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jeudi, 26 octobre 2017

Une Europe des régions en marche

Publié par Guy Jovelin le 26 octobre 2017

La Lombardie (Milan) et la Vénétie (Venise) organisaient un référendum dimanche 22 octobre dont la question était : souhaitez-vous que votre région dispose de « formes supplémentaires et conditions particulières d’autonomie ? »

 

Deux référendums ont eu lieu dimanche 22 octobre en Lombardie et en Vénétie, dans le nord de l'Italie actuelle où les électeurs…

Deux référendums ont eu lieu dimanche 22 octobre en Lombardie et en Vénétie, dans le nord de l’Italie actuelle…

Référendums seulement consultatifs, ils n’ont pas de valeur immédiate et concrète, mais donnent un pouvoir politique important aux deux Présidents de région de la Ligue du Nord, Roberto Maroni et Luca Zaia, pour négocier avec le pouvoir central romain une plus large autonomie de leurs régions. L’inconnue de cette élection était le taux de participation.

Pour la Lombardie on estimait qu’à moins de 35 % le résultat aurait peu d’impact. La participation fut de 40 %. Pour la Vénétie, il existe un quorum de 50 % pour valider le référendum : il y eut 57 % de participation. Le succès est donc large d’autant que le « oui » l’emporte respectivement avec 95 et 98 % des voix.

Avec 15 millions d’habitants, 550 milliards d’euros de PIB (plus de 30 % du PIB italien), ces deux régions pèsent très lourd dans l’économie italienne et l’autonomie plus large réclamée par la Ligue du Nord porte certes sur des questions financières, ces deux régions dégageant un excédent de 70 milliards dont elles souhaitent récupérer 50 % pour investir chez elles, mais aussi sur une volonté d’autonomie politique que leur poids économique leur confère en Italie et à l’échelle européenne.

La Lombardie pèse 380 milliards d’euros et la Vénétie 170 milliards. À titre de comparaison, la Catalogne a un PIB de 230 milliards, la plaçant entre les deux grandes régions italiennes et loin derrière la Lombardie.

Les commentateurs s’efforcent de minimiser ces succès de la Ligue du Nord en dissociant ces référendums de celui – illégal – de la Catalogne. Ici, c’est l’indépendance qui est en jeu et là un supplément d’autonomie. Querelle de mots. « Autonomie » signifie littéralement « se donner sa propre loi ». Il ne s’agit pas en effet d’indépendance politique souveraine, mais d’un degré immédiatement inférieur. D’autre part, les référendums lombard et vénétien ne porteraient que sur des questions financières. C’est ici nier qu’une autonomie économique et financière est toujours intimement liée à une autonomie politique.

On peut noter en revanche la différence de sérénité entre les deux situations. La Catalogne possède une longue tradition révolutionnaire largement marquée à gauche ou à l’extrême gauche, alors que la Lombardie et la Vénétie, si elles ont aussi une tradition identitaire forte, située dans une zone géopolitique longtemps troublée et incertaine, entre France, Autriche et Italie, sont loin des orientations politiques de la Catalogne. Enfin, leurs situations géographiques, à l’un des grands carrefours de l’Europe, en font des Eurorégions potentielles autour desquelles un vaste mouvement autonomiste peut se développer.

D’ailleurs, la presse aborde à nouveau, avec dégoût et railleries, la question des Eurorégions qui serait « un retour médiéval » (sic) de l’Europe ! L’Histoire n’étant qu’un éternel recommencement, on peut donc espérer, contre l’opinion dominante de nos élites, non pas un « retour » méprisable car passéiste, mais une réorganisation naturelle de la géographie et des peuples européens sur des fondements évidemment différents de ceux du Moyen-Âge !

L’Europe est en pleine déliquescence : Groupe de Viségrad, Brexit, Écosse, Autriche, Catalogne, Lombardie, Vénétie, autant de manifestations de natures par ailleurs très différentes, mais qui ont en point commun une remise en cause fondamentale d’une Europe dégradée, ainsi, et surtout, qu’une volonté de réorganisation positive et nouvelle de l’Europe.

Un réveil de l’Europe ?

 

Source : eurolibertes

Toulouse. Un squat pour clandestins toléré par les pouvoirs publics

Publié par Guy Jovelin le 26 octobre 2017

   
 

Pendant que la mairie de Toulouse livre bataille contre les squats sauvages, un hôtel désaffecté au nord de la ville (75, Rue de la Glacière) a été réquisitionné le dimanche 15 octobre par le collectif AutonoMIE afin d’y loger… des mineurs isolés étrangers. Pour ne pas dire clandestins. 

C’est face à un véritable cercle vicieux que l’on se retrouve désormais à Toulouse. Dès qu’un squat est évacué ou qu’un campement illégal est démantelé, il est immédiatement remplacé par un autre, quand ce n’est pas plusieurs. Ainsi, le moindre bâtiment vide ou vacant est pris d’assaut et occupé illégalement… Tel est le cas de cet ancien hôtel de deux étages maintenant habité par près de 70 personnes ! Sur la page Facebook du collectif, les organisateurs sont ravis : « La négociation avec la police a pu se faire sans stress. Tous les voyants sont au vert pour que le lieu se pérennise… mais on reste vigilants tant que la procédure n’est pas officiellement déclenchée !« . Sous couvert d’une « grande aventure collective« , comme ils nomment cette occupation illégale d’une propriété privée, le collectif AutonoMIE se réjouit donc de l’aide qu’il apporte à ces mineurs étrangers. Une trentaine de chambres sont maintenant nettoyées, réhabilitées et mises à disposition de ces jeunes personnes.

Faux mineurs isolés étrangers. Vrais clandestins

« Par cette action, le collectif souhaite, non seulement donner un toit à ces mineurs étrangers, mais surtout porter à l’attention médiatique la situation de ces jeunes. Alors que le département a pour obligation de prendre en charge et de scolariser les mineurs isolés quelle que soit leur nationalité, la Haute-Garonne a mis en place depuis 2016 un système de discrimination visant à mettre les migrants à l’écart de l’Aide Sociale à l’Enfance » précise le collectif AutonoMIE. Sur le papier, leurs revendications pourraient sembler louables si leurs données n’étaient pas -volontairement- tronquées. Effectivement, dès qu’ils arrivent dans notre département, les mineurs isolés étrangers sont orientés vers le Dispositif Départemental d’Accueil, d’Evaluation et d’Orientation des Mineurs Isolés (DDAEOMI). Cette structure se doit d’évaluer les personnes étrangères se présentant comme mineures et de procéder à un vrai cas par cas quant à leur prise en charge… Et le nombre de « faux mineurs » ne cesse de s’accroître. En réalité, les 70 personnes qui squattent, en ce moment l’hôtel désaffecté de la Rue de la Glacière n’ont pas été reconnus comme mineurs par le département. De plus, il est catégoriquement faux de dire que les personnes qui se voient refuser le statut de « mineur » sont délaissées et se retrouvent seules puisque ces dernières sont prises en charge dans des structures habilitées à l’aide sociale et à l’enfance. Des centres d’accueils existent et ces personnes peuvent y loger dans l’attente d’une décision du juge des enfants. Quand on sait que 1 427 000 euros par an sont utilisés pour le bon fonctionnement du DDAEOMI, les raccourcis que font les membres d’AutonoMIE apparaissent un peu faciles et témoignent d’une mauvaise foi militante, servant leur idéologie « sans-frontiériste ».

Un deux poids, deux mesures souvent favorable aux clandestins

La tolérance des pouvoirs publics et des policiers envers ce collectif occupant illégalement un bâtiment privé est à mettre en contraste avec l’initiative menée par le Bastion Social cet été à Lyon. Occupant et réhabilitant un bâtiment public laissé à l’abandon depuis plusieurs décennies, c’est sous le slogan « les nôtres avant les autres », qu’ils ont tenté d’offrir un toit aux français mal-logés ou en situation de précarité. Les médias se sont offusqués, la justice a été bien plus expéditive que lorsque qu’une résidence privée est squatté et le Bastion Social a été délogé après seulement 3 semaines. Conséquence : Denise, retraitée handicapée, qui n’a pas menti sur son âge, s’est de nouveau retrouvée à la rue lorsque les policiers ont procédé au délogement. Du côté de Toulouse, aucune procédure d’expulsion n’a encore été enclenchée contre les squatteurs de l’hôtel, propriété de Toulouse-Métropole depuis quelques mois… Deux poids, deux mesures.

L. Fandor

 

Source : infos-toulouse

Ces djihadistes français en Syrie qui touchaient encore leurs allocations sociales

Publié par Guy Jovelin le 26 octobre 2017

 
 

Depuis 2008, un groupe entier de la Brigade criminelle s’est spécialisé dans la traque du financement de l’État islamique. Les policiers se sont aperçus que 20 % des combattants français sur zone continuaient de recevoir des prestations sociales.

 

(…) Selon nos informations, 420 virements frauduleux ont été mis au jour en 2016. Explorant le filon financier, le groupe spécialisé de la Brigade criminelle a débusqué une tentaculaire affaire internationale de collecteurs de fonds servant à financer l’État islamique. Devant l’ampleur du dossier, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), de la Sous-direction antiterroriste (Sdat), de l’Office central en charge de la grande délinquance financière (Ocrgdf) mais aussi d’Europol ont été aussi sollicités. Agissant dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte depuis novembre 2015, les policiers ont identifié pas moins de 210 collecteurs turcs mais aussi libanais.

Au total, le trafic porterait sur un montant global plus de 2 millions d’euros, dont 500.000 euros seraient partis de France entre mi-2012 et mi-2017. Selon un dernier pointage, 190 expéditeurs français ont été identifiés. Depuis lors, l’Europe s’est organisée pour donner l’alerte en cas de transfert de fonds suspects. Pour les aides indûment obtenues, les policiers ont fait en sorte de couper le robinet en communiquant aux organismes sociaux abusés le nom des bénéficiaires ayant disparu du territoire national. Plus que jamais, ils pensent que le trépas de Daech passera aussi par l’organisation de son asphyxie financière.

Le Figaro via fdesouche

Paris : après le HLM d’Alexis Corbière, l’appartement RIVP de Danielle Simonnet

Publié par Guy Jovelin le 26 octobre 2017

Céline Carez|25 octobre 2017, 20h21

 

Danièle Simmonet, très attachée au XXe arrondissement, ici rue des Partants. LP/Olivier Corsan 

La conseillère de Paris occupe avec son conjoint un 83 m2 avec balcon dans le quartier Saint-Fargeau (XXe) pour un loyer de 1 300€. Ce n’est pas illégal, mais cette occupation fait débat.

Après le HLM d’Alexis Corbière, député de la France Insoumise, le logement RIVP de Danielle Simonnet. La conseillère de Paris, candidate aux dernières municipales et législatives, porte-parole et fidèle de Jean-Luc Mélenchon (la France insoumise), est logée depuis 1999 par le bailleur social la RIVP (Régie immobilière de la ville de Paris).

En 2003, l’élue a obtenu un appartement plus grand (en moins d’un an). Et occupe avec son conjoint un 83 m2 avec balcon dans le quartier Saint-Fargeau (XXe) pour un loyer de 1 300€. Cela n’a rien d’illégal. C’est un loyer libre, établi par la RIVP sans barème. Mais l’immeuble géré par le bailleur social a été bâti avec des subventions publiques. Et le loyer est 30 à 40 % moins cher que dans le privé. « C’est effectivement très bon marché », analyse Laurent Vimont, président de Century 21 France.

Interrogée ce mercredi sur le sujet, Danielle Simonnet explique qu’elle n’a pas l’intention de partir. « Je ne veux pas me loger dans le privé, enrichir un propriétaire privé et participer à la spéculation immobilière ».

 

La conseillère de Paris* indique par ailleurs que l’exécutif parisien dont Ian Brossat ne lui a pas demandé de partir. Si Anne Hidalgo (PS) avait demandé à tous les élus de quitter leur logement social, son adjoint (PCF) au logement botte en touche. « Son appartement n’est pas de la catégorie HLM mais un loyer libre. Et dès lors, il n’y a pas de plafond de ressources pour l’obtenir, pas d’enquête sur les revenus de ses occupants, pas de surloyer ».

Cependant, le monsieur logement de la mairie de Paris concède qu’au vu des 120 000 Parisiens en attente d’un logement social, « les citoyens parisiens comprennent de moins en moins que des élus parisiens vivent en logement social ».

Jérôme Dubus, conseiller de Paris du XVIIe (LR devenu LREM) prend moins de pincettes ! « Je constate que madame Simonnet, qui nous donne des leçons de morale au Conseil de Paris matin midi et soir et prône la transparence dans le dossier HLM, a une moralité à géométrie variable ! ». « Aucun élu parisien, martèle-t-il, ne devrait être logé par un des bailleurs sociaux de la ville de Paris ».

* Le salaire mensuel brut d’un conseiller de Paris est de 4 190€.
 
Source : leparisien

Le monde du travail de demain : humour genré

Publié par Guy Jovelin le 26 octobre 2017

 

Source : medias-presse.info