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jeudi, 12 juillet 2018

Il y a les jeunes qui courent derrière un ballon, et ceux qui tombent pour pas un rond

Il serait dommage de dénigrer le patriotisme du foot, si dérisoire et instrumentalisé qu’il puisse sembler. D’abord, parce que si l’Angleterre avait gagné en demi-finale, qui se serait donc privé, au 15 du mois de juillet à défaut du 31 du mois suivant, de chanter M… pour le roi d’Angleterre ? Puis de venger Crécy, Azincourt, Trafalgar, Waterloo… et bien sûr la p’tite Jeanne, même si nous sommes des gens civilisés et n’aurions sans doute pas mis l’entraîneur anglais – sympathique au demeurant – sur un bûcher. Qu’à cela ne tienne, les Croates ont fait le boulot.

Ensuite, parce que si elle vivote encore, si, comme cela semble être le cas, elle est encore une lueur frémissante dans le cœur de beaucoup, la fierté française, partout traquée, a le droit de se réfugier là où elle peut, comme une femme battue, dont le compagnon, l’arme au poing, explore les pièces une à une, échoue, recroquevillée et pâlotte, dans les latrines. Le seul endroit où elle peut tirer le verrou.

Il n’empêche. 8 ans se sont écoulés, l’équipe de France, menée par Didier Deschamps n’est en rien comparable à celle de Domenech, mais les faits demeurent : qui a remarqué hier soir, alors que tous les Français applaudissaient des jeunes de 20 ans rendus millionnaires par un ballon, qu’un pilote d’hélicoptère peu ou prou du même âge était mort en Côte d’Ivoire, en service aérien commandé ? Il s’appelait Alexandre Arnaud. Un patronyme qui ne connaîtra jamais la notoriété de ceux que l’on scandait, mardi soir, dans le stade. Sa mort a été totalement occultée par le Mondial de foot. Ainsi va la vie : pendant la guerre de 14, tout le monde connaissait les noms des vedettes, de Sarah Bernhardt ou d’Yvonne Printemps, personne ceux des anonymes poilus qui tombaient par grappes entières.

Mais lorsqu’un quotidien burkinabé – Aujourd’hui au Faso -, cité par Courrier International, écrit triomphalement : « Les partisans de l’extrême-droite ne doivent pas oublier que ce sont les immigrés qu’ils traitent de tous les noms d’oiseaux qui sont en train de faire de la France ce qu’elle est actuellement, et sera encore plus demain dans ce mondial », la moindre des justices commanderait de répondre à certains autres extrémistes, à l’autre bout de l’échiquier, qu’eux-mêmes, surtout, ne doivent pas oublier que ce sont les Français – non par un ballon mais par leur armée en opérations extérieures – qui sont en train de faire de l’Afrique ce qu’elle est actuellement, ou ce qu’elle devrait être, c’est-à-dire un continent en paix, parfois au prix de leur vie. Sans bruit et pour pas un rond.
Que le lieutenant Alexandre Arnaud repose en paix.  

Ecrivain, journaliste

 

Source : lafautearousseau

Economie : la France dégringole et est supplantée par… l’Inde

Publié par Guy Jovelin le 12 juillet 2018

Rédigé par notre équipe le 11 juillet 2018.

 

Quelle est belle la Russie… quand elle sert à ne pas parler des sujets qui fâchent ! Quelle est belle cette équipe de France de football… quand elle gagne et relègue les mauvaises nouvelles d’un front économique branlant ! La France de Macron devait être celle d’un retour des « 30 Glorieuses », elle n’est que le prolongement d’un marasme économique qui se caractérise par un chômage de masse, un pouvoir d’achat aux abonnés absents et une précarisation de franges croissantes de la société. Nouveau signe de cette descente aux enfers, l’Inde a supplanté la France dans le classement des économies mondiales.

La France est forte, la France est en marche, mais les autres courent. A l’arrivée, la France est battue par un pays comme l’Inde. Une magnifique performance collective que l’on doit en premier aux Indiens – bien aidés il est vrai par le couple Hollande-Macron. Selon les chiffres publiés par la Banque mondiale, la France a été supplantée par l’Inde au cours de l’année 2017. Le PIB français a péniblement atteint les 2 582 milliards de dollars tandis que l’Inde et sa croissance insolente décrochaient sans peine 2 597 milliards de dollars de PIB.

La France en marche arrière

En 2009, il y a donc moins de dix ans, le PIB de l’Inde était deux fois moins élevé que celui de la France. L’essor de l’économie indienne est impressionnant avec une croissance annuelle supérieure à 7 % par an tandis que la France se réjouit lorsqu’elle dépasse 1 %. Il est vrai que l’Inde part de loin, mais à faire du surplace depuis trente ans (au bas mot), le lièvre finit par se faire rattraper par la tortue. Aujourd’hui, c’est la France qui a une carapace qui ralentit sa marche et qui ne la protège même pas de l’ultralibéralisme.

L’ouverture économique est une chance répète-t-on en chœur dans les ministères et sur les plateaux de télévision. Une chance pour qui en fait ? Les Français sont déclassés et la France suit le même chemin. Longtemps cinquième puissance économique au monde, elle est désormais septième. Encore un effort, et ce sera l’exclusion du G7 pour absence de performance économique significative ! Heureusement pour la France que le G7 ne se base plus sur la réalité économique… La France se traîne piteusement loin derrière l’image fabriquée de la start-up nation chère à Emmanuel Macron.

Et le pire reste à venir puisque dans les prochaines années, la France va glisser à la neuvième place mondiale. Une performance à venir qui paraît inéluctable tant notre pays tourne au ralenti alors que le monde est, lui, en marche au-delà des mots. Que faire ? Il y a deux voies possibles. Suivre l’exemple des pays émergents ou rééditer ce qui a fait le succès de la France par le passé. Comme souvent, face à un choix binaire plutôt simple, nos politiques adoptent la mauvaise option. Au lieu de miser sur l’instruction, l’intelligence et la production locale et nationale, nos élites misent sur une concurrence directe avec l’Inde, la Chine et tous les autres pays qui ont entamé leur mue.

Un choix désastreux qui amène à dire qu’on ne peut plus lutter pour la production de bien manufacturés car la main d’œuvre dans ces pays est trop peu chère (ou alors on baisse les salaires français drastiquement…). Un choix désastreux qui amène à vendre à brader nos technologies de pointe au prétexte qu’il vaut mieux vendre pas cher que de se faire voler l’idée (un choix binaire qui n’est en fait qu’une construction de l’esprit). Un choix désastreux qui accouche d’une régression économique et sociale qui finira par déboucher sur de grands troubles. Une révolution même ? Si elle n’est pas jupitérienne, alors pourquoi pas ?

 

Source : 24heuresactu

France 2018 : 152 mosquées salafistes recensées…

Publié par Guy Jovelin le 12 juillet 2018

Auteur : Pierrot

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le figaro rapporte aujourd’hui que, hors préfecture de police de Paris qui en compte vingt, le nombre de mosquées salafistes en province atteint le nombre de 132. Ce malgré les quelques fermetures de mosquées à Aix-en-Provence, Marseille et Ecquevilly. A titre de comparaison, un rapport consacré au salafisme du SCRT mentionnait 120 mosquées salafistes hors Paris dans un rapport de juin 2016.

Ce rapport à l’époque faisait état d’une hausse de 170% du nombre de mosquées de ce courant entre 2010 et 2016. Emmanuel Macron a, à plusieurs reprises, annoncé son refus d’interdire le salafisme et les Frères Musulmans en France, se contentant de s’en référer à la justice lorsque des prêches tombent sous le coup de la loi. Mais l’imâm de la Grande Mosquée de Toulouse a beau évoquer un combat à mort contre les juifs en se filmant et diffusant le prêche sur la chaine Youtube de la mosquée, sans que cela n’entraine ni la fermeture de cette base de l’islamisme, ni l’expulsion de l’imâm algérien.

 

Source : Observatoire de l'islamisation via contre-info