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vendredi, 01 avril 2016

La faillite inéluctable de l’État français

Publié par Guy Jovelin le 1 avril 2016

La distribution d’aides sociales tous azimuts, qui a jusqu’alors permis d’acheter une paix sociale vérolée mais relativement efficace, sera probablement un des deux éléments clés qui précipitera la faillite complète de tout l’Etat français. Dans ces aides sociales, le Revenu de solidarité active (RSA) joue sans mal le premier rôle.

Bien sûr, ce RSA n’a pas grand-chose à voir avec la candide proposition de revenu générique et cosmique que j’évoquais dans un récent article ; force est cependant de constater que le petit pécule social est distribué à un nombre grandissant de citoyens français, au point d’atteindre les2,5 millions de foyers bénéficiaires. En poussant un peu, à ce rythme, tout le monde va bientôt y avoir droit…

GrandeFeteSocioCe n’est pas anodin. Outre l’explosion du nombre de bénéficiaires (qui représente 71% de plus qu’à sa création en 2009), plus structurelle puisque liée à l’augmentation de la population concernée, d’abord métropolitaine puis finalement française tout court, on note aussi une augmentation conjoncturelle directement en phase avec la massification du chômage dont la France n’arrive toujours pas à s’extraire, en dépit des petits coups de mollets flasques du capitaine de pédalo.

Ce n’est pas bon signe. Cette augmentation du RSA, intrinsèquement, montre clairement la paupérisation grandissante de pans entiers de la population du pays. Ceci implique directement qu’une part croissante des Français se retrouve avec d’énormes difficultés pour terminer le mois, ce qui plonge toute une partie de la population dans la précarité, entraînant des impacts en termes de croissance ou de PIB, certes, mais aussi de façon moins triviale en termes de moral des ménages, de santé publique, bref, de cohésion globale du fameux « tissu social » que le socialisme hexagonal s’est employé à tisser à sa façon, avec du scotch, de la colle, du fil de chanvre et beaucoup de rapiéçages.

Ce n’est pas sans conséquences, car, de façon moins directe, cela signifie aussi une augmentation pernicieuse des difficultés de trésorerie des départements français. Eh oui, on l’oublie un peu vite lorsqu’on prend connaissance de ces chiffres nationaux désastreux, mais le RSA est une affaire locale, départementale même. Et comme ce sont les départements qui se chargent de cette distribution, chaque augmentation du RSA (en quantité et en qualité) entraîne de nouvelles tensions dans leurs budgets.

En juin dernier, je notais les couinements de plus en plus forts de quelques uns de ces départements, acculés à la quasi-faillite devant l’explosion de leurs dépenses sociales. En janvier, je revenais à la charge en remarquant qu’une dizaine d’entre eux poussaient des râles d’agonie, dès le début d’année, sentant déjà leur trésorerie épuisée par le stress du RSA. Il faut dire que, dans tous les cas, ces départements slalomaient avec brio autour de leurs dépenses pour en formuler de trop microscopiques réductions.

Or, indépendamment de l’état déplorable des finances de quelques départements, la situation actuelle est catastrophique. Malgré des contorsions aussi comiques que grotesques de la stagiaire actuellement Ministre du Chômage, personne n’est dupe de la tendance prise durablement par les chiffres du chômage : cela continue d’augmenter furieusement. Et cette augmentation se traduit mécaniquement par un accroissement du nombre de bénéficiaires du RSA. Autrement dit, les ennuis actuels des départements vont s’aggraver.

Il y a pire.

Un nombre toujours plus grand d’individus ne fait pas les démarches pour, justement, bénéficier des aides sociales, à commencer par le RSA. Alors que les pouvoirs publics semblent lutter contre la fraude sociale qui ampute leurs moyens, les études montrent qu’en pratique, nombre de personnes qui pourraient bénéficier des aides ne font tout simplement pas les démarches pour les obtenir, notamment parce qu’obtenir le RSA représente un parcours complexe et alambiqué (ce qui sauve, pour le moment, les finances des départements).

En somme, le système est bel et bien à bout de souffle et (horreur & ironie) toute simplification administrative pourrait en précipiter la chute.

MOARPas étonnant, dès lors, de voir que les départements en difficultés (une dizaine fin 2015, plus proche de 40 à présent et probablement le double dans douze mois) tentent un petit chantage des familles auprès du gouvernement : plus de moyens, encore des sous, moaAar money please, ou sinon ils imposent aux demandeurs de RSA de s’inscrire obligatoirement dans les petites fiches de Paul Employ, ce qui ferait exploser le nombre officiel de chômeurs, probablement bien au-delà de six millions. Pour ceux qui nous dirigent (dans le mur), cela signifie une courbe qui ne s’inverse pas du tout dans le bon sens et qui pourrait remettre en question la candidature du meilleur d’entre tous.

En introduction, j’évoquais deux éléments clés attisant l’écroulement du Léviathan français. Le second, ce sont bien sûr les emprunts toxiques et autres consternantes décisions d’investissements idiots lancés par les collectivités locales sous prétexte que (comme une vitre cassée) l’argent ainsi dépensé créerait de l’emploi.

Et là encore, on voit qu’à mesure que les semaines passent, ce qui était déjà fort délicat les années puis les mois précédents devient maintenant franchement explosif. C’est tout particulièrement le cas pour la région Poitou-Charente qui, depuis qu’elle a été absorbée dans le nouvel ensemble « Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes », avait défrayé la chronique en se retrouvant avec des douzaines de millions d’euros d’impayés, et doit maintenant faire face à des engagements et dettes de l’ordre d’un milliard d’euros.

Oui, vous avez bien lu : l’ardoise royale (forcément royale) atteint le milliard.

Et comme l’indique l’article, pour arriver à ce montant assez sportif de dettes, l’ex-région Poitou-Charentes a eu recours à plusieurs systèmes de financement pour ses investissements, dont le financement en crédit-bail de l’achat de 32 rames TER, et l’utilisation de montages dont certains présentent un très haut niveau de risque de dérapage financier, à savoir 130 millions d’emprunts structurés, autrement dits toxiques, c’est-à-dire assis sur des taux variables et basés sur des variations de change entre l’Euro et le Franc Suisse (le principe, relativement simple, est exposé en détail ici).

Et au-delà de ces montants faramineux dont la facture totale risque fort de s’alourdir avant les conclusions de l’audit attendues pour le 7 avril prochain, on doit se demander comment cette situation aurait pu se bâtir sans que nos élus ne soient un minimum informés alors qu’ils étaient en charge de la gestion de la région en bon père de famille (i.e. ni alcoolique, ni mégalomane). Du reste, ce qui est vrai en Poitou-Charente l’est partout ailleurs à différents degrés : quelles énormités découvrira-t-on dans les autres régions et départements ?

Et rassurez-vous : si la faillite n’est pas le fait d’une utilisation compulsive d’emprunts toxiques, elle sera de toute façon la conséquence directe de la redistribution sociale tous azimuts.

socialismgovt

 

Source : http://www.ndf.fr/

jeudi, 31 mars 2016

Le bouffon

Publié par Guy Jovelin le 31 mars 2016

© Alexander Demianchuk/ITAR-TASS Photo/Corbis

Et maintenant qui va porter le chapeau ? C’est à ce jeu-là que la droite libérale et la gauche socialiste vont jouer quelques jours encore. C’est le chef de l’Etat lui-même qui a lancé la partie en annonçant qu’il renonçait à la révision constitutionnelle. Laquelle devait introduire dans la loi fondamentale la déchéance de la nationalité, l’état d’urgence et, on ne sait trop pourquoi, en prime sans doute, la réforme du Conseil supérieur de la magistrature. La faute à qui ? A « une partie de l’opposition qui est hostile à toute révision constitutionnelle », a assuré le chef de l’Etat. Il en a pourtant imputé aussi la responsabilité aux députés, y compris socialistes : « Je déplore profondément l’attitude (des députés et des sénateurs) qui n’ont pas réussi à dépasser les frontières partisanes. »

Ils n’ont pas réussi ? Mais lui avait réussi, il y a quatre mois, à Versailles, devant le Parlement réuni en Congrès, opposition et majorité confondues, députés et sénateurs l’applaudissant debout ! Tout le monde alors était d’accord pour procéder à la déchéance de la nationalité des seuls binationaux coupables de terrorisme, le président prenant soin de préciser que la mesure ne devait « pas avoir pour résultat de rendre quelqu’un apatride », ce qui excluait les Français n’ayant que cette nationalité-là. Que s’est-il passé pour que la montagne de la réforme accouche non pas d’une souris, ce qui serait déjà quelque chose, mais d’un courant d’air ?

Il se passe que nous avons un président velléitaire, opportuniste, sans autorité, flanqué d’un Premier ministre, censé être le chef de la majorité et qui ne maîtrise rien, lui non plus, et surtout pas le groupe PS à l’Assemblée nationale qui n’en fait qu’à sa tête. Finalement, les élus socialistes ont expliqué qu’en novembre, à Versailles, ce n’est pas la déchéance de la nationalité des binationaux qu’ils avaient applaudie mais le chef de l’Etat, chef de guerre contre le terrorisme. La frénésie égalitaire des socialistes les a donc conduits à voter la déchéance pour tous. Après avoir essayé, timidement, de braver la fronde, Hollande et Valls se sont inclinés, toute honte bue. Si François Hollande a pu ravaler avec tant d’aisance son discours de Versailles, c’est qu’il n’y croyait guère. La majorité sénatoriale, elle, a simplement repris son projet initial : déchéance pour les seuls binationaux. Et Hollande lui reproche de ne s’être point alignée sur son reniement en avalisant le texte des députés ! Il demandait en somme aux sénateurs d’opposition de venir à son secours pour pallier la défaillance des députés de ce qui s’appelle encore la majorité ! Il était question d’union nationale et on en est à ces dérisoires jeux politiciens, provoqués par un Hollande en déroute.

La déchéance de la nationalité née d’une tragédie s’achève donc en pantalonnade. Le chef de l’Etat est déconsidéré, affaibli, si cela est encore possible tant il est déjà dans un abîme d’impopularité. Mais sa personne n’a guère d’importance. Le pire est qu’à cause de lui et de ses revirements, les terroristes islamistes et autres criminels binationaux ne pourront pas être déchus de la nationalité française. Ces tueurs de Français resteront nos compatriotes ! La défaite du président est aussi leur victoire.

Par Guy Rouvrais

 

 

Condamnation de Karadžić : et si on rappelait les causes de la guerre ?

 

 

La lourde condamnation de Radovan Karadzic par le TPIY ne peut surprendre personne, et certainement pas l’intéressé lui-même.

 
La lourde condamnation de Radovan Karadžić par le TPIY (Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie) ne peut surprendre personne, et certainement pas l’intéressé lui-même. Ce dernier aurait pu reprendre à son compte la déclaration de Slobodan Milošević lors de sa présentation devant le même tribunal : « Je ne suis pas ici pour être jugé mais pour être condamné. » C’est qu’en effet, cette machine judiciaire ad hoc n’a pas été instituée pour juger impartialement des hommes, ni même des actes commis par eux, mais pour écrire l’Histoire dans le sens qui convient aux puissants qui l’ont instaurée.

En l’occurrence, la sentence qui vient d’être prononcée, comme toutes celles qui l’ont précédée, a pour but d’ancrer à jamais dans les esprits que les États-Unis ont agi pour le bien de l’humanité en détruisant la Yougoslavie, en écrasant la Serbie et en favorisant l’instauration d’un État islamique en Europe. Ceux qui s’y opposaient étaient forcément coupables. C’est naïveté de croire qu’on jugeait les moyens, alors qu’on jugeait les fins (il suffit de constater la clémence avec laquelle le TPI a jugé les crimes de la partie adverse).

La condamnation de Karadžić était tellement prévue qu’elle constitue un non-événement. La seule chose qui mérite qu’on s’y arrête est la servilité avec laquelle nos médias ont accueilli la nouvelle, reprenant à l’occasion tout le catalogue du manichéisme déployé dans les années 90, et méprisant souverainement les apports faits par les chercheurs honnêtes pour rétablir la vérité des faits.

Dans le présent contexte international et national, la condamnation de Karadžić et l’obstination de nos médias dans la cécité prennent un caractère sinistrement ironique. Le propre des procès politiques est de focaliser l’attention sur les faits bruts (dans le cas présent : crimes de guerre, « génocides », violences en tout genre), au besoin en les trafiquant, et d’éliminer la prise en considération des causes et des mobiles. Aussi prend-on grand soin de ne pas rappeler ce qui a mis le feu aux poudres en Bosnie et mené aux événements (effectivement détestables) prétendument jugés.

Il est donc très politiquement incorrect (mais conforme aux exigences de la vérité historique) de rappeler que cette guerre civile a eu pour cause unique et déterminante le refus des Serbes de Bosnie (33 % de la population) de devenir les citoyens de seconde zone d’un État islamique, dans le cadre d’une sécession de la Fédération yougoslave unilatéralement décrétée par la partie musulmane, sous la conduite d’Izetbegović (d’où le fait qu’ils aient eux-mêmes fait sécession au sein de la sécession).

Dans un article publié sur ce site, Fabrice Garniron a clairement montré comment le prétendu « multiethnisme », dont on nous a rebattu les oreilles, était un miroir aux alouettes à l’intention des gogos de l’Occident, Izetbegović ayant par ailleurs proclamé sans ambiguïté ses véritables intentions.

 

Source : http://www.bvoltaire.fr/

Sans Benzema, c’est vraiment mieux !

Publié par Guy Jovelin le 31 mars 2016

Porter le maillot des Bleus nécessite une certaine exemplarité.

Le temps de deux matchs en quatre jours, le débat qui agitait le Landernau footballistique et politique serait-il réglé ? L’équipe de France a marqué trois buts contre les Pays-Bas, ce vendredi, et quatre contre la Russie, ce mardi. Le tout sans Benzema, qu’une intense campagne médiatique tend à rendre indispensable à l’équipe de France.

Rappelons que ce joueur, aux statistiques fort moyennes en équipe de France (1 but tous les trois matchs, en tirant les penalties, c’est bien éloigné des scores des meilleurs attaquants du monde), qui ne cache pas son mépris pour la France, boude « La Marseillaise », crache par terre à la fin de l’hymne français, joué au lendemain des attentats du Bataclan, est impliqué dans quelques affaires de droit commun, dont le célèbre chantage à la vidéo torride contre son « copain » de l’équipe de France, Mathieu Valbuena, qu’il a qualifié au téléphone de« tarlouze ».

Cela n’a pas empêché le président de la Fédération française de football, le socialiste Noël Le Graët, d’éclater en sanglots, quand il a dû annoncer que « Karim » n’était pour l’instant plus sélectionnable avec un tel dossier. Ensuite, il a qualifié de « racistes » ceux qui s’acharnaient à dire qu’il ne pouvait plus revenir chez les Bleus. Puis Zidane, son entraîneur à Madrid, nous a expliqué que « Karim » était indispensable à la France. Enfin, L’Équipe nous a fait le coup d’un numéro spécial, avec une couverture « Le monde entier nous l’envie » – rien de moins.

On fait difficilement mieux dans la façon d’utiliser le football pour faire passer un message politique, au service de la société multiculturelle, des chances pour la France, pays colonialiste qui devrait tout au monde musulman. Surtout dans un contexte où une clique politico-médiatique fait tout pour absoudre l’islam (religion affichée de Benzema) des crimes de ses disciples à Paris et à Bruxelles. La France championne d’Europe grâce à « Karim », quel beau message pour les allumeurs de bougies et les adeptes des minutes de silence.

Sauf que même dans le milieu politique, cela commence à couiner. Manuel Valls en personne, mais aussi le ministre des Sports, Patrick Kanner, ont fait savoir que porter le maillot des Bleus nécessitait une certaine exemplarité, ce qui, selon eux, n’était pas tout à fait le cas de Benzema. Et puis, surtout, il y a la réalité du terrain. Sept buts en deux matchs, un football champagne, des joueurs qui paraissent fiers de porter le maillot de l’équipe de France, qui chantent presque tous « La Marseillaise », cela nous change de l’équipe des islamo-racailles où nous devions subir la présence des Anelka, Ribéry, Nasri, Ben Arfa et Benzema, qui faisaient souvent la une de la presse, dans la rubrique « faits divers ».

Symbole terrible : Benzema tire tous les coups francs de l’équipe de France depuis des années et n’en a jamais mis un au fond. En deux matchs, Antoine Griezmann, le talent à l’état pur, et Dimitri Payet, ont mis deux superbes coups francs directs.

Rappelons que, malgré une campagne médiatique intense, 70 % des Français s’opposaient au retour de l’avant-centre du Real Madrid (sondage Odoxa réalisé pour RTL et Winamax).

Didier Deschamps, capitaine des champions du monde, en 1998, aujourd’hui sélectionneur des Bleus, ne peut pas ignorer que le patron de l’équipe 1998, Aimé Jacquet, avait laissé à la maison les deux meilleurs joueurs français du moment, Éric Cantona et David Ginola, pour préserver la cohésion du groupe. Dans cet esprit, il doit laisser Benzema à la maison et ne sélectionner que des joueurs qui aiment la France et sont dignes de porter son maillot.

 

Source : http://www.bvoltaire.fr/

6 730 SDF sont morts dans la rue ces trois dernières années en France

Publié par Guy Jovelin le 31 mars 2016

31 mars 2016 par admin4

6.730 morts dans la rue en trois ans en France. S’ils avaient été clandestins, paradoxalement, ils auraient bénéficié des aides destinées aux prétendus réfugiés. Mais dans leur grande majorité il s’agit de simples français, souvent de souche, écorchés par la vie. De ceux qu’on abandonne au profit des étrangers, surtout lorsqu’ils sont clandestins, vers qui se portent tous les fonds de solidarité publics, anciens et nouveaux. C’est le Quotidien du Médecin,peu suspect d’inventer des histoires, qui donne ce chiffre.

Près de 7.000 « sans domicile fixe » seraient morts dans la rue entre janvier 2008 et décembre 2010 explique-t-il : « Rien que pour l’Ile-de-France nous recevons des signalements de décès tous les jours, un peu par hasard. (…). Là, c’est énorme »

Et encore, ce chiffre n’est-il pas  exhaustif !

Être sans domicile fixe induit un risque très élevé de mortalité, rappellent les auteurs. Les études menées à l’étranger, notamment aux États-Unis et au Canada, rapportaient un taux de mortalité entre 3 et 13 fois supérieur à celui de la population générale. Et ce sont surtout les hommes jeunes qui meurent dans la rue. «  Les causes de décès ne sont pas très différentes de celles de la population générale », explique Lise Grout. « Il s’agit pour les hommes de cause cardiaque, ou externe, agressions, suicides, qui sont celles que l’on retrouve dans la population masculine au même âge. Sauf que l’âge moyen de décès dans la rue est de 45 ans contre 77 ans dans la population générale ».

L’INSEE reportait une augmentation de 50 % des SDF au cours de la dernière décennie et estimait à 144.000 le nombre de personnes vivant dans la rue en 2012.

Quand le nombre de Sans-domicile-fixe atteint de tels chiffres, il ne s’agit plus de marginaux, mais d’un phénomène de société. Une société qui ouvre ses portes et le fruit de ses impôts aux jeunes étrangers d’autres continents, en quête de conditions économiques meilleures, mais qui les ferme à ses propres ressortissants.

Source : MPI