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jeudi, 21 septembre 2017

L’agriculture française se meurt, l’Union Européenne l’achève

Publié par Guy Jovelin le 21 septembre 2017

Agriculture-française

Après avoir poussé à la faillite les éleveurs de porcs et producteurs de lait français il y a quelques années, Bruxelles pourrait porter un coup fatal à l’agriculture tricolore si elle continue de céder à tous les lobbies écologistes.

« J’espère que les États généraux de l’alimentation ne seront pas une grande foutaise comme la COP21. » Invité sur France Inter le 14 août dernier, le célèbre critique gastronomique et rédacteur en chef de « Marianne » Périco Légasse a eu du mal à cacher son inquiétude au sujet de la table ronde organisée par Emmanuel Macron jusqu’en novembre. Le but de cette mobilisation orchestrée par le gouvernement ? Sortir les nombreuses petites exploitations agricoles françaises de l’impasse — voire du gouffre. Et il y a urgence : si rien n’est fait, en 2018, près de 20 000 d’entre elles pourraient disparaître.
C’est que, ces dernières années, les difficultés se sont accumulées pour les agriculteurs tricolores. La France a connu successivement une crise dans le secteur porcin et une autre dans le secteur laitier. Deux événements majeurs qui ont démontré les faiblesses — et la dangerosité — d’un système à bout de souffle mais n’ont pas apporté de réformes notables.

Des crises alimentées par les décisions européennes

En février 2014, le secteur porcin français est en péril : dérégulation du marché commun, hausse du coût de l’alimentation des cochons et embargo russe sur la viande porcine européenne mettent à genoux les éleveurs français. Les exportations s’effondrent et les dettes s’accumulent pour les exploitants agricoles.
Paris avait pourtant tenté de batailler avec la grande distribution et Bruxelles, en fixant, au début de la crise, un prix d’achat de la viande de porc à 1,40 euro le kilo. Une décision censée permettre aux éleveurs de profiter d’un montant correct et de se maintenir la tête hors de l’eau. Mais les prix sur le marché ont continué de fondre, et bon nombre d’industriels refusent alors d’acheter les produits français en préférant s’approvisionner autre part, comme en Allemagne.

Pourtant, dans la tempête, certaines enseignes de grande distribution comme Leclerc et Intermarché assuraient qu’elles continueraient tout de même de se fournir au prix initial de 1,40 euro le kilo, alors que celui-ci est descendu à 1,07 euro. Un choix souverain, patriotique et solidaire que goûte modérément la Commission européenne, qui lance une enquête pour entrave à la concurrence étrangère et menace les grandes surfaces de leur infliger une amende à hauteur de 5 % de leur chiffre d’affaires. Une décision qui enfonce encore davantage les éleveurs français.

Quelques semaines plus tard éclate en France la crise du lait, provoquée là encore par une dérèglementation excessive du marché européen. Chute des prix, un taux de cessation d’activité dans les exploitations françaises qui avoisine les 10 %, des milliers de producteurs au bord de la faillite… les répercussions ne se sont pas fait attendre.
Pour Périco Légasse, tout le schéma économique de l’agroalimentaire en Europe est à revoir ; le libéralisme financier défendu par Bruxelles a inévitablement conduit les grandes entreprises à exercer de fortes activités de lobbying sur les parlementaires. Conséquences : baisse des prix, moins de réglementations, allègements des conditions de traçabilité des produits européens… Les agriculteurs français sont confrontés à une véritable concurrence déloyale qui mine leur chiffre d’affaires.

La fin du glyphosate coûterait 976 millions d’euros

Le secteur agricole pourrait ne pas être au bout de ses peines. En cause : la mesure d’interdiction du glyphosate au sein de l’UE que pourrait prendre Bruxelles d’ici quelques mois, alors qu’une pétition, lancée sous forme d’initiative citoyenne européenne (ICE), pour forcer la Commission à se pencher sur la question a recueilli le million de signatures requis en juin dernier. L’exécutif européen s’était pourtant déjà prononcé indirectement sur l’avenir du désherbant, en renouvelant sa licence en 2016, et ceci juste avant que l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) précise que le glyphosate n’est pas cancérogène, comme le prétendent ses détracteurs. Une conclusion de l’EFSA partagée par quasiment l’ensemble des instituts scientifiques indépendants dans le monde.

De l’avis d’un grand nombre de spécialistes, un revirement de la part de Bruxelles serait catastrophique pour les agriculteurs européens en général, et français en particulier. D’après une étude conduite en 2012 par Envilys, société d’expertise et de conseil en agronomie et environnement, « le glyphosate est utilisé en France sur 38 % des surfaces cultivées en blé et colza, 26 % de celles cultivées en orge et 25 % de celles cultivées en tournesol. » Un « poids considérable » qui s’explique notamment « par son efficacité agronomique qui permet de lutter contre le développement des résistances et la saturation des sols », si bien qu’« il n’existe pas d’alternative technique réelle au glyphosate pour éliminer durablement les plantes vivaces ». Des substituts à ce désherbant se trouvent, mais pour un bilan écologique et économique plus lourd à supporter.

Le think thank « Fondation Concorde » a évalué l’impact que pourrait représenter l’interdiction du glyphosate et son constat est sans appel : « Le total général du coût associé à la fin du glyphosate pour les seules activités agricoles est de 976 millions d’euros », sans compter les conséquences sur l’environnement. En effet, les techniques de substitution au glyphosate pourraient être bien plus risquées que son emploi. Parmi celles-ci : le recours à des molécules plus dangereuses utilisées de manières plus intensives — car moins efficaces — et la résurgence du « labour profond », « de moins en moins pratiqué, car […] considéré comme trop préjudiciable à la fertilité des sols ». Une décision qui entrainerait par ailleurs le retour en trombe des tracteurs et, donc, des émissions de CO2 désastreuses pour la planète.

En somme, l’interdiction du glyphosate ne ferait que renchérir inutilement les coûts de production supportés par les agriculteurs, déjà soumis à un marché européen dérégulé et crisogène.

Marie de Rossi

 

Source : lesobservateurs

Discours de rentrée de Viktor Orbán : christianisme et identité contre libéralisme occidental

Publié par Guy Jovelin le 21 septembre 2017

  

Hongrie, Budapest – Pour la rentrée parlementaire, le Premier ministre conservateur Viktor Orbán a de nouveau tenu des propos forts et a annoncé la couleur pour les derniers mois de ce mandat.

Mi-septembre, pour la rentrée parlementaire, Viktor Orbán a tenu deux discours qui se complètent. Le premier discours a eu lieu devant un parterre d’intellectuels chrétiens invités au parlement, parmi lesquels le cardinal de Hongrie Péter Erdő, sur la même ligne que le gouvernement concernant la migration.

Durant son allocution, M. Orbán a estimé que l’adoption par la Hongrie et l’Europe centrale du “libéralisme occidental signifierait un suicide spirituel pour les centre-européens”. Selon l’homme fort de Budapest, cela signifierait pour l’Europe centrale de “devenir des sociétés mixes de notre vivant, balayant ainsi irréversiblement nos identités nationales et chrétienne”.

Le Premier ministre hongrois a ensuite nommé le coupable pour ce projet de transformation radical des sociétés européennes. “Ce programme de transformation des pays en pays d’immigration est communément désigné sous l’appellation de Plan Soros”, du nom du spéculateur milliardaire et activiste multiculturaliste de citoyenneté hongro-étatsunienne George Soros. “Ce plan décrit exactement comment tourner des pays récalcitrant d’Europe centrale à l’immigration en pays d’immigration”, a-t-il continué.

Mais parlant toujours au nom de l’Europe centrale, Viktor Orbán ne s’est pas montré découragé. “Mais nous savons bien sûr ce que nous avons à faire : joindre nos forces, agir ensemble et ne laisser personne pénétrer nos défenses”.

Le Premier ministre a conclu en appelant tout patriote et chrétien à donner son avis lors de la prochaine consultation nationale sur le Plan Soros, rappelant qu’il “vaut la peine de donner un plus grand pouvoir et une plus grande autorité que jamais à ceux qui sont prêts à défendre le futur de la Hongrie chrétienne”, et que le gouvernement hongrois y était prêt.

Quelques jours plus tard, Viktor Orbán tint son deuxième discours de rentrée, cette fois devant le parlement réuni. Après avoir abordé des questions de politique intérieure, le Premier ministre hongrois a abordé encore une fois la question migratoire, le Plan Soros et l’aspect civilisationnel de ces positions politiques.

Selon Viktor Orbán, “l’ancien ordre mondial économique et politique est terminé et un nouvel ordre mondial vient, et on ne peut l’empêcher”. La mise en place de ce “nouvel ordre mondial” est responsable des grands mouvements de population actuels, selon M. Orbán. Et ces migrations vont de pair avec “la nouvelle offensive mondiale d’une des religions principales, l’Islam”.

Concernant les vagues migratoires vues à ce jour, il ne s’agissait “que de l’échauffement”. Selon Viktor Orbán, les informations fournies par l’OTAN font état de 60 millions de personnes en Afrique se mettant en route d’ici 2020 vers l’Europe. Il accuse donc la politique migratoire de Bruxelles d’être ainsi responsable des “actes terroristes devenus hebdomadaires, de la dramatique chute de la sécurité publique, et du changement visible à l’œil nu du visage démographique, religieux et culturel de l’Europe”.

“C’est de cela que nous voulons préserver la Hongrie, l’Europe centrale, et si cela est encore possible, toute l’Union européenne,” a déclaré Viktor Orbán. Selon le Premier ministre hongrois, la politique migratoire détermine à l’heure actuelle deux camps au sein de l’Union européenne.

D’un côté, les pays qui “invitent voire organisent la venue […] de peuples invasifs”, devenus des “pays mixés”. Rappelant que les données indiquent “une croissances des populations “non-chrétiennes et une décroissance des Chrétiens”, le Premier ministre fait un sous-entendu fort en concluant sa phrase par un laconique “le reste n’est que mathématique simple pour en connaître l’issue”.

De l’autre, les pays opposés à l’immigration, tel que la Hongrie, qui tiennent à “leur sécurité, leur mode de vie, leurs identités nationales et religieuses”, avant d’ajouter que “nous voulons une Hongrie hongroise, et en soupirant nous disons, que nous souhaiterions aussi une Europe européenne”.

Ainsi pour Viktor Orbán, l’avenir de l’Union européenne repose sur la possibilité pour ces deux groupes de pays de s’entendre sur un nouvel ordre en Europe pour cohabiter, ce qui ne serait possible “qu’en respectant les volontés démocratiques de chacun”.

Mais pour le moment, les pays d’immigration suggèrent comme solution à cette rupture entre pays pro et anti-immigration, que “les pays refusant l’immigration l’acceptent. Sans quoi ils nous agressent, et nous y contraignent. C’est de cela qu’il s’agit dans l’affaire des quotas obligatoires […]. C’est ce que j’appelle le Plan Soros,” a conclu le Premier ministre, réitérant l’importance stratégique de son opposition à cette menace identifiée et nommée, accusant les bureaucrates bruxellois de manger dans la main de l’influent milliardaire.

 

Source : visegradpost

Les anars revendiquent l’incendie du garage de la gendarmerie de Grenoble

Publié par Guy Jovelin le 21 septembre 2017

Ecrit parPierre-Alain Depauw

 

Une plate-forme internet anarchiste a publié ce jeudi, vers 13h30, un texte revendiquant l’incendie du garage de la gendarmerie de Grenoble.

Sous le titre « Beau comme un garage entier de gendarmerie qui part en fumée », les anars jubilent de leur méfait :

« Ce jeudi, à trois heures du matin, deuxième jour du procès de la voiture brûlée, avons pénétré dans la caserne de gendarmerie Vigny-Musset. Avons incendié 6 fourgons d’intervention et deux camions de logistique. Le garage et l’entrepôt ont été ravagés sur plus de 1500 mètres carrés ».

Le procès auquel il est fait allusion est celui des huit incendiaires présumés d’une voiture de police en mai 2016 à Paris lors de manifestations contre la loi travail.

« Cet acte s’inscrit dans une vague d’attaques de solidarité avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci. Forte accolade à Kara et Krem. Une pensée pour Damien, récemment tabassé par les flics. Quel que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage. »

Le communiqué établit donc également la responsabilité des anarchistes concernant les 5 véhicules du groupement de gendarmerie de Haute-Vienne détruits dans la nuit de lundi à mardi.

Ce même site internet avait déjà publié les revendications de plusieurs actes de sabotage perpétrés ces derniers mois, dont l’incendie de onze véhicules utilitaires d’ENEDIS le 29 mai 2017 sur le parking de l’entreprise (ex ERDF) rue du Vercors à Grenoble.

 

Source : medias-presse.info

Aéroport de Toulouse. Première mesure des actionnaires chinois, démettre le directeur Par Infos Toulouse -

 
 

Le directeur de l’aéroport de Toulouse Blagnac, vient d’être démis de ses fonctions par les nouveaux actionnaires chinois de Casil Europe. Un limogeage surprenant, après que les repreneurs lui ont renouvelé leur confiance lors de sa réélection en mars 2017. Jean-Michel Vernhes partira dès 2018, après 19 ans de bons et loyaux services. 

C’est un premier bouleversement depuis l’arrivée des investisseurs Chinois de Casil Europe au sein de l’Aéroport de Toulouse-Blagnac. Jean-Michel Vernhes, directeur depuis 1999, sera démis de ses fonctions dès 2018, alors même qu’il venait d’être réélu pour un nouveau quinquennat, en mars dernier. C’est au cours d’une convention interne que les salariés ont eu la confirmation de cette information, le 14 septembre dernier.

Un cabinet de recrutement spécialisé, dirigé par la présidente du Conseil de surveillance de l’aéroport, Anne-Marie Idrac, a été mandaté pour lui trouver un successeur. De leur côté, les salariés et leurs représentants syndicaux s’inquiètent de la signification de cette nouvelle. Quel virage s’apprête à prendre l’aéroport ? « Je crains qu’il ne soit là que pour faire du chiffre et couper des têtes si nécessaire. Ce qui n’était absolument pas la philosophie de Jean-Michel Vernhes. » confie l’un d’entre eux à nos confrères de Touleco.

L’aéroport de Toulouse était pourtant sur une pente ascendante

Si les raisons officielles de son départ restent encore floues, l’aéroport de Toulouse-Blagnac reste sur une année 2017 fructueuse. La plateforme a accueilli 792 781 passagers, rien que sur la période d’août 2017, soit 23,1% de progression en l’espace d’un an. Un record.

Surtout, les actionnaires empochent de plus en plus de dividendes. Fin juin 2017, un versement de 7,85 millions d’euros sur les résultats 2016 avait fait polémique, les collectivités locales préférant pour leur part investir sur le développement des infrastructures. Rappelons que les parts de l’entreprise sont partagées. 50% appartiennent depuis avril 2015 aux actionnaires Chinois du groupe Casil Europe, 25% pour la Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse, 10% à l’Etat. Les 15% restants étant divisés équitablement entre la Région Occitanie, le Département de Haute-Garonne et Toulouse Métropole. L’intégralité de ces dividendes (5,8 M€) auxquels se sont ajoutés 1,5 M€ ponctionnés dans les réserves de l’aéroport, ont été versés. Soit 14 années de dividendes… versées en deux ans !

La nouvelle décision de démettre Jean-Michel Vernhes ne fait pas l’unanimité au sein des actionnaires. Mais si les rumeurs faisant état de la vente de nouvelles parts de l’Etat, au profit des Chinois, se confirment, plus rien n’empêchera Casil Europe d’imposer sa loi. Le groupe aurait la majorité absolue au sein du conseil d’administration.

 

Source : infos-toulouse