Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 14 avril 2017

Assistants parlementaires: les juges demandent la levée de l'immunité de Marine Le Pen

Publié par Guy Jovelin le 14 avril 2017

Les juges d'instruction, en charge de l'enquête sur les soupçons d'emploi fictif de plusieurs assistants FN auprès d'eurodéputés, demandent la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, selon Europe 1 et France Inter. Une demande similaire a été formulée pour une autre députée européenne, Marie-Christine Boutonnet.

» Lire aussi - Les juges demandent la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen

L'enquête française avait été ouverte en mars 2015, suite à un signalement du Parlement européen. Les deux femmes sont soupçonnes d'avoir versé des salaires à des assistants parlementaires, sur des fonds européens, alors que ces derniers se consacraient en réalité à la gestion du parti d'extrême-droite.

Marine Le Pen a été convoquée par la police fin février dans le cadre d'une audition libre. Mais elle a refusé de s'y rendre, protégée par son immunité parlementaire. Une deuxième fois, début mars, les juges d'instruction ont voulu l'entendre et n'ont pas réussi à la faire venir. Si l'immunité est levée par le Parlement européen, Le Pen sera par contre contrainte de se présenter aux convocations.

 

Source : lefigaro

vendredi, 17 février 2017

ASSISTANTS PARLEMENTAIRES DU FN : UN RAPPORT ACCABLE MARINE LE PEN

Publié par Guy Jovelin le 174 février 2017

Garde du corps et assistant parlementaire, les deux fonctions ne seraient pas incompatibles. Marianne et Mediapart révèlent, jeudi 16 février, un rapport de l’Office européen de lutte contre la fraude (OLAF), dans lequel Marine Le Pen est soupçonnée d’avoir établi « un faux contrat de travail » pour son ex-assistant et garde du corps Thierry Légier.


Assistants parlementaires du FN : un rapport accable Marine Le Pen
La réalité du travail fourni pose également question pour une deuxième collaboratrice de Mme Le Pen : Catherine Griset. L’OLAF estime que le « préjudice total subi » par le Parlement européen s’élève à 339 946 euros. 

Le document confidentiel de 28 pages analyse minutieusement la situation des douze assistants (trois assistants accrédités et neuf assistants locaux) « embauchés successivement par la présidente du FN à Strasbourg  sous la précédente et l’actuelle mandature (2009 à 2014 et depuis 2014). Leurs contrats, rémunérations, fonctions »détaille Mediapart.Lire aussi :   Marine Le Pen refuse de restituer 300 000 euros au Parlement européen

Si l’OLAF ne fait que des recommandations et n’a pas de pouvoir  judiciaire pour enclencher  des poursuites, il a néanmoins transmis le 26 juillet son rapport à la justice française qui, elle, enquête depuis mars 2015 sur des soupçons d’emploi  fictif du parti d’extrême droite au Parlement européen.

ENQUÊTE OUVERTE À PARIS

Le parquet de Paris a ainsi ouvert le 15 décembre une information judiciaire  pour « abus de confiance »« recel d’abus de confiance »« escroquerie en bande organisée »« faux et usage de faux » et « travail dissimulé ».

Dans un premier temps, l’enquête concernait une quarantaine de personnes, avant d’être circonscrite. Une dizaine de perquisitions ont été menées dans ce cadre. Les soupçons qui concernent Louis Aliot et Florian Philippot « n’ont pu être  confirmés », précise notamment le rapport.

En revanche, selon le document de l’OLAF, « les allégations initiales de conflits d’intérêts et d’emplois fictifs » concernant M. Légier et Mme Griset sont constituées. Marine Le Pen est ainsi soupçonnée d’avoir produit à l’automne 2011 « un contrat de travail apparemment faux pour l’emploi fictif de M. Légier », son garde du corps, relève le rapport.

Concernant Catherine Griset, amie et collaboratrice de longue date de la candidate à l’élection présidentielle, l’OLAF écrit : « L’enquête a également montré que Mme Le Pen [l’]avait fait employer par le Parlement européen sur un poste d’assistante parlementaire accréditée à Bruxelles alors qu’elle était son assistante personnelle au siège de son parti en France. »

Source : lemonde

samedi, 28 janvier 2017

Assistants parlementaires : Marine Le Pen sommée de payer 340.000 euros

Publié par Guy Jovelin le 28 janvier 2017

Par Marc de Boni Mis à jour

 

Marine Le Pen, député européen FN.

La candidate du FN doit s'acquitter des versements exigés par Bruxelles avant la fin du mois de janvier sous peine de se voir pénaliser par une retenue appliquée à ses indemnités d'eurodéputée.

François Fillon n'est pas le seul à se trouver empêtré dans une affaire relative à l'emploi d'assistants parlementaires. Marine Le Pen, elle, est accusée d'avoir rémunéré des cadres du Front national avec l'argent public: il s'agit du Parlement européen cette fois, pour deux emplois d'assistants parlementaires jugés fictifs par l'Office européen de lutte antifraude (Olaf). Le magazine Challenges révèle cette semaine deux documents : la patronne du FN a déjà reçu, depuis décembre, deux courriers de l'administration bruxelloise. Par ces missives, il est exigé de Marine Le Pen qu'elle rembourse 298.497 euros pour les salaires «indûment versés» à Catherine Griset, sa chef de cabinet, et ce avant le 31 janvier prochain. Elle doit par ailleurs verser 41.554 euros pour les salaires de Thierry Légier, son garde du corps, avant le 28 février.

Si Marine Le Pen ne s'acquitte pas de ces paiements, le Parlement européen procédera de lui-même à des ponctions en retenant son enveloppe de frais généraux, la moitié de son indemnité parlementaire et la moitié de ses frais de séjour. Des retenues qui se poursuivraient jusqu'à remboursement total des sommes réclamées. Par ailleurs, la présidente du FN devra s'acquitter d'intérêts «au taux appliqué par la Banque centrale européenne à ses opérations principales de refinancement majoré de trois points et demi». L'avocat de Marine Le Pen dénonce une dimension politique et partisane et affirme n'avoir pas pu consulter le rapport sur la base duquel ces poursuites ont été engagées. Au FN, on désigne également une volonté de vindicte du président sortant du parlement européen, le socialiste Martin Schultz.

Le FN refuse la comparaison avec l'affaire Fillon

L'administration européenne accuse Marine Le Pen, ainsi qu'un certain nombre d'autres eurodéputés FN d'avoir rémunéré des cadres et permanents du parti pour des activités sans rapport avec le parlement européen. Selon les courriers qui lui ont été adressés, la candidate à la présidentielle n'a pas fourni de pièces permettant de prouver les activités de Catherine Griset à Strasbourg sur la période du 3 décembre 2010 au 15 février 2016, alors que ses nombreuses activités au siège du parti à Nanterre sont, elles, bien établies. Le garde du corps historique de la famille Le Pen, Thierry Légier, a quant à lui été embauché sur une courte période, fin 2011, également au titre d'assistant parlementaire, pour un montant total de plus de 40.000 euros. Or, là aussi, les hauts fonctionnaires européens doutent de la réalité de cet emploi, et soupçonnent la présidente du FN d'avoir fait financer le salaire de son officier de sécurité par le contribuable.

Interrogé mercredi soir sur iTélé sur la comparaison entre l'affaire Penelope Fillon et celle des assistants parlementaires du FN au niveau européen, Florian Philippot avait répondu: «On parle pas du tout de la même chose (…) Pas question d'emploi fictif et pas question de dissimulation du fait que tel ou tel ait été assistant parlementaire, et donc on n'est pas du tout dans le même cas de figure». La révélation de l'envoi de ces «notes de débit», permettent par ailleurs de peut-être mieux comprendre la relative discrétion du Front national dans les premières heures de la polémique éclabousse le champion des Républicains.

 

Source : lefigaro