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mercredi, 27 décembre 2017

Je croyais avoir vécu le pire en Algérie, mais avec ce qui attend la France…

Publié par Guy Jovelin le 27 décembre 2017

En cette fin d’année 2017 mes réflexions débridées survolent le passé simple et s’acheminent régulièrement vers le futur décomposé.

Dans quel monde vivons-nous ? Dans quel pays vivons-nous ?

Se trouver devant l’obligation de mettre sous surveillance sécuritaire les églises, les villages de Noël, les grands magasins, tous les lieux où les braves gens se réunissent pour clamer leur joie, leur bonheur.

100.000 policiers, militaires, gendarmes, employés à tenter de protéger des familles, des enfants, dont le seul objectif est d’acheter des jouets, des friandises, pour essayer de passer une merveilleuse soirée en famille, être heureux durant quelques heures au moins, quelques soient leurs origines, leurs religions, leurs couleurs.

Nous avons connu un demi-siècle de paix et même sans la richesse, si nous avions la santé, on pouvait s’estimer satisfait.

Tout cela est terminé, fini, nous allons souffrir, nos enfants surtout vont souffrir !

Un simple petit exemple dans notre petit pays : Trois SDF sont morts ces dernières 24 heures à Marseille, des dizaines d’autres dans toutes les régions de France. Qui en parle ? Qui s’en inquiète ? A Marseille le problème le plus important, pour certains politiques (Mélenchon entre autres, mais lui c’est logique n’est-il pas à la pêche aux voix du vieux port ?) c’est le sort qui est, paraît-il, réservé aux soi-disant mineurs migrants !

Des dizaines de morts par accidents sur les routes du pays en cette dernière quinzaine de décembre. Qui en parle ? Mais un « migrant » percuté par une voiture à Grande-Synthe, dans le Nord-Pas de Calais, fait la « Une » de toutes les chaînes télé.

C’est malheureux pour lui, certes, mais tout de même c’est bien loin d’être aussi dramatique, non ?

Ou alors je ne comprends plus rien et, d’ailleurs, je crois que je ne veux plus rien comprendre.

Je croyais avoir vécu le pire avec la guerre d’Algérie et bien je pense aujourd’hui que c’était moins grave que ce qui nous attend dorénavant !

Pourquoi ? Parce que, à l’époque nous avions avec nous et contre nous des hommes (politiques, militaires, citoyens) qui en avaient. Or, ce n’est plus le cas depuis deux décennies, ceux qui nous dirigent, et nous dirigeaient, ne sont plus que des « pantins » (pour parodier l’un d’eux, je ne dirai pas des « sans dents » mais des « sans couilles »).

L’Europe s’est constituée et l’un de ses objectifs majeurs était « qu’il n’y ait plus jamais de guerre ! », or, nous sommes très proches d’une nouvelle ouverture des hostilités entre l’Ukraine et la Russie.

L’Ukraine appartenait à l’URSS stalinienne, ainsi que la Crimée. L’URSS a éclaté mais la moitié Est de l’Ukraine et ses habitants, sont russes et veulent le rester.

Ce conflit doit se régler politiquement, il peut se résoudre par une partition. Cela fera deux états de plus, et alors ? La Tchécoslovaquie n’a-t-elle pas donné l’exemple et la Tchéquie et la Slovaquie ne s’en portent pas plus mal, que je sache ?

Dans tous les cas, ce n’est pas en armant davantage les Ukrainiens de l’Ouest (soi-disant pour qu’ils se défendent ?) que la situation s’améliorera, bien au contraire, cela ne peut que faciliter un affrontement sanglant et, peut-être, une troisième guerre mondiale !

Il est vrai que les USA de Donald Trump ne sont pas l’Europe !

Si la décision avait été prise d’ouvrir l’UE à la Russie ce problème brûlant n’existerait sans doute pas !

Puisqu’il est question de Trump et des USA, au sujet de la Corée du Nord et de son illuminé dictateur, c’est dès les premiers lancements de missiles nucléaires qu’il fallait obtenir, par tous les moyens, le blocus pétrolier de ce pays. Pas de pétrole, plus rien ne fonctionne. La Chine y était hostile ! Il fallait l’y obliger également par un blocus de toutes les importations de produits « Made in China », elle aurait très vite compris.

Enfin l’immigration, que peut-on écrire de plus qui n’a pas été déjà écrit ? C’est le plus grand danger qui nous menace et il ne cessera pas de nous menacer. Le tsunami est irrésistible d’autant plus que l’Europe non seulement ne s’y oppose pas mais l’encourage et trouve un allié de poids avec ce Pape qui, dans le secret du Vatican, espère également ce grand remplacement : remplir ses églises par de la couleur, quand elles seront vides du blanc !

En cette fin 2017, mes réflexions, comme vous pouvez le constater, sont bien loin d’être optimistes, mais je vous demande de me pardonner de vous les avoir fait partager !

Pour cela je vais essayer de vous faire sourire avec une historiette que j’ai écrite en 1964 pour une pièce jouée au théâtre Saint-Georges, à Paris : « De Bab-el-oued à l’Elysée », avec Philippe Clair.

« Julien Thouret, grand reporter à la stations périphérique Europe 1, débute son reportage.

Nous sommes entourés par une foule immense et colorée, sous un brûlant soleil d’été. Je vais interviewer ce monsieur qui se dirige vers nous :

-Pardon, monsieur, que pensez-vous de l’Algérie indépendante ?

-L’Algérie indépendante ! Ca dipend !

-Je vous comprends, mais ça dépend de quoi ?

-Ca dipend, parce qu’y a les optimistes y les pessimistes.

-Je vous comprends mais voyons que disent par exemple les optimistes ?

-Les optimistes y disent : bientôt on mangera de la merde !

-Non, je pense cher monsieur, que ce sont les pessimistes qui disent cela ?

-Non, non, les pessimistes y disent ; y en aura pas pour tout le monde ! »

Que mes amis Algériens me pardonnent, (j’en ai tout de même encore quelques-uns) ce n’est qu’une blague, bien sûr.

Je vous en réserve une seconde pour la fin de l’année !

Manuel Gomez

 

Source : ripostelaique

Entre chants militaires et célébration des aïeux tombés au champ d’honneur, comment Poutine a mis la jeunesse russe au garde à vous

Publié par Guy Jovelin le 27 décembre 2017

Par  le 26/12/2017 

REPORTAGE – Dans un nombre croissant d’écoles, les jeunes Russes sont éduqués de façon à devenir de fervents patriotes, entre chants militaires et célébration des aïeux tombés au champ d’honneur.

Sur les programmes présentés aux parents, la soirée de concert était consacrée aux 20 ans du Cercle musical de Ramenskoe, une école de musique de la banlieue de Moscou, comme il en existe des milliers dans le pays. La tête coiffée d’un anneau de fleurs, quatre fillettes de 7 à 12 ans montent sur scène et entonnent Maman Russie maman.

«Qu’est-ce qui fait pleurer les icônes saintes? Ce sont les dragons de l’Amérique et de l’Europe qui répandent les larmes, en Serbie, en Syrie et dans le Donbass. Est-ce qu’à Bruxelles, on ne va pas à l’école? N’avez-vous aucune pitié pour votre peuple? Vous n’obtiendrez jamais la victoire sur le champ de bataille russe», chantent les têtes blondes, en ce 7 décembre, alors que, derrière elles, défilent des images d’un clip patriotique: des avions de chasse russes zèbrent le ciel aux couleurs du drapeau tricolore, le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, se signe, Vladimir Poutine inspecte une parade militaire sur la place Rouge, le bâtiment du Reich flambe…

Dans la salle, les parents battent des mains et épousent le rythme. Les enfants sont aux anges. Personne, ou presque, en Russie ne songe à troubler ou mettre en cause ces événements familiaux ordinaires. Mieux, les députés de la Douma se bousculent actuellement pour ajouter leur signature à un projet de loi relatif aux «principes de la politique d’État dans la sphère de l’éducation patriotique». L’un de ses auteurs, Anatoly Vyborni, préconise notamment d’inculquer à la jeunesse «la fierté des exploits héroïques de ses pères et de ses grands-pères».

C’est la première fois qu’un «État réglemente la manière dont il faut aimer la patrie, observe, dubitative, la politologue Valeria Kassamara. Depuis 2016, un budget de 1,66 milliard de roubles (environ 24 millions d’euros) y est déjà consacré, courant jusqu’en 2020. Dans ce texte qui sera bientôt soumis au Parlement, recommandation est faite de «former positivement les citoyens à la défense de la nation et au service militaire».

Il est rare que cette belle unanimité soit brisée. Un jour, Irina Katine-Iartseva, mère de famille et psychologue, s’est étonnée d’apprendre de la bouche de son fils Maxim, 9 ans, qu’il venait de poser en uniforme militaire pour la photo de classe, avec une arme dans les mains. Outrée, elle a appelé la directrice, Irina Grigorievna. Agacée par sa remarque, cette dernière lui a reproché de torpiller son projet et de prendre en otage les parents favorables à cette expérimentation.

 

«J’ai été horrifiée de voir que ces derniers étaient partisans de la photo et surtout que mon fils lui-même était ravi. J’ai dû passer un temps infini à lui expliquer les dessous de ce carnaval malsain», raconte Irina, après avoir reçu quantité de messages désobligeants sur Facebook. «Vous pensez qu’il est mieux pour votre fils de se transformer en fille plutôt que d’aller à l’armée. Et s’il faut un jour défendre la patrie, vous vous cacherez dans la cave?», lui écrit une mère de famille sur le réseau social. Interrogée par Le Figaro, la directrice de l’école nous a reproché de vouloir «créer un scandale». «Vous ne trouvez pas normal de célébrer les héros de la patrie?» a-t-elle lancé avant de raccrocher.

Selon Andreï Demidov, responsable du syndicat enseignant Outchitel, à Saint-Pétersbourg, la mobilisation scolaire patriotique est orchestrée pour moitié par le pouvoir russe, notamment à travers la Société d’histoire militaire, et pour moitié par zèle, à l’initiative des directeurs d’école, des enseignants et des fonctionnaires locaux.

«Lorsqu’ils sont en petit comité, les parents reconnaissent que l’école devrait se consacrer davantage à l’apprentissage de la science qu’à la répétition des chansons militaires. Mais au bout du compte, ils choisissent de suivre le mouvement et de ne pas entrer en conflit avec l’État», constate le syndicaliste. D’autant plus que leurs enfants adorent. Ces derniers «manifestent beaucoup d’intérêt pour le service militaire et aimeraient étudier dans les forces armées. C’est très prestigieux», se félicite Pavel Pankine, directeur et professeur d’histoire à l’école moscovite No 1741.

La date favorite des bambins est le 9 mai, journée de célébration de la «grande victoire patriotique», elle-même précédée d’une compétition sportive organisée dans les écoles qui fait office d’entraînement militaire. Ce jour-là, comme au temps des komsomols, les écoles participent à la «Marche des immortels», un long cortège où chacun brandit le portrait d’un aïeul ayant sacrifié sa vie face à l’envahisseur nazi. Parmi les participants nouvellement enregistrés à cette parade, un certain Vladimir Poutine, chef des armées, surnommé Oncle Vladimir dans un clip musical tourné en son honneur par une députée russe dans lequel figurent des enfants habillés en treillis. Ses messages ont été pour la première fois diffusés dans les lycées lors de la dernière rentrée scolaire.

Pour Tamara Eidelmann, institutrice à l’école moscovite No 1765, «ces marches militaires n’ont aucun lien avec le patriotisme». Dans son établissement, cette enseignante, qui se dit «atypique», s’efforce avec ses collègues «d’échapper» aux visites des parachutistes et autres «concours idiots». Elle s’enorgueillit «d’éduquer des gens normaux» et non pas de «préparer des futurs combattants». Mais face à «la pression bureaucratique» qui ne cesse de s’accroître, elle craint de ne pouvoir résister à la vague patriotique. Dans les autres écoles, observe-t-elle, «la peur» de résister s’est imposée et ses collègues «préfèrent courber la tête».

Le Figaro via fdesouche

Paris : les policiers furieux d'être menacés de payer eux-mêmes leurs PV de stationnement

Publié par Guy Jovelin le 27 décembre 2017

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Une note attribuée au préfet aurait été envoyée aux services de police, avertissant que les agents devraient régler eux-mêmes les PV pour stationnement irrégulier, y compris pendant les opérations. Les policiers qui l'ont lue ne décolèrent pas.

L’arroseur arrosé ? Selon le site d’Europe 1, une note attribuée à la direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), envoyée le 14 décembre, exhorte les services de police à se garer dans les règles de l'art. Victimes collatérales de la privatisation du stationnement à Paris, les policiers seraient menacés par le préfet de police Michel Delpuech de devoir payer eux-mêmes leurs amendes en cas d’infraction au stationnement.

Dans cette note, le préfet se justifierait en expliquant que «plusieurs opérateurs privés auront [...] la charge du contrôle du respect de l'acquittement de la taxe de stationnement à l'aide notamment de dispositifs automatisés». Pour éviter les verbalisations, le préfet recommanderait de faire «preuve de la plus grande rigueur pour l'usage des emplacements réservés aux services de police et le non stationnement dans les espaces non dédiés à cet effet».

 

Car ce changement de main impliquerait que la gestion des contentieux de stationnement gênant ne relève plus de l'Officier du Ministère public mais du juge administratif. Toute contestation de verbalisation deviendrait donc un serpent de mer et impliquerait la rédaction d’un rapport développé «suffisamment motivé pour justifier du caractère opérationnel de la mission ayant conduit au stationnement irrégulier», selon les termes du courrier envoyé. A défaut, la menace est explicite : «Le montant de l'amende relèvera du paiement par le conducteur du véhicule.» 

Les forces de l'ordre verbalisées ? Les membres de l'association Mobilisation des policiers en colère (MPC) peinent à y croire. Ils ont répliqué, furieux, par le biais d’un post sur Facebook le 20 décembre. Ils se plaignent d’être forcés à distribuer des amendes et de recevoir un camouflet en récompense. «On nous ordonne, on nous menace pour verbaliser. Les forces de l’ordre en souffrent et peuvent s’en faire sanctionner lourdement ! En remerciement, cette même hiérarchie accepte que l’on soit verbalisé en situation d’intervention ! La police contorsionniste, on marche sur la tête et on doit courber l’échine», enrage l'association. Stéphane Lantz, délégué de MPC, a expliqué à ce sujet sur Europe 1 combien cette note est, selon lui, contre-productive : «Quand les collègues interviennent, c'est qu'il y a une urgence. Déjà qu'on nous explique à longueur de journée qu'on n'intervient pas assez rapidement, qu'on est lents, on va devoir expliquer que, "oui, excusez-nous, on a dû trouver une place à un kilomètre du lieu d'intervention".» 

Les nouvelles dispositions au sujet de la verbalisation ne vont pas froisser que les fonctionnaires de police. A compter du 1er janvier 2017, la société privée Indigo sera en charge de distribuer les amendes de stationnement à Paris. Le montant de l'amende est fixée par Paris, elle passera de 17 à 50 euros. Selon le journal Le Parisien, la majorité des 1 600 agents municipaux actuellement chargés de distribuer les PV devraient être réaffectés à la lutte contre les incivilités, comme le jet de mégots, les crottes de chien, le bruit ou le racolage.

 

Source : francais.rt

La championne en titre d'échecs boycotte les championnats du monde en Arabie Saoudite

Publié par Guy Jovelin le 27 décembre 2017

 
Anna Muzychuk, et ses deux médailles d'or lors des championnats du monde 2016
 

La championne du monde d'échec, l'Ukrainienne Anna Muzychuk, ne défendra pas son titre. En cause? Le fait que l'édition 2017 soit organisée en Arabie Saoudite