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jeudi, 06 décembre 2018

L’intox hallucinante de Macron : “Ce n’est pas moi le méchant, c’est Edouard Philippe”

Publié par Guy Jovelin le 06 décembre 2018

Auteur : Philippe Carhon

L’intox hallucinante de Macron  : “Ce n’est pas moi le méchant, c’est Edouard Philippe”

Non seulement, il méprise les gilets jaunes et les Français mais commence à tirer la couverture à lui quitte à torpiller son premier ministre, comme Sarkozy en son temps avec Fillon :

“Gilets jaunes” : Macron a voulu revenir sur la limitation à 80 km/h (avant d’y renoncer)

Emmanuel Macron prêt à annuler la limitation de vitesse à 80 km/h ? D’après Europe 1, le chef de l’Etat aurait souhaité ajouter ce revirement aux trois mesures annoncées par Edouard Philippe, mardi 4 décembre, pour tempérer la colère des “gilets jaunes”. Il y aurait ensuite renoncé pour ne pas mettre son Premier ministre en difficulté (…)

Ses conseillers l’auraient toutefois dissuadé : Edouard Philippe s’étant fortement engagé sur cette mesure, le coup porté par son annulation aurait été trop dur à encaisser pour Matignon..[source]

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“Gilets jaunes” : Macron était prêt à lâcher du lest dès la fin novembre mais…

Emmanuel Macron était prêt à suspendre la hausse des taxes sur le carburant dès la fin novembre, avant d’y renoncer à quelques minutes de son discours : c’est la confidence faite à l’AFP par un pilier de la majorité (…)

Si une “grande concertation de terrain sur la transition écologique et sociale” a bien été annoncée par Emmanuel Macron, la suspension n’a, en revanche, pas été mentionnée, biffée à la dernière minute sur les conseils du Premier ministre, du secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler et du directeur de cabinet d’Edouard Philippe Benoît Ribadeau-Dumas, selon ce cadre de la majorité. [source]

 

Source : lesalonbeige

lundi, 22 septembre 2014

Pendant que la France agonise, l’UMP se divertit avec une nouvelle guerre des chefs

Publié par Guy Jovelin

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Avant son intervention sur France 2 hier soir, le Journal du Dimanche publiait un entretien de Nicolas Sárközy dans ses colonnes. L’ex-président failli, auxquels les Français ont même préféré François Hollande, se plaçait en chef de l’UMP de fait organisant seul ce parti – avec un nouveau pour faire oublier les scandales passés – selon sa volonté.

« Je vais changer le nom du parti, mettre en place une nouvelle organisation, installer une relève et faire revenir les adhérents et donateurs pour redresser les comptes. […] Si je réussis cette nouvelle formation, ils [Alain Juppé et François Fillon] ne pourront plus me rattraper. »

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Lors de son passage sur France 2 hier, il a évoqué à nouveau ses deux adversaires, avec un ton particulièrement condescendant :

« Alain Juppé c’est un compagnon, j’aurai besoin de lui. Je n’ai pas vu qu’il était candidat à la primaire de l’UMP. J’aurai aussi besoin de François Fillon »

a-t-il déclaré comme si la primaire n’avait pas lieu d’être.

Pendant que Nicolas Sárközy prenait la parole sur France 2 et lançait son appel à son « compagnon » Alain Juppé, ce dernier a fait paraître sur son site son programme, marquant autant son désintérêt pour son ancien chef de parti que sa volonté d’accélérer la cadence.

« Je ne suis pas une girouette. Si j’ai dit ça, c’est parce que j’y ai réfléchi, pensé, j’en ai envie et donc je vais aller jusqu’au bout. Je sais bien qu’aujourd’hui le match a commencé et que le tacle commence. On essaie de faire croire que je n’irai pas jusqu’au bout. Eh bien je vais en apporter la démonstration. Vous le verrez en 2016 et 2017 »

avait-il précisé dans la matinée, témoignant ailleurs de sa haine toujours intacte contre le Front national.

« L’intox a commencé […] je ne vais pas passer mon temps à me positionner par rapport à Nicolas Sarkozy, ce qu’il pense, ce qu’il est supposé penser ou ce que vous lui faites dire […] en matière d’ennuis judiciaires, vaut mieux pas se livrer à un match, hein »

s’est-il énervé après les premières violentes attaques de Nicolas Sárközy rappelant la condamnation pour corruption d’Alain Juppé.

« Je n’ai pas le culte des sauveurs, mais le culte des idées. Aujourd’hui, la question n’est pas de savoir qui peut battre François Hollande. A priori, tout le monde. […] Mon rôle au sein de la direction collégiale me commande de ne pas prendre parti, de rester au-dessus de cette compétition interne. Je ne donne aucune instruction »

a lâché de son côté François Fillon, sans même prononcer le mot de son ancien chef et tentant, lui aussi de se placer au-dessus de la mêlée. Comme ses deux adversaires principaux et tout comme Hervé Mariton et Bruno Le Maire, les déjà oubliés de la primaire.

Source : http://jeune-nation.com/2014/09/9538-pendant-que-la-franc...