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On lui doit d'avoir théorisé la stratégie invitant la gauche française à rassembler les différentes minorités identitaires et les élus de la mondialisation dans une nouvelle majorité politico-idéologique, censée convertir la France d'hier au génie de la société diversitaire. Les classes populaires devenues culturellement conservatricesétaient abandonnées. Il fallait liquider une France nostalgique de son identité passée et en faire naître une nouvelle, mieux adaptée aux appartenances hybrides, à la fluidité identitaire et à la mondialisation. Telle serait apparemment la loi de l'hypermodernité: rien ne devrait plus être comme avant.
Il faut garder cela à l'esprit quand on se penche sur la nouvelle contribution du think-tank à un « grand débat » dont les termes demeurent étrangement incertains. Terra Nova vient ainsi de proposer dans un rapport une augmentation massive de l'impôt sur les successions, comme le notait Virginie Pradel le 8 janvier dans Le Figaro . Je n'entends pas ici revenir sur les aspects techniques de la proposition de Terra Nova, mais sur l'arrière-fond philosophique qui pousse les « progressistes » à favoriser une fiscalité confiscatoire en matière de succession au nom de la lutte contre les inégalités.
Dans la perspective progressiste, un monde juste serait un monde mis à plat régulièrement, empêchant que ne se forment au fil des générations des hiérarchies toujours condamnables. On trouve ici une utopie qui sans cesse se recompose, celle d'une société capable de remettre le compteur à zéro à chaque génération, autrement dit qui parvienne à faire table rase en étendant sans cesse l'application du principe égalitaire. On comprend que la grande obsession de Terra Nova est de liquider le vieux monde, comme si nos sociétés devaient renaître en abolissant le principe de continuité.
Faut-il le dire, c'est aussi dans cet esprit qu'on a assisté, depuis plus d'un demi-siècle, à la déconstruction progressive de l'école et de l'éducation. Selon le vocabulaire consacré, il fallait abolir la figure de l'héritier, comme si la modernité devait correspondre à une perpétuelle nuit (d'abolition) des privilèges. On connaît le résultat: plutôt que relever le niveau culturel des milieux défavorisés, c'est l'idée même de culture générale qu'on a fait exploser. Une société en guerre contre l'héritage est en lutte contre elle-même, et se prépare à se confier à des planificateurs sociaux à l'imagination hasardeuse.
Mais c'est la nature humaine qu'on heurte ainsi. Le progressisme se laisse aller à une agression anthropologique. Il réduit le désir de transmettre à une forme d'égoïsme pathologique, lié à la persistance de valeurs familiales régressives qui rendraient l'homme étranger au bien commun. Un homme ne devrait plus se soucier de sa lignée ou chercher à transmettre plus qu'il n'a reçu. Il ne devrait plus travailler pour céder un monde meilleur à ses descendants puisqu'il contribuerait ainsi à l'injustice sociale. Pour le dire autrement, il ne devait travailler qu'à l'horizon de sa propre vie. La modernité, ici, révèle sa tentation nihiliste.
Une véritable ascension sociale
La transmission du monde est la condition de sa sauvegarde, et rien ne dure sans le désir de durer. Qui veut sectionner les liens entre les générations lacère en fait le lien social. Dès lors, on ne saurait œuvrer consciemment à la neutralisation programmée de la transmission familiale sans condamner la société à un double mouvement de collectivisation aliénante et d'individualisation abstraite. L'individu détaché de ses appartenances, coupé de sa communauté, éloigné de sa famille, se retrouve finalement bien seul devant une administration qui prétend mieux savoir que lui comment gérer sa vie et le voit comme un pion dans son système. Cette société planifiée quadrillant tout le réel pour éviter que quoi que ce soit ne lui échappe est au fond d'elle-même hostile aux libertés les plus fondamentales.
La lutte contre les inégalités est essentielle et la colère révélée par les « gilets jaunes » rappelle que la réactivation de l'ascenseur social est une nécessité vitale. Le combat pour la justice sociale rappelle aux hommes qu'ils forment une communauté où chacun est appelé au bien commun et qui donne aux enfants de tous les milieux l'occasion d'une véritable ascension sociale. Nul n'est assez bête, non plus, pour croire qu'elle repose sur le seul mérite individuel, sans que ne pèsent sur elle de puissants déterminismes sociaux. Chacun doit contribuer selon ses moyens à la construction d'institutions valables pour tous.
Mais rien de tout cela ne doit obligatoirement se penser à l'aune de l'utopie de la table rase, qui pousse la quête égalitariste à jeter à terre tout ce qui l'entrave, en créant une horizontalité morne, qui rapetisse l'homme en croyant le libérer.
La fondation Terra Nova, proche du PS, vient de présenter aujourd’hui un rapport qui préconise une « émancipation » de l’islam de France ainsi que l’instauration de deux jours fériés, un musulman et un juif, en lieu et place des lundis de Pâques et Pentecôte qui ne seraient plus fériés !
Alain Christnacht et Marc-Olivier Padis sont les auteurs de ce cahier de revendications intitulé « L’émancipation de l’islam de France ». Leur argument ? L’islam serait la deuxième religion pratiquée en France.
Les deux « penseurs » de la gauche française proposent de reconstruire le Conseil Français du Culte Musulman à partir des conseils régionaux du culte musulman (CRCM), qu’ils considèrent plus représentatifs de la réalité de l’islam en France.
Mais Terra Nova en profite pour relancer une rengaine qui heurte les Français : l’instauration de jours fériés juif et musulman à la place de jours fériés de fêtes chrétiennes (lundis de Pâques et de Pentecôte).
« Pour que toutes les confessions soient traitées à égalité, il convient d’intégrer désormais au moins deux nouvelles dates importantes, le Kippour et l’Aïd el-Kébir, dans le compte des jours fériés, en supprimant les deux lundis qui ne correspondent à aucune solennité particulière », affirme le rapport de Terra Nova.
Or, il faut noter que parmi les organisations musulmanes et juives, seule l’UOIF (proche des Frères musulmans) réclame une telle mesure.
La gauche maçonnique instrumentaliserait-elle les communautés musulmane et juive pour agresser une fois de plus le christianisme ?
Terminons en signalant que la Fondation Terra Nova est une organisation de gauche façon Emmanuel Macron. Elle compte parmi les membres de son bureau directeurGuillaume Hannezo, associé gérant de Rothschild et Cie.
Cette information, diffusée par FDesouche, n'a pas été reprise de la presse française, qui semble ignorer les actes pédophiles lorsqu'il ne s'agit pas d'un prêtre. Elle provient de la presse britannique :
"Christophe Bejach, 53 ans possédait 60 images d’abus d’enfants, dont sept images de catégorie A – le type le plus sérieux dépeignant l’activité sexuelle pénétrante. Les officiers ont découvert cela sur l’ordinateur de Bejach quand ils ont fouillé sa maison de Bayswater."
Cet ancien conseiller du ministre français de l’Économie et de l’Industrie Arnaud Montebourg a évité la prison après qu’un agent de police en civil l’ait surpris en train d’organiser une séance de photos impliquant trois jeunes sœurs mineures en bikinis. Christophe Bejach avait acheté un stock de petites lingeries pour faire des photos de nus érotiques avec les enfants âgées respectivement de 8, 10 et 12 ans entre avril et juillet 2016. Bejach a décrit ses fantasmes sexuels à la présumée mère des filles, qui était en fait officier de police travaillant à la surveillance de la cyber-pédophilie.
La juge du Tribunal ne lui a donné que 9 mois avec sursis pendant deux ans pour un premier chef d’accusation d’offense sexuelle sur enfant mineure et trois autres chefs d’accusation pour possession de photographies d’enfants indécentes.
En 2006 il avait co-fondé Terra Nova.
Bejach doit signer le Registre des délinquants sexuels pendant dix ans, son ordinateur a été confisqué et il devra payer £1,200 de frais de tribunaux. Il a préalablement payé une caution de £100,000 à la Cour et remis son passeport aux autorités.