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mercredi, 05 décembre 2018

GILETS JAUNES, LA CONTAGION : LA BELGIQUE, LA BULGARIE ET L’ALLEMAGNE S’Y METTENT !

Publié par Guy Jovelin le 05 décembre 2018

LE PRINTEMPS (L'AUTOMNE) EUROPÉEN ?

Le mouvement des Gilets jaunes, qui a poussé dans les rues de France des millirs de manifestants s’exporte au-delà des frontières de l’Hexagone.

En Belgique, les Gilets jaunes ont bloqué des ronds-points et des dépôts de carburant, surtout en Wallonie, bloquant le trafic.

En Bulgarie , des milliers de Gilets jaunes Bulgares ont bloqué dimanche les principaux axes routiers et les postes-frontière pour protester contre la flambée du prix des carburants et des taxes dans un contexte de mécontentement dû au faible niveau de vie dans le pays, le plus pauvre de l’Union européenne.

En Allemagne, le symbole du gilet jaune a été repris par des allemands en colère sur la politique fiscale et migratoire d'Angela Merkel.

La publication allemande a déjà été partagée plus de 6000 fois sur Facebook en 24h et prévoit un rassemblement à Kandel le 12 janvier à 14h.

L’Italie qui a vu naitre son propre mouvement « 5 étoiles », né d’une même colère populaire.

Des embryons d’appels à manifestation naissent également dans d’autres pays de l’UE. Ce qui se passe donc en France pourrait bien s’ancrer dans le temps grâce à la participation de nos voisins européens. Une chose est sûre, la manifestation du 17 novembre a fait suffisamment de bruit pour impressionner et faire des émules à l’étranger.

 

Source : le-lorrain.fr via alsace-actu

samedi, 22 juillet 2017

Il y a 140 ans, le massacre de Stara Zagora

Publié par Guy Jovelin le 22 juillet 2017

Ces massacres se place dans le contexte de la rébellion bulgare contre l’oppresseur turc  en mai 1876, suite à la levée d’un impôt discriminatoire contre les chrétiens et à la révolte de l’Herzégovine. Alors que les chrétiens laissèrent en paix les musulmans, l’Empire Ottoman se livra par contre à ses génocides antichrétiens coutumiers, commis par les sinistres bachi-bouzouks. Ce fut le théâtre du massacre de Batak, qui souleva d’indignation l’Europe, faisant perdre à la Turquie l’alliance britannique. En voici le récit du journaliste américain McGahan :

«  Un morceau de plafond, un mur incomplet s’élevant, tout le reste en ruines… Nous avons encore regardé le tas de crânes et de squelettes face à nous pour nous apercevoir qu’ils étaient tous petits et que la facture des vêtements embarrassés dans ces os gisant là était faite pour les femmes. Ce n’était, par conséquent, que des femmes et des fillettes. De ma selle, je distinguais environ cent squelettes, sans compter ceux cachés sous les premiers dans un horrible tas. D’autres squelettes étaient dispersés un peu partout à travers les champs. La plupart des crânes étaient séparés du reste des os, les squelettes étaient presque tous sans tête. Ces femmes avaient toutes été décapitées… et la procédure avait été, semble-t-il, la suivante : ils auraient saisi une femme, l’auraient soigneusement dépouillée de sa chemise, auraient déposé au sol les vêtements les plus onéreux, ainsi que les bijoux qu’elle aurait pu porter. Puis tous ceux qui en avaient envie les avaient violées, et le dernier passé la tuait ou pas, selon son humeur… Nous avons jeté un œil dans l’église incendiée mais non détruite, à la charpente noircie. C’était un bâtiments peu élevé au toit bas, que supportaient de lourdes arches irrégulières. Il était à peine possible pour un homme de haute taille de s’y tenir. Ce qu’on vit là était trop horrible pour un rapide coup d’œil. Un nombre immense de cadavres avaient été partiellement brûlés là et les restes carbonisés semblaient à moitié remplir la pièce, jusqu’aux sombres arches basses, ce qui les rendait encore plus sombres et basses. Les restes gisaient dans un état de putréfaction tel qu’il était impossible de s’y attarder. Je n’aurais jamais pu imaginer quelque chose d’aussi horrible. Nous devînmes tous malades et titubâmes hors de l’église ravagée, contents de retrouver la rue de nouveau. Nous fîmes le tour de la place et vîmes le même spectacle se répétant encore et encore une centaine de fois. Des squelettes masculins avec des vêtements et de la chair, encore pendus et pourrissant de concert. Des crânes de femmes à la chevelure traînant dans la poussière, des os d’enfants partout. On nous montra là une maison où 20 personnes avaient brûlé vives; là une autre dans laquelle une douzaine de fillettes avaient trouvé refuge et avaient été assassinées. C’était partout des horreurs cachant d’autres horreurs ».

140 ans avant Daech. Même religion, même méthodes…

Le 24 avril 1877, la Russie déclare la guerre à la Turquie. La Roumanie accepte d’entrer en guerre aux côtés des Russes dans l’espoir d’obtenir une reconnaissance internationale de son indépendance. Ainsi, en juin 1877, la principale armée russe, accompagnée des troupes roumaines, franchit le Danube, traverse le nord de la Bulgarie puis vient piétiner dans les cols des Balkans (dont le col de Chipka) où les Ottomans tentent de les arrêter. Ces derniers vont réussir, du 19 au 21 juillet 1877, à reprendre aux russes la ville de Stara Zagora. La ville sera rayée de la carte par Soliman Pacha, qui utilisa encore les bachi-bouzouks et le massacre dépassa en horreur celui de Batak, ne rejoignant dans l’histoire de la folie humaine que les tueries républicaines en France et celles du FLN en Algérie. Voici ce que relatèrent les témoins :

« Les actes de sadisme sont terrifiants. Les femmes enceintes sont éventrées et leurs enfants à naître arrachés. Les gens sont enfilés sur des broches et cuits comme pour un barbecue humain. D’autres sont écorchés vifs, leurs peaux sont remplis de paille et accrochés sur les arbres. Beaucoup ont été brûlés vifs, certains sur les autels des églises après avoir été crucifiés… Les jeunes femmes sont contraintes de danser nues au milieu des ruines sanglantes avant d’être abattues. Toutes les églises de la ville dont Sainte-Marie et Saint-Nicolas, sont mitraillées par l’artillerie puis incendiées. Dans l’église Sainte Trinité 2 500 Bulgares trouvent la mort, certains corps restant debout par manque de place où tomber. On dénombrera entre 14 000 et 15 000 morts. 1 200 survivants mourront de faim par la suite. 10 000 jeunes garçons, jeunes filles et femmes sont enlevés et déportés en Turquie pour être vendu dans l’Empire, en faire des janissaires ou peupler les harems et les bordels turcs. Le seul édifice public qui survivra à l’incendie et à la destruction est la mosquée, Eski Dzhamiya, encore debout aujourd’hui… »

La Bulgarie parvint finalement à retrouver son indépendance, même si elle fut spoliée lors du Congrès de Berlin (la Bulgarie n’eut ses frontières réelles que de 1941 à 1944). Le souvenir de ce massacre est encore présent dans les mémoires et les victimes sont honorées comme il se doit, et chaque année une marche au flambeau rappelle aux jeunes générations quel « enrichissement » l’islam a apporté à la Bulgarie…

Hristo XIEP

 

Source :medias-presse.info

vendredi, 25 novembre 2016

Révolte de migrants en Bulgarie

Publié par Guy Jovelin le 25 novembre 2016

Ce jeudi, 2000 migrants se sont révoltés dans le sud de la Bulgarie, dans le camp de réfugiés d’Harmanli, apprend-on dans le média tchèque novinky.cz. Les migrants ont attaqué les policiers et ont commencé à détruire un bâtiment qui devait être inauguré cette semaine. Les forces anti-émeutes se trouvent sur place mais elles ne sont pas encore intervenues.

L’agence de presse BGNES a annoncé que la révolte a éclaté de manière spontanée, lorsque des migrants insatisfaits ont commencé à lancer des pierres sur les policiers et à brûler des pneus. D’après le site internet bulgare Novinite, les migrants exigent l’ouverture de la frontière, à 30km de là, et un accès libre au territoire serbe.

Le site Novini.bg a précisé, de son côté, que les migrants du camp de Harmanli se sont révoltés à cause du règlement qui empêche les migrants de quitter le camp. Les autorités bulgares ont instauré ce règlement, ces derniers jours, suite à l’apparition de maladies infectieuses parmi les migrants.

Les migrants s’étaient déjà révoltés il y a un mois

Une révolte similaire s’est déroulée au camp de Harmanli, il y a un mois. Des renforts pour pacifier la situation étaient venus des villes de Svilengrad, de Dimitrovgrad et de Kardjali. Depuis la fermeture de ladite route migratoire des Balkans, qui menait de Grèce en Macédoine puis en Serbie, les flux des migrants qui utilisent le territoire bulgare pour se rendre illégalement en Europe occidentale ont augmenté.  A cause de la vague migratoire, l’armée bulgare a aussi construit une clôture à la frontière turque.

Sofia a également demandé de l’aide à la Commission européenne pour la protection de ses frontières sous forme de renfort de policiers, de véhicules spéciaux et de moyens de détections.

 

Source : lapravda

lundi, 14 novembre 2016

Europe : Élection de deux présidents « pro-russes » en Bulgarie et en Moldavie

Publié par Guy Jovelin le 14 novembre 2016

Par le 14/11/2016 

Les Bulgares ont largement élu dimanche un président russophile, le socialiste Roumen Radev, provoquant la démission du Premier ministre conservateur Boïko Borissov.

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Roumen Radev, candidat soutenu par l’opposition socialiste et partisan d’un rapprochement avec Moscou, a remporté dimanche le second tour de l’élection présidentielle en Bulgarie avec 58,1% à 58,5% des voix, selon des sondages à la sortie des urnes des instituts Alpha Research et Gallup International.

Le Premier ministre de centre droit Boïko Borissov, dont le gouvernement n’a pas de majorité parlementaire, a confirmé dimanche soir son intention de démissionner, décision qui risque de plonger le pays dans l’instabilité et de conduire vraisemblablement à des législatives anticipées au printemps.

Un pro-russe en Moldavie aussi ?

Le message de Roumen Radev, anti-immigration et favorable à l’abandon des sanctions européennes contre Moscou, a rencontré un écho inattendu parmi les Bulgares à l’heure où l’Union européenne doit composer avec le Brexit et la montée des partis nationalistes.

En Moldavie, le deuxième tour de la présidentielle a vu un prorusse, Igor Dodon, devancer une candidate proeuropéenne, Maia Sandu, selon les résultats partiels. Durant la campagne électorale, Igor Dodon s’est engagé à freiner le rapprochement engagé ces sept dernières années entre la Moldavie et l’Union européenne.

France24

lundi, 24 octobre 2016

Entre manifestations de masse et milices paramilitaires, la Bulgarie est-elle la « forteresse de l’Europe » contre les clandestins?

Publié par Guy Jovelin le 24 octobre 2016

manifestations-bulgarie

Aux cris de “La Bulgarie aux Bulgares !”, “Clandestins dehors !” , « Étrangers dehors! »,  “La Turquie tombera!” Les Bulgares manifestent à Sofia leur volonté d’expulser les migrants. Affichant fièrement sur leur banderole (image de la vidéo ci-dessous: « дедите ни… » ) : « nos ancêtres ont accompli leur devoir… », les manifestants rappellent la reconquête du pays à partir des monastères juchés sur les montagnes, face à l’empire turc qui l’avait annexé durant cinq siècles de 1396 à 1878. Le 12 octobre c’était la ville d’Harmanli qui manifestait. Pour seulement  10 000 habitants Harmanli compte 3500 immigrés majoritairement afghans et Pakistanais. On comprend que dans le pays, Angela Merkel ne soit pas très populaire.

La Bulgarie qui compte 7 à 8 millions d’habitants a du accueillir 15 000 « réfugiés » rien que pour l’année 2016:

En Bulgarie, les réfugiés ne sont pas bienvenus. Près de 15 000 d’entre eux sont arrivés dans le pays cette année. Or, un Bulgare sur deux les considère comme une menace et 5 % déclarent les « détester », explique le Courrier des Balkans.

Si en Bulgarie, les clandestins ne sont pas les bienvenus, les Bulgares semblent déterminés à faire respecter leur volonté. Selon le quotidien suisse, Le Temps, l’Union Vassil Levski-BNO Shipka, est une organisation paramilitaire et souverainiste qui traque les clandestins en Bulgarie:

«Nous sommes les seuls et véritables gardiens de la frontière de l’Europe face à la menace islamiste», nous avait annoncé Vladimir Roussev à Varna, principale ville au nord de la mer Noire, où se trouve son QG. Plus connu sous le nom de guerre de «Walter», ce petit homme râblé à la moustache fournie, dirige d’une main de fer l’organisation regroupant essentiellement d’anciens officiers des forces de sécurité du pays et qui affiche, selon lui, pas moins de 800 membres. Lui-même est ex-colonel de l’armée de terre.

D’après le reportage du Temps, c’est à la frontière avec la Turquie que l’organisation est sur le pied de guerre.

« le village de Iasna Poliana, situé à quelque 30 km de la frontière, est connu pour servir de halte, ou de point de rassemblement, des migrants – ou du moins ceux qui ont réussi à échapper aux checkpoints mis en place par la police. »

Le reporter, dont on devine une certaine malveillance et un parti-pris pro-immigrants, propre à la ligne éditoriale du Temps, prétend que le commandant du groupe est d’origine russe et a fait la guerre de Tchétchénie. Celui-ci, dont le nom de guerre est « Chamane » explique, évoquant les clandestins:

«Il s’agit à 90% des combattants étrangers, avec une hiérarchie et des réflexes de guerriers», (…) en soulignant qu’ils ne croisent ici, dans cette région présentée comme une bifurcation de la fameuse «route balkanique», que des groupes de jeunes Afghans. Tous des hommes, avec dans leur sillage des Pakistanais, des Irakiens et, parfois, des Iraniens. Ils affirment en appréhender plusieurs par semaine, qu’ils remettent aux gardes-frontières. «On évalue d’abord la taille, puis la dangerosité du groupe avant de surgir du bois. Le plus souvent l’effet de surprise est tel que les intrus se laissent faire».

«Nous ne sommes pas des chasseurs de migrants, mais des citoyens responsables!», met en garde depuis Varna, Vladimir Roussev. »

Le groupe paramilitaire serait accusé d’être les «petits hommes verts» de Vladimir Poutine, par l’opposition immigrationniste. « En juin dernier, le Comité Helsinki pour la défense des droits de l’homme a demandé au Parquet d’interdire les activités de l’organisation paramilitaire, jugées anticonstitutionnelles et dangereuses. » précise l’auteur de l’article.

Mais le gouvernement bulgare ne semble pas du tout hostile au procédé: «Nous ne voulons pas d’une nouvelle forteresse, mais d’un endroit sûr, dans lequel nous pouvons vivre et circuler librement, » explique son premier ministre, Boïko Borissov au commissaire aux Migrations, Dimitris Avramopoulos, venu inaugurer en Bulgarie le nouveau corps de gardes-frontière européens le 6 octobre dernier. « Aujourd’hui un Bulgare porteur d’une carte d’identité européenne a plus de chances d’être contrôlé en Allemagne qu’un migrant. Vous trouvez ça normal?» a-t-il demandé au commissaire européen. Le chef du gouvernement n’est pas choqué par le rôle de « forteresse Europe » que revendiquent pour leur pays de nombreux bulgares, même s’il ne le reprend pas à son compte, préférant l’expression de «rempart à la frontière extérieure de l’Union ». Mais un terme choquant pour M. Avramopoulos, envoyé de Bruxelles, et qui aurait une connotation nazie.

Une «clôture de sécurité» longe désormais la frontière de la Bulgarie avec la Turquie. Elle est haute de 3 mètres et composée de plusieurs couches de barbelés, au grand dam des partisans de l’ouverture des frontières. En plus de cette clôture, la frontière est surveillée par des gardes-frontière. La milice de Vladimir Roussev, décriée plus haut par Stephan Ozsvath, le reporter du Temps, ne semble pas être la seule  «milices de volontaires» en activité. Il en existerait beaucoup selon Alexandre Lévy, également reporter au Temps, certaines folkloriques mais d’autres très structurées. Des milices qui réclament le même statut que celles de leurs collègues hongrois, et donc reconnues et financées par l’Etat.

D’abord refoulés sans autre manière, les migrants aujourd’hui atterrissent dans des centres d’accueil lorsqu’ils sont appréhendés, politique de l’Union européenne oblige. Et les centres d’accueil débordent en Bulgarie tandis que d’autres sont en construction malgré la résistance des habitants qui ne cessent de manifester leur opposition. Bien que Boïko Borissov ait repris les rênes du pouvoir en novembre 2014 grâce à une coalition centriste, en 2009 il avait formé un gouvernement populiste et nationaliste. Le premier ministre pris en étau entre sa population d’une part et la pression des immigrationnistes de l’autre, navigue à vue, soucieux de ménager Bruxelles.

emiliedefresne@medias-presse.info

 

Source : medias-presse.info