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lundi, 29 septembre 2014

Frappes françaises en Irak : le cadeau politique fait aux milices armées de l'État Islamique de l'Irak et du Levant

 

Publié par Guy Jovelin

La guerre de domination et de conquête menée par l’Internationale révolutionnaire islamique en terre d’Islam et dans le monde est une guerre totale : elle est bien entendu une lutte armée mais aussi une guerre religieuse, psychologique, politique et révolutionnaire.

 

L’objectif politique final annoncé est l’établissement d’un ordre islamique planétaire basé sur la charia et la destruction de tous les « ennemis de l’Islam ».

Dans ce contexte idéologique, l’intervention armée de l’aviation française en Irak aura un impact militaire marginal mais un impact psychologique et politique maximal. Orchestrée et présentée comme une agression de « croisés » et de « mécréants » en terre d’Islam, elle renforce la mobilisation et la détermination des djihadistes qui exploitent chaque action armée des occidentaux comme une justification nouvelle et une légitimation du Djihad. François Hollande vient de réussir l’exploit de rendre un immense service politique aux islamistes fanatiques et dans le même temps de faire de chaque Français une cible potentielle.

Le rôle prioritaire et essentiel du chef de l’Etat et de son gouvernement est pourtant de défendre les intérêts de la France et d’assurer la sécurité intérieure et extérieure des Français. La question que devrait se poser le président de la République est de savoir si sa décision d’intervention armée renforce ou menace la sécurité de nos compatriotes. La réponse est tragiquement évidente. Que messieurs Hollande et Valls rétablissent d’abord l’ordre dans les milliers de zones de non droit de nos villes qui servent au recrutement djihadiste avant de nous entraîner avec des moyens militaires insuffisants dans la  fosse à serpents du Proche et du Moyen Orient.

Maintenant que la machine infernale est lancée et que l’engrenage de la guerre sans fin a été enclenché, la France doit prendre un certain nombre de dispositions d’urgence.

- La première mesure doit être diplomatique à l’égard de la Syrie : après avoir soutenu de manière totalement irresponsable tous les islamistes et djihadistes qui combattent l’armée syrienne, il est urgent aujourd’hui de soutenir et d’armer les troupes du président Bachar el-Hassad, seules capables d’empêcher une victoire totale des milices islamistes en Syrie, victoire qui conduirait à la purification ethnique et au massacre des chrétiens et de la communauté alaouite.

- La deuxième mesure doit porter sur les moyens accordés à nos services de renseignement et à nos forces armées. Puisque le président socialiste a choisi d’impliquer militairement la France dans la guerre civile et religieuse irakienne, entrainant ainsi une menace dorénavant permanente pour tous les Français vivant en France ou à l’étranger, le Parti de la France demande que les moyens affectés à nos services de renseignement et à nos forces spéciales soient multipliés par dix, que le milliard de dollars promis par Hollande la semaine dernière à un « Fonds vert » censé lutter contre le réchauffement climatique soit affecté intégralement à nos forces armées et que le budget de la défense soit fortement en augmentation avant la fin du quinquennat. On ne peut pas tout à la fois multiplier les théâtres d’opérations extérieures et laisser l’armée française dans un état matériel et financier déplorable. La qualité remarquable des personnels des armées de terre, de l’air et de la marine ne peut seule pallier aux nombreuses insuffisances budgétaires.

- La troisième mesure doit porter sur le renforcement du contrôle des entrées sur le territoire national. Notre sécurité intérieure étant aujourd’hui directement menacée, la France doit sortir immédiatement de l’Espace Schengen afin de disposer des moyens maximum de contrôle et de surveillance du mouvement des réseaux djihadistes.

- La quatrième mesure doit impliquer l’arrêt immédiat de toute immigration en provenance des pays arabo-musulmans à l’exception éventuelle d’un soutien humanitaire accordé aux chrétiens d’Orient persécutés. Il est temps d’en finir avec le processus d’immigration-colonisation et d’islamisation de la France.

- La cinquième mesure d’urgence, compte tenu des centaines de djihadistes binationaux qui partent faire la guerre en Irak et en Syrie est de rétablir la maîtrise absolue de l’accès à la nationalité française en mettant définitivement un terme à la politique d’attribution automatique de la nationalité basée sur la loi du sol. Il est inacceptable et dangereux que la nationalité française s’obtienne comme dans un guichet automatique. Etre Français s’hérite ou se mérite. En complément, la déchéance de la nationalité et l’interdiction de territoire national doivent s’appliquer immédiatement à tous les djihadistes binationaux.

L’internationale islamiste est une hydre dont les têtes coupées ne cessent de se reformer et de s’adapter. La riposte doit être à la mesure de la menace, idéologique, psychologique et politique.

Le peuple français ne mérite pas de subir les conséquences des politiques menées en son nom par un gouvernement d’incapables et d’irresponsables.
Le Parti de la France appelle au sursaut national et à l’émergence d’une véritable droite nationale et européenne attachée à la défense de notre identité, de notre sécurité et de nos libertés et porteuse de nos valeurs de civilisation européennes et chrétiennes.

Carl Lang
Président du Parti de la France

mardi, 03 juin 2014

Mehdi Nemmouche, un Français comme vous et moi ? (par Gabriel Robin)

 

Publié par Thomas Joly

Mehdi Nemmouche, Français âgé de 29 ans, est soupçonné d’avoir tué quatre personnes au Musée juif de la ville de Bruxelles. L’individu se serait rendu en Syrie en 2013, probablement pour participer au djihad. Plusieurs contributeurs de Boulevard Voltaire, dont moi-même, avaient souligné le danger mortel que représentaient ces jeunes radicalisés partis s’aguerrir en Syrie. Il n’a pas fallu attendre bien longtemps pour qu’un de ces psychopathes ne passe à l’action meurtrière.

Notre gouvernement, ridicule comme bien souvent, a pris les devants du problème par l’intermédiaire de son ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Dans un tweet du 26 mai 2014 devenu rapidement célèbre, celui-ci tend une main vers ces jeunes égarés : « Aux jeunes qui partent en Syrie, je veux dire qu’il y a 1.000 combats à mener dans la République, pour la France ». Ce discours transcendant aurait certainement convaincu messieurs Merah et consorts de renoncer à leurs sombres projets. Surtout que, désormais, le gouvernement a mis en place un Numéro Vert anti-djihad à la disposition des apprentis terroristes.

De qui se moque-t-on ?

Les djihadistes n’ont que faire de la « République » socialiste, ni même de la France ! Ils ne se sentent pas français, ils haïssent notre pays et sa culture et se fichent éperdument des bonnes intentions universalistes de Christiane, Najat et Bernard.

D’ailleurs, les commentaires sur le susnommé Nemmouche dans les médias étaient, comme bien souvent, empreints d’euphémismes. Le suspect est présenté comme un Français, « originaire » de Roubaix. Son ancienne avocate, Maître Soulifa Badaoui, s’est d’ailleurs complaisamment étalée à la télévision, elle parle d’un jeune homme « intelligent et vif d’esprit, respectueux des règles et respectueux des autres, de son avocat et des juges ». L’expert psychiatre qui l’avait auditionné dans le cadre d’une affaire de droit commun classique estimait même qu’il était d’« un niveau intellectuel légèrement supérieur à la moyenne ». Bientôt, on nous expliquera que c’est la faute de la société, de ces méchants Français qui ne lui ont pas donné sa chance. L’islam n’a rien à voir là-dedans, pas plus que la faillite totale de l’intégration des populations étrangères…

Cette culture de l’excuse n’a que trop duré, nous en avons assez. Aucun Français n’est responsable des meurtriers fanatisés, la France non plus. Et il est temps d’affirmer que l’identité légale n’a rien à voir avec l’identité réelle et vécue. Mehdi Nemmouche n’a de français que sa carte d’identité, rien de plus.

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