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jeudi, 07 juin 2018

L’éducation selon Marlène Schiappa

Publié par Guy Jovelin le 07 juin 2018

Rédigé par notre équipe le 06 juin 2018

L’exécutif actuel est une constellation qui se donne entièrement à la France. Un goût du partage trop prononcé qui se ressent dans la nouvelle catastrophe présentée fièrement par Marlène Schiappa. Tout a été dit sur la Secrétaire d’Etat, mais quitte à ne pas pouvoir faire parler d’elle en bien ailleurs que dans les magazines féminins, Schiappa a décidé de publier un nouveau livre. Intitulé « Si souvent éloignées de vous », il se veut être un guide pour ses deux filles. Consternant.

L’honnêteté intellectuelle nous conduit à dire que la rédaction de 24 heures actu n’a pas lu l’intégralité des 302 pages que constitue le machin censé constituer un ouvrage. A notre décharge, nous ne sommes pas dans les listes des journalistes (amis) qui ont eu le droit à la promotion d’un livre très personnel, mais promu par les agents du Secrétariat d’Etat dirigé par Marlène Schiappa. Dernière excuse : pourquoi payer 19,5 euros un ramassis de bêtises quand il suffit d’allumer sa télé pour voir Schiappa faire les mêmes leçons de moral à qui veut bien encore l’entendre ?

Même les journalistes craquent !

Dédouanés, nous remercions – une fois n’est pas coutume – les journalistes qui ont été contraints de lire ce truc afin d’en faire la promotion. Le niveau est tellement bas que même ceux chargés de mettre de la pommade sur une telle plaie intellectuelle et littéraire ont dû se résigner à critiquer un « roman de gare » qui « met bien mal à l’aise ». Pour en arriver à de telles conclusions, il faut pousser le bouchon loin, très loin. Mais Marlène Schiappa a démontré à plusieurs reprises qu’elle avait le potentiel et la volonté d’atteindre de telles extrémités. Mission réussie avec brio !

Par quoi commencer ? Il faut peut-être rappeler que ce livre est censé être écrit pour les filles de Marlène Schiappa. Des épisodes de vie lors de longues journées et soirées passées loin de ses enfants. Alors, il est certain que parfois, le courageux lecteur tombera sur des moments d’intimité qui révèlent le vide profond d’une femme certainement en avance sur son temps… « Quand le shampoing coule sur mes épaules, mon ventre, mes jambes, j’en ai partout, je me lave les mains avec ce liquide blanc, je patauge dedans ». Victor Hugo peut se rassurer, il a trouvé son héritière. Quel talent ! A moins que cela ne soit du niveau d’un vulgaire téléfilm érotique…

Mais non enfin, Marlène Schiappa n’est pas au Gouvernement pour rien ! Elle mène un combat héroïque grâce au génie jupitérien élu dans un moment « historique » pour la France et le monde. La comparaison grandiose arrive : « Comme si pendant des années, des apothicaires avaient tenté de guérir un pays malade en préconisant des saignées et que, enfin, un véritable médecin arrivait avec une poche de sang à transfuser ». En plus d’être un astre, Macron est un médecin merveilleux.

Et que dire de sa femme ? Beaucoup de bien ! Ça aide d’avoir une amie haut placée pour se cramponner à un poste malgré des faiblesses rédhibitoires. Alors c’est parti pour un portrait de Brigitte : « bienveillance, la gentillesse, l’engagement et la classe naturelle, ses allusions artistiques, son humour ravageur et son sourire irrésistible de l’éternel féminin ». Chacun voit son « éternel féminin » comme il l’entend…

Comment ne pas terminer cette recension en évoquant les conseils d’une maman à ses filles ? Une maman un peu tourmentée : « J’aimerais être féministe jusqu’au bout des ongles et vous dire que les garçons, on s’en fiche, mais quelque chose au fond de moi – un reste de mes aïeules romantiques de Corse et d’Italie ou le fait d’avoir trop relu Madame Bovary – m’empêche d’affirmer spontanément que rien ne t’oblige à tomber amoureuse ». Une maman qui croit important de préciser qu’elle a plein d’ « amis gays », « ce qui n’en fait pas de moins bons modèles masculins ». Ouf, nous voilà rassurés.

Bon courage aux quelques lecteurs (et lectrices, bien entendu) qui oseront compléter cette triste et pénible lecture. Une pensée également aux deux filles de Marlène Schiappa qui doivent grandir avec de tels repères. Bonne chance !

 

Source : 24heuresactu

samedi, 23 septembre 2017

Un manuel scolaire pour CE2 écrit à la sauce féministe

Publié par Guy Jovelin le 23 septembre 2017

Destiné aux écoliers, il promeut l’écriture « inclusive » ou « genrée » qui féminise tous les noms. On y lit que « grâce aux agriculteur.rice.s, aux artisan.e.s et aux commerçant.e.s, la Gaule était un pays riche ».

Les professeurs des écoles contactés sont sûrs d’eux: il s’agirait d’une première. Le manuel Magellan et Galilée Questionner le monde, destiné aux élèves de CE2 et publié en mars 2017 par Hatier, promeut «l’écriture inclusive», défendue par certaines féministes. Ceci consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans tous les noms, comme dans «mes ami.e.s». Dans la partie de ce manuel consacrée à l’histoire, on peut donc lire:

«Les agriculteur.rice.s au fil du temps», «Les artisan.e.s au fil du temps» ou encore «Les savant.e.s» et «Les puissant.e.s». On y apprend que «grâce aux agriculteur.rice.s, aux artisan.e.s et aux commerçant.e.s, la Gaule était un pays riche».

Il s’agit de cesser «d’invisibiliser les femmes», défendent les promoteurs de cette écriture. À leurs yeux, «le masculin l’emporte sur le féminin», et cette règle de grammaire instituée au XVIIe siècle, abusive selon eux, n’aurait plus lieu d’être.

C’est Alexandre Fiebig, professeur de physique-chimie qui a débusqué le lièvre via un spécimen numérique et qui l’a posté sur un groupe Facebook d’enseignants. Ironiques, ces derniers s’interrogent. De tels artifices ne risquent-ils pas d’introduire des confusions de déchiffrage et de compréhension? Surtout auprès d’enfants si jeunes? Sans compter que cette écriture militante n’a pas grand sens à l’oral. Et qu’elle n’est pas demandée par les programmes scolaires.

En page de garde, l’éditeur assume, expliquant avoir choisi d’appliquer les recommandations du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes datant de 2015. Il a veillé à «équilibrer autant que possible le nombre de femmes et d’hommes présentés», à accorder les noms de métiers, de titres, de grades et de fonctions, «en utilisant l’orthographe préconisée, comme artisan.e», ou encore à utiliser l’ordre alphabétique lors d’une énumération de termes identiques au féminin et au masculin afin de ne pas systématiquement mettre le masculin en premier: par exemple, les femmes et les hommes.

«Tout ceci contribue à une éducation à l’égalité entre tous», estime-t-il. Chez Hatier, une salariée confirme l’édition de ce livre, expliquant que «dans ce milieu très féminin de l’édition scolaire, nous avons pris l’habitude de communiquer entre nous, depuis cette année, via l’écriture inclusive, notamment dans nos mails. La maison y est attachée.» On s’y prête notamment un «manuel d’écriture inclusive», édité par une agence de communication en 2016, lequel promeut l’usage du «point médian», semblable au trait d’union, «mais plus discret»: «musicien·ne·s», «motivé·e·s». Tout un programme.

Le Figaro

samedi, 12 décembre 2015

ÉDUCATION : LE LATIN EN MIETTES

Éducation : le latin en miettesLe projet d'enseignement des langues anciennes se précise : malgré les dénégations de Najat Vallaud-Belkacem, il est tout simplement fou. Chaque fois qu'elle est interrogée sur les périls qui planent sur l'enseignement du latin et du grec au collège, Najat Vallaud-Belkacem prend un air fatigué devant tant de critiques ignorantes, avant d'assurer qu'au contraire, la réforme améliore la situation et assure l'accès aux langues anciennes pour tous les élèves.


À mesure que ses projets se précisent, il apparaît que c'est pour le moins inexact. Le Conseil supérieur des programmes a reçu il y a quelques jours les représentants des enseignants de lettres classiques pour leur présenter les nouveaux contenus de latin et de grec à partir de la rentrée 2016. 
Rappelons que la ministre a transformé le latin et le grec en « enseignement pratique disciplinaire » (EPI), au même titre que des thématiques telles que « corps, santé, bien-être et sécurité », « monde économique et professionnel », ou encore « transition écologique et développement durable ». Puis, devant le tollé, elle a condescendu à lui adjoindre des heures d' « enseignement de complément » que les chefs d'établissement seront priés de puiser dans leur dotation horaire globale. De toute façon, les heures de cours sont amputées de 50 % en classe de cinquième, et de 30 % en quatrième et en troisième.

Encore du jargon !

Dans sa lettre de saisine, Najat Vallaud-Belkacem demandait au Conseil supérieur des programmes, prié de s'arranger avec ces restrictions, de mettre « en dialogue l'ensemble des points d'appui dont doivent disposer les enseignants pour dispenser leur enseignement ». Une nouvelle illustration du jargon en vigueur rue de Grenelle…
Le résultat ? Un morcellement de l'enseignement des langues anciennes, divisé en trois volets, dispensés le cas échéant par des professeurs différents. En français, les élèves seront invités à « découvrir des systèmes graphiques et syntaxiques différents ». En EPI, ils pourront partir à la « chasse aux expressions latines ou grecques encore utilisées aujourd'hui » et se lancer dans la « fabrication d'un glossaire illustré ». Et l'enseignement de complément ? C'est une version allégée, très allégée même, restrictions horaires obligent, de ce qui se pratique aujourd'hui. Il faut bien couper dans le programme pour le faire entrer dans les cases !
La merveilleuse réforme a donc réussi à mettre le latin et le grec en miettes : évoqués dans plusieurs matières, par plusieurs enseignants, mais plus considérés comme des disciplines à part entière.
Le progrès fait rage !

source : le point.fr

dimanche, 25 janvier 2015

L’ETAT VA CRÉER 1000 COMMISSAIRES POLITIQUES POUR AGIR DANS LES ÉCOLES

 Publié par Guy Jovelin

 

 
L’Etat va créer 1000 commissaires politiques pour agir dans les écoles
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lundi, 17 février 2014

Peillon veut renforcer l’enseignement de l’arabe : « C’est l’avenir de l’Europe et l’avenir de la France »

 

Peillon veut renforcer l’enseignement de l’arabe : « C’est l’avenir de l’Europe et l’avenir de la France »
« L’enseignement de l’arabe était abandonné […] depuis des années, nous allons mettre les moyens nécessaires » à son renforcement, a déclaré à l’AFP le ministre français de l’Education, Vincent Peillon. Lire la suite