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samedi, 05 mai 2018

Analyse spectrale du marigot !

Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2018

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 Le billet de Patrick Parment

Il regarde en haut, il regarde en bas.Il regarde à droite, il regarde à gauche et il ne voit que l’horreur. C’est le drame d’un peuple à un moment donné, il n’y a personne. Henry de Montherlant

Entre les défilés du 1er mai qui ont acté la mésentente des syndicats et la « fête à Macron » initiée par François Ruffin, thuriféraire des Insoumis vivement soutenu par Jean-Luc Mélenchon, on assiste à des manifs d’arrière-garde d’une France qui refuse que ça bouge, d’une France figée. La plupart des participants à ces deux manifs sont des nantis qui ont non seulement la sécurité de l’emploi mais de surcroît les avantages de leur profession qu’il s’agisse des cheminots, des électro-gaziers ou des fonctionnaires divers et variés. A une exception toutefois, les agents hospitaliers qui sont véritablement des laissés pour compte de la fonction publique. Ce qui est proprement scandaleux.

La France périphérique, autrement dit la France profonde qui est la grande victime ou plutôt la grande ignorée des pouvoirs et donc des bonheurs du système libéral, ne figurait pas au rang des manifestants. Pas plus que les immigrés que nos bonnes consciences de gauche s’évertuent pourtant à défendre et à faire descendre dans la rue quand ça sert leurs intérêts idéologiques. Marrant d’ailleurs comme la télévision ignore ces populations hormis les nègres qui parsèment les sujets d’actualité, histoire de montrer que la France est bien un réceptacle multiracial. A ce petit jeu, le pouvoir est bien évidemment complice vu que ça conforte la tambouille libérale.

Donc, il s’agit de marquer une opposition à Emmanuel Macron qui a entrepris de réformer, à sa manière, le pays et ses institutions au sens très large du terme. J’entends bien que quand on n’est pas macro-jupitérien-compatible on ait envie de manifester son opposition en criant au loup ! Mais que nous proposent toutes ces oppositions ? Rien. Que dalle !

A droite la mère Le Pen est en plein délire existentiel car peu remise de sa raclée présidentielle ! Le camarade Laurent Wauquiez s’escrime à asseoir son pouvoir face à une opposition de moins en moins feutrée. Il a remis entre les mains de Luc Ferry et Virginie Calmels le soin d’élaborer un programme ! Autant demander à Groucho Marx de réécrire Le Capital.

A gauche, même Bérézina. Le camarade Mélenchon s’est pris le melon mais n’a aucun programme sérieux et son anticapitalisme ne se manifeste guère en dehors de ses saillies oratoires. Côté Benoît Hamon, on est plein de bonne volonté mais y a personne pour exprimer cette volonté. Quant à Olivier Faure, il gît sur les ruines du socialisme à la sauce hollandaise.

Au final, tout ça donne quoi ? Rien.

Emmanuel Macron peut continuer peinard ses réformes, les Français ne moufteront pas, quitte à en prendre plein la figure. Et si, comme me le suggère un ami, Macron arrive à baisser les impôts d’ici la prochaine échéance présidentielle, il a en poche son ticket pour un deuxième mandat.

 

Source : synthesenationale

France. Calais: 50 migrants armés de bâtons et de pierres encerclent et attaquent une patrouille de CRS

Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2018

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Une cinquantaine de migrants armés de bâtons et de pierres ont encerclé et attaqué une patrouille de CRS ce vendredi après-midi dans la zone industrielle de Calais, faisant deux blessés légers parmi les forces de l'ordre. Un véhicule de police a été endommagé.

Des renforts, envoyés sur place, ont fait usage de gaz lacrymogènes mais n'ont procédé à aucune interpellation parmi les migrants. Selon la préfecture, ils ont rapidement été dispersés et la situation est redevenue calme.

(...)

 

Source  via lesobservateurs

Quand Pôle-Emploi propose des formations bidons

Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2018

Rédigé par notre équipe le 04 mai 2018

 
 
 
La pratique est bien connue et abondement utilisée par tous les gouvernements. Pour faire sortir rapidement des milliers de chômeurs des statistiques, rien de mieux qu’une formation. Un chômeur formé, c’est un chômeur de moins donc les plans gouvernementaux y vont franchement quitte à proposer n’importe quoi. Deux demandeurs d’emploi ont dû faire appel à la justice après une formation en cuisine où ils ont passé leur temps à recopier des recettes. Le retour vers l’emploi risque d’être long !

Macron a prévenu, les demandeurs d’emploi qui sont trop exigeants sont condamnés à quitter Pôle-Emploi rapidement. Il faut de la flexibilité, savoir se rendre disponible, changer de compétences en un éclair et remercier Jupiter de pouvoir travailler dans un domaine étranger à 150 kilomètres de chez soi pour un smic. Et pour ceux qui râlent encore, il n’y a qu’à voir le soin avec lequel Pôle-Emploi sélectionne les formations proposées.

Stage recopiage de recettes !

Deux chômeurs de la région parisienne ont eu la chance de décrocher une formation en cuisine longue de six mois. Avec un tel soutien on pourrait commencer à croire aux discours relatifs à la reconversion professionnelle et à l’engagement réel de l’Etat envers les chômeurs. Mais les deux « chanceux » ont bien vite déchanté. Besoin d’un tablier et d’huile de coude ? Pas du tout ! Il fallait juste de la patience et peut-être une bonne dose de désespoir pour suivre jusqu’au bout une formation indigne.

Les deux chômeurs se sont retrouvés à recopier des recettes de cuisine du matin au soir et à devoir s’extasier devant des intervenants « formés aux métiers de serveur et non de cuisinier ». Autant le dire d’emblée, après six mois de formation, le cassage d’œuf et le découpage de betterave n’en étaient qu’au stade théorique. Dégoûtés par tant de mépris, les deux « formés » ont décidé d’attaquer Pôle-Emploi en justice pour formation bidon.

Le tribunal administratif de Montreuil rendra son jugement à la mi-mai et déterminera si les deux victimes sont en droit de toucher 50 000 euros chacune de dommages et intérêts. Méritent-ils une telle somme pour s’être fait rouler dans la farine au lieu d’avoir de la farine plein les mains ? Pas sûr, mais de tels dédommagements feraient réfléchir les pontes de Pôle-Emploi avant de proposer des formations qui ne sont même pas vérifiées en amont. La preuve est qu’une fois le pot aux roses découvert, une mise en demeure a été envoyée à l’organisme en charge de ladite formation.

Il est temps que Pôle-Emploi sorte de la politique du chiffre et refuse au pouvoir politique le droit de faire tout et surtout n’importe quoi pour nettoyer les chiffres du chômage. Les demandeurs d’emploi représentent un coût énorme pour les finances publiques. Mais quid des formations bidons payées elles aussi avec l’argent des contribuables ? Quid des salaires des génies qui osent proposer ce genre de choses ? Quid des politiques qui détruisent l’emploi en France et qui regrettent l’absence de flexibilité des travailleurs ?

Un peu de décence n’a jamais fait de mal. Existe-t-il peut-être une formation pour s’en procurer. Nul doute que si cette dernière était obligatoire pour ceux qui en manquent, le Gouvernement serait bien représenté.

 

Source : 24heuresactu