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lundi, 05 février 2018

Exil doré : Carles Puigdemont s’installe dans une luxueuse villa de 550 m2

Publié par Guy Jovelin le 05 février 2018

Ecrit parPierre-Alain Depauw

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Le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont poursuit son exil en Belgique. Ne parvenant pas à trouver le moyen d’être réinvesti à la présidence de la Catalogne, il vient de s’installer dans une luxueuse villa de 550 m2 à Waterloo, commune huppée du Brabant wallon.

Curieusement, personne ne cherche à répondre à cette question : qui paye ce très confortable exil ?



samedi, 23 décembre 2017

LE GRAIN DE SEL DE JEAN-CLAUDE ROLINAT

Publié par Guy Jovelin le 23 décembre 2017

Le grain de sel de Jean-Claude ROLINAT

Attendue, espérée, la clarification de la situation politique par les urnes en Catalogne a  tourné au cauchemar au soir du jeudi 21 décembre 2017. La vox populi a offert à la Catalogne  et à l’Espagne la pire des situations ! Si les partis hostiles à l’indépendance sont majoritaires en voix,près de 52 %, ils sont minoritaires en sièges au Parlement local de Barcelone. Une solution, provisoire,schizophrénique ! 

Examinons de plus près les résultats des uns et des autres. Les séparatistes, qui retrouvent quasiment leur dernier score avec 47,6 % des 82 % de votants, obtiennent 70 des 135 sièges du Parlement régional, soit deux de plus que la majorité absolue, mais deux de moins qu’en 2015. Ils posent un défi majeur à l’Espagne et affrontent, une fois de plus, Mr Mariano Rajoy, chef du gouvernement central de Madrid et administrateur, provisoire, de la Généralité. Au sein de cette coalition indépendantiste, les électeurs ont placé en tête avec 34 députés, la liste  « Ensemble pour la Catalogne », celle justement de Carles Puigdement, le Président destitué qui vient d’être réélu député. « L’Etat espagnol a été vaincu. Rajoy et ses alliés ont perdu le plébiscite qu’ils cherchaient », a-t-il déclaré depuis Bruxelles où il est exilé. 

Une opposition majoritaire en voix, minoritaire en sièges 

Le camp unioniste est dispersé. Le Parti populaire du Premier ministre espagnol subit une « raclée » majeure en ne retrouvant que trois fauteuils de parlementaires sur les huit sortants. PODEM, « Catalogne en commun », le parti de la maire de Barcelone, la gauchiste Ada Colau, qui est favorable à un référendum d’autodétermination mais hostile à l’indépendance, a obtenu huit sièges. En revanche, le jeune parti CIUDADANOS emmené par la brune Ines Arrimadas ,caracole en tête des opposants à la sécession avec 25 % des voix et 37 députés. Mais, même en ajoutant les sièges de tous ces mouvements, ils n’en  cumulent que 57. C’est la quadrature du cercle….  

Fracturée, la Catalogne sera difficilement gouvernable 

Sur le papier, il y a une majorité. Conduite par qui ? Le leader sortant, Puigdemont, est toujours poursuivi pour «  rébellion, sédition et malversation de fonds publics » pour avoir organisé un référendum illégal. Son Vice-président issu de la gauche radicale, qui vient d’être comme lui réélu, est toujours sous les verrous. Il avait mené campagne depuis sa cellule grâce aux….tweets ! Au moment où ces lignes sont écrites, Rajoy et Puigdement, séparément bien sûr, vont s’exprimer. L’enjeu est énorme, et aucun des deux ne veut et ne peut perdre la face. Il n’y a plus, désormais, d’alternative : il faut, une fois pour toutes, trancher dans le vif. La seule solution réside désormais, selon nous, dans l’organisation légale d’un référendum constitutionnel sur, effectivement, oui ou non, la séparation de la Catalogne d’avec l’Espagne. Ceux qui ont joué avec le feu, qui bénéficient, encore, d’un injuste découpage électoral favorisant la province contre Barcelone, la ruralité contre les villes catalanes à l’exception de Gérone, fief de Puigdemont, en seront pour leurs frais : il n’y a pas, « aujourd’hui et maintenant », de majorité pour l’indépendance. 

Les indépendantistes Corses comme ceux du FLNKS auraient tort de se réjouir prématurément 

On sait que le dimanche 3 décembre, les électeurs corses ont voté majoritairement pour la liste coagulant autonomistes et indépendantistes, enfin ceux qui se sont déplacés, car un inscrit sur deux n’a pas voté ! Alors, Messieurs  Siméoni et Talamoni, les deux Présidents sortants de l’exécutif et du « législatif » corses, peuvent bien pérorer, se réjouir, se congratuler, se féliciter de leur performance, « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ». La seule satisfaction que l’on puisse ressentir à l’issue de ce scrutin marqué par un recul considérable du Front National qui, avec 3 % des suffrages, n’obtient aucun siège, - alors que sa Présidente avait été en tête lors de l’élection présidentielle du printemps dernier-,c’est que les institutions politico-administratives de la collectivité territoriale corse sont simplifiées. En effet,départements et région fusionnant, leurs compétences s’additionnent. 

En Nouvelle-Calédonie, le Premier ministre Edouard Philippe a fait la « tournée des popotes ». En 2018 , l’île et ses dépendances se prononceront sur leur maintien ou non au sein de la République française. Si la question était clairement posée, il ne fait aucun doute que les électeurs, toutes ethnies confondues, voteraient contre l’indépendance. Mais la question posée n’est pas encore rédigée et tout dépendra des options présentées au peuple géographiquement mêlé, des Canaques, des « caldoches », des Wallisiens et autres indonésiens. Dans les deux cas touchant la plus proche commela plus éloignée de nos îles, l’intégrité de notre territoire est menacée. Nous ne ne pourrons pas plaire à tout le monde. Quand je dis « nous », ce sont les patriotes, ce sont les Français attaché à l’unité de leur pays, qu’il soit continental ou… « exotique ». Mais les réalités historiques comme géographiques nous commandent d’être pragmatiques. On ne gouverne pas des îles comme la Seine-et-Marne ou le Loir-et-Cher ! Il y a dans ces zones aux caractères culturels bien trempés, parfois, opposés, des spécifiés dont il faut, nécessairement, tenir compte. Justement, l’autonomie, l’autogouvernement pour les questions qui ne relèvent pas du domaine régalien, offrent des solutions susceptibles de contenter tout le monde : ceux qui veulent que l’unité nationale soit respectée et, « en même temps » comme dirait Emmanuel Macron, ceux qui veulent «  de l’air » pour régler localement leurs affaires administratives, économiques et politiques. De plus, rien n’empêcherait, sous réserve de modification institutionnelle, que ces possessions insulairespuissent directement coopérer avec leurs voisins dans un dialogue régional fructueux : Cagliari n’est pas loin d’Ajaccio, Nouméa n’est pas très éloignée de Port Vila ! C’est tout le mal que l’on peut souhaiter à ces deux perles du collier français ! 

Jean-Claude ROLINAT 

mardi, 07 novembre 2017

VAL D’ARAN : TEL EST PRIS QUI CROYAIT PRENDRE !

Publié par Guy Jovelin le 07 novembre 2017

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Le bloc-notes de Jean-Claude ROLINAT

Le Val d’Aran, vous connaissez ? Il s’agit d’une haute vallée des Pyrénées située au nord-ouest de la Principauté d’Andorre, rattachée à la province catalane de Lérida. Elle-même subdivision de la fameuse Catalogne qui s’est érigée le vendredi 27 octobre en « République indépendante » à la faveur d’un vote à bulletin secret de 70 de ses 135 parlementaires.

Faible, très faible majorité pour une telle décision majeure engageant l’avenir de plus de sept millions d’âmes. Un scrutin totalement illégal conduisant à une sédition condamnée par les plus hautes instances espagnoles, boycottée par tous les Etats membres de l’Union européenne. Mais, dans le feuilleton de cette indépendance virtuelle d’où émerge la séquence rocambolesque de la fuite du « Président » Carles Puigdemont et de 5 de ses ministres en Belgique, la menace aranaise est passée assez inaperçue.

C’est que la Généralité de Catalogne, « l’autre pays en Espagne », comme l’affichaient certaines publicités touristiques, a oublié qu’elle avait reconnu par sa loi du mois de février 2015, le droit à la communauté aranaise de décider de son avenir. Cette entité montagnarde de moins de 10 000 habitants* répartis sur le territoire de neuf communes totalisant à peine 600 Km2, dont la langue officielle est l’Aranais, proche du Gascon, dialecte tiré lui-même de l’Occitan, a décidé de faire sécession de la Généralité si cette dernière quittait l’Espagne.

C’est, un peu, la version pyrénéenne de l’arroseur arrosé ! En effet, le Consehl générau de 13 membres qui siège dans la « capitale » Viehla, bien plus connue comme station de sports d’hiver que comme siège politico-administratif, vient de se prononcer officiellement en ce sens. Si le drapeau du Val d’Aran, croix occitane d’or sur fond rouge, porte en son centre un blason marqué des 9 pals alternés rouges et jaunes du pavillon catalan, il ne faudrait pas beaucoup insister pour que cette comarca(division administrative espagnole) où la Garonne prend sa source, prenne le large en demandant son rattachement à une autre communauté autonome espagnole, la Navarre ou l’Aragon par exemple.

Les fous furieux de Barcelone n’y avaient pas pensé. Vont-ils envoyer les mossos de escuadra, leur fameuse police autonome forte de 17 000 hommes ? Impossible, désormais. Dans les faits, le Conseil exécutif de la Catalogne comme son parlement venant d’être dissous et l’administration reprise en main sous la houlette de dame Soraya de Santa Maria, vice-président du gouvernement central de Madrid.

Tel est pris qui croyait prendre. Un épisode politique en tout cas, qui n’empêchera sûrement pas les skieurs de descendre très bientôt les pistes enneigées du Val d’Aran !

* Là aussi, le phénomène migratoire est préoccupant : 3 000 étrangers, principalement Sud-américains et… Roumains y vivent !

 

Source : synthesenationale

dimanche, 05 novembre 2017

Catalogne : le retour du réel

Publié par Guy Jovelin le 05 novembre 2017

Rédigé par notre équipe le 04 novembre 2017.

 

Après avoir bafoué le droit et la morale, les (ir)responsables politiques catalans crient plus que jamais à la dictature. Carles Puigdemont, principal responsable du chaos actuel, appelle à la libération de huit anciens membres du gouvernement catalan placés en détention provisoire. Une nouvelle exigence pour celui qui a pris la poudre d’escampette après avoir placé la Catalogne dans l’impasse d’une pseudo indépendance.

Les événements de Catalogne sont peut-être un exemple des effets d’une baisse du niveau général sciemment mise en place par nos élites. A évacuer la culture et l’esprit civique de l’école, on en arrive à des déclarations ubuesques soutenues par plusieurs centaines de milliers de personnes. Car pour Carles Puigdemont et ses partisans (qui ne représentent même pas la majorité des Catalans), la Catalogne et ses habitants sont opprimés par le pouvoir centrale. Madrid serait une sorte de Franco version new look qui n’aspire qu’à la répression et au malheur de tous ceux qui ont le malheur d’être originaires de Catalogne.

Avec de tels arguments (qui fonctionnent sur certains esprits), il n’est pas très difficile de mesurer le degré d’illégalité qui prévaut dans les actions du gouvernement catalan désormais destitué. Mis au pied du mur par tout un pays, Carles Puigdemont a été obligé de déclarer l’indépendance pour ne pas perdre une seconde fois la face vis-à-vis de ses supporters (ceux-là mêmes qui confondent Rajoy et Franco). Il a gardé la sympathie des catalanistes, mais a sombré dans l’illégalité en déclarant l’indépendance. La tenue d’un pseudo referendum était certes annonciatrice d’une tragi-comédie pour Puigdemont, mais il est toujours curieux de voir un homme s’entêter dans le vide.

Le droit : un jouet pour les indépendantistes

De manière paradoxale, ce dernier a toujours mis le droit en avant sans se soucier une seconde du caractère profondément anti-démocratique et anticonstitutionnel de ses actions. Mais la réalité vient finalement frapper à sa porte. Puigdemont n’a toutefois pas attendu le passage de la justice pour fuir comme un voleur de poule et trouver refuge à Bruxelles… Si l’ancien homme fort de la Catalogne était si sûr de son fait, pourquoi est-il donc parti de sa chère « patrie » enfin devenue indépendante ? La réponse est toute trouvée : la justice espagnole est « politisée »… la preuve, huit membre de son gouvernement sont aujourd’hui en détention provisoire et font l’objet d’une enquête pour « rébellion, sédition et détournement de fonds publics ». Des « prisonniers politiques » clame-t-on du côté des indépendantistes.

Un neuvième devrait normalement les rejoindre en la personne de Carles Puigdemont dont les cours de droit se sont visiblement conclus dans l’antichambre de la salle de classe. Un mandat d’arrêt européen a été émis en bonne et due forme contre lui et si le droit est respecté il devrait être envoyé à Madrid devant les juges. Téméraire mais pas courageux, il se planque en Belgique et pérore : « Je ne vais pas fuir la justice, mais je vais répondre à l’appel de la vraie justice, la justice belge ». Pourquoi réponde à la justice belge s’il n’a rien à se reprocher ?

Puigdemont a-t-il parié sur la faiblesse chronique des Etats qui depuis deux décennies ne sont plus que de vulgaires hombres ? La réaction de l’Etat espagnol est mesurée, mais ferme. Assez pour l’envoyer en prison pendant peut-être 25 ans. Mais dans tous les pays, les quelques esprits indépendantistes (en commençant par l’Ecosse) apprécient cet exemple catalan. Ils savent que le moment n’est pas encore venu, mais ce test grandeur nature n’est que le premier d’une longue série qui doit aboutir à la fin programmé d’un Etat-nation désormais associé à tous les maux pavloviens de certains esprits étriqués. Puigdemont se rêvait en père de la nation catalane, il n’est qu’un vulgaire exilé volontaire à Bruxelles… Notre époque accouche de sacrés héros !

 

Source : 24heuresactu

mardi, 31 octobre 2017

Lorsque Barcelone acclamait le Général Franco

Publié par Guy Jovelin le 31 octobre 2017 

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Comme chacun est sensé le croire (pour respecter les dogmes de la pensée dominante), la Catalogne aurait terriblement souffert du franquisme...

Pourtant, lorsque le Général Franco s'est rendu en 1970 à Barcelone, soit plus de 30 ans après la fin de la sinistre république de triste mémoire et son accession au pouvoir, les Catalans ne semblaient pas lui en tenir beaucoup rigueur si l'on en juge par le reportage ci-dessus.

A moins qu'il s'agisse de figurants ou que, derrière chaque habitant de la capitale de la Catalogne venu acclamer la Caudillo, une baïonnette soit sournoisement pointée. Mais sur le film, on ne les voit pas.

 

Source : synthesenationale