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dimanche, 20 mai 2018

Le médecin qui refusait de prendre en consultation les feignasses de la SNCF

Publié par Guy Jovelin le 20 mai 2018

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Source : ndf

mercredi, 28 mars 2018

160 clandestins, soutenus par la CGT, se mettent en grève : régularisés !

Publié par Guy Jovelin le 28 mars 2018

 
 

160 travailleurs clandestins, sans papier, d’origine africaine, étaient employés par des entreprises de la région Île de France.

Le 12 février 2018, ils se sont mis en grève, ce qui est plutôt rarissime, et ils ont certainement eu raison, cela, bien entendu, avec l’appui de la CGT.

Et cela peut paraître étonnant car, jusqu’à preuve du contraire, la CGT défendait les travailleurs français contre justement les travailleurs détachés, et plus « détachés » que des immigrés clandestins c’est difficile à trouver.

Les 6 entreprises qui employaient, en toute illégalité, ces « travailleurs africains » : Défi Technology (Intérim), SEPUR (Ordures ménagères), GLS (Logistique), EVENT THAI (Plats cuisinés), STLG (Collecte de déchets) et CHRONOPOST (Livraison de colis), seront, nous l’espérons, très sévèrement sanctionnées car elles ont enfreint la loi en toute connaissance de cause en employant ouvertement une main d’œuvre étrangère et clandestine, non déclarée.

Mais là où cette affaire tourne à la dérision la plus totale, c’est sa possible, pour ne pas dire probable, conclusion.

En toute logique ces entreprises devraient être condamnées à de très fortes amendes et les 160 travailleurs clandestins et sans papier renvoyés chez eux.

Ce n’est pas le cas, loin s’en faut.

D’un côté la CGT ne cache pas sa satisfaction, alors que, contrairement à ce qu’elle affirme haut et fort : « Ces travailleurs n’amènent aucune richesse, bien au contraire, ils travaillent pour un salaire nettement inférieur et la seule richesse profite uniquement à leurs employeurs, donc au « patronat » qui, jusqu’à présent (mais peut-être qu’avec Emmanuel Macron, président, la cible se détourne de son objectif initial, si l’on tient compte du peu de succès obtenu par les récentes manifestations « de masse ») était « l’ennemi » de toujours. »

De l’autre côté, les 160 clandestins, sans papier et illégaux, ont obtenu un engagement de régularisation de leur situation par les autorités afin qu’ils puissent être embauchés régulièrement.

Ils ont ainsi obtenu, par la grève, le droit de travailler et de vivre en France.

Il s’agit là d’une décision qui risque de ne pas « tomber dans l’oreille d’un sourd » et de faire des milliers d’envieux !

N’est-ce pas le but recherché et par le patronat et par l’Union européenne et donc par la France de la  République En Marche…mais vers quelle destinée ?

Manuel Gomez

 

Source : ripostelaique

vendredi, 23 mars 2018

La France, championne d’Europe des grèves

Publié par Guy Jovelin le 23 mars 2018

championne d'europe,france,grèvesL’appétence de la France pour les grèves a fait le bonheur des humoristes, de Coluche aux Inconnus, en passant par les Nuls (« Grévissimo, jusqu’à 100 % des trains en moins »). A l’heure où la SNCF lance un préavis de grèves longue durée, il est intéressant de répondre à la question « lieu commun » : la France est-elle vraiment le terreau fertile à la gréviculture ? Dans l’étude de Hagen Lesch publiée en 2017 (n° 71) par son agence de Cologne,  l’Institut der deutschen Wirtschaft établit le nombre de jour de travail perdus sur la période par tranche de 1000 employés.

Pour la période 2007-2016 – entre parenthèse, l’évolution par rapport à la période 2000-2007 – nous avons :

  • France : 123 jours (+30)
  • Danemark : 118 jours (-39)
  • Canada : 87 jours
  • Belgique : 79 jours (+32)
  • Espagne : 59 jours (-70)
  • Norvège : 54 jours (-4)
  • Finlande : 40 jours (-24)
  • Irlande : 30 jours (-13)
  • Royaume-Uni : 24 jours (0)
  • Portugal : 17 jours (-8)
  • Malte : 16 jours
  • Australie : 14 jours
  • Nouvelle-Zélande : 9 jours
  • Pays-Bas : 8 jours (0)
  • Allemagne : 7 jours (+3)
  • Etats-Unis : 6 jours (-24)
  • Suède : 5 jours (-13)
  • Pologne : 5 jours (0)
  • Hongrie : 5 jours
  • Autriche : 2 jours (+1)
  • Suisse : 1 jour (-2)
  • Slovaquie : aucune grève
  • Japon : aucune grève

Pour l’Italie, seuls les chiffres de la période 2000-2007 sont disponibles, soit 75 jours.

Hristo XIEP

 

Source : medias-presse.info

mardi, 21 juin 2016

Grèves et conflit social : Alain Escada plaide pour une troisième voie, le catholicisme social

Publié par Guy Jovelin le 21 juin 2016

conflit-social

Alain Escada a accordé à MPI-TV un entretien en deux parties dans lequel il fait l’analyse de la situation sociale en Europe. Force est de constater que les mêmes troubles sociaux apparaissent dans les pays d’Europe, alors que les gouvernements sont de bords opposés. Il prône alors une troisième voie, qui est celle du catholicisme social.

 

Source : medias-presse.info

vendredi, 27 mai 2016

Camarades, il faut savoir terminer une… blague!

Publié par Guy Jovelin le 27 mai 2016

Si Martinez connaissait son Thorez

 

Philiuppe Martinez, fin 2015, au siège de la CGT (Photo : SIPA.00727191_000010)

Comme je carbure plutôt à la lecture qu’à l’essence, ce mot étant au sens non platonicien du terme, je me dirige à pied vers mon kiosque habituel où deux vendeurs m’annoncent qu’il y a grève pour tous les quotidiens. Hilares, ils précisent : « Sauf l’Humanité ». Ils ont bien compris que ce n’est pas une pure coïncidence…

Mais en rentrant chez moi pour lire les journaux sur mon ordinateur, je vois ce qu’en dit la presse qui n’est-pas l’Huma. Je tombe sur ce communiqué du Monde :

« En raison d’un mouvement de grève dans notre imprimerie parisienne et dans nos centres de distribution, à la suite du refus du Monde de publier un communiqué de la CGT, notre édition papier ne paraîtra pas dans la plupart de nos points de vente, ce jeudi 26 mai. C’est également le cas des autres quotidiens nationaux français, à l’exception de L’Humanité, qui a accepté de publier ce texte.

Le Syndicat de la presse quotidienne nationale rappelle que “pour la troisième fois au cours de ces 2 derniers mois, la CGT bloque l’impression et la distribution des quotidiens nationaux”. Les journaux n’étaient déjà pas parus le 31 mars et le 28 avril. Ils pourront être lus sur les sites Internet des titres, rappelle le SPQN.

Sur France Inter, le secrétaire général du syndicat CGT du Livre, Didier Lourdez, a affirmé que son syndicat n’avait “ni exigence ni diktat”. Il a cependant reconnu que son syndicat avait “proposé à tous les quotidiens de donner une expression à Philippe Martinez” ».

J’avoue que mon premier réflexe a été d’insulter in petto ces salauds qui décident que la liberté de la presse s’arrête à ceux qui ne publient pas leurs appels. « Ni exigence ni diktat » ? Voilà des éléments de langage qui signifient en clair : « Vous n’aviez qu’à faire ce qu’on veut (nous la CGT, nous le peuple), et vous êtes donc les seuls responsables de cette grève des journaux. » CQFD.

Mais j’ai a beau être un anticommuniste primaire, je m’efforce parfois de dépasser mes réflexes. Et je me suis dit, plus raisonnablement, que si l’Huma pouvait paraître malgré un mouvement de grève, c’est qu’elle n’avait qu’à publier un fac-similé de n’importe quel numéro paru depuis des décennies.

D’ailleurs, si par hasard Martinez devait in fine manger son chapeau, il n’aura qu’à re-publier tel quel le numéro de l’Huma dans lequel, en juin 1936, Thorez lança son fameux appel : « Il faut savoir terminer une grève. » Il faut savoir arrêter un blocage, surtout quand les manifs de masse sont d’une absence d’ampleur inégalée.

 

Source : causeur