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vendredi, 23 février 2018

Le Docteur Touraine, ce franc-maçon chargé de faire passer l’euthanasie à l’Assemblée nationale

Publié par Guy Jovelin le 23 février 2018

Ecrit parPierre-Alain Depauw

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Le débat à l’Assemblée nationale sur l’euthanasie a tout d’une mascarade.

Le président du groupe d’études « Fin de vie » à l’Assemblée nationale, Jean-Louis Touraine, est un « maître » franc-maçon, porte-voix de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD).

Jean-Louis Touraine, professeur de médecine lyonnais de 71 ans, député La République En Marche de la 3e circonscription du Rhône après l’avoir été pour le Parti socialiste, est aussi « Maître » au sein de la loge « Les amis choisis ».

« J’oscille entre l’athéisme et l’agnostisme. Je suis entré en franc-maçonnerie, au Grand Orient, sur le tard. », a-t-il déclaré.

Et, dans les loges, le Docteur Touraine a déjà largement fait part de ses opinions mortifères qui sont, du reste, celles affichées par toutes les obédiences maçonniques de par le monde.godf-euthanasie-oct2017.jpg

Cet individu, que l’on dit très habile, occupe donc une place de choix pour manipuler les débats à l’Assemblée nationale en faveur de l’euthanasie.

Le Docteur Touraine se garde bien, d’ailleurs, d’utiliser le terme « euthanasie ». « Le mot “euthanasie” a été utilisé dans le passé pour dix mille choses et cela induit de la confusion », déclarait-il en octobre à Paris lors d’un colloque « Fin de vie, la liberté de choisir ». « Il était employé par les médecins nazis, et pas que par eux, par l’ensemble des nazis », ce qui « a complètement détourné le terme de sa réalité ».

De la même façon que la novlangue a remplacé le mot « avortement » par « IVG », le Docteur Touraine souhaite remplacer « euthanasie » par « assistance médicalisée à mourir ».

La maîtrise de la sémantique et son détournement sont des techniques indispensables pour manipuler l’opinion publique et lui faire admettre les pires horreurs.

Et, comme toujours, il s’agit de présenter le mal sous l’apparence d’un bien. Le Docteur Touraine raconte donc que les Français sont privés d’une « liberté essentielle » : « Nous voulons ajouter ce droit nouveau, cette possibilité pour quelqu’un de dire : je veux que ma vie s’arrête maintenant. »

Manipulateur, le docteur Touraine affirme que « quatre mille euthanasies clandestines » ont été pratiquées et réclame donc de légaliser cette pratique.  L’Ordre des médecins a indiqué depuis que ce chiffre venu de l’ADMD, officine para-maçonnique, était « faux ».

 

L’étape suivante ? L’euthanasie des enfants !

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Source : medias-presse.info

Libérer les agriculteurs du joug administratif

Publié par Guy Jovelin le23 février 2018

L'IREF (Institut de Recherches Economiques et Fiscales) a publié une étude sur la crise agricole. Présentation :

 

Capture d’écran 2018-02-23 à 07.41.37"Troisième exportateur mondial il y a encore 15 ans, la France est passée en sixième position, derrière les Pays-Bas et l’Allemagne. Cette chute de compétitivité s’accompagne d’une baisse drastique des revenus de très nombreux agriculteurs : un tiers d’entre eux a gagné moins de 350 € par mois en 2015.

• Une véritable technostructure administrative est pourtant au chevet de l’agriculture avec près de 1 fonctionnaire pour 20 exploitations. Le contribuable finance le secteur à hauteur de 33 milliards d’euros, soit environ 100 € par ménage par mois. Il serait plus rentable pour de nombreux exploitants de toucher directement leur subvention sans travailler plutôt que de continuer leur activité.

• En plus d’une gestion particulièrement dispendieuse, les organismes publics et parapublics tels que les SAFER, les chambres d’agriculture ou les interprofessions constituent de véritables corporations au service d’intérêts politiques ou syndicaux et au détriment de la concurrence, de l’innovation et de la liberté d’entreprendre des producteurs minoritaires.

• Face aux dérives politiques et corporatistes de la technostructure administrative limitant la compétitivité des agriculteurs français, l’IREF propose de privatiser et mettre en concurrence la plupart des organismes la composant, d’abandonner progressivement les subventions et de limiter la réglementation pour permettre aux agriculteurs français de répondre aux enjeux de notre époque de manière durable et autonome."

En conclusion, l’IREF fait les propositions suivantes :

  1. Le périmètre d’intervention de l’État doit être drastiquement restreint. Les missions du ministère de l’Agriculture doivent se limiter aux services administratifs propres à toute activité économique. Cela implique une réduction significative de sa taille, voire sa suppression, tout comme ses administrations déconcentrées.
  2. Comme tout entrepreneur, un exploitant doit avoir le droit de produire ce qu’il désire, en qualité et quantité souhaitées. Toute forme de contrôle monopolistique de l’offre doit être éliminée.
  3. Il est indispensable de repenser la création de normes en responsabilisant l’agriculteur tout en réduisant la réglementation. Il serait pertinent d’adopter la politique consistant à supprimer préalablement deux ou trois réglementations existantes pour toute nouvelle réglementation décidée par l’UE ou l’État. Le droit coutumier, la responsabilité civile et pénale et la concurrence normative ne devraient pas être négligés pour allier compétitivité et gestion des nuisances environnementales associées à l’agriculture.
  4. Face aux effets pervers des subventions, il est urgent de rétablir les signaux de marché, libérer le pouvoir d’achat du contribuable, laisser les exploitations les plus compétitives innover et concurrencer celles qui sont sous perfusion d’argent public. Il faudrait envisager les négociations sur la PAC post 2020 avec une stratégie de sortie progressive et définitive du financement forcé de l’agriculture européenne par le contribuable, comme cela a été fait dans plusieurs pays du monde. FranceAgriMer et l’ASP pourront alors être supprimés.
  5. Un agriculteur doit pouvoir disposer de sa propriété et des fruits de son travail comme il l’entend avec ceux qui sont disposés à échanger avec lui. En ce sens, le contrôle des structures et les SAFER peuvent être supprimés sans délai. Toute forme de soutien public à l’installation des jeunes agriculteurs doit être abandonnée.
  6. Il faut privatiser et mettre en concurrence les chambres d’agriculture tout en mettant fin à la TATFNB et aux subventions publiques qui leur sont allouées afin de ne plus faire financer la défense des intérêts particuliers d’une corporation par le contribuable. Les agriculteurs pourront ainsi retrouver leur liberté syndicale (et par conséquent celle de ne pas se syndiquer) et ne plus être soumis à un système représentatif majoritaire, contraire à la liberté d’association. Les missions administratives réalisées jusqu‘à présent par les chambres d’agriculture pourront alors être transférées aux services déconcentrés de l’État. De manière générale, toutes les activités de conseil aux agriculteurs devraient être libérées, privatisées et mises en concurrence.
  7. En violation avec la libre concurrence et la libre association, les interprofessions doivent perdre toutes leurs prérogatives légales et leur caractère contraignant. Leur financement doit rester strictement volontaire et limité à leurs membres, sans aucun lien légal ou financier avec les institutions publiques. En ce sens, les CVO et les subventions qui leur sont allouées peuvent être supprimées sans délai.
  8. La MSA, symbole de l’échec du système de retraite par répartition, doit servir d’exemple pour une réforme plus globale vers un système par capitalisation en permettant la création de fonds de pension afin d’assurer une véritable retraite aux agriculteurs. La MSA doit être privatisée et mise en concurrence pour en faire une véritable mutuelle. Les retraités actuels de ce régime peuvent être transférés au régime général. Les problèmes sociaux des exploitants les moins compétitifs ne peuvent plus faire l’objet d’une perfusion d’argent public illimitée. Les politiques protectionnistes vis-à-vis de ces exploitations doivent cesser pour que ces agriculteurs puissent envisager sereinement une restructuration ou une reconversion professionnelle.
  9. Les syndicats d’agriculteurs ne devraient recevoir aucun financement public et ne reposer que sur les cotisations volontaires de leurs membres.
  10. Enfin, pour les mêmes raisons que celles invoquées ci-dessus, les organismes publics et parapublics suivants peuvent être privatisés et mis en concurrence tandis que toute forme de soutien public ou de financement obligatoire peut être aboli pour :
    • le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER),
    • l’institut national de l’origine et de la qualité (INAO),
    • l’Office de développement de l’économie agricole d’outre-mer,
    • l’Institut français du cheval et de l’équitation,
    • le Pari mutuel urbain (PMU),
    • l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique.

Dans son étude sur les suicides des agriculteurs, Santé publique France liste une série de facteurs aggravants pour les agriculteurs déprimés tels que les « problèmes de modernisation, de normes écologiques à respecter, de procédures administratives lourdes ou encore […] de transmission de l’exploitation ». Il est urgent de redonner le droit aux paysans d’être de véritables entrepreneurs sur leurs terres et d’éliminer la technostructure d’État dont le rôle consiste ni plus ni moins à leur casser les genoux au nom de considérations arbitraires pour leur offrir a posteriori des béquilles avec l’argent du contribuable. Une telle réforme affectera probablement lourdement les structures agricoles actuelles et accélérera la reconversion d’un certain nombre d’exploitations. Mais elle est nécessaire et plus elle sera retardée, plus l’adaptation sera violente. Les agriculteurs français disposent des terres, du climat et des talents nécessaires pour répondre aux attentes des consommateurs et pour relever les défis de notre époque. Laissons-les révolutionner l’agriculture de demain."

Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

Saint-Malo (35) : Le maire Claude Renoult annonce « l’objectif de repeupler » la cité historique avec des migrants musulmans clandestins

Publié par Guy Jovelin le 23 février 2018

Source Breiz Atao cliquez ici

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La cité historique de Saint-Malo va bientôt recevoir des dizaines de migrants clandestins à l’initiative du maire, Claude Renoult. L’objectif décrété par ce dernier : « repeupler » la ville historique avec des allogènes, notamment en accordant des logements sociaux aux clandestins afro-musulmans.

Saint-Malo participera à « l’élan de solidarité nationale », comme le souhaitait le maire, en ouvrant un centre d’accueil pour migrants. Plus précisément un centre d’accueil et d’examen des situations (CAES). Le préfet de Bretagne Christophe Mirmand et le maire de Saint-Malo Claude Renoult l’ont confirmé mercredi 21 février 2018.

Une première colonie de 50 éléments extra-européens seront installés dans la commune, « pas de famille, uniquement des hommes majeurs isolés et résidant actuellement en région parisienne », précise le Préfet seront logés dans cette partie d’immeuble composée de plusieurs appartements.

Cependant, le maire a un autre objectif : « repeupler » le centre historique de la cité corsaire. Pour cela, il va offrir des logements sociaux flambants neufs.

Quant à l’ancien bâtiment de la DDTM, situé rue de la Crosse Intra-Muros, et longtemps pressenti pour accueillir ce centre, la mairie est actuellement en pourparlers pour le racheter à l’État et y aménager des logements sociaux et intermédiaires, toujours dans l’objectif de « continuer à repeupler Saint-Malo », insiste le maire.

Des logements sociaux qui bénéficieront, naturellement, aux « nouvelles populations » devenues prioritaires en la matière. La colonisation rampante de la ville au profit des migrants afro-musulmans a donc commencé. Ce que l’édile qualifie de « repeuplement », c’est-à-dire l’exacte application de ce qu’avait annoncé Manuel Valls lorsqu’il était chef du gouvernement français (lire ici).

Le niveau de xénophilie du maire et de la clique qui l’entoure est tel que l’africanisation et l’islamisation sont perçues comme devant être recherchées à tout prix pour « repeupler » cette cité historique emblématique.

La tiers-mondisation qu’elle induira fatalement, spécialement en termes d’effondrement culturel et de crime, condamne la ville à disparaître dans l’abîme du déclin et de la déchéance.

La dégénérescence du personnel politique actuel annonce l’inévitable catastrophe pour des populations qui auront accepté de se subordonner à des chefs qui organisent l'invasion et le chaos ethnique.

 

Source : synthesenationale

Viktor Orbán : « Le dernier espoir de l’Europe est le christianisme »

Publié par Guy Jovelin le 23 février 2018

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Dans un entretien publié le 19 février dans le journal allemand Tagesspiegel, le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg s’en est à nouveau pris au premier ministre hongrois Viktor Orbán qu’il a comparé à un dictateur. Ceci parce que dans son discours de dimanche sur l’état de la nation, Orbán a évoqué le projet de loi de son gouvernement intitulé « Stop Soros ». En vertu de cette loi, a-t-il dit, « nous affecterons à la défense de la frontière une partie des fonds reçus par les ONG pro-migrants – que nous considérons comme de fausses organisations de la “société civile” –, nous les soumettrons à un audit financier complet, et celles qui ne cesseront pas leurs activités néfastes seront tout simplement interdites – aussi puissantes et riches qu’elles soient ».

Mais ce ne sont pas les seuls propos qui ont irrité le petit Luxembourg, et sans doute pas que lui parmi nos élites européennes mondialistes et immigrationnistes. En effet, l’homme d’Etat hongrois, parlant des grands défis auxquels sont confrontés ses concitoyens, a été tout sauf politiquement correct : « Le danger qui nous menace vient des politiciens de Bruxelles, Berlin et Paris. Ils veulent que nous adoptions les politiques qui ont fait de leurs pays des pays d’immigration et qui ont ouvert la voie au déclin de la culture chrétienne et à l’expansion de l’islam. »

Cela ne veut pas dire pour autant que la bête noire des salons mondialistes bruxellois soit abattue, bien au contraire : « Nous sommes maintenant au bord de la victoire. Les pays du groupe de Visegrád sont inébranlables. Le monde orthodoxe reste ferme et il semble que la Croatie soit revenue à la raison. L’Autriche s’est maintenant tournée vers le patriotisme et le christianisme. En Bavière, une résistance spirituelle et politique s’est développée sous la direction de la CSU. » Pire encore pour les gens de la trempe du ministre luxembourgeois, Orbán a dit les mots qui fâchent : « Osons affirmer que nous pensons, nous, que le dernier espoir de l’Europe est le christianisme » (discours traduit par le site Visegrád Post).

Face à cet impudent, M. Asselborn voudrait que la Commission européenne lance une procédure de sanction contre la Hongrie comme elle l’a fait récemment avec la Pologne. Va-t-il aussi bientôt demander la même chose pour l’Autriche ? La nouvelle ministre des Affaires étrangères autrichienne, Karin Kneissl, choisie par le FPÖ, reprochait il y a une semaine à Merkel d’avoir, par sa politique, littéralement appelé les immigrants du Moyen-Orient à venir en Europe ?

En tout cas, la réponse de l’homologue hongrois d’Asselborn, Péter Szijjártó, ne s’est pas fait attendre. Szijjártó a rappelé au Luxembourgeois qui n’a que les valeurs européennes à la bouche ce que ces valeurs européennes impliquent : de respecter les accords européens, et donc aussi l’accord de Schengen qui impose de contrôler les frontières extérieures du bloc. Il lui a aussi rappelé que la défense des valeurs européennes nécessite de maintenir la sécurité en Europe, ce que fait la Hongrie en empêchant l’entrée d’immigrants clandestins. D’autres pays, malheureusement, refusent toujours de se dégager de leurs obligations dans ce domaine, d’où cette menace venant de Bruxelles, Berlin et Paris évoquée par Viktor Orbán.

 

Cet article Viktor Orbán : « Le dernier espoir de l’Europe est le christianisme » est apparu en premier sur Présent.

 

Extrait de: Source et auteur via lesobservateurs

LA PEINE DE MORT A ETE ABOLIE, SAUF POUR LES VICTIMES. MERCI MAITRE BADINTER !

Publié par Guy Jovelin le 23 février 2018

 
 

LE "GRAIN DE SEL" DE JEAN-CLAUDE ROLINAT


Rédigé le Jeudi 22 Février 2018 à 21:15 | 0 commentaire(s)

LA PEINE DE MORT A ETE ABOLIE, SAUF POUR LES VICTIMES. MERCI MAITRE BADINTER ! 


Le "grain de sel" de Jean-Claude Rolinat
Deux récentes affaires criminelles particulièrement odieuses, viennent de remettre en selle l’opportunité ou non du rétablissement de la peine capitale, sachant que, de toute façon, un tel mode d’exécution des criminels ne pourrait être rétabli qu’après une dénonciation des conventions européennes. Ensuite ces dernières, compte-tenu de leur « sensibilité », ne pourraient être invalidées  que par un vote populaire. Et là, il faudrait avoir déjà réformé la constitution pour que l’on puisse organiser une consultation référendaires sur un tel sujet de société, ce qui n’est pas le cas actuellement, avant de modifier la loi. 
Une « punition », vraiment ? 
Supposons que ces obstacles juridiques importants soient levés, quels avantages y auraient-ils à rétablir la peine capitale pour sanctionner des crimes particulièrement horribles, commis par des assassins ayant manipulé l’opinion publique ? Tout le monde se souvient du cynisme d’un Patrick Henry interviewé à Troyes par  la télévision, s’indignant de la disparition d’une petite victime alors qu’il savait très bien qui était le coupable, – lui-même ! –, ou, encore, de  la duplicité de cette mère de famille de Clermont-Ferrand inventant « l’évaporation » de sa petite fille dans un jardin public. Autres affaires, avec dernièrement la disparition d’Alexia Daval le 28 octobre 2017, une joggeuse  assassinée à Gray en Haute-Saône par son mari,  qui a joué pendant plus de trois mois la comédie auprès des siens, ou celle de Maëlys, tuée dans l’Isère dans la nuit du 26 au 27 août dernier par l’un des convives d’un mariage à laquelle elle assistait avec ses parents. Ces deux crimes ont bouleversé la France profonde. Dans tous ces cas, les assassins ont joué avec les proches, la presse, les enquêteurs, mentant effrontément, se joignant même aux recherches avec une cynique hypocrisie. Y a-t-il des circonstances atténuantes pour de pareils monstres ? Dans l’état actuel de l’échelle des peines, que risquent-ils ? Une perpétuité assortie d’une peine dite « incompressible » de 20/25 ans, c’est selon ? Sachant que des remises de peines pour « bonne conduite » ou pour cause de maladie sont toujours possibles. C’est inacceptable. C’est pourquoi l’application de la peine de mort représenterait, elle,  un avantage, disons….définitif ! 
Quatre bonnes raisons 
La première, c’est la sanction suprême pour une faute impardonnable. 
La seconde, c’est l’exemplarité de la peine qui, quoiqu’on en dise,  refroidirait l’ardeur de quelques imitateurs tentés de commettre, eux aussi, l’irréparable. 
La troisième, c’est la certitude d’une non récidive, car certains condamnés « à la perpétuité » ressortent de prison, bien souvent, avant d’être des vieillards repentis, et recommencent leur cycle criminel. 
La quatrième, c’est une saine mesure économique : point de frais d’internement ! 
L’affreuse guillotine inventée à une époque, comme aurait dit Georges Pompidou dans d’autres circonstances,  « où les Français ne s’aimaient pas », pourrait être avantageusement remplacée par une injection létale comme cela se pratique dans nombre d’Etats américains. Un pays, aux dernières nouvelles, classé parmi les « démocraties », non ? 
Une Justice « juste », doit être rendue au nom du peuple 
Or, que constate-t-on aujourd’hui ? De plus en plus de magistrats ont les yeux de Chimène pour les coupables qui sont des victimes de la société, on connait le fameux « l’homme est bon, c’est la société qui le corrompt ». Avec ce raisonnement celui, probablement, des membres du Syndicat de lamagistrature notamment, - ceux qui s’amusaient avec le fameux « mur des cons »-, le sort de la victime passe au second plan. Heureusement, c’est encore  l’USM qui est majoritaire chez les robes noires et pourpres. Le hasard a fait que j’ai été juré titulaire-suppléant dans une Cour d’assises. (Fonction très frustrante, car on participe de bout en bout aux débats sans avoir le droit de vote). 
.J’avais pu remarquer dans ce cas précis, le travail remarquable de la Présidente, mais aussi l’influence énorme des juges professionnels sur les jurés. Etant « le muet du sérail », je ne pouvais mettre mon… « grain de sel » pour faire dévier les perspectives de la sanctions. Tout dépend donc, en fait, du professionnalisme des magistrats et, in fine, qu’on le veuille ou non, de leurs inclinations idéologiques ou philosophiques, même s’ils s’efforcent de suivre le code pénal. Est-ce à dire que le système américain de juges élus par les citoyens serait meilleur ? Je ne me prononce pas, n’ayant pas assez de recul ni d’expérience en matières judiciaire et juridique. Mais force est de constater que depuis l’action de Robert Badinter à la tête du ministère de la justice sous l’ère de François Mitterrand (1) et l’abolition de la peine capitale, toute l’architecture des peines appliquées s’est trouvée bouleversée dans un sens plus laxiste. « On » nous avait vendu l’abolition par son remplacement par la prison à perpétuité. Or, les abolitionnistes nous disent aujourd’hui que tout le monde a droit à la rédemption,  à une « deuxième chance », - en ont-ils laissé, eux, les criminels, une deuxième chance à leurs victimes ?-, et que des hommes ou femmes enfermés à vie seraient des démons incontrôlables. Les Chrétiens diront que c’est la seule justice de Dieu qui compte et que tout pécheur a droit au rachat. 
Une peine de substitution effective et radicale ! 
La cause est entendue, et pour le moment, le couperet a été remisé au magasin des accessoires obsolètes. Mais la pire des solutions est celle qui existe. Elle va à l’encontre d’une société paisible que nous appelons de nos vœux. Car, faute d’une vraie justice condamnant sévèrement, mais avec équité, tout criminel, il est possible, qu’un jour, l’homme de la rue règle lui-même ses comptes, ce qui nous conduirait à la loi du lynchage. (Nous l’avons observé dans un prétoire allemand !). Tout se discute donc, actuellement, autour de la peine de remplacement. Pour l’honneur de la justice, pour le respect de la mémoire des victimes, pour apaiser la peine de leurs familles et pour le condamné lui-même, il faudrait que cette peine de substitution ne soit pas un purgatoire doré, sorte d’antichambre d’une liberté conditionnelle à terme, mais le châtiment quotidien d’une faute à expier que seule la loi naturelle interromprait. Aux dernières nouvelles, il n’en est rien. La prison à vie, ça n’existe plus. Non seulement les partisans de la suppression de la peine capitale ont gagné, mais, en plus, ils ont aboli aussi la perpétuité. La Droite nationale s’honorerait de réfléchir sur ce sujet et d’imaginer, faute de pouvoir juridiquement rétablir la sanction suprême, un système pénitentiaire radical pour les criminels les plus odieux, terroristes compris. Un « Guantanamo à la Française », une prison « à murs ouverts », en Terre Adélie ou aux iles Kerguelen, par exemple ? 
Jean-Claude R O L I N A T 
  
(1)Lequel, lorsqu’il était ministre de l’intérieur sous la IVème République pendant la guerred’Algérie, n’avait pas hésité à laisser nombre de condamnés du FLN à subir le châtimentsuprême !