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mardi, 23 février 2016

"JEAN-LUC MELENCHON, DANS L’ÉMISSION " ON N'EST PAS COUCHE" DE RUQUIER, HOMME PROVIDENTIEL OU BATELEUR DE FOIRE?"

Rédigé par Franck Pech le 23 février 2016

humanisme universel,mélenchon,populisme,théories universalistes
Comme d'habitude, nous avons eu droit à un show politique digne des années 80 avec un Jean-Luc Mélenchon, nouveau Georges Marchais, en pleine forme! Nous ne pouvons qu'apprécier ce spectacle qui a le mérite de réveiller une certaine forme  de populisme fut-ce t'il de gauche.

Les prises de position du leader du parti de gauche sur le conflit en Syrie ont été radical, il se déclare contre la guerre et veut en finir avec DAESH, qui peut le contredire sur ce point? Car cela revient à dire qu’il vaut mieux le beau temps que la grisaille, quelle évidence!
Mr Mélenchon a également apporté son soutien à Vladimir Poutine et ce malgré les ruades  des deux animateurs de la pensée unique: Léa Salamé et Yann Moix, de plus il  a fustigé le président américain Barack Obama, jusque là rien à redire.
Là ou le bât blesse, et nous ne pouvons que nous opposer à cette vision géopolitique des évènements, c est le point de vue de Jean-Luc Mélenchon sur les migrants, notamment la jungle de Calais.
En effet, l'humanisme universel, l'internationalisme, transparait dans  son discours, nous aimerions la même compassion pour nos concitoyens de Calais, de France et de Navarre, qui subissent chaque jour les méfaits d'une immigration massive.
Nous aimerions voir  la même ferveur se manifester, lorsqu'il s'agit de dénoncer les injustices dont sont victimes les travailleurs pauvres, les retraités, les français de souche !
Non, Mr Mélenchon, nous n'avons pas à gérer toute la misère du monde, nous avons un devoir moral de s'occuper des nôtres, c'est à dire des Français et notamment ce que l'on appelle vulgairement: les Français de souche!
Vous savez ces abandonnés du système, que vous appelez dans votre jargon marxiste, " les damnés de la terre"!
Ceux qui sont qualifiés par votre ancien ami François Hollande: "les sans-dents"!
Il est vrai que vous êtes embué  et conditionné par vos théories universalistes qui vous empêchent d'ouvrir les yeux sur la réalité des Français qui souffrent dans leur quotidien.
Ce peuple de France, dont l'identité est bafouée, dont les traditions sont vouées aux gémonies, dont la langue va être amputée du fait d'une réforme de l'orthographe, aussi ridicule, qu'abjecte.
C'est pour cela que vos vues sont courtes à défaut d'être larges, la priorité des priorités c'est de rendre la France aux Français!
Nous n'essaierons pas d’infléchir votre point de vue car un jour viendra où les évènements et l'évolution de la situation de la société  française, nous donnerons raison.
Car depuis la nuit des temps, ce sont les hommes de bonne volonté qui font l'histoire et non l'inverse.
Alors, bateleur de  foire ou homme providentiel? A vous de juger, mais il semblerait que Jean-Luc Mélenchon parle de la misère du peuple Français sans en connaitre la réalité!

Le Parti de la France Midi-Pyrénées

mardi, 27 janvier 2015

Grèce : premier round (par Patrick Parment)

 

Publié par Guy Jovelin

Il aura suffi d’une victoire quasi programmée d’une gauche hétéroclite en Grèce pour que les Mélenchon, Cécile Duflot et autre Laurent - du fantomatique parti communiste -, s’imaginent que cela pourrait se produire en France. J’entendais Mélenchon à la radio dire qu’il avait les capacités pour gouverner, lui et ses potes. Là, franchement, je suis parti d’un grand éclat de rire.

Les Grecs ont, en effet, massivement voté pour un parti, Syriza, qui leur a fait miroiter la Lune. Enfin, presque. Mettons-nous à la place des Grecs, ils en ont marre de l’austérité et ils vivent sur la corde raide depuis de nombreuses années. Les partis au pouvoir depuis des décennies, de droite comme de gauche, les ont menés à la faillite. Dès lors, pourquoi ne pas essayer autre chose, voir si une autre « volonté » politique, vierge dans le paysage politique, ne serait pas capable de desserrer l’étau.

Il ne faut cependant pas perdre de vue que la Grèce a aussi plongé en raison de ses carences étatiques et d’un système d’impôts totalement inégalitaire puisque ce sont les plus riches qui en payaient le moins. Les Niarkos et autre Onassis en savaient quelque chose d’autant que les leaders politiques, tous bords confondus, s’en mettaient aussi plein les poches. La première des réformes en Grèce consiste bien à remettre de l’ordre dans la machine étatique et d’éliminer les inégalités les plus criantes.

Ce qui ne risque pas d’arriver en France, camarade Mélenchon, car nous, Français, sommes perclus d’impôts et de taxes par des énarques fous qui ont transformés Bercy en asile d’aliénés.

Par ailleurs, il ne faut pas s’imaginer que le Système capitaliste européen,  gangrené par les tenants de la finance mondialisée carburant au dollar, va laisser la Grèce jouer peinarde dans son coin.

On aimerait, certes, voir la Grèce ébranler cette institution bruxelloise qui joue contre l’intérêt des peuples, mais la Grèce est un trop petit pays pour que cela émeuve les hiérarques de la haute finance. Qui a pris soin de placer, en partie, la dette grecque dans les banques européennes.

Pour casser le modèle économique européen, il faudrait qu’un des pays de l’ex-Europe des Six, sombre à son tour ou décide de sortir du Système. Chose qui ne saurait arriver avec les Hollande et autre pignouf à la Sarkozy. Cela serait également possible si les classes laborieuses, en ultime détresse, descendaient dans la rue. Or, nous n’en sommes pas encore là. Du moins tant qu’il y aura encore un poulet aux hormones dans nos frigos.

Pour toutes ces raisons et bien d’autres que j’ignore, Alexis Tsipras, le leader de Syriza, a de fortes chances d’aller à Canossa et tenter de négocier de quoi soulager les classes laborieuses qui pourraient être tentées par des aventures pus radicales avec Aube Dorée, par exemple.

Il ne faut pas non plus perdre de vue que le programme de ce Tsipras est d’un laxisme éhonté en matière d’immigration alors que la population grecque est de plus en plus exaspérée par ces hordes qui arrivent du Moyen Orient et d’Afrique du fait que la Grèce est, avec l’Italie,  l’une des portes d’entrée des immigrés en Europe. Et que Bruxelles s’en fout.

Alexis Tsipras est assis sur un baril de poudre. Attendons de voir la suite.

Source

lundi, 10 mars 2014

Quand Marine Le Pen offre une tribune à Jean-Luc Mélenchon et fuit la confrontation

Publié par Guy Jovelin

Le clown stalinien Jean-Luc Mélenchon a longuement attaqué le Front national lors de sa comparution le 6 mars à Paris devant la XVIIe chambre correctionnelle. Accusé d’avoir injurié Marine Le Pen en la traitant de « fasciste » (sic), il a plus que persisté à l’audience.

« Tout ça est une guignolisation de la vie politique. Pourquoi voudriez-vous que le peuple français soit le seul peuple qui ait envie d’avoir un fasciste à sa tête ? [...] Nous sommes en train d’en parler alors que c’est aussi stupide que si le père Noël était en tête. » avait-il déclaré en 2011.

En opposition totale avec les pratiques du parti jusque-là, Marine Le Pen avait porté plainte, comme elle devait le faire en de très nombreuses autres occasions après son accession à la tête du FN cette année-là et depuis. Un comportement étrange, tant il était certain que la grande majorité de ces procès se termineraient au détriment du parti d’extrême-droite. Mais une aubaine pour son avocat et proche, Me Wallerand de Saint-Just, bénéficiant ainsi de juteuses et nombreuses affaires.

Si Marine Le Pen a porté plainte et déclenché par sa seule volonté cette affaire, elle a finalement fui la confrontation. En refusant de venir à l’audience, elle a offert à Jean-Luc Mélenchon une formidable tribune politique. Le propagateur de l’idéologie la plus criminelle que la terre ait porté s’était fait accompagner par des militants, des journalistes – qu’il a pris soin de remercier -, et des « universitaires » marxistes pour défendre sa cause. Le Front national n’était représenté que par le fallot Wallerand de Saint-Just, sur lequel les journalistes ont ironisé, lui qui « attendait tout seul dans un coin [tripotant] un mouchoir en papier »…
L’avocat de la famille Le Pen a profité de cette occasion pour annoncer que finalement, contrairement à ce que Marine Le Pen avait prétendu, le FN ne porterait pas systématiquement plainte contre ceux qui qualifient le parti « d’extrême-droite ». « Cela ferait trop de boulot, je fais des droits de réponse » a-t-il lâché. Est-ce ce manque flagrant de volonté au travail qui fait qu’il pouvait déclarer il y a peu : « Je peux gagner en net 100.000 € par an. Je n’ai jamais bien gagné ma vie. » (sic). Lire la suite