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mardi, 12 juin 2018

Toulouse inaugure sa grande mosquée de 2800 places financée entre autres par l’Algérie et le Koweit. Elle est dotée d’une école coranique.

Publié par Guy Jovelin le 12 juin 2018

Par  le 11/06/2018 

Au terme de treize ans de travaux et de collecte de fonds auprès des fidèles, la Grande mosquée de Toulouse, dans le quartier d’Empalot, sera officiellement inaugurée samedi 23 juin

Le 23 juin, une centaine de personnalités civiles et religieuses sont conviées par l’association du Cercle de dialogue civilisationnel à l’inauguration de La grande mosquée de Toulouse. Pour Mohamed Tatai, l’imam de la mosquée Al Nour d’Empalot et président de l’association qui porte le projet depuis la pose de la première pierre le 28 avril 2005, cette inauguration officielle marque la fin d’un parcours semé d’embûches qui mobilise depuis treize ans la communauté des quelque 3 000 fidèles qui fréquentent chaque vendredi la petite mosquée implantée depuis 1989 au pied des barres d’immeubles. Celle-ci disparaîtra au profit du nouveau lieu de culte dont le dôme doré surplombe la rocade. Six millions d’euros ont été nécessaires pour ériger cette Grande mosquée de Toulouse dont le nom a été déposé en préfecture au début des années 2000. L’essentiel du financement provient des souscriptions des fidèles de la mosquée Al Nour appelés trois fois par an à verser leur obole sous forme de dons ou de prêts sans intérêts. Deux financements d’États triés sur le volet pour préserver l’indépendance de la mosquée et de ses fidèles ont complété le budget au fil de l’eau. Le ministère des affaires religieuses d’Algérie a versé 213 000 € et celui du Koweït 131 000 €. Mais à deux reprises en 2006 et 2007 lorsque deux officiers Libyens ont proposé à l’imam de se rendre à Paris pour rencontrer Saïf al Islam le fils de Mouhamar Khadafi afin d’envisager un financement libyen de la mosquée, Mohamed Tatai leur a suggéré «d’aller construire une mosquée à Tripoli pour être sûre de tout contrôler».

La Grande mosquée de Toulouse comporte trois salles de prière, dont une réservée aux femmes, d’une capacité de 2 800 fidèles. Elle abrite également une école où sera enseigné le Coran, la langue Arabe, la religion et les sciences islamiques supérieures pour les adultes. Des cours de soutiens scolaires y seront également dispensés. Une dizaine de personnes devraient y être employées. Les ornements de ce lieu de culte ont été importés de plusieurs pays musulmans : les tapis et les portes richement décorées viennent de Turquie, les lustres d’Égypte, les stucs qui décorent les murs sont marocains et les ornements de marbre proviennent de Tunisie.

 

vendredi, 01 juin 2018

Le Conseil constitutionnel confirme la fermeture de l’école coranique Al-Badr

Publié par Guy Jovelin le 01 juin 2018

 
   
al-badr
Après une longue bataille juridique de deux ans, le Conseil Constitutionnel vient de confirmer la fermeture de l’école coranique Al-Badr, dans le quartier de Bellefontaine à Toulouse. Le rectorat avait ordonné sa fermeture en 2016, mais la justice avait autorisé sa ré-ouverture le lundi 4 septembre 2017.

Fermée depuis le début de l’année 2017, le tribunal administratif de Toulouse avait rendu, le 4 juillet de la même année, deux jugements en faveur de l’école hors contrat du quartier Bellefontaine. Le rectorat de l’académie était pourtant l’instigateur de sa fermeture après un avis défavorable émit en 2016. Mais selon les juges, les motivations pour fermer cette école étaient insuffisantes et ils ont donc annulé l’interdiction d’ouverture de l’école Al-Badr, qui accueillait une cinquantaine d’élèves de la sixième à la troisième.

Lire aussi : Éducation islamique, entraînement au tir : l’école Al-Badr en pleine polémique

La décision du rectorat se justifiait après inspection, que l’instruction dispensée au sein du groupe scolaire « n’était pas conforme au droit ». Des faits contestés par le directeur de l’établissement Al-Badr, Abdelfattah Rahhaoui, qui fût condamné à 4 mois de prison avec sursis et une interdiction de diriger un établissement d’éducation. Gérée durant cette année scolaire par deux autres responsables ayant présenté un projet éducatif différent, le tribunal administratif avait donc donné son feu vert. L’école est aujourd’hui toujours dirigée par cette association, dont l’imam Rahhaoui est membre.

Pour l’occasion, l’établissement avait décidé de changer de nom et se nomme désormais « Avicenne », en référence au philosophe et scientifique persan, de l’époque médiéval qui influencera grand nombre de savants musulmans.

Lire aussi : Qui est Abdelfattah Rahhaoui ?

L’école Al-Badr et son directeur bien connu par la justice

L’école Al-Badr s’était déjà fait connaître par le passé. En décembre dernier, le tribunal correctionnel de Toulouse a ordonné la fermeture de cette école condamnant son directeur de l’époque à 2 mois de prison avec sursis pour des violences sur deux enfants de moins de 15 ans entre 2013 et 2014. S’en est suivi un bras de fer long de plusieurs mois, puisque malgré la condamnation de justice, l’école ouvrait encore ses portes jusqu’en février 2017, en toute illégalité.

La décision du Conseil Constitutionnel

Le Conseil Constitutionnel a confirmé le 1er juin au matin le texte de loi par lequel la justice a ordonné la fermeture de l’école, et condamné son directeur, Abdelfattah Rahhaoui, pour « enseignement non conforme ». Cette décision fait suite à une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par Abdelfattah Rahhaoui à la suite de son jugement. Cette QPC visait l’article du code pénal concernant les écoles hors contrat.

 

Source : infos-toulouse

lundi, 05 mars 2018

Trappes (78) : la mairie PS finance les locaux d’une association musulmane abritant une école coranique ouverte aux enfants dès 3 ans

 Publié par Guy Jovelin le 05 mars 2018

Dans cette ville des Yvelines, la mairie PS finance les locaux de la principale association musulmane, qui abritent une école coranique ouverte aux enfants dès 3 ans. L’opposition pointe une atteinte illégale au principe de laïcité, dans une agglomération où le communautarisme gagne du terrain.

Le vieux maire jette un œil sur la feuille devant lui. Il s’attendait à l’interpellation de son opposant. « La mairie respecte la loi de 1905. L ‘aide apportée à l’Union des musulmans de Trappes est autorisée par le Conseil d’Etat », assure Guy Malandain en oubliant de projeter sa voix dans le micro, si bien que ceux qui assistent au conseil municipal de ce mardi 6 février doivent tendre l’oreille pour saisir le propos de l’édile. Les élus de la majorité de gauche ont, eux, bien compris le message du maire PS aux 80 hivers : ils lèvent tous la main pour voter la mesure. Cette année encore, Trappes contribuera au financement de l’organisation religieuse, à hauteur d’un peu plus de 30 000 €. Et ce, alors même que les locaux subventionnés « abritent une école coranique », autrement dit un lieu d’apprentissage du Coran, comme l’a déclaré de but en blanc Guy Malandain, lors d’un précédent conseil municipal, le 18 décembre 2015.

Cette application a priori étonnante de la laïcité par la commune des Yvelines suscite l’indignation de l’opposition municipale.

 

30 000 euros alloués par la mairie à l'Union des musulmans de Trappes pour dispenser des cours de religion à des enfants de 3 à 12 ans. Entre autres activités "culturelles" https://twitter.com/MarianneleMag/status/969470570361511936 

vendredi, 16 décembre 2016

La justice ordonne la fermeture immédiate d'une école coranique de Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2016

Le directeur de l'école Al-Badr a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et l'association à 5000 euros d'amendes. 

© France 3 Midi-Pyrénées Un cours à l'école Al-Badr

 
Le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné ce jeudi 15 décembre Abdelfattah Rahhoui, directeur de l'école coranique Al-Badr, a 6 mois de prison avec sursis et interdiction de diriger un établissement scolaire. Le tribunal a également prononcé la fermeture immédiate de l'établissement et condamné l'association qui le gérait à 8000 euros d'amende

M. Rahhoui avait été jugé mi-novembre devant la justice, poursuivi pour le contenu de son enseignement, jugé non conforme par l'Inspection académique, ainsi que pour violences sur mineur. 

Ces poursuites faisaient suite à plusieurs rapports de l'inspection académique et une enquête de police. Réfutant ces accusations, Abdelfattah Rahhoui s'était défendu : "Ils nous reprochent qu'il n'y ait pas d'instruction, qu'il y ait beaucoup d'arabe et de Coran et qu'on entraîne les enfants au tir", avait estimé le directeur d'établissement
"On dit qu'on est en train d'entraîner les enfants au jihad" car "les élèves vont au Laser game (jeu au laser) comme ils vont en sorties scolaires à la piscine, à Walibi ou à la Cité de l'espace", avait-il déploré. "Quand c'est une école publique, il n'y pas de problème, mais quand c'est une école confessionnelle musulmane, on vous dit qu'on leur apprend à tirer".

EN VIDEO / le reportage de Karine Pellat et Jean-Yves Bascands
 
 
La justice a prononcé la fermeture de cette école coranique de Toulouse.

Source : france3-regions