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Selon RTL, Foued Mohamed-Aggad, le troisième kamikaze du Bataclan qui vient d'être identifié, a vécu à Toulouse avant de partir pour la Syrie. Il avait également tenté de rentrer dans l'armée. Comme Mohamed Merah.
Le jeune homme de 23 ans a vécu "près de Toulouse" indique RTL, en compagnie d'une jeune femme. Leur relation a duré 4 ans. Selon ses propos rapportés par la radio, la jeune femme décrit un homme qui "sortait souvent, consommait de l'alcool et aimait faire la fête".
Leur relation s'est arrêtée en 2013 lorsqu'il est partie pour la Syrie. Elle était sans nouvelle depuis 2 ans.
Cette révélation de ce passé toulousain établit-elle un lien entre ce terroriste du Bataclan et la mouvance salafiste à Toulouse dans la région, notamment à Artigat en Ariège ? Il est encore trop tôt pour le savoir. Mais d'après ce témoignage, Foued Mohamed-Aggad aurait donc vécu à Toulouse en 2012, au moment des attentats de Merah.
C’est agréable de constater qu’il existe encore un peu de bon sens et de pudeur dans notre pays. Il ne faut rien lâcher et continuer partout ou le bourrage de crâne LGBT sévit.
Trouvé sur le Figaro : Dans la nuit du 4 au 5 décembre, les photographies de l’artiste Olivier Ciappa issues du projet Couples de la République ont été recouvertes d’injures et déchirées. Les auteurs de ces actes de vandalisme ont expliqué «ne pas vouloir la promotion de ce style de vie».
L’artiste Olivier Ciappa se dit «particulièrement inquiet». Dans la nuit de vendredi à samedi, son exposition Couples de la République mettant en scène de nombreuses familles monoparentales, homosexuelles ou en situation de handicap incarnées par des célébrités, Elie Semoun, Mélanie Laurent, Eva Longoria et Jenifer notamment, a été vandalisée dans le centre-ville de Toulouse.
Une grande partie des soixante photos exposées ont ainsi été taguées par des inscriptions à caractère homophobe et déchirées.
Sur place, c’est un passant, Frédéric Reverdy, qui a découvert les dégradations aux alentours de minuit avant de tomber nez à nez sur les auteurs de ces actes de vandalisme. «C’était un groupe de six jeunes âgés de 18 à 20 ans. Ils se revendiquaient catholiques et disaient être ‘contre la promotion de ce mode de vie’, tout en affirmant avoir eux-mêmes un ami homosexuel», nous raconte ce Toulousain.
«Leur seule réponse, la violence»
Dès le samedi 5 décembre au matin, le jeune homme a alors prévenu l’artiste, porté plainte et alerté la municipalité. En réponse, la mairie de Toulouse a annoncé qu’elle dévoilerait à nouveau d’ici au 7 décembre les photos originales tout en laissant en exergue les clichés dégradés.
Pour Olivier Ciappa, qui a déjà été victime de pratiques similaires lors d’une précédente exposition il y a deux ans, la culture ne peut être que la réponse. «Les gens savent que, quand on a des convictions intenses, il n’y a rien de plus fort que l’art. Eux ont pour seule réponse, la violence», martèle-t-il.
L’ex-ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, avait elle aussi participé à ce projet. Elle a réagi sur Twitter en partageant un message: «À Toulouse, l’expo d’Olivier Ciappa saccagée par des ultras homophobes incultes: honte à eux».
La ville de Toulouse va distribuer 40.000 chèques-parking d'une valeur maximale de 10 euros valables samedi 28 novembre pour compenser le manque à gagner des commerçants du centre-ville, dont l'activité avait été perturbée le 21 février dernier lors d'une manifestation qui avait dégénéré.
Les commerçants du centre-ville de Toulouse vont distribuer à leurs clients ce samedi 28 novembre 40.000 chèques parking d'une valeur maxi de 10 euros (en temps de stationnement), payés par la ville de Toulouse, qui souhaite ainsi compenser le manque à gagner de ces commerçants touchés par les affrontements d'une manifestation anti-Sivens le samedi 21 février dernier.
La Ville de Toulouse indique dans un communiqué s'être "engagée au conseil municipal du 6 mars 2015 à apporter un soutien aux commerçants et artisans en incitant les visiteurs à revenir dans le centre-ville". La diffusion de ces chèques parkings auprès des commerçants sera assurée par la Fédération des Associations de Commerçants et d'Artisans du centre-ville de Toulouse.
Les commerçants et artisans qui bénéficient de ce dispositif, indique la ville, sont dans un périmètre délimité par les boulevards Armand Duportal, de Lascrosses, d'Arcole, de Strasbourg, Lazare Carnot, des allées François Verdier et Jules Guesde, des quais de Tounis, de la Daurade et Lucien Lombard.
Les chèques parkings seront utilisables uniquement samedi 28 novembre dans les parkings :
Carmes,
Victor Hugo,
Jean Jaurès,
Saint-Etienne,
Capitole,
Jeanne d'Arc,
Arnaud Bernard,
Saint-Aubin,
Europe,
Saint-Michel,
Esquirol,
Carnot,
Saint-Cyprien,
Saint-Georges
Compans Caffarelli.
Le 21 février, la manifestation pour soutenir les ZAD et contre le barrage de Sivens avait dégénéré dans le centre-ville de Toulouse. Plusieurs casseurs s'en étaient pris aux vitrines de commerces.
Des soupçons d'attentats terroristes dans des centres commerciaux toulousains, en 2005, ont été à l'origine de l'enquête déclenchée sur la cellule d'Artigat. Les principaux acteurs de ce groupe sont partis en Syrie fuyant la justice.
En 15 ans, le parcours de Fabien Clain, ce Toulousain d'origine réunionnaise âgé de 37 ans, a connu l'ascension fulgurante d'une fusée au sein de la nébuleuse salafiste en région toulousaine. Vendeur de livres et de littérature coranique sur les marchés des cités du Mirail, au début des années 2000, il s'est mué en chef de guerre barbare, incarnant la voix de Daech et revendiquant le massacre qui a fait 130 morts à Paris, le 13 novembre dernier. Mais après Merah et Charlie Hebdo, les derniers attentats parisiens perpétrés au nom du fanatisme religieux s'inscrivent dans un long cheminement et processus de radicalisation repéré à Toulouse, au début des années 2000. Une époque où l'on croise déjà le nom de Clain, décrit à cette époque comme l'un des membres «les plus influents liés à l'islam radical». En remontant jusqu'aux racines du mal, c'est précisément à Toulouse que les premiers projets d'attentats fomentés par les intégristes religieux sont pris au sérieux par les services d'enquête. Et les noms d'Essid, père et fils, font déjà leur apparition.
Deux supermarchés toulousains visés par les frères Essid dès 2005
Le 1er avril 2005, un courrier anonyme parvient à l'ambassadeur de France en Tunisie. Cette lettre désigne Mohammed Essid et son fils Sabri Essid, futur demi-frère de Mohammed Merah, comme faisant partie d'un groupuscule développant des projets terroristes. À l'époque, deux supermarchés toulousains et une résidence du consul américain à Lyon sont visés. Sur la base de ces informations classées sensibles, la sous-direction antiterroriste et le SRPJ de Toulouse déclenchent une enquête, véritable point de départ qui débouche deux ans plus tard sur le démantèlement de la cellule d'Artigat et des filières d'acheminement de jihadistes vers l'Irak. Si l'enquête préliminaire écarte assez vite l'existence réelle et avérée d'attentats dans des centres commerciaux de la Ville rose, les investigations révèlent, en revanche, l'émancipation de communautés liées à l'islam radical, à Toulouse, Artigat (Ariège), avec des ramifications en région parisienne (Torcy) et Bruxelles (Molembeck).
En 1999, la radicalisation en région toulousaine s'organise autour d'un certain «Adbelnasser», militant d'un réseau islamiste. Un an plus tard, ce «gourou autoproclamé» fait du prosélytisme religieux et vend des cassettes sur Ben Laden, appelant clairement au jihad. Dans son réseau gravite aussi Larbi Moulaye, décrit comme le premier prédicateur salafiste expulsé vers l'Algérie, en octobre 2003. C'est alors qu'intervient Olivier Corel, dit «l'Émir blanc», d'origine syrienne, basé à Artigat, considéré à l'époque comme le «mentor» des Clain, Essid et des frères Merah. Dans cette enquête, «l'Emir» est simplement mis en examen. Condamnés en 2009, les autres membres du groupe d'Artigat sortent de prison entre 2011 et 2012. Après les tueries perpétrées par Merah, certains devaient être entendus par le juge Christophe Teissier en charge du dossier. Seul Olivier Corel est finalement placé en garde à vue, en novembre 2014.
La colère d'Albert Chennouf
Les frères Clain, Sabri Essid et Thomas Barnouin sont déjà partis en Syrie, au grand dam d'Albert Chennouf dont le fils,Abel, militaire à Montauban, meurt sous les balles de Mohammed Merah, en mars 2012. Essid est réapparu dans une vidéo en mars 2014, armant la main d'un enfant qui exécute un otage au nom de Daech.
«La justice avait à portée de main tous ces gens qui aujourd'hui s'érigent en véritables bourreaux. Pourquoi les a-t-elle laissés partir ?», fulmine Béatrice Dubreuil, l'avocate de la famille et de la belle-famille Chennouf évoquant, un énorme «gâchis.»
«On les garde pour la fin»
Albert Chennouf, le père d'Abel, ce soldat tué par Merah en mars 2012, à Montauban, n'oubliera jamais. Lui et son avocate, persuadés de l'implication morale de Sabri Essid dans les assassinats de Merah, n'ont eu de cesse de demander au juge Teissier, en charge de l'enquête, le placement en garde à vue de l'ancien grutier toulousain, radicalisé au début des années 2000 et condamné en 2009 dans le dossier des filières jihadistes vers l'Irak. «Fin janvier 2014, les familles des victimes étaient réunies dans le bureau du juge, raconte Albert Chennouf. J'ai demandé au juge Teissier les raisons pour lesquelles Sabri Essid n'avait pas été entendu dans l'affaire Merah. Le juge a répondu, on se le garde pour la fin, car il nous faut des éléments. Il est surveillé, les enquêteurs ont un œil sur lui.» Trois mois plus tard, Essid disparaît en Syrie.
Faits divers - Violence avec arme dans une cité toulousaine
La soirée devait être festive. Elle s'est finie à l'hôpital pour l'un des trois militaires en civil légèrement blessé par de nombreux impacts de plomb sur les jambes, les fesses, et l'arrière de la tête. Ces trois hommes d'une vingtaine d'années et appartenant au 17e régiment de parachutiste basé à Montauban ont essuyé des coups de feu, dans la nuit de jeudi à vendredi, rue Belloc, quartier Soupetard, à Toulouse. Ils rejoignaient à pied leur camp de base à la caserne de Balma, où ils sont hébergés le temps de leur mission, lorsque l'attaque s'est produite. De nombreuses questions restent encore en suspens après ces coups de feu.
Une enquête est ouverte et confiée aux policiers de la sûreté départementale. Les raisons pour lesquelles ce solide trio a été violemment pris à partie restent à préciser. Leur qualité de militaire n'était pas décelable au premier coup d'œil.
Un peu plus tôt dans la soirée, ces trois hommes quittent leur caserne de Balma pour se rendre place Saint-Pierre. Après une bonne partie de la nuit passée dans ce haut lieu des fêtes toulousaines, ils auraient marché en direction de leur camp de base, en approchant de la cité La Gloire, à Soupetard. Arrivé rue Belloc, le trio est pris à partie par deux individus juchés sur un scooter, vers 3 h 30 du matin.
Selon les premiers éléments, ils auraient essuyé des tirs de plomb de la part de l'un d'entre eux armé d'un fusil de chasse. Les trois hommes auraient ensuite été frappés par un groupe de plusieurs individus.