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vendredi, 13 janvier 2017

Ce documentaire qu’Arte a voulu effacer: « Bachar el-Assad à visage découvert » – A voir absolument

Publié par Guy Jovelin le 13 janvier 2017

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« C’est sûr qu’on est loin d’un Saddam Hussein ou d’un Mouamar Kadhafi », affirme à l’époque le documentaire d’Arte. Avant le fameux « Printemps arabe » de Syrie, Bachar el-Assad était reçu en grandes pompes dans les capitales européennes et à l’Elysée… A cette époque la Syrie était un pays sûr et pacifique.

« Il est vrai que le jeune président n’est guère servi par l’actualité. Les Américains déclenchent la guerre en Afghanistan puis en Irak. Dans ce contexte Bachar el-Assad est beaucoup moins séduisant pour les Occidentaux. » dit le commentateur.

Les Américains ne pardonnent pas à Bachar d’avoir condamné l’invasion de l’Irak. C’est dans le documentaire!

Ce documentaire sur la Syrie de Bachar Al Assad a été diffusé en 2009, mais depuis il est devenu totalement incompatible avec la propagande officielle anti-syrienne. Il avait été diffusé jusqu’en 2011 dans tous les médias français sans exception. Ce film est devenu tellement politiquement incorrect, qu’Arte ne l’a bien sûr jamais rediffusé depuis mais au contraire l’a effacé de ses archives, comme s’il n’avait jamais existé. Cette version du pouvoir du président syrien ne correspondait plus du tout avec la politique de diabolisation qui devait permettre de supprimer celui qui était devenu un gêneur pour les ambitions occidentales.


Malheureusement pour les censeurs, s’il est très facile de propager des mensonges sur internet, il est par contre très difficile d’y effacer la vérité. Ainsi des internautes l’ont retrouvé et partagé pour qu’il ne tombe pas dans l’oubli comme l’aurait souhaité le pouvoir.

Voilà de quoi confondre les manipulateurs de l’opinion publique -pour cacher des projets inavouables-, qui ne reculent pas devant le déclenchement des guerres et l’activation de la machine à tuer. Voilà la réalité des donneurs de leçon diaboliques dont les mots d’ordre partent de Washington et s’imposent aux autorités couchées et complices de l’Union européenne.

C’est une manœuvre assez courante d’effacer des documentaires compromettants. Ainsi il est aujourd’hui impossible de retrouver un documentaire de France 2 sur les islamistes « français » en Syrie dont l’un des bouchers qui trainait derrière son véhicule un monceau de cadavres sans têtes, a depuis été reconnu comme auteur et instigateur des attentats de Paris. A cette époque, il faisait partie des rebelles modérés auxquels Hollande livrait des armes.

Voir aussi: Hollande avoue qu’il a fait livrer des armes aux djihadistes en Syrie

emiliedefresne@medias-presse.info

 

Source : medias-presse.info

dimanche, 08 juin 2014

Ce que l’Europe doit à l’Islam (par Pierre de La Coste)

Publié par Guy Jovelin

 

Belle opération de propagande islamique, en ce moment sur Arte, avec la série britannique « De l’Orient à l’Occident ». La culture arabo-musulmane aurait tiré l’Occident de la nuit du Moyen-âge. C’est grâce à « Al-Andalus », aux savants Avicenne et Averroès, que l’Occident a reçu l’héritage grec et a donc pu faire sa Renaissance. Voilà ce que nous serine la voix sirupeuse du commentateur, sur fond de manuscrits précieux et d’arabesques enchanteresses.

Il faut faire justice de tels propos. Certes, dans le passé, l’apport réel des arabo-musulmans à la culture occidentale a pu être minoré. A l’époque coloniale, on préférait insister sur l’infériorité des peuples présumés encore « enfants » et censés recevoir du seul Occident les Lumières du Progrès. Vision biaisée, souvent nourrie par les clichés « orientalistes ». Mais aujourd’hui, on déforme à nouveau l’Histoire. A cause de l’immigration de masse récente, on se sent obligé de fabriquer artificiellement des racines européennes musulmanes.

Le véritable lien entre les grecs et l’Occident, c’est Byzance. Nul besoin de traduction des philosophes grecs chez les élites d’un empire qui dure jusqu’en 1453. Les échanges sont constants, notamment via Venise, entre les deux moitiés de la chrétienté. Christianisme oriental et romain restent très proches sur le plan du dogme. Pourquoi les Universités du Moyen-âge seraient-elles passées par des érudits musulmans pour « découvrir » l’antiquité gréco-romaine ? L’héritage est aussi plus direct, par les pères de l’Eglise, grecs ou latins (Saint-Augustin). Le christianisme est un platonisme à l’usage du peuple, dit Marx, à juste titre.

Il est vrai que les lettrés musulmans sont de bons « passeurs », dans le temps et dans l’espace. Ils passent des manuscrits oubliés d’Aristote (et non de Platon) aux savants chrétiens. Ils passent le « zéro » indou à l’Occident. Ils propagent un certain état d’ébullition intellectuelle à d’autres milieux cultivés. Mais l’Islam ne transmet que ce qu’il veut bien transmettre. Il se refuse ainsi obstinément à passer les formes sensibles de l’art grec, puisqu’il professe l’interdit absurde de l’art figuratif (auquel n’échappent que les miniatures persanes et leurs copies ottomanes). Et l’Islam, finalement, ne se transmet pas à lui-même l’héritage grec. Si la Reconquista n’avait pas eu lieu, ni Velasquez, ni Goya n’auraient été possibles. Point de Michel-Ange en terre d’islam : il serait condamné à dessiner des motifs géométriques. De ce point de vue, comme le note Lévi-Strauss à la fin de Tristes Tropiques, l’Islam, loin d’être un trait d’union, coupe l’Europe de l’Asie.

Croyance transcendantale radicale, grandiose dans sa brutalité et sa simplicité, l’Islam est, un moment, au sommet de la spéculation abstraite, mathématique et métaphysique du Moyen-âge. Pas pour longtemps. Le dogme étouffant de la soumission à Dieu, ignorant par construction la querelle théologique essentielle du libre-arbitre et de la grâce, bride et mutile, in fine, la créativité des artistes, des philosophes, des scientifiques. L’Islam s’immobilise, dés le 13e siècle, en dépit des efforts de l’empire Ottoman pour imiter l’Occident, dans une léthargie dont seule la colonisation la réveillera, brutalement.

L’initiative démagogique d’Arte ne fera donc pas de nos jeunes des banlieues de fins lettrés, capables de traduire Aristote en arabe et en français, mais les incitera plutôt à crier à leur instit : « Zyva, bouffon, nique le christianisme ! »

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