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samedi, 13 janvier 2018

Calais : des migrants installent un barrage de blocs de béton sur la rocade

Publié par Guy Jovelin le 13 janvier 2018

Par  le 13/01/2018 
 

Un barrage de blocs de bétons a été installé la nuit dernière par les migrants sur la rocade menant au port de Calais, a-t-on appris auprès de la préfecture, alors qu’Emmanuel Macron est attendu mardi à Calais.

Ces blocs, qui seraient des petits blocs utilisés pour empêcher les véhicules de monter sur les trottoirs, ont été rapidement dégagés par la police et la direction interdépartementale des routes vers 4h00, sur cette voie où des travaux d’éclairage sont en cours, selon la même source. Il n’y a pas eu de blessé ni d’interpellation, et le petit groupe de migrants a pris la fuite par la voie ferrée. Il s’agit du premier barrage depuis le début de l’année. 

L’installation de barrages artisanaux, faits de troncs d’arbres, de branchages voire de plaques d’égouts, principalement la nuit, par des migrants pour ralentir des camions en partance pour l’Angleterre et tenter de se cacher à l’intérieur, sont réguliers dans le Calaisis.

En juin, le conducteur d’une camionnette est mort dans un accident provoqué par un barrage de migrants sur l’autoroute A16. Les autorités ont compté six barrages en décembre, 16 en novembre et une dizaine en octobre.

Le Figaro via fdesouche

mercredi, 29 octobre 2014

Agitation après la mort d’un extrémiste sur le barrage de Sivens

 

Publié par Guy Jovelin

Depuis plusieurs mois, un mouvement de protestation est né contre un projet de barrage à Sivens, dans le sud-ouest. Un mouvement comme il en existe des milliers en France, mais qui a connu une particularité : sa politisation aussi rapide qu’extrême. Depuis longtemps, l’extrême gauche a su faire sa publicité en s’emparant de sujets de société, quittant la lutte aussitôt le sujet abandonné par les médias, la victoire obtenue ou non.

À Sivens, sur fond de « fronde » de gauche antigouvernementale, le barrage de Sivens est devenu symbolique, comme l’est le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. C’est pour cela qu’est mort un jeune homme de 21 ans samedi : de sordides règlements de compte à l’intérieur de la gauche. Loin de les avoir calmés, la mort de Rémi Fraisse a ragaillardi l’opposition au gouvernement.

Le cadavre du jeune extrémiste-chair à canon n’était pas encore froid que l’ancienne ministre Cécile Duflot se lançait dans la polémique et exigeait « l’arrêt immédiat des travaux sur le barrage du Sivens et la mise en place d’une enquête claire et précise sur les agissements des forces de l’ordre ». Delphine Batho avait prononcé des mots quasiment identiques.

Habitué à récupérer les cadavres, Jean-Luc Mélenchon a immédiatement saisi l’occasion pour renouveller ses attaques contre le gouvernement :

« [Il faut] arrêter la mise en œuvre de ce projet et que le débat puisse avoir lieu. La sagesse serait que les discussions reprennent. Et pourquoi pas en faire une sorte de référendum local lors des prochaines élections » a-t-il lancé, ramenant la mort d’un jeune Français à de vils intérêts électoraux et politiciens, rappelant l’abjecte instrumentalisation de l’extrême gauche de la mort d’une jeune racaille rouge en juin 2013 à Paris. Lire la suite