Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 04 septembre 2015

11 maires de communes au sud de Toulouse déclarent être prêts à accueillir des migrants

Publié par Guy Jovelin le 4 septembre 2015

A l'initiative du député PS de la 9ème circonscription de la Haute-Garonne Christophe Borgel, 11 maires lancent un appel pour accueillir des migrants sur leurs communes, en fonction de leur capacité. D'autres initiatives sont lancées, notamment à gauche. 

  • Par Fabrice Valery
  • Publié le 04/09/2015 | 07:50, mis à jour le 04/09/2015 | 15:36
© MaxPPP

© MaxPPP

Les maires de onze communes situées au sud de Toulouse se sont déclarés jeudi "prêts à accueillir" des migrants, après l'image "insoutenable" d'un jeune Syrien mort noyé sur une plage turque.

A l'initiative de Christophe Borgel, député PS de la 9ème circonscription de Haute-Garonne, les onze maires ont publié un appel intitulé "Nous sommes prêts à accueillir""Depuis plusieurs semaines, nous voyons sous nos yeux le drame que vivent des milliers d'hommes et de femmes poussés à quitter leur pays par la peur et la misère", écrivent les édiles dans un appel retransmis par M. Borgel.

"L'image de cet enfant échoué sur une plage turque est insoutenable. Il représente aujourd'hui l'humanité toute entière", ajoutent-ils en référence à la photo du cadavre d'un jeune enfant réfugié, retrouvé échoué la tête dans le sable.

EN VIDEO / le reportage de Christine Ravier et Christian Bestard :

 
 
Appel de 11 communes pour les réfugiés

"François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont rappelé la nécessité pour l'Europe d'accueillir. Nous voulons leur répondre, nous sommes prêts en tant que maires à y prendre notre part", poursuivent les maires de la 9eme circonscription de Haute-Garonne, au sud de Toulouse.

"Nous connaissons la complexité de la question des migrants, mais nous voulons d'abord réagir en êtres humains, en républicains", concluent-ils.

Les maires concernés sont socialistes, divers-gauche ou divers-droite. Ils dirigent les communes de :
  • Saubens,
  • Labarthe-sur-Lèze,
  • Pins-Justaret,
  • Roques-sur-Garonne,
  • Pinsaguel,
  • Eaunes,
  • Villate,
  • Ramonville,
  • Roquettes,
  • Lagardelle-sur-Lèze
  • Portet-sur-Garonne.
"Aucun républicain ne peut accepter de faire comme si ces hommes, ces femmes, poussés à quitter leur pays dans d'effroyables conditions, par la peur de la guerre, des répressions, par la misère, par la recherche tout simplement d'un avenir pour leur enfant, cachaient en leur sein des terroristes", écrit le député Christophe Borgelsur son blog appelant au sursaut "républicain".
Après le choc, des politiques se mobilisent
Après la diffusion de la photographie du petit Syrien Aylan mort sur une plage aux portes de l'Europe, l'électrochoc semble fonctionner et les initiatives des institutions et des partis politiques se multiplient. 
Le président PS du Conseil départemental de la Haute-Garonne, Georges Méric,annonce pour la prochaine réunion de la commission permanente le 10 septembre le vote d'une "aide exceptionnelle à destination des associations humanitaires qui œuvrent dans ces pays en guerre au plus près des populations victimes".
L'ancien maire PS de Toulouse, Pierre Cohen, président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains, lance avec le numéro du PS Jean-Christophe Cambadélis, "un appel à la constitution d’un réseau villes solidaires pour l'accueil des réfugiés"
Les élus écologistes proposent une initiative régionale : "renouons en Languedoc-Roussillon et en Midi-Pyrénées avec notre tradition d’accueil et montrons que notre devise républicaine a encore du sens". Ainsi EELV Languedoc-Roussillon "propose ainsi aux collectivités du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées de tous les échelons de rejoindre le réseau de territoires solidaires initié par notre voisine, la maire de Barcelone, Ada Colau"

jeudi, 20 août 2015

Les incroyables similitudes entre l'explosion de Tianjin et AZF à Toulouse

 Publié par Guy Jovelin le 20 août 2015

L'explosion survenue le 12 août dans un entrepôt de produits chimiques à Tianjin (Chine) a fait 114 morts. Les circonstances, les images, rappellent 14 ans plus tôt, celles d'AZF à Toulouse.

  • Par Fabrice Valery
  • Publié le 19/08/2015 | 10:01, mis à jour le 19/08/2015 | 10:01
Une vue de Tianjin dévastée © AFP

© AFP Une vue de Tianjin dévastée

114 morts, des milliers de blessés, une ville sinistrée. L'explosion du dépôt de produits chimiques de Tianjin en Chine le 12 août dernier n'est pas sans rappeler celle de l'usine AZF à Toulouse le 21 septembre 2001.

Sans volonté d'exhaustivité, nous avons rassemblé ici quelques éléments de similitudes entre les deux événements.

Une catastrophe industrielle

Le point commun entre les deux événements c'est le caractère catastrophique de l'explosion. Il ne s'agit pas seulement d'une explosion limitée à un secteur industriel mais d'une onde de grande portée qui touche toute une grande ville. Dans les deux cas, les images montrent des paysages de désolation
Tianjin, août 2015 © AFP

© AFP Tianjin, août 2015

Toulouse, septembre 2001 © AFP

© AFP Toulouse, septembre 2001

L'élément chimique

Autre point commun : la chimie. A Toulouse, l'explosion s'est produite dans une usine de production d'engrais chimique. A Tianjin, c'est un entrepôt de produits chimiques qui est en cause. Mais, de manière similaire, les causes de l'accident ne sont pas immédiatement claires. Une enquête a été ordonnée par les autorités chinoises. A Toulouse, malgré une enquête rapidement orientée vers la piste de l'accident industriel, de nombreuses autres thèses avaient été évoquées : attentat, arc électrique, etc. 

La présence d'Airbus

Elément de pur hasard, mais qui mérite d'être relevé : les deux villes, Toulouse et Tianjin, abritent des usines d'assemblage d'Airbus. A Tianjin, l'avionneur a indiqué que l'explosion n'avait pas affecté son outil de production des A320. 
Des salariés chinois sur la chaîne d'assemblage d'Airbus à Tianjin (archives) © AFP

© AFP Des salariés chinois sur la chaîne d'assemblage d'Airbus à Tianjin (archives)

Le cratère

A Tianjin comme à Toulouse, l'énorme explosion a provoqué un immense cratère :
Le cratère de l'explosion de Tianjin vu du ciel © AFP

© AFP Le cratère de l'explosion de Tianjin vu du ciel

14 ans après, celui d'AZF n'a toujours pas été rebouché : tous les recours judiciaires n'étant pas encore épuisés (un troisième procès doit se dérouler en 2016 à Paris), il fait toujours partie des pièces à convictions. 
Le cratère de l'usine AZF vu par satellite en 2015 © Google

© Google Le cratère de l'usine AZF vu par satellite en 2015

La prise en main par les autorités

Il y a certes quelques similitudes dans ce domaine mais la comparaison n'est pas possible. A Toulouse, dès les premières heures, les premier ministre et président de la République de l'époque, Lionel Jospin et Jacques Chirac s'étaient rendus sur place. Mais c'est l'autorité judiciaire qui avait pris le dossier en main : le procureur avait très rapidement et étrangement déclaré qu'il s'agissait d'un accident "à 99 %". Ce "1 %" restant avait semé le trouble, 10 jours seulement après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis.
Jacques Chirac auprès des secours le 21 septembre 2001 à Toulouse © MaxPPP

© MaxPPP Jacques Chirac auprès des secours le 21 septembre 2001 à Toulouse

En Chine, les méthodes de l'Etat sont plus expéditives. Une enquête est en cours mais pendant ce temps-là, il est impossible d'évoquer la responsabilité des autorités ou les différentes thèses : Pékin a puni 50 sites web et 360 comptes sur les réseaux sociaux pour avoir "répandu des rumeurs". Mais parallèlement, les autorités sont critiquées sur internet pour ne pas avoir donné de détails sur l'explosion, et sur la nature des produits présents.

mardi, 18 août 2015

Toulouse : ils dévastent une sandwicherie et dégradent une douzaine de voitures

Publié par Guy Jovelin le 18 août 2015

Une quinzaine de personnes cagoulées ont fait irruption dimanche soir dans une sandwicherie du quartier Bagatelle à Toulouse et ont tout dévasté avant de s'en prendre à une douzaine de véhicules garés dans le quartier. Ils ont ensuite pris la fuite. Il y a un blessé léger. 

  • Par Fabrice Valery
  • Publié le 17/08/2015 | 11:34
© FrancetvInfos

© FrancetvInfos

Que s'est-il passé dimanche soir dans une sandwicherie de la place Anthonioz De Gaulle, quartier Bagatelle à Toulouse ? Une quinzaine d'individus, tous cagoulés, y ont fait irruption vers 20h45, et ont dévasté l'établissement, selon une source policière.

Lors de cette violente intervention, un client du restaurant a été très légèrement blessé à la tête par des éclats de verre.

Après avoir quitté l'établissement, les assaillants ont dégradé 13 voitures en stationnement rue Jules Amilhau. Ils ont ensuite rapidement pris la fuite.

Une enquête a été ouverte pour trouver les auteurs et déterminer les causes de cette agression. Règlement de comptes entre bandes rivales, tentative de racket ou d'extorsion... Toutes les pistes sont pour le moment explorées par la police. 

samedi, 13 juin 2015

Toulouse: boitage et collage d'autocollants

Publié par Guy Jovelin

Baptême du feu pour Stéphane, nouvel adhérent du PdF 31, en compagnie de Guy Jovelin et Franck Pech.

2015-06-12 19.24.28.jpg2015-06-12 19.28.03.jpg2015-06-12 19.26.21.jpg

jeudi, 04 juin 2015

Collage de nuit dans la ville "rose" par Edwige et son équipe.

 Publié par Guy Jovelin

11377254_667576490042503_2521160396423401105_n.jpg11401253_667576496709169_1441789440323795869_n.jpg11406935_667576483375837_2826807622205865054_n.jpg11425251_667576486709170_1123850874830794428_n.jpg