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lundi, 23 octobre 2017

Japon : construire des robots plutôt que de faire venir des immigrés

Publié par Guy Jovelin le 23 octobre 2017

 

Tous les mois, le Japon présente le dernier robot destiné à une carrière de labeur sans fin dans le réseau grandissant des maisons de retraite du pays.

Les machines, qui sont présentées souvent dans les bulletins d’informations du soir, sont sans surprise des « accroches-regard » : exosquelettes, gadgets Internet, gadgets humanoïdes ou animaux. Leur double objectif, à ce stade, n’est pas seulement de servir les personnes âgées, mais de convaincre le public japonais dans son ensemble que la nation a ce qu’il faut de technologie pour combattre sa crise démographique croissante.

Un quart de la population japonaise a déjà plus de 65 ans et la population en âge de travailler diminue de 1% par an. Le gouvernement estime que le pays aura besoin de 2,5 millions de travailleurs qualifiés d’ici 2025, mais qu’il manquera 380 000 travailleurs.

Le sujet d’une politique d’immigration n’est pas sur le table. Alors même que le Japon se prépare à voter à une élection générale, ni le parti au pouvoir, ni le principal parti de l’opposition ne souhaitent un débat à ce sujet.

Les premiers robots dans l’offre d’automatisation des maisons de repos sont des machines comme Chapit, qui ressemble à une souris, s’assied au chevet d’une personne et entame une conversation rudimentaire; Robear, qui ressemble à un ours et peut lever une personne de son lit et le mettre dans un fauteuil roulant; et Palro, un petit humanoïde qui peut mener une salle remplie de personnes âgées à faire des exercices physiques.

Yukio Honda, directeur du Centre de Robotique et de Design de l’Institut de Technologie d’Osaka, pense que les robots vont changer, et non éliminer, les rôles des infirmières. « Les infirmières seront libérées du travail pénible. . . Les robots feront les travaux [durs, sales et dangereux] et le rôle des infirmières sera de leur donner des instructions.  »

(…) Financial Times via fdesouche

lundi, 29 février 2016

Japon : 27 réfugiés acceptés en 2015, 2 déjà inculpés de viol

Publié par Guy Jovelin le 29 février 2016

viol refugié japon
28/02/2016 – MONDE (NOVOpress)
Gros émoi au Japon où la délinquance violente… et l’immigration sont pratiquement inexistantes, avec cette affaire de viol par des réfugiés.

Vers 12 h 30, le 27 décembre de l’année dernière, Onder Pinarbasi, 22 ans, et un garçon de 16 ans ont agressé sexuellement une Japonaise d’une trentaine d’années dans les toilettes publiques de la gare d’Akabane. Les suspects ont également volé à la victime 9000 yens en argent liquide. Pinarbasi, qui a été inculpé de viol et de vol qualifié, prétend que c’est le mineur qui a commis les deux crimes. Son complice ne reconnaît que l’accusation de vol qualifié. « J’ai ne l’ai pas forcée, » a-t-il déclaré à la police en niant l’accusation de viol, selon le journal Yomiuri Shimbun du 22 février. L’incident s’est produit après que les suspects demandaient de l’aide à la jeune femme, alors qu’elle rentrait chez elle.
Les suspects sont arrivés au Japon l’année dernière. Ils ont demandé le statut de réfugié en août et en octobre, d’après le Bureau de l’Immigration du Japon, au motif qu’ils ne pouvaient pas retourner en Turquie en raison de « problèmes familiaux ».
Pendant que leurs demandes étaient en cours d’examen, les suspects ont reçu un statut de visa accordant « une permission spéciale pour rester au Japon ». Ces individus sont devenus des suspects pour la police après l’examen des images de caméra de surveillance prises dans le secteur de l’agression.

Souce: Sankei Shimbun.

vendredi, 11 septembre 2015

Le Japon ne veut pas d'immigrés !

Publié par Guy Jovelin le 11 septembre 2015

drapeaux japonais

Tandis que l’Europe ouvre ses portes à des centaines de milliers de migrants, le Japon, qui a recensé seulement 11 demandes d’asile l’année dernière, va encore rendre sa législation plus sévère afin de dissuader toute tentative d’immigration.

Les  nouvelles mesures concerneraient notamment les conditions d’admission à l’asile et l’expulsion des demandeurs d’asile déboutés et feraient du Japon une des destinations les plus inaccessibles pour les migrants.

Hiroaki Sato, Ministre de la justice, a assuré que les nouvelles mesures permettraient de ne laisser entrer au Japon que les personnes méritant véritablement un statut de réfugié.

Le gouvernement du Japon ne considère pas la volonté d’échapper à la guerre comme une raison légitime de demander l’asile. Ni bien sûr la volonté de trouver une situation économique et sociale plus favorable.

 Source : http://www.medias-presse.info/le-japon-ne-veut-pas-dimmig...