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samedi, 10 septembre 2016

Opération Ronces… Un scoop qui n’en est pas un

Publié par Guy Jovelin le 10 septembre 2016

char-paris

Coup de tonnerre dans un ciel bleu horizon… Le journaliste Eric Zemmour a annoncé à la page 36 de son ouvrage « Un quinquennat pour rien » que des officiers français étaient formés en Israël pour un projet de reconquête militaire des banlieues, connu sous le nom de code « Opérationronces ». Dans une intervention radiophonique sur RTL mercredi, il comparait cette future mission militaire à la bataille d’Alger, mais inversée, déclarant nettement que la France était maintenant un pays colonisé, ajoutant à l’intention de Calvi qui était estomaqué : « C’est quelqu’un de très proche de l’état-major qui me l’a assuré. C’est la Bataille d’Alger qui recommencera. Je n’ai pas donné le nom de l’Opération Ronces en vain. Le plan est prêt ».

Ceci permet de comprendre le revirement d’une certaine frange de la communauté qui est passée en quelques années de « Touche pas à mon pote » à « Pas touche mon pote »… Ainsi, le 18 août 2015, le journaliste Michel Garroté, proche des milieux racialistes israéliens, déclarait que la gauche française basculait dans l’antiaméricanisme, l’antisémitisme et la dictature, relayant des propos tenus par l’historien sépharade Georges Bensoussan dans Le Figaro du 17 août : « Nous sommes en train d’assister en France à l’émergence de deux peuples au point que certains évoquent des germes de guerre civile. Dans le cadre de la préparation d’un nouvel ouvrage, j’ai été frappé en écoutant plusieurs de mes interlocuteurs de voir que l’expression ‘guerre civile’, qui aurait fait ricaner il y a dix ans ou surpris il y a cinq ans, est aujourd’hui dans les bouches d’un grand nombre, tant d’élus de terrain, de policiers, de médecins hospitaliers (service des urgences par exemple) ou de banlieue. Le sentiment que deux peuples sont en train de se former, côte à côte, et qui se regardent souvent avec hostilité, ce sentiment-là est aujourd’hui partagé par beaucoup ». D’autres intellectuels connus pour leurs idées arrêtées au sujet du Proche-Orient ont abondé dans ce sens : Ivan Rioufol dans Le Figaro du 8 janvier 2015 et Pascal Bruckner dans Le Point du 25 juin 2015. En novembre 2015, le général Didier Tauzin évoquait la possibilité d’une guerre ethnique et religieuse en France…

Le 1er juin 2016, l’armée créait le «  commandement Terre pour le territoire national (COM TN) » qui fit renaître de leurs cendres la 1re division et la 3e division de l’armée française, alors que l’échelle divisionnaire avait disparue lors de la grande réforme de 1999 qui intronisait la brigade. Cette création fut complétée par celle d’un commandement spécifique pour les forces spéciales et un autre pour les forces aéromobiles, c’est-à-dire la flotte d’hélicoptères d’attaque détenue à 95% par l’armée de terre, confié au général Bosser. Ce dernier déclara au sujet de son unité : « À sa tête, un état-major sera capable de mener des opérations de troisième dimension : raids en profondeur, flanc-garde ou opérations à caractère interarmes, comme l’utilisation d’hélicoptères de manœuvre pour transporter une force, saisir un pont, récupérer des otages, exfiltrer des personnes ».

L’Opération ronces est prévue depuis très longtemps. En 1992, la 8e division d’infanterie qui était alors en garnison à Lille, avait réalisé des manoeuvres militaires sur le thème suivant : « reprise de la ville de Roubaix sous contrôle de milices islamiques ». Cinq ans plus tard, en 1997, le colonel Emmanuel de Richoufftz, ancien commandant du 2e REI, réalisait un scénario similaire dans la ville de Brignoles. Rappelons aussi à toutes fin utile l’existence de la ville de Jeoffrécourt, cité imaginaire de 5.000 habitants bâtie dans l’enceinte de la base militaire de Sissonne, jadis garnison du 94erégiment d’infanterie. Cette « ville » est devenue le CENZUB-94e RI et dont la création – qui a coûté 80 millions d’euros – permet à 10.000 soldats par an, tant français qu’étrangers, d’être formée à la guerre urbaine dans un monde où 75 % de la population est citadine…

Visiblement, l’inéluctable nié dans les médias est pris en considération en haut lieu. Comme le dit avec justesse l’économiste Charles Sannat : « Préparez-vous, il est déjà trop tard… »

Hristo XIEP

 

Source : medias-presse.info

dimanche, 12 avril 2015

Charlie Hebdo : de la liberté d'expression à la lutte contre l'islamophobie

 

 Publié par Guy Jovelin

« Charlie Hebdo est le très bon exemple de la grande force des adeptes et des apôtres de l’idéologie dominante post-soixante-huitarde. Les attentats des 7 et 9 janvier sont quand même la faillite de tout le discours de ces trente dernières années. Voilà des gens qui ont été élevés en France, qui sont issus de l’immigration, du regroupement familial, de l’école, du vivre ensemble, de l’intégration, etc., et qui tuent en plein Paris des Français. C’est un échec total pour l’idéologie dominante. Et bien vous aurez remarqué que par un effet fantastique de manipulation des esprits, on a commencé par manifester pour la liberté d’opinion et puis ça s’est fini par « il faut lutter contre l’islamophobie ». Les victimes de ces attentats ont servi à légitimer la lutte contre l’islamophobie, moi je dis chapeau ! » Éric Zemmour

vendredi, 03 octobre 2014

Eric Zemmour tâcle la laborieuse oraison d’Edwy Plenel “pour les musulmans”

Publié par Guy Jovelin

eric zemmour

02/10/2014 – PARIS (via Figarovox)
Dans FigaroVox, Eric Zemmour commente le livre d’Edwy Plenel, “Pour les musulmans”.

«Tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois [...], la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce». Edwy Plenel connaît fort bien cette célèbre ouverture de Marx dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte. Il n’a pas su pourtant résister à la tentation. En pleine affaire Dreyfus, Emile Zola avait lancé un vigoureux plaidoyer «pour les Juifs». Plus d’un siècle plus tard, Edwy Plenel nous inflige une laborieuse oraison «pour les musulmans». Mais le goût de la posture a été plus fort que la crainte du ridicule ; et le prêche culpabilisateur plus fort que la réalité historique.

Car la situation des Juifs de la fin du XIXème siècle n’a rien à voir avec celle des musulmans dans la France de 2014. Au-delà du fait évident que les violences antijuives d’aujourd’hui sur notre sol sont perpétrées pour la plupart par des musulmans, ils ne jouent pas du tout le même rôle dans l’imaginaire collectif français. A l’époque, le Juif incarne l’argent, la réussite indécente, la destruction par le capitalisme des solidarités traditionnelles héritées du catholicisme.

Pour Eric Zemmour :

L’angoisse que suscite le musulman est tout autre, relève d’abord du nombre (le «grand remplacement»), de la violence (des islamistes) et des libertés (pour les femmes, les homosexuels etc.)

Pour lire l’article dans son intégralité

Source : http://fr.novopress.info/