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vendredi, 08 février 2019

Pauvres Algériens ! Il paraît qu’ils continuent à souffrir de la colonisation

Publié par Guy Jovelin le 08 février 2019

 MANUEL GOMEZ LE 8 FÉVRIER 2019

 

Note de l’analyse proposée par la psychanalyste et écrivaine Karima Lazali sur le thème : «Les conséquences psychiques d’une histoire coloniale verrouillée».

Karima Lazali a mené une enquête sur les effets de l’oppression coloniale en Algérie et sa conclusion est «que des générations d’êtres humains ont vécu dans la hantise de la disparition».

Dans un livre, qu’il n’est pas nécessaire de lire, elle explique comment, depuis plus d’un demi-siècle après l’indépendance, les Algériens continuent à souffrir d’une histoire confisquée (confisquée par qui ? On peut se poser la question) : «En Algérie il y a un sentiment d’accablement, un malaise, une difficulté à parler librement et un état de peur intérieur. Un régime de censure intérieure dont les sources sont multiples : la famille, la religion, ou plutôt la moralisation du religieux, la politique, etc.».

Jusqu’à présent nous sommes entièrement d’accord sur ce diagnostic mais l’on se demande ce que vient faire dans ce constat «la colonisation» ?

Pour Karima Lazali, en remontant le fil du temps, si quelque chose de grave a eu lieu, qui a impacté les subjectivités, le social, le pouvoir politique, lui aussi malade en Algérie, ce sont les effets de la colonisation ! Nous y voilà !

La colonisation serait toujours omniprésente dans les discours avec toujours le sentiment de «l’offense coloniale» : «Tout se passe comme si rien de ce passé n’était véritablement passé» ?

Langage et écriture que comprendront très certainement tous les Algériens ouverts à la psychanalyse.

Et elle poursuit : «Cela expliquerait la difficulté à construire du commun et du collectif. Une réinvention de l’identitaire n’a pu se produire malgré l’indépendance. Cette «sur-présence» du colonial empêche de penser et de vivre autrement que dans l’héroïsation et la glorification des «martyrs» en lien avec cette colonisation qui a duré 132 ans.»

Force nous est de constater, quelquefois avec colère, que cette glorification des «martyrs» algériens de la conquête de l’indépendance, si elle semble logique en terre algérienne, se poursuit même en France où, par la voix du président de la République «Les crimes contre l’humanité de la colonisation», et jusqu’à certains maires de grandes villes qui souhaitent honorer un «Franz Fanon», un «Maurice Audin» ou un «Fernand Yveton» et quelques autres !  

Jusque là il n’aurait même pas été nécessaire de commenter les écrits de Mme Lazali mais c’est à partir de ce moment qu’elle atteint un délire qui, à notre humble avis, nécessiterait une prise en charge psychiatrique urgente : «L’effacement des traces de destruction, de falsification et de meurtres est le propre du système colonial. Il pratique la suppression de l’archivage. Sur le plan historique, la «colonialité» a fait comme si l’Algérie commençait au temps zéro de la colonisation, que ce territoire était vierge d’histoire, de savoir et de structure sociale. Le système colonial a pour objectif d’inverser le nombre de naissances pour que les colons soient plus nombreux que les indigènes. Il s’agit de «blanchir» le territoire : installer une majorité de Blancs mais aussi faire table rase de l’existant.

La guerre de libération contre la France (1954/1962) n’est que la fin d’un long processus. De la conquête coloniale à l’indépendance, un tiers de la population algérienne a disparu, dans les meurtres de masse, les enfumages de grottes, les maladies, la faim, etc.»

Un tel abrutissement verbal laisse pantois.

Est-ce la conquête et la colonisation qui ont massacré des centaines de milliers d’indigènes ou les combattants algériens de ce que l’on a appelé à tort «une guerre pour l’indépendance» et qui n’était qu’une «guerre de religion», afin qu’il ne reste en Algérie qu’une seule religion ?

Vous vous êtes tournée vers les «Historiens» paraît-il ? Vers lesquels ?

Nominativement l’Algérie n’existait pas avant la colonisation et historiquement ce territoire était bien vierge (reportez-vous à Ferhat Abbas) et d’histoire et de savoir et de structure sociale.

Inverser le nombre de naissances, «blanchir» le territoire, installer une majorité de Blancs, faire table rase de l’existant, vous délirez chère madame : l’Algérie comptait moins de deux millions «d’indigènes» avant 1830 et plus de dix millions en 1962.

Vous décrivez «un autre type d’effacement» : la renomination des indigènes lors de leur inscription à l’état-civil, qui aurait permis le contrôle de la population mais aussi les expropriations de terres.

La renomination des lieux est également terrible : l’Algérie devient l’étranger sur son propre territoire.

A cause de la colonisation, les Algériens éprouvent une difficulté à vivre librement et les relations sociales continuent à être vécues sur le mode de la domination, de l’offense, de la hantise d’une catastrophe à venir.»

Si les Algériens vivent sous la domination, l’offense et la hantise d’une catastrophe à venir, ils ne peuvent s’en prendre qu’à ceux qui les gouvernent depuis plus d’un demi-siècle et non pas à cette «affreuse et criminelle» colonisation qui leur a permis de bien mieux vivre, sans connaître les maladies et la faim durant plus d’un siècle.

A vous lire nous serions responsable également de la guerre interne subie par l’Algérie au cours des années 90 et cela «à cause de l’impunité des crimes coloniaux lors des «Accords d’Evian» qui n’a fait qu’être prolongée par la loi dite de «La concorde civile» et vous affirmez, non sans une certaine ironie, que «Le religieux vient fonctionner là où la loi est défaillante afin de protéger les humains de la barbarie et de l’aléatoire du crime».

N’est-ce pas ce que nous constatons, à nos dépens, depuis quelques années à cause de «vos religieux» et de «votre religion» ?

Entretenez-vous sur ce sujet avec Mme la députée Sonia Krimi, qui souhaite intégrer «Les Frères Musulmans» dans la politique française et citez-lui les centaines de milliers de morts à leur palmarès lors de «leur intégration dans la politique algérienne» !

Toujours selon vous, madame Lazali, «la littérature algérienne fait parler les faits d’histoire et offre une analyse et une compréhension de ce «qui s’est vraiment passé». Les écrivains algériens sont les soignants du collectif, à contre-courant de l’injonction politique».

De quels écrivains est-il question ? De ceux qui relatent la colonisation à la façon algérienne, ou de ceux qui ont dû quitter leur pays parce qu’ils la décrivaient avec objectivité ?

«Le Monde Afrique» propose un rendez-vous des idées, désolé mais celui-ci est totalement manqué !

 

Source : dreuz.info

vendredi, 21 décembre 2018

Sécurité sociale : les Algériens pourront se soigner «gratuitement» en France

Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2018

 

Les Algériens déclarés à la sécurité sociale pourront désormais se soigner dans les hôpitaux français. C’est ce que prévoit un décret présidentiel, signé par le chef de l’Etat, et qui porte sur la possibilité offerte aux assurés sociaux algériens et les démunis de pouvoir se faire soigner en France.

La convention signée par le chef de l’Etat va « permettre l’octroi en France de soins de santé ne pouvant être dispensés en Algérie aux ressortissants algériens assurés sociaux affiliés à la sécurité sociale algérienne ou démunis non assurés sociaux reconnus comme tels par la législation algérienne, tout en œuvrant pour la promotion de la coopération technique et le transfert de technologies entre les établissements de santé algériens et français », précise le décret présidentiel.

Le  protocole s’applique aux ressortissants algériens résidant en Algérie ayant la qualité « d’assurés sociaux affiliés à un régime algérien de sécurité sociale ou d’ayants droits de ces assurés sociaux, de démunis non assurés sociaux tels que définis par la législation algérienne ou d’ayants droits de ces démunis ».

Depuis quelques années, des conflits récurrents ont opposé les hôpitaux français et la sécurité sociale algérienne.

Amar Ouyahia

 

Source : algeriemondeinfos

mardi, 13 novembre 2018

Emmanuel Macron promet plus de «flexibilité» dans les demandes de visa des Algériens

Publié par Guy Jovelin le 13 novembre 2018

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Emmanuel Macron promet plus de «flexibilité» dans les demandes de visa des Algériens

Emmanuel Macron a affirmé le 7 novembre :

«Nous avons demandé à notre ambassade de faire en sorte que les demandes émanant des ressortissants algériens soient étudiées avec plus de pragmatisme qu’avant».

«Nous avons donné des instructions à l’ambassade de France à Alger de faciliter l’établissement des visas pour les journalistes, les hommes d’affaires et les écrivains», «le dossier des visas et de la liberté de circulation des personnes est au cœur des discussions avec les autorités algériennes.»

 

Source : lesalonbeige

mercredi, 11 avril 2018

Les États membres de l’UE ont octroyé la nationalité à près d’un million de personnes en 2016

Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2018

 Ce sont les chiffres officiels d'Eurostat, publiés hier :

"En 2016, quelque 995 000 personnes ont acquis la nationalité d’un État membre de l’Union européenne (UE), un chiffre en hausse par rapport à 2015 (où il s’établissait à 841 000) et à 2014 (889 000). Si, parmi les personnes devenues citoyens de l’un des États membres de l’UE en 2016, 12% étaient auparavant citoyens d’un autre État membre de l’UE, la majorité était des ressortissants de pays tiers ou des apatrides.

Les citoyens marocains formaient le plus grand groupe de nouveaux citoyens d’un État membre de l’UE dont ils étaient résidents en 2016 (101 300 personnes, dont 89% ont acquis la nationalité espagnole, italienne ou française), devant les citoyens de l’Albanie (67 500 personnes, dont 97% ont acquis la nationalité italienne ou grecque), de l’Inde (41 700 personnes, dont près de 60% ont acquis la nationalité britannique), du Pakistan (32 900 personnes, dont plus de la moitié a acquis la nationalité britannique), de la Turquie (32 800 personnes, dont près de la moitié a acquis la nationalité allemande), de la Roumanie (29 700 personnes, dont 44% ont acquisla nationalité italienne) et de l’Ukraine (24 000 personnes, dont 60% ont acquis la nationalité allemande, roumaine, portugaise ou italienne). Ensemble, les Marocains, les Albanais, les Indiens, les Pakistanais, les Turcs, les Roumains et les Ukrainiens représentaient un tiers environ (33%) du nombre total de personnes ayant acquis la nationalité d’un État membre de l’UE en 2016. Les Roumains (29 700 personnes) ainsi que les Polonais (19 800) constituaient les deux plus grands groupes de citoyens de l’UE ayant obtenu la nationalité d’un autre État membre."

De son côté, la France a naturalisé 119152 personnes en 2016, dont 15% de Marocains et près de 15% d'Algériens.

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Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

vendredi, 30 mars 2018

Les Algériens ayant commis des crimes en France ou dans d’autres pays étrangers ne seront pas extradés

Publié par Guy Jovelin le 30 mars 2018

Par  le 29/03/2018

 

Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, annonce la préparation d’une convention concernant l’extradition des criminels et une autre relative aux domaines civil et commercial.

L’Algérie n’extrade pas les nationaux.» Ce rappel est du ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh. Hier, lors d’une conférence de presse animée à l’issue de l’adoption des deux projets de loi portant code de procédure pénale et traitement des données personnelles à l’Assemblée, le ministre a qualifié d’«excellente» la coopération judiciaire entre l’Algérie et la France, soulignant que les magistrats français répondent positivement aux requêtes de la justice algérienne. «Idem pour l’Algérie», affirme-t-il, précisant que «les échanges d’informations se font dans le cadre du respect de la Constitution et des lois algériennes et internationales».

A la faveur de ces principes, la loi algérienne, rappelle le ministre, interdit catégoriquement l’extradition de tout Algérien ayant commis, ou étant poursuivi pour un crime à l’étranger.
Il annonce, dans ce sens, la préparation d’une convention concernant l’extradition des criminels et une autre relative aux domaines civil et commercial.

«Trois conventions sont actuellement en étude avec de nombreux Etats, dont la France. Elles concernent les domaines pénal, commercial et civil, ainsi qu’une autre relative à l’extradition. L’Algérie a conclu un accord judiciaire dans le domaine pénal avec la France depuis 1963», note le ministre.

Pour M. Louh, ces deux projets de loi s’inscrivent dans la continuité de la coopération judiciaire bilatérale, ayant abouti à la signature, il y a quelques mois, d’une convention dans le domaine pénal, adoptée récemment par les deux parties, suivant leurs propres procédures.

Parmi les clauses contenues dans cette convention il y a, cite le ministre, l’échange de données entre les autorités judiciaires lorsqu’une affaire est suivie localement par la justice algérienne ou par la justice française, et en cas d’appels judiciaires émanant de la justice algérienne devant être exécutés en France.

Il a, toutefois, précisé que ce ne sont pas toutes les données qui peuvent être transmises dans le cadre de la coopération judiciaire. «Quand un Algérien est poursuivi dans une affaire criminelle dangereuse, telle que le terrorisme, et qu’il est réclamé par une justice étrangère, la loi algérienne est très claire sur ce sujet. Elle ne permet pas l’extradition d’une personne détenant la nationalité algérienne.

Qu’une affaire soit ouverte à son sujet ou non. Son dossier doit être transféré pour le juger conformément à la réglementation algérienne», a détaillé M. Louh. Le ministre reste convaincu que le terrorisme et le crime organisé doivent être combattus dans le cadre de la coopération et des échanges d’informations tant au niveau régional qu’international. Toujours dans le domaine du terrorisme, le ministre indique que son département prépare un projet de loi relatif à la lutte contre «le crime électronique ou la cybercriminalité».  (..)