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vendredi, 16 mars 2018

FRANCE | La novlangue du régime en traduction française

Publié par Guy Jovelin le 16 mars 2018 

Ou quand les Diafoirus en Folie jouent au SpinDoctor : l’idéologie du vide au service de la pensée creuse

By Slobodan Despot, Antipresse.net, log.antipresse.net mars 9, 2018

L’univers d’Orwell revient en force dans la patrie des droits de l’homme. Dans le sillage de la loi surréaliste contre les «fake news» en voie d’adoption, le régime libéral-socialiste de M. Macron® s’illustre aussi par un vocabulaire qui n’a rien à envier aux plus subtiles contorsions verbales du bloc soviétique. Si Molière nous revenait, il en tirerait sans doute une version augmentée des Précieuses ridicules, voire une série en plusieurs saisons. En attendant, Le Figaro propose un joli florilège :

● NE PLUS DIRE

Égalité hommes-femmes

Dire

Égalité femmes-hommes

«Pour une raison toute bête, explique-t-on au ministère des Droits des femmes, c’est par ordre alphabétique. Il n’y a pas de raison que les femmes soient en deuxième position!»

● NE PLUS DIRE

L’école maternelle

Dire

La première école

«Changer le nom en “petite école” ou “première école”, c’est neutraliser d’une certaine manière la charge affective maternante du mot “maternelle”.» (Sandrine Mazetier, députée PS, le 1er février 2013)

● NE PLUS DIRE

Travailler pour le pays

Dire

Faire France

«Il s’agira donc, désormais, de “faire France” en reconnaissant la richesse des identités multiples.» («Refonder la politique d’intégration », 2013)

● NE PLUS DIRE

Bâtir une société harmonieuse

Dire

Faire de l’en-commun

«De la conception à la gestion des espaces publics, comment construire un “en-commun”.» («Refonder la politique d’intégration», 2013)

● NE PLUS DIRE

Se lancer dans des projets

Dire

Produire des possibles

«Il faut changer de paradigme, proposer une nouvelle forme d’action publique, pour produire des “possibles” à l’intersection des valeurs de la République et du respect des gens eux-mêmes et de leurs capacités à coproduire de l’action publique.» («Refonder la politique d’intégration», 2013)

● NE PLUS DIRE

La France évolue

Dire

Les dynamiques plurielles de la société

«L’histoire enseignée se réfère à des figures incarnées qui demeurent très largement des “grands hommes” mâles, blancs et hétérosexuels. Il y a donc un enjeu fort à faire évoluer le “panthéon” des figures censées incarner les grands mouvements, les époques et les dynamiques plurielles de la société.» («Refonder la politique d’intégration», 2013)

● NE PLUS DIRE

Couple homosexuel dans l’impossibilité de procréer

Dire

Confronté à «l’infertilité sociale»

«La présente proposition de loi a pour objet d’ouvrir l’assistance médicale à la procréation à tous les couples infertiles, qu’il s’agisse d’une infertilité médicale ou “sociale”.» (Proposition de loi déposée au Sénat par cinq sénateurs socialistes le 19 juillet 2013)

● NE PLUS DIRE

Être enceinte

Dire

Être en état de grossesse médicalement constaté

«La collaboratrice libérale en état de grossesse médicalement constatée a le droit de suspendre sa collaboration» (Projet de loi pour l’égalité entre les hommes et les femmes, septembre 2013)

● NE PLUS DIRE

Les parents et les médecins

Dire

Les acteurs impliqués dans la conception

«Aujourd’hui, la filiation biologique n’est plus la seule filiation possible ; il y a une multiplication des acteurs impliqués dans la conception et l’éducation des enfants.» (Dominique Bertinotti, commission des lois, réunion du 18 décembre 2012)

● NE PLUS DIRE

Construire la société française

Dire

Le Nous inclusif et solidaire

«L’enjeu est dès lors de rendre possible l’identification à une communauté politique plurielle, c’est-à-dire une communauté concrètement caractérisée par des identités diverses et hétérogènes – que ce soit en raison d’une histoire faite d’immigration, de colonisation ou tout simplement et plus généralement de la pluralité des identités sociales et politiques et des croyances morales qui traversent la société – mais néanmoins capable de s’identifier positivement à un “Nous”. Ce que nous nommerons un Nous inclusif et solidaire.» («Refonder la politique d’intégration», 2013)

● NE PLUS DIRE

Donner aux élèves la même éducation

Dire

Bâtir du commun

«Il revient à l’École française de contribuer à bâtir du commun.» (Vincent Peillon, charte de la laïcité à l’école)

● NE PLUS DIRE

L’avenir des jeunes Français

Dire

Leur devenir de citoyen

«Il s’agit d’accompagner les élèves dans leur devenir de citoyen.» (Vincent Peillon, charte de la laïcité à l’école)

● NE PLUS DIRE

Personnel scolaire chargé de veiller à la discipline

Dire

Groupes académiques climat scolaire

«Afin de rendre effective cette lutte contre les violences, des “groupes académiques climat scolaire” sont par ailleurs déjà constitués pour aider localement chaque école et établissement.» (Site du ministère de l’Éducation nationale).

● NE PLUS DIRE

Détruire l’identité sexuée

Dire

Déconstruire les stéréotypes de genre

«La création du programme “ABCD de l’égalité”, qui s’adresse à l’ensemble des élèves de la grande section de maternelle au CM2 et à leurs enseignants, vise à déconstruire des stéréotypes de genre.» (Site du ministère de la Santé, décembre 2012)

http://www.lefigaro.fr/politique/2014/01/22/01002-2014012...

 

Source : leblogalupus

dimanche, 24 septembre 2017

La direction des Scouts et Guides de France remplace père et mère par parent 1 et parent 2

Publié par Guy Jovelin le 24 septembre 2017

Ecrit parLéo Kersauzie

 

Surprise pour beaucoup de parents attentifs : le bulletin d’adhésion jeune, Saison 2017 – 2018, des Scouts et Guides de France, a remplacé les habituelles cases « père » et « mère » par « parent 1 » et « parent 2 ».

Conformément à l’adage Le diable se cache dans les détails, on remarquera que la novlangue a donc fait son entrée chez les Scouts et Guides de France.

 

Source : medias-presse.info

mercredi, 14 juin 2017

La novlangue s’empare des transports

Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2017

Rédigé par notre équipe le 13 juin 2017.

 
 
 
La SNCF et la RATP sont entrées dans une nouvelle ère. Celle où les mots ne veulent plus rien dire et où les changements de noms doivent cacher une réalité qui ne fait plus rêver. La SNCF peine à maintenir son réseau qui faisait la fierté de tout un pays et transforme le TGV en InOui… La RATP, quant à elle, ne veut plus parler de RER, mais de train… Les agences de communication font du sacré bon boulot !

Fin mai, la SNCF annonçait fièrement qu’à partir du 2 juillet 2017, les TGV allaient faire peau neuve et devenir InOui. Plus de train à grande vitesse, il est désormais de bon ton de s’extasier devant une technologie qui à plus de 30 ans d’âge. Un nom vide de sens qui est un bon rappel de l’époque dans laquelle nous vivons. Il ne manque plus qu’un pouce levé comme sur Facebook pour que la SNCF entre pleinement dans le train de la modernité.

 Qu’est-ce qu’un train ?

InOui c’est aussi des rames rénovées où il sera possible de se connecter au Wifi et même de choisir son siège ! La belle affaire ! Sous prétexte de rattraper son retard sur les autres grandes compagnies ferroviaires européennes, la SNCF tente de faire croire à une révolution technologique sans précédent grâce à un coup de peinture et du Wifi pour les clients près à payer plus. Comme la ficelle est un peu grosse, on recrute une agence de communication chargée de trouver un nom assez minable pour que toute l’attention se porte dessus. Et contrairement aux affirmations de la SCNF, InOui se limite bien à un changement de nom.

Malheureusement, la novlangue fait des émules dans le domaine des transports et on apprend que la RATP songe sérieusement à changer les fameux « RER » (Réseau Express Régional) en « train ». Désormais, prendre le train signifiera faire le trajet entre Paris et Trappes. De quoi faire baisser drastiquement le nombre de voyageurs si on s’en tient au nouveau fantasme linguistique du STIF (Syndicat des Transports d’Ile-de-France). Ce dernier explique cette réflexion (qui n’aurait pas dû fuiter) par le fait que les gens ne comprendraient pas toujours la distinction entre le RER et les trains.

Une farce qui va coûter cher car il va falloir changer tous les panneaux de signalisation et la communication qui va avec. En d’autres mots, certaines agences vont rafler des millions pour un lifting totalement inutile. A qui profite le crime ? Apparemment à beaucoup, car cette mesure insensée a été prise sous la direction du PS Jean-Paul Huchon et la pseudo réflexion se poursuit sous celle de la Républicaine Valérie Pécresse. Les échanges de bons mots sont pour les caméras, mais lorsque certains intérêts sont à défendre, ils sont tous dans le même panier !

Pourquoi cette déferlante de novlangue ? Uniquement pour donner l’illusion que les choses changent, que le progrès est en marche et que les gros mastodontes comme la SNCF se modernisent. Un cache-sexe bien ridicule qui coûte affreusement cher et que les élites ne remettent pas en question. Il faut suivre la ligne du foutage de gueule et bercer sans cesse un peuple qui ne demande qu’à être convaincu. Il s’agit de changer la réalité en la désignant autrement. Un RER est un train, un TGV est un InOui. A ce rythme là, les mauvaises langues pourraient bien qualifier En Marche d’UMPS ! Mais chut ! Ceci n’est pas une vérité officielle.

 

Source : 24heuresactu