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mercredi, 06 avril 2016

Casse des "égoutiers" de Bessières : 13 personnes en garde à vue deux ans après les faits

Publié par Guy Jovelin le 6 avril 2016

Par Fabrice Valery

Une opération a été menée ce mardi à l'aube en Haute-Garonne, à Paris, à Reims, à Tours et dans le Languedoc, par la gendarmerie visant 13 personnes impliquées dans le "casse des égoutiers" du Crédit Agricole de Bessières (Haute-Garonne) en mars 2014. 

 
Les gendarmes à Bessières après la découverte du casse © MaxPPP

© MaxPPP Les gendarmes à Bessières après la découverte du casse

 
La gendarmerie a-t-elle démantelé ce mardi matin le "gang des égoutiers" qui a sévi en mars 2014 au Crédit Agricole de Bessières (Haute-Garonne) ? Deux ans après les faits,les gendarmes ont mené ce mardi une vaste opération visant une des "objectifs" en région toulousaine, à Paris, Tours et Reims et dans le Languedoc, a-t-on appris d'une source proche du dossier confirmée par le procureur de Bordeaux.  

13 personnes ont été placées en garde à vue. Une enquête menée sous la direction de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux. 

Le 18 mars 2014, à l'ouverture de l'agence du Crédit Agricole de Bessières, une commune au nord de Toulouse, les employés avaient découvert que la salle des coffres avaient été dévalisées. Les malfaiteurs étaient passés par les égouts et avaient patiemment creusé un tunnel de 30 mètres.

Une opération minutieusement préparée par des professionnels et qui avait dû demander de long préparatifs et des semaines de travail, discret, sur place. 

Le montant du butin avait été évalué à 2 millions d'euros mais un mystère plane toujours sur les raisons du casse de cette agence rurale. Le gang avait-il des informations sur le contenu d'un ou plusieurs coffres ? 

L'enquête, menée par les gendarmes, s'est donc accélérée ce mardi matin. Avec les gardes à vue, qui peuvent durer 96 heures dans ce type d'affaires, les enquêteurs pourraient en savoir rapidement plus sur les motivations de ces "égoutiers". 

Video : voir le reportage de Pascale Lagorce et Jean-Pierre Duntze :
Une opération a été menée ce mardi à l'aube en Haute-Garonne, à Paris, à Reims, à Tours et dans le Languedoc, par la gendarmerie visant 13 personnes impliquées dans le "casse des égoutiers" du Crédit Agricole de Bessières (Haute-Garonne) en mars 2014.
 

Un « cher » voyage au Bolchoï : l’imposante délégation toulousaine à Moscou

Publié par Guy Jovelin le 6 avril 2016

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L’orchestre national du Capitole de Toulouse est cette semaine en tournée dans la mythique salle du Bolchoï à Moscou. Un événement important pour l’orchestre et son chef Tugan Sokhiev mais aussi pour la ville de Toulouse (ou plus particulièrement la Métropole, l’orchestre étant désormais sous sa responsabilité). Un retentissement exceptionnel.

Tugan Sokhiev et Jean-Luc Moudenc dans la salle du Bolchoï (photo : page facebook de J-Luc Moudenc).

Tugan Sokhiev et Jean-Luc Moudenc dans la salle du Bolchoï (photo : page facebook de J-Luc Moudenc).

Si exceptionnel d’ailleurs que les musiciens, personnels administratifs et techniciens de l’ONCT (environ 110 personnes) sont accompagnés pour cet événement par une délégation « officielle » de 8 personnes emmenées par le président de Toulouse Métropole et maire LR de Toulouse Jean-Luc Moudenc.

Un voyage payé par la Métropole

Une délégation où l’on trouve par exemple… le sénateur socialiste de Haute-Garonne etprésident du groupe PS d’opposition à la métropole Claude Raynal. Celui-ci accompagne le maire à Moscou au titre de ses fonctions de vice-président de la métropole chargé de la culture.

Francis Grass, adjoint au maire de Toulouse chargé de la culture et président de la commission culture de la Métropole fait aussi partie du voyage. Marie Déqué, conseillère municipale déléguée à la musique, participe aussi à la délégation officielle, bien que l’orchestre ne soit plus du ressort de la ville, comme nous le signalions plus haut.

Pour toutes ces personnes, y compris le maire-président de la Métropole, son cabinet nous indique que les frais de déplacement et d’hébergement sont « pris en charge (hébergement et déplacement) par la Métropole ». 

La délégation est hébergée au Moscow Mariott Royal Aurora Hôtel, avec les musiciens de l’ONCT (dont le voyage est pris en charge par le Bolchoï). Un hôtel dont les chambres coûtent environ 240 euros la nuit (le prix dépend du nombre de réservations et de la durée du séjour). La délégation s’est envolée de Toulouse dimanche 3 avril, via Munich, et rentre mercredi 6 au soir.

Le voyage d’un vice-président payé par So Toulouse

Enfin, Jean-Claude Dardelet, vice-président de la Métropole chargé des affaires européennes et du développement international, est également sur la liste des officiels qui font partie du voyage. Dans son cas, on nous indique que ses frais de déplacement sont pris en charge par So Toulouse : « Il fait le déplacement pour rencontrer des chefs d’entreprise et des diplomates et va traiter de questions relatives au développement économique » indique la Métropole.

Les deux chefs de cabinet (dont la femme du maire) présents à titres différents

Plus étonnant, la délégation compte aussi la présence des deux chefs de cabinet de Jean-Luc Moudenc, Michel-Paul Monredon pour la ville et… Blandine Moudencpour la Métropole.

La fonction de chef de cabinet consiste à gérer, entre autres, l’agenda ou le courrier des élus. On voit mal en quoi la présence des deux chefs de cabinet dans un voyage officiel comme celui-ci peut être indispensable, mais ce n’est sans doute pas à nous d’en juger. Au moment où l’équipe de Jean-Luc Moudenc fait, depuis son accession au Capitole en mars 2014, la chasse aux coûts, un tel déplacement peut apparaître, à première vue, dispendieux.

D’autant que la prise en charge diffère pour l’un et l’autre : le voyage de Blandine Moudenc, chef de cabinet de la Métropole, compétente pour l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, est pris en charge par Toulouse Métropole. Celui de Michel-Paul Monredon, chef de cabinet de la ville, sur « ses deniers personnels ». 

Si ce dernier doit payer son voyage, cela signifie qu’il n’est pas à Moscou en raison de ses fonctions. « Exact« , nous répond-on, le chef de cabinet a donc déposé « trois jours de congés ».

Deniers publics et représentation

Il est tout à fait normal que des élus d’une grande ville de France représentent leurs institutions dans ce type d’événements prestigieux à l’étranger. La présence de Jean-Luc Moudenc sur place n’est pas contestable.

Il est aussi normal que la presse s’étonne de la « taille » de la délégation officielle et s’interroge sur le coût d’un tel déplacement, notamment en période de rigueur budgétaire municipale et métropolitaine. Cela n’a rien de malsain.

Politiquement, aux élus qui prônent des économies et votent les augmentations des impôts locaux, de justifier ensuite de l’intérêt d’une telle dépense pour accompagner l’orchestre du Capitole à Moscou.

Fabrice Valéry (@fabvalery)

 

Source : http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/

Islamistes radicaux : Turquie fournisseur officiel

Publié par Guy Jovelin le 6 avril 2016

Rédigé par Louis Blase le 06 avril 2016.

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Il fait vraiment dans tout ce Erdogan : fournisseur d’armes à l’État Islamique, fournisseur de réfugiés à l’Union Européenne, fournisseur d’explosions meurtrières à ses concitoyens, on commence à se demander ce qu’il ne vend pas ?

Les masques tombent : l’ambassadeur russe à l’ONU dévoile les preuves de l’appui militaire de la Turquie aux fous dangereux de Daesh et apporte moult précisions sur les modalités du trafic. En effet, Vitali Tchourkine a démontré au Conseil de sécurité de l’ONU que non seulement la Turquie fournit des armes, mais qu’elle est le fournisseur principal du matériel militaire dont se servent les combattants esclavagistes et coupeurs de têtes. Qui plus est, les livraisons sont assurées par les services du renseignement turc sous le couvert d’organisations non-gouvernementales prétendument humanitaires.

Ainsi, les services officiels du renseignement en Turquie coordonnent les achats et les livraisons d’armes aux terroristes. Le transport est effectué par camions camouflés en convois d’aide humanitaire, a expliqué l’ambassadeur russe à l’ONU. Sur une année d’observation des agissements turcs, les terroristes présents sur le territoire syrien ont reçu, si on ne compte que les explosifs, pour 1,9 millions de dollars de produits à usage militaire, selon Vitali Tchourkine.

Soit au menu détail : 2,5 milles tonnes de nitrate d’ammonium pour une valeur de 788 700 dollars, 456 tonnes de potassium de nitrate pour 468 700 dollars, 75 tonnes de poudre d’aluminium pour 496 500 dollars, 19 400 dollars de nitrate de sodium, 102 500 dollars de glycérine et 34 000 dollars d’acide nitrique, tout cela sous les bons hospices de la Turquie, fournisseur officiel de l’État Islamique avec la bénédiction du président Erdogan et de la chancelière Merkel devenue sa complice, qui ne dit mot consent.

Les munitions ne sont pas en reste, puisque la Turquie a livré en quantité «du calibre 7,62 mm, plus du calibre 12,7 mm, et des munitions pour lance-grenades RPG-7», a déclaré l’ambassadeur russe au Conseil de sécurité. Le 25 janvier 2016, le «Turc Found for Human Rights and Liberty» dont la traduction française serait selon une mauvaise langue «Fion Turc pour la Défense des Droïdes en Liberté», a financé l’envoi d’environ 55 tonnes de biens et de nourriture aux terroristes de Daesh, a ajouté Vitali Tchourkine, au fait de l’activisme turco-terroriste.

Tout cela est parfaitement connu, puisque, outre le trafic d’armes entre la Turquie et l’État Islamique, les services de renseignement russe avaient déjà filmé quelques 12 000 camions-citernes turcs en décembre 2015, camions transportant du pétrole à la frontière turco-irakienne afin d’approvisionner l’Etat islamique à des prix très avantageux.

Combien de temps encore le double-jeu criminel d’Erdogan pourra-t-il durer ? Il durera probablement encore le temps du double jeu occidental.

 

Source : http://24heuresactu.com/

Jihadisme africain et wahhabisme : l’analyse de Bernard Lugan

Publié par Guy Jovelin le 6 avril 2016

Fin connaisseur de l’Afrique, Bernard Lugan observe qui sont les jihadistes africains.

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Le jihadisme contemporain est l’héritier politique, doctrinal et spirituel, à la fois des Frères musulmans et du wahhabisme. Les premiers sont au pouvoir en Turquie, le second l’est en Arabie saoudite et au Qatar. Depuis qu’ils ont été renversés par l’armée égyptienne, les Frères musulmans ne contrôlent plus en Afrique du Nord que la ville libyenne de Misrata d’où ils entretiennent le chaos avec l’appui de la Turquie. Quant aux wahhabites, ils sont à la manœuvre au sud du Sahara.

Quatre mouvements jihadistes mènent des actions terroristes sur le continent africain. Il s’agit des Shabaab en Somalie, de Boko Haram dans le nord du Nigeria, de Daech-État islamique (EI) dans une partie de la Libye et d’Al-Qaïda qui fédère plusieurs groupes opérant au Maghreb, au Sahara, au Sahel et jusqu’en Côte d’Ivoire.

Les Shabaab somaliens et Boko Haram sont ancrés sur des revendications locales ou régionales. Leurs possibilités d’extension sont donc limitées. Il n’en est pas de même d’Al-Qaïda (Aqmi), et de Daech qui ont montré de remarquables facultés d’adaptation à divers terrains.

Daech qui, il y a quelques mois a semblé menaçant en Libye, n’a guère progressé depuis. Sa puissance en Irak et en Syrie reposait sur une opposition chiites-sunnites qui n’existe pas en Libye où l’organisation se heurte aux profondes identités tribales.

Pendant que Daech occupait l’avant-scène, Al-Qaïda-Aqmi refaisait ses forces et redéfinissait sa stratégie en s’efforçant de ne pas trop s’en prendre directement aux membres de la Umma, tout en se greffant avec opportunisme sur des revendications locales. Si le mouvement a un objectif mondial, il tient en effet compte des aspirations des populations qu’il tente de rallier, qu’il s’agisse des Touareg ou de certaines fractions du monde peul.

Sur le terrain, face à cette entreprise de subversion à grande échelle, la France est militairement seule. Le dispositif Barkhane ayant rendu les espaces nordistes du Mali et du Niger de plus en plus hostiles aux terroristes , ces derniers ont décidé d’opérer plus au sud, à l’abri de la toile wahhabite tissée par l’Arabie saoudite et par le Qatar. La tentation est donc grande chez certains décideurs civils français, de redéployer Barkhane vers le sud.

L’erreur serait grande car, détourner nos forces en les faisant basculer sur des positions plus sudistes ferait le jeu des jihadistes qui attendent de nous voir relâcher notre étau sur les zones limitrophes de la Libye et de l’Algérie. De plus, cette bascule d’effort ne serait pas suffisamment significative pour interdire des actions terroristes ponctuelles par des groupes jihadistes au sein desquels les Peul semblent jouer un rôle croissant.

Enfin, comment prétendre lutter contre le jihadisme menaçant les équilibres africains sans dénoncer son support idéologique qui est le wahhabisme, la religion d’État de l’Arabie saoudite et du Qatar ? Or, la France socialiste est de plus en plus liée à ces deux monarchies…

Bernard Lugan

source : bernardlugan.blogspot.fr

Berlin propose des « emplois à 1 euro » de l’heure aux réfugiés 4 avril 2016 par admin4

Publié par Guy Jovelin le 6 avril 2016

4 avril 2016 par admin4

 allemagneOn y arrive…

Pour l’instant, c’est une mesure limitée à certaines tâches et dans certaines limites.
Mais gardons en tête que l’immigration-invasion a aussi pour objet de fournir au capitalisme une main d’œuvre bon marché.

« L’Allemagne a vu arriver plus d’un million de réfugiés sur son territoire en 2015. Et rien que dans sa capitale, 43.000 d’entre eux ont élu domicile le temps que soit validé ou non leur demande d’asile. Organiser la mise à disposition de leur logement et leur apporter de quoi se nourrir nécessite une logistique bien huilée mais aussi des… bras. La mairie de Berlin a donc décidé de demander de l’aide à certains d’entre eux. Elle a ouvert 4.000 mini-postes d’intérêt général, rapporte Le Monde.

Sur la base du volontariat, des milliers de nouveaux arrivants travaillent donc dans les centres qui les hébergent. Ils aident à faire la cuisine, le ménage ou procèdent à de petits travaux d’entretien. En échange, ils reçoivent une rémunération de 1,05 euro de l’heure, en plus des 143 euros perçus d’office comme argent de poche à partir du moment où ils sont enregistrés auprès des services de l’Etat. »

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