Formé à 80% de Britanniques et à 100% de joueurs blancs, Burnley est l’équipe surprise de la saison anglaise. À 40 kilomètres au nord de Manchester, tout est d’un autre siècle.
Source (photo de l’article)
Extrait de: Source et auteur
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Publié par Guy Jovelin le 26 décembre 2017
Formé à 80% de Britanniques et à 100% de joueurs blancs, Burnley est l’équipe surprise de la saison anglaise. À 40 kilomètres au nord de Manchester, tout est d’un autre siècle.
Source (photo de l’article)
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Publié par Guy Jovelin le 26 décembre 2017
Après l’homélie de Noël dans laquelle le pape François a exhorté dimanche les catholiques à ne pas ignorer le drame des migrants, la presse applaudit tout en craignant la surdité des croyants.
Dans Le Journal de la Haute-Marne, Patrice Chabanet va jusqu’à écrire que le pape « désavoue, entre autres, les tenants d’une Europe chrétienne face à ce que ces derniers considèrent comme une déferlante migratoire essentiellement musulmane. »
L’Argentin Jorge Bergoglio, petit-fils de migrants italiens, a fait du sort des réfugiés l’un des thèmes fondamentaux de son pontificat entamé voici près de cinq ans.
« La créativité sociale évoquée par le pape permet d?imaginer des solutions« , espère François Ernenwein de La Croix, qui souligne que « tous les peuples, toutes les nations sont invités à faire preuve d’inventivité face aux migrations. »
Dans L’Humanité, Patrick Apel-Muller est en phase avec le souverain pontife : « L »Humanité et ses lecteurs se sentent plus proches de l’homélie du pape François que des circulaires du ministre de l?Intérieur français et de la loi antimigrants que diligente Emmanuel Macron… « , se surprend-il. […]
« Le pape François a célébré la nativité du Christ en rappelant opportunément que Jésus, Marie et Joseph étaient des migrants« , note Pierre Fréhel dans Le Républicain Lorrain, regrettant qu’il ne soit « pas certain pour autant que le devoir de charité et d’hospitalité recommandé par le Pape soit entendu par tous les catholiques ou du moins par tous ceux qui se définissent ainsi. »
news.yahoo via fdesouche
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Il est difficile de ne pas mettre en relation cette intervention des Femen avec l’absurde censure d’un film de Noël dans une école française quand les enseignants ont compris qu’il n’était pas sans lien avec les origines de cette fête et se sont empressés de l’arrêter en plein milieu. Pour reprendre l’explication loufoque rapportée par les journalistes qui ont rendue publique cette histoire, «il ne s'agit pas d'un film sur une légende de Noël mais sur l'histoire de la nativité». On se demandera si celui qui a dit ça est complètement bête ou simplement de mauvaise foi. La scène est quand même d’une invraisemblable stupidité. On veut bien croire que la fête de Noël est aujourd’hui déchristianisée, au point même d’être neutralisée dans de plus vastes «fêtes de fin d’année», mais il n’en demeure pas moins que si l’histoire a ses droits, on conviendra au moins de ses origines chrétiennes. Faut-il désormais censurer toute mention des racines chrétiennes de l’Occident pour ne pas froisser les tenants de l’orthodoxie diversitaire et les représentants les plus intransigeants des religions non-chrétiennes? Les Américains, sans se tromper, parlent depuis des années d’une guerre contre Noël.
Plusieurs l’ont noté, le remplacement du traditionnel Joyeux Noël par Joyeuses Fêtes s’inscrit, consciemment ou inconsciemment, dans ce processus de déchristianisation de la culture. En 2009, les commerçants du Plateau Mont-Royal, à Montréal, avaient cru trouver la formule la plus inclusive qui soit pour ne vexer personne en souhaitant «Joyeux Décembre». La formule était incroyablement ridicule mais montrait jusqu’où peut aller la censure du réel pour ne pas heurter les sensibilités minoritaires exacerbées qui hurlent à la discrimination dès qu’on redécouvre que toutes les religions n’ont pas laissé la même empreinte sur notre civilisation. Il y a dans le monde occidental un zèle déconstructeur qui pousse à vouloir éradiquer toutes les traces du christianisme, comme si on espérait un jour le chasser du décor et l’effacer de la vie publique: la diversité pourrait alors s’exprimer et le christianisme serait privé de ses derniers privilèges . On a pu le constater il y a quelques semaines encore avec l’affaire de la croix de Ploërmel, qu’on a prétendu condamner au nom de la laïcité alors qu’il s’agissait surtout de pousser plus loin la neutralisation de l’identité historique de la France. Un jour pour ne plus heurter personne, faudra-t-il changer de calendrier?
Sommes-nous encore dans un monde au moins partiellement chrétien? Telle est la question. Il ne s’agit pas de savoir si nous croyons personnellement à la religion catholique, mais si nous assumons ce que Pierre Manent appelle la «marque chrétienne» de notre civilisation – c’est-à-dire que le catholicisme a servi de matrice civilisationnelle au monde occidental et qu’on ne peut nous y arracher complètement sans mutiler notre propre identité. On oublie aussi qu’on peut parfaitement assumer cette marque chrétienne et l’idée de laïcité, aussi fondamentale que nécessaire – les deux ne sont contradictoires que pour ceux qui peinent à réconcilier les différentes facettes d’une même civilisation. Il faut une certaine excentricité intellectuelle, en fait, aujourd’hui, pour croire que c’est le catholicisme qui menace la laïcité et qui cherche à occuper de nombreuses manières l’espace public en y faisant sentir de manière de plus en plus agressive sa présence.
Une question essentielle surgit: comment maintenir vivant un patrimoine de civilisation marqué par le christianisme quand la foi qui l’alimentait est morte, ou du moins, complètement déculturée et pratiquée sérieusement seulement dans les marges? Il faut, pour cela, amener la philosophie politique à réfléchir aux conditions mêmes de possibilité de notre civilisation. Il ne s’agit plus seulement de réfléchir au régime politique de la cité mais à la conception de l’homme sur laquelle elle repose – sur son anthropologie, pour le dire autrement. Cela implique aussi de dégager notre compréhension du politique d’un présentisme asséchant en renouant avec une conception historique de la communauté politique, qui fasse droit à la part sacrée de l’appartenance à la cité. En d’autres mots, on peut ressaisir le christianisme à travers un patriotisme de civilisation qui n’impose à personne quelque foi que ce soit mais qui réinscrit le politique dans l’histoire en se tenant loin de la tentation de la table-rase. L’art politique a davantage à voir avec l’histoire qu’avec la gestion.
On y revient alors: ce n’est pas en déconstruisant elles-mêmes leur propre socle de civilisation que les sociétés occidentales sauront vraiment se montrer à la hauteur des exigences de l’hospitalité. Au contraire, plus elles se renient et moins ceux qui les rejoignent peuvent vraiment les aimer. La haine de soi ne fait rêver personne, le nihilisme non plus. Il ne s’agit pas de fantasmer sur je ne sais quelle reconfessionnalisation de l’État ou d’idéaliser de quelque manière que ce soit la parole du Pape ou d’autres officiels du monde catholique mais simplement d’assumer ce qu’on pourrait appeler les marqueurs identitaires les plus profonds de notre civilisation: la cité ne saurait être une simple structure juridique sans épaisseur historique et culturelle. Elle plonge ses racines dans le cœur de l’homme et ne saurait se fermer aux besoins fondamentaux de l’âme humaine. Mais pour plusieurs, aujourd’hui, cette simple évidence passe étrangement pour un scandale.
Source : journaldemontreal
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Publié par Guy Jovelin le 26 décembre 2017
Par Koba le 25/12/2017
Viktor Orbán a utilisé son message annuel de Noël pour appeler les Européens à protéger leur culture chrétienne et a promis que la Hongrie ne «se retranchera pas derrière des blocs de béton» et ne regardera pas ses femmes et ses filles «se faire harceler le soir du Nouvel An».
« Le christianisme est une culture et une civilisation. Nous vivons dedans. Il ne s’agit pas de savoir combien de personnes vont à l’église ou combien prient honnêtement. La culture est la réalité de notre vie quotidienne … La culture chrétienne définit notre morale quotidienne », écrit le leader du Fidesz, dans un article publié dans Magyar Idők.
Orbán a visé les ennemis de sa politique, qui prétendent qu’il n’est pas chrétien s’il ne permet pas «à des millions d’extra-européenne à s’installer en Europe» selon le commandement «aime ton prochain comme toi-même» .
« Ils oublient la deuxième partie du commandement », a observé Orbán.
« Les bases de la vie européenne sont maintenant attaquées », a poursuivi le dirigeant hongrois, faisant allusion aux difficultés rencontrées par des pays comme la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, qui poursuivent des politiques de migration de masse et de multiculturalisme.
« Nous ne voulons pas que nos marchés de Noël soient renommés, et nous ne voulons absolument pas nous retrancher derrière des blocs de béton. Nous ne voulons pas que nos rassemblements de Noël soient entourées de peur et de détresse. Nous ne voulons pas que nos femmes, nos filles soient agressées le soir du Nouvel An «
« Ils veulent que nous arrêtions d’être ce que nous sommes. Ils veulent que nous devenions ceux que nous ne voulons pas être. Ils veulent que nous nous mélangions à des gens d’un autre monde », a-t-il dit.
« Les nations libres d’Europe, les gouvernements nationaux élus par des citoyens libres, ont une nouvelle tâche: protéger notre culture chrétienne. »
« Pas pour les autres, mais pour nous-mêmes; pour nos familles, pour notre nation, pour nos pays et pour la «patrie de notre patrie» – pour la défense de l’Europe ».
Magyar Idők via fdesouche
Écrit par . dans Le Parti de la France | Tags : civilisation, culture, européens, hongrie, message annuel de noël, viktor orban | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | Facebook | |
Publié par Guy Jovelin le 26 décembre 2017
Mis à jour le 25 décembre 2017 Auteur par admin4
Par Marie Delarue sur BVoltaire :
« France Culture rediffusait, l’autre nuit, une émission consacrée aux grands travaux mitterrandiens des années 90. Des travaux à « vocation culturelle », disait-on alors en se pâmant devant ce monarque bâtisseur qui hérissa la capitale de ses monuments à l’ésotérisme de carton-pâte, monuments qu’il fallut tous rafistoler dix ans plus tard parce que leurs façades en carrelage s’effondraient sur les Parisiens… mais cela est une autre histoire.
Bref, parmi ces chefs-d’œuvre ruineux, l’un sortait du lot puisque n’étant pas à vocation culturelle : c’est le ministère des Finances, le bunker de Bercy.
Architecte Paul Chemetov, un homme dont l’art est qualifié de « brutaliste ». Très inspiré par une carrière à l’ombre des HLM des banlieues rouges et du PC, il avait d’ailleurs spécifié dans sa note d’intention que le citoyen, levant les yeux vers le ministère, devait ressentir toute la rigueur et le poids de l’impôt. Sur ce plan, c’est parfaitement réussi.
Voilà, donc, pour l’extérieur : lignes droites, architecture concentrationnaire, gigantesque pavé brisant net la perspective en bord de Seine. À l’intérieur, il semble que ce soit nettement plus rock’n’roll. C’est la Cour des comptes qui le dit dans un référé publié mercredi dernier et repris par L’Obs : les rémunérations des hauts fonctionnaires de l’auguste maison atteignent « un niveau élevé et difficile à justifier ». Notamment des écarts de salaire étranges avec le petit peuple des ministères. « La rémunération nette des AGFiP (administrateurs généraux des finances publiques) de classe exceptionnelle s’élevait, en 2015, en moyenne, à 202.456 euros […], celle des CBCM (contrôleurs budgétaires et comptables ministériels) à 174.979 euros », précise le référé, qui estime que le niveau de rémunération des administrateurs généraux « doit être mis en cohérence avec celui du reste de l’administration ». Ce qui fait, si je compte bien, un salaire de 16.870 € mensuels pour les premiers et 14.580 € pour les miséreux.
Toutefois, cela ne suffit pas à éponger leurs menus frais, en conséquence de quoi l’administration octroie aux administrateurs des finances publiques, le gratin du gratin de Bercy, une « indemnité différentielle ». En 2016, un petit plus de 256.000 euros pour seize agents, soit 16.000 euros par personne (un treizième mois, en somme), ramené à 150.000 euros cette année, a dit le ministre Darmanin. La Cour s’en accommoderait sans doute si cette indemnité et quelques autres n’étaient « sans fondement légal ».
On lit cela d’un œil distrait. On a tort. Ces gens-là sont les gérants des finances publiques, c’est-à-dire de NOS finances. Les gestionnaires du patrimoine de l’État, c’est-à-dire NOTRE patrimoine. Et plus ils exigent qu’on se serre la ceinture, plus ils se sucrent ! »
Source : contre-info
Écrit par . dans Le Parti de la France | Tags : agfip, bercy, hauts fonctionnaires, miséreux | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | Facebook | |