera aménagée. les femmes auront aussi leur salle. Des classes pour des enfants que nous accueillons pour des cours d'arabe sont aussi prévues, ainsi qu'un appartement pour l'imam » détaille le président. Seul regret : l'éloignement du centre-ville. «Mais on nous a promis un service de bus», ajoute-t-on.

Les travaux de construction, estimés à 1 500 000 €, selon Mohammed Hajji, dureront au moins cinq ans. Qui finance ? «Les dons des fidèles», insiste le président. L'association compte près de 600 adhérents. Parmi eux, beaucoup seraient prêts à donner 50 € par mois pour réaliser le projet. Chaque été, Mohammed Hajji est invité aussi à la fête du Trône de Mohammed VI, au Maroc. «L'été prochain, je ferai un dossier. On aura peut-être une aide.»

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/01/2188541-un-ter...

mardi, 18 août 2015

Montauban-sud : le péage autoroutier le plus c... du Monde ?

 Publié par Guy Jovelin le 18 août 2015

  1.  

Situé au croisement des autoroutes A20 (Montauban-Paris) et A62 (Bordeaux-Toulouse), la barrière de péage de Montauban-sud est un double entonnoir qui étrangle la circulation des voitures et créé des bouchons totalement inutiles. 

  • Par Fabrice Valery
  • Publié le 18/08/2015 | 08:15, mis à jour le 18/08/2015 | 08:15
La barrière de péage de Montauban-sud © Google

© Google La barrière de péage de Montauban-sud

En ces jours de vacances et de grands déplacements, il convient de s'interroger sur une incongruité autoroutière de notre région. 

Généralement, sur autoroute, les bouchons se forment à l'avant des barrières de péage. Les véhicules arrivent, s'entassent dans les différentes files d'attente. Puis s'égrènent devant la machine du péage avant de repartir une fois la barrière levée. Ça se passe partout comme ça sauf... à Montauban !

Le péage de Montauban-sud entre A62 et A20 a en effet cette particularité de générer des bouchons... après les barrières ! Il faut être passé ici au moins une fois un jour d'assez forte affluence pour avoir vécu le phénomène. Dans le sens Toulouse-Cahors par exemple, les véhicules qui sortent de l'A62 par la bretelle se retrouvent face à pas moins d'une quinzaine de portiques de péage. Largement suffisant pour évacuer le flot des voitures, même les jours de grands départs : sauf que dès que la barrière est passée, ça se corse. En moins de 200 mètres, pour accéder à la rocade de Montauban,les quinze voies de péages se réduisent à... une seule ! Et voilà un bouchon en forme d'entonnoir où chaque automobiliste tente de comprendre comment sortir de ce bourbier !

Ne cherchez pas : dans l'autre sens, la punition est la même. Les automobilistes arrivant du nord, par la rocade de Montauban, passent le péage et s'engouffrent après les barrières dans un maëlstrom de quelques dizaines de mètres pour accéder au goulot d'étranglement qui sert d'accès à l'autoroute A62 direction Toulouse.

Une photo satellite de l'endroit, grâce à Google, permet de mieux comprendre : 
© Google

© Google

Sans doute les ingénieurs des ponts et chaussées qui ont conçu cette barrière de péage avaient-ils une contrainte plus forte qu'ailleurs : cet embranchement entre deux autoroutes et une rocade urbaine dans un lieu urbanisé est un casse-tête pour les concepteurs de routes. Mais s'est-on seulement posé la question de l'évacuation du flux de voitures après le péage ?