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mercredi, 27 décembre 2017

Paris : les policiers furieux d'être menacés de payer eux-mêmes leurs PV de stationnement

Publié par Guy Jovelin le 27 décembre 2017

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Une note attribuée au préfet aurait été envoyée aux services de police, avertissant que les agents devraient régler eux-mêmes les PV pour stationnement irrégulier, y compris pendant les opérations. Les policiers qui l'ont lue ne décolèrent pas.

L’arroseur arrosé ? Selon le site d’Europe 1, une note attribuée à la direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), envoyée le 14 décembre, exhorte les services de police à se garer dans les règles de l'art. Victimes collatérales de la privatisation du stationnement à Paris, les policiers seraient menacés par le préfet de police Michel Delpuech de devoir payer eux-mêmes leurs amendes en cas d’infraction au stationnement.

Dans cette note, le préfet se justifierait en expliquant que «plusieurs opérateurs privés auront [...] la charge du contrôle du respect de l'acquittement de la taxe de stationnement à l'aide notamment de dispositifs automatisés». Pour éviter les verbalisations, le préfet recommanderait de faire «preuve de la plus grande rigueur pour l'usage des emplacements réservés aux services de police et le non stationnement dans les espaces non dédiés à cet effet».

 

Car ce changement de main impliquerait que la gestion des contentieux de stationnement gênant ne relève plus de l'Officier du Ministère public mais du juge administratif. Toute contestation de verbalisation deviendrait donc un serpent de mer et impliquerait la rédaction d’un rapport développé «suffisamment motivé pour justifier du caractère opérationnel de la mission ayant conduit au stationnement irrégulier», selon les termes du courrier envoyé. A défaut, la menace est explicite : «Le montant de l'amende relèvera du paiement par le conducteur du véhicule.» 

Les forces de l'ordre verbalisées ? Les membres de l'association Mobilisation des policiers en colère (MPC) peinent à y croire. Ils ont répliqué, furieux, par le biais d’un post sur Facebook le 20 décembre. Ils se plaignent d’être forcés à distribuer des amendes et de recevoir un camouflet en récompense. «On nous ordonne, on nous menace pour verbaliser. Les forces de l’ordre en souffrent et peuvent s’en faire sanctionner lourdement ! En remerciement, cette même hiérarchie accepte que l’on soit verbalisé en situation d’intervention ! La police contorsionniste, on marche sur la tête et on doit courber l’échine», enrage l'association. Stéphane Lantz, délégué de MPC, a expliqué à ce sujet sur Europe 1 combien cette note est, selon lui, contre-productive : «Quand les collègues interviennent, c'est qu'il y a une urgence. Déjà qu'on nous explique à longueur de journée qu'on n'intervient pas assez rapidement, qu'on est lents, on va devoir expliquer que, "oui, excusez-nous, on a dû trouver une place à un kilomètre du lieu d'intervention".» 

Les nouvelles dispositions au sujet de la verbalisation ne vont pas froisser que les fonctionnaires de police. A compter du 1er janvier 2017, la société privée Indigo sera en charge de distribuer les amendes de stationnement à Paris. Le montant de l'amende est fixée par Paris, elle passera de 17 à 50 euros. Selon le journal Le Parisien, la majorité des 1 600 agents municipaux actuellement chargés de distribuer les PV devraient être réaffectés à la lutte contre les incivilités, comme le jet de mégots, les crottes de chien, le bruit ou le racolage.

 

Source : francais.rt

mercredi, 25 octobre 2017

La France, pays à la dérive

Publié par Guy Jovelin le 25 octobre 2017

 
POSTÉ LE 24 OCTOBRE , 2017
 
france,paris,pays à la dérive
Je me suis rendu voici peu à Paris, où je n’étais pas allé depuis seize mois, et ce que j’ai vu m’a serré la gorge et donné les larmes aux yeux.

Ce n’était pas très différent de ce que j’avais quitté quand je suis parti, mais c’était pire.

L’aéroport de Roissy est de plus en plus mal entretenu et ressemble à l’aéroport d’un pays du tiers-monde – encore que je connaisse des aéroports du tiers-monde qui ont meilleure allure. À la sortie, j’ai retrouvé l’asphyxie de la circulation que je ne connais que trop bien, en plus grave.

J’ai songé, une fois de plus, que, dans un pays censé être une démocratie, le gouvernement devrait veiller à ce que les habi­tants puissent chercher librement le bonheur et je me suis dit à nouveau que la France était un pays où, comme en Union soviétique autrefois, le gouvernement cherche plutôt à créer le malheur, le souci, l’oppression.

J’ai songé un instant à louer une voiture, mais j’ai renoncé : je ne pouvais ignorer que je serais confronté sans cesse à des embouteillages délibérément fa­briqués.

J’ai regardé ceux qui m’entouraient et j’ai vu de la tristesse sur nombre de visages, de l’irritation, et de l’énervement dans les gestes. Je n’en ai pas été surpris, hélas.

J’aurais pu prendre le métro, mais je savais que, voici peu, deux hommes avaient été poignardés par un autre homme qui criait « Allahou Akbar » (mais qui, bien sûr, était juste un malade mental). J’ai donc pris un taxi. Je savais que je n’échapperais pas aux embouteillages, mais je n’aurais au moins pas à me garer. Je savais que j’allais payer cher, mais que ce n’était pas la faute du chauffeur.

Je n’ignore pas, depuis longtemps, que tout ce qui doit être versé à l’État augmente tous les prix et que, dès lors, si les prélèvements obligatoires en France s’élèvent en moyenne à 57 %, quiconque gagne correctement sa vie en France verse, si l’on ajoute impôts et taxes multiples, bien davantage.

Je n’ignore pas non plus que cela accroît la pauvreté et que le nombre de pauvres en France ne cesse d’augmenter.

J’ai pu le constater jusqu’à l’obscénité : la pauvreté n’est pas visible partout, mais elle est désormais flagrante dès qu’on quitte les beaux quartiers.

J’ai pu voir le long de l’autoroute, alentour de la porte de la Chapelle, au bord du boulevard périphérique, de véritables bidonvilles faits de tôle et de planches bâtis par les migrants que la police est parfois chargée de déplacer, mais qui reviennent inlassablement.

J’ai constaté que l’islamisation était plus flagrante que jamais : les femmes portant le voile sont plus nombreuses, les hommes en djellaba aussi.

Je n’étais pas à Paris lors des récentes manifestations, mais ce que j’ai vu en photo des manifestations m’a semblé pathétique. Comment peut-il y avoir encore des adhérents à la CGT (et à tout autre syndicat français d’ailleurs) ?

Je sais depuis des années que des casseurs utilisent les manifestations pour commettre des actes de vandalisme, et j’ai pu observer le long du parcours traditionnel République-Bastille, des magasins et des banques dont la façade était couverte de plaques de bois en attendant que vienne le vitrier.

J’ai entendu à nouveau en direct, et non de l’étranger, les « informations » à la radio, et j’ai pu constater, une fois de plus, que les « informations » en France ont elles-mêmes une dimension soviétique.

Je me suis souvenu de ce que me disait un dissident qui avait pu quitter Moscou, il y a une trentaine d’années, et qui, comprenant le français, m’avait dit que la population russe avait plus de chance que la population française : en Union soviétique, m’avait-il expliqué, il y avait une seule « Pravda » et ceux qui la lisaient ou qui écoutaient son équivalent radiophonique savaient que rien de ce qui était écrit ou dit n’était vrai. En France, avait-il ajouté, il y a plusieurs « Pravda » et nombre de gens pensent qu’elles disent la vérité.

Je vis désormais dans un pays qui n’est pas parfait, mais où il reste tout un ensemble de libertés qui ont disparu en France.
J’aimerais regretter d’être parti. Je ne regrette pas.

Je suis juste révolté en constatant ce que devient la France.

J’aimerais qu’une immense colère s’empare de la population française et vienne stopper ce que je perçois comme un immense assassinat.

 

Source : les4verites

vendredi, 15 septembre 2017

Paris : un militaire de l’opération Sentinelle attaqué par un homme armé faisant référence à Allah

Publié par Guy Jovelin le 15 septembre 2017

vigipirate

Un homme a attaqué un militaire de l'opération Sentinelle, vendredi à Paris, à la station de métro Châtelet, sans faire de blessé. L'agresseur a été arrêté.

Un homme armé d'un couteau a attaqué un militaire de l'opération Sentinelle en patrouille à la station de métro Châtelet à Paris, vendredi vers 6h30, sans faire de blessé, a-t-on appris auprès de la Préfecture de police. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'assaillant, rapidement maîtrisé par le militaire, aurait tenu des propos faisant référence à Allah, a précisé une source policière.

Septième attaque contre la force Sentinelle. L'individu n'était pas connu des services de police, a ajouté une source policière. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire. C'est la septième attaque contre des militaires de la force Sentinelle, mise en place dans le cadre du plan Vigipirate après les attentats de janvier 2015. La dernière en date a fait six blessés parmi un groupe de militaires percutés le 9 août par une voiture à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine.

Source et article complet

mardi, 12 septembre 2017

Il y a plus de naissances en Seine-Saint-Denis qu’à Paris désormais et voilà ce que ça va changer

Publié par Guy Jovelin le 12 septembre 2017

 
 

Les statistiques de l’INSEE montrent que le nombre de naissances est désormais plus important en Seine-Saint-Denis qu’à Paris intra-muros. Comment ont évolué ces naissances au cours de ces dernières années, et comment peut-on l’expliquer ?

Laurent Chalard : Effectivement, la dernière publication de l’INSEE du 30 août 2017, concernant les statistiques sur les naissances en France par département pour l’année 2016, montre que le nombre de naissances en Seine-Saint-Denis est supérieur d’un millier à celui constaté à Paris intra-muros, soit 29 065 naissances contre 28 384. Cela paraît surprenant, au premier abord, car Paris compte 600 000 habitants de plus que la Seine-Saint-Denis, en l’occurrence 2,2 millions d’habitants contre 1,6 million, témoignant d’un taux de natalité sensiblement plus élevé dans le département de banlieue.

Cette situation constitue un fait nouveau, consécutif d’un basculement récent, totalement passé inaperçu parmi les spécialistes, qui a eu lieu en 2014. En effet, jusqu’à cette dernière date, conformément à son poids démographique sensiblement moindre, le nombre de naissances en Seine-Saint-Denis était inférieur à celui de Paris intra-muros. Par exemple, si l’on remonte une vingtaine d’années en arrière, c’est à dire en 1997, alors qu’il y avait 29 744 naissances à Paris, soit un nombre à peu près équivalent à celui de 2016, par contre, il n’y en avait que 22 264 en Seine-Saint-Denis, soit sensiblement moins qu’aujourd’hui.
Comment expliquer ce basculement ? Il est le produit de deux principaux facteurs.

Le premier est la croissance de la population de la Seine-Saint-Denis, bien plus forte que celle de Paris intra-muros, qui contribue mécaniquement à augmenter le nombre de naissances dans ce dernier département, d’autant que les nouveaux arrivants sont issus de l’immigration internationale, ce qui a un impact, nous allons le voir, sur la fécondité. En effet, deuxième facteur explicatif du basculement, il existe des différences importantes de taux de fécondité entre les deux départements. En 2015, ce dernier était de 1,54 enfant par femme à Paris intra-muros alors qu’il était de 2,46 enfants par femme en Seine-Saint-Denis. Le seuil de remplacement des générations se situant à 2,06 enfants par femme en France, ces différences signifient qu’à fécondité égale d’une année sur l’autre, les naissances parisiennes diminuent mécaniquement, alors qu’en Seine-Saint-Denis, elles progressent. La plus forte fécondité de cette dernière est liée à la surreprésentation des familles d’immigrés extra-européens, en particulier originaires des pays les plus féconds de la planète (dont d’Afrique subsaharienne). Cependant, la plus faible fécondité parisienne peut aussi s’expliquer par la surreprésentation à Paris de jeunes femmes étudiantes entre 18 et 25 ans, potentiellement fécondes mais, qui n’ont dans la réalité que des enfants plus tardivement lorsqu’elles ont quitté la capitale, conduisant à baisser artificiellement le taux de fécondité parisien.

(…) Atlantico

Source 2 : fdesouche.

mercredi, 16 août 2017

France: les migrants de retour porte de la Chapelle à Paris

Publié par Guy Jovelin le 16 août 2017

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Des migrants installés à la porte de La Chapelle, à Paris en juin 2017.CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

En juillet 2017, la police a procédé une nouvelle fois au démantèlement d'un des campements de fortune de migrants situé porte de la Chapelle à Paris. Mais depuis quelques jours, plus d'un millier de jeunes, arrivés pour la première fois en France, se sont de nouveau installés dans les rues et sous les ponts, dans l'espoir d'être pris en charge par les autorités.

De nouveaux exilés se sont installés aux alentours du centre d'accueil et d'orientation de la porte de la Chapelle, à Paris, entourés d'une dizaine de fourgons de la police et de riverains qui leur donnent à manger.

Pour Antoine Bazin, coordinateur d'Utopia 56, une association d'aide aux migrants, environ 1 000 à 1 400 jeunes adultes vivent dans la rue. « Ce sont des primo-arrivants, des personnes qui arrivent pour les mêmes raisons que les précédents, explique-t-il. Ce qu’ils veulent, c’est une prise en charge au titre de la demande d’asile ».

« Ils veulent intégrer le centre de premier accueil pour pouvoir après être intégrés à la demande d’asile et puis avoir à terme le statut de réfugié pour pouvoir arriver enfin à ce qu’ils voulaient à la base, c’est-à-dire fuir la guerre et fuir la misère dans laquelle ils étaient dans leur pays », poursuit-il.

Demandes d'asile au compte-gouttes

Ces nouveaux arrivants viennent principalement du Soudan et d'Afghanistan. Parmi eux, Brahime Ousmane, un jeune Soudanais de 21 ans, vit dans la rue depuis qu'il est arrivé en France.

« Je dors dans la rue, raconte-t-il. Je mange dans la rue. Il n’y a pas de médicaments, il n’y a pas de toilettes. On est dans la merde. On nous dit "demain". Jusqu’à aujourd’hui, on ne nous a pas pris ».

Le centre de premier accueil de Paris, qui ne dispose que de 400 places de transit, distribue en effet des convocations au compte-gouttes pour l'instruction de nouveaux dossiers de demande d'asile.

 

Source : rfi