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dimanche, 02 septembre 2018

Enracinement • Patriotisme

Essayez de dire à des jeunes gens de vingt à trente ans, même charmants et pleins de bonne volonté, que la République est un accident de l’histoire de France : presque à chaque fois, vous verrez leurs yeux s’emplir de réprobation stupéfaite. C’est qu’en effet, la République est la référence suprême de leur conscience politique, et la France n’est tout au plus qu’une entité géographique, fruit d’une histoire qu’en général ils ne connaissent pas ou très mal, par morceaux épars fortement teintés de pseudo-culture marxisante.

Mais, fort heureusement, cette imprégnation néfaste des esprits n’est pas totalement victorieuse : il existe des agents « résistants » tels que les liens familiaux, l’expérience des aînés et, bien sûr, ce qui subsiste du socle chrétien de notre nation. Ce terreau bienfaisant nourrit en particulier un certain nombre de catégories professionnelles dont la raison d’être dépasse par essence le banal et vulgaire utilitarisme ; c’est le cas par exemple du personnel médical, des enseignants dévoués à leur tâche (si toutefois ils ne sont pas trop « idéologisés »), des militaires, de certaines associations… Sans oublier le paradoxal et mystérieux engagement des prêtres et des moines contemplatifs. En effet, l’activité de ces personnes favorise des rapports à autrui faits de compétence, de générosité, de capacité d’écoute, de don de soi, voire d’abnégation, dispositions essentiellement subversives par rapport à l’intellectualisme stérile du rousseauisme et aux spéculations du libéralisme marchand.

L’émotion provoquée par la mort héroïque du colonel Beltrame est un signe patent de cette subversion bienfaisante ; « son sacrifice nous oblige », a dit Emmanuel Macron lui-même lors de son hommage prononcé aux Invalides. Nous oblige, comme « noblesse oblige ». Sacrifice qui réveille notre part de patrie, laissée plus ou moins endormie dans une chambre oubliée. Sacrifice qui, loin d’écraser, rend libre, car il est porteur de cette vérité qui donne du sens à la vie, fût-elle des plus ordinaires.

Le chevalier d’Assas mourut à la bataille de Clostercamp, en 1760, pendant la guerre de Sept ans ; envoyé en reconnaissance à l’aube, il était accompagné par le sergent Dubois de sa compagnie du Régiment d’Auvergne ; surpris et cernés par l’avant-garde ennemie, ils sont menacés de mort s’ils donnent l’alerte ; et c’est le fameux cri : « À nous, Auvergne, c’est l’ennemi ! ». Le sergent est tué aussitôt. Blessé mortellement, le chevalier répéta plusieurs fois avant de succomber : « Enfants, ce n’ai pas moi qui ai crié, c’est Dubois. » Héroïsme de l’humble sergent, noble élégance de son chef.

Dans cette histoire, comme dans celle du colonel Beltrame, la France est là, comme elle est présente dans la surnaturelle audace de Jeanne face à ses juges, dans l’extraordinaire abnégation du poilu de Verdun, et dans la vie secrète et donnée au sein des monastères ; cet héritage nous oblige en effet, et dans une dimension totalement absente de celui de la Révolution. 

 

Source : lafautearousseau

jeudi, 12 juillet 2018

Il y a les jeunes qui courent derrière un ballon, et ceux qui tombent pour pas un rond

Il serait dommage de dénigrer le patriotisme du foot, si dérisoire et instrumentalisé qu’il puisse sembler. D’abord, parce que si l’Angleterre avait gagné en demi-finale, qui se serait donc privé, au 15 du mois de juillet à défaut du 31 du mois suivant, de chanter M… pour le roi d’Angleterre ? Puis de venger Crécy, Azincourt, Trafalgar, Waterloo… et bien sûr la p’tite Jeanne, même si nous sommes des gens civilisés et n’aurions sans doute pas mis l’entraîneur anglais – sympathique au demeurant – sur un bûcher. Qu’à cela ne tienne, les Croates ont fait le boulot.

Ensuite, parce que si elle vivote encore, si, comme cela semble être le cas, elle est encore une lueur frémissante dans le cœur de beaucoup, la fierté française, partout traquée, a le droit de se réfugier là où elle peut, comme une femme battue, dont le compagnon, l’arme au poing, explore les pièces une à une, échoue, recroquevillée et pâlotte, dans les latrines. Le seul endroit où elle peut tirer le verrou.

Il n’empêche. 8 ans se sont écoulés, l’équipe de France, menée par Didier Deschamps n’est en rien comparable à celle de Domenech, mais les faits demeurent : qui a remarqué hier soir, alors que tous les Français applaudissaient des jeunes de 20 ans rendus millionnaires par un ballon, qu’un pilote d’hélicoptère peu ou prou du même âge était mort en Côte d’Ivoire, en service aérien commandé ? Il s’appelait Alexandre Arnaud. Un patronyme qui ne connaîtra jamais la notoriété de ceux que l’on scandait, mardi soir, dans le stade. Sa mort a été totalement occultée par le Mondial de foot. Ainsi va la vie : pendant la guerre de 14, tout le monde connaissait les noms des vedettes, de Sarah Bernhardt ou d’Yvonne Printemps, personne ceux des anonymes poilus qui tombaient par grappes entières.

Mais lorsqu’un quotidien burkinabé – Aujourd’hui au Faso -, cité par Courrier International, écrit triomphalement : « Les partisans de l’extrême-droite ne doivent pas oublier que ce sont les immigrés qu’ils traitent de tous les noms d’oiseaux qui sont en train de faire de la France ce qu’elle est actuellement, et sera encore plus demain dans ce mondial », la moindre des justices commanderait de répondre à certains autres extrémistes, à l’autre bout de l’échiquier, qu’eux-mêmes, surtout, ne doivent pas oublier que ce sont les Français – non par un ballon mais par leur armée en opérations extérieures – qui sont en train de faire de l’Afrique ce qu’elle est actuellement, ou ce qu’elle devrait être, c’est-à-dire un continent en paix, parfois au prix de leur vie. Sans bruit et pour pas un rond.
Que le lieutenant Alexandre Arnaud repose en paix.  

Ecrivain, journaliste

 

Source : lafautearousseau

samedi, 26 décembre 2015

Nos amis corses ont donné à la France entière une grande leçon de courage et de patriotisme

Publié par Guy Jovelin le 26 décembre 2015 

image: http://lagauchematuer.fr/wp-content/uploads/2015/12/pompier.jpg

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Nos amis corses ont donné à la France entière une grande leçon de courage et de patriotisme

 
 
 

Dans la nuit de jeudi à vendredi, il s’est produit un fait comme il s’en produit malheureusement tous les jours dans les cités françaises gangrenées par la surpopulation multi ethnique, par la pauvreté, la violence, le racket. Malgré les centaines de milliards d’euros injectés dans les plans de réhabilitations de nos banlieues, les conditions de vie sont toujours aussi déplorables et le « vivre ensemble », si cher à la gauche, de plus en plus utopique.

Dans les années 50-60, les premières cités ont été construite pour loger l’afflux massif de pieds noirs expulsés d’Algérie. Elles offraient aussi la possibilité aux foyers moyennement à faiblement aisés d’accéder à la propriété d’un logement. Les habitants se sentaient heureux. Les enfants jouant au parc au bas de l’immeuble, les gens se rencontrant entre voisins. Mais au fil des années, la politique d’immigration massive a remplacé ce bien vivre ensemble par la peur, la délinquance et le chaos.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, deux pompiers et un policier ont été blessés dans un quartier à Ajaccio au cours d’une intervention. Un incendie a été volontairement allumé pour les attirer dans un guet-apens. Les secours étaient attendus avec des battes de baseball, des clubs de golf et même des bouteilles d’acides. Aucune interpellation n’avait eu lieu. Ces faits devenus malheureusement récurrents en France.   Mais les racailles ont oublié une chose importante. Ils ont oublié qu’ils vivaient en corse ! Cette magnifique région française où rien ne se passe comme partout ailleurs est désormais gérée par les nationalistes fraîchement élus aux dernières élections régionales. Dorénavant, la peur a, semble-t-il, changé de camp.

Dans l’après-midi, 600 personnes se sont rassemblées devant la préfecture à Ajaccio en soutien aux policiers et pompiers blessés. 250 à 300 d’entre elles, dont je salue leur courage et leur acte patriote, sont ensuite dirigées vers le quartier des Jardins de l’Empereur, où avaient eu lieu les incidents de la nuit pour rendre justice aux cris de « on est chez nous ! »

Dans un communiqué, le président du Sdis de Corse-du-Sud Charles Voglimacci a eu le courage de dire : « Je dis aux individus de ce soir (…) que nous ne sommes pas dans certains quartiers du continent où règnent la terreur et le chaos. Ici c’est Ajaccio et nous ne laisserons personne dicter ses propres règles, imposer la peur et s’accaparer un quartier de notre ville. »

Même si je condamne fermement le saccage de la salle de prière, nos amis corses viennent de donner à la France entière une grande leçon de courage et de patriotisme. Pour se débarrasser de la racaille protégée par « Tata Taubira », pour que la peur change enfin de camp, la question de se faire justice soit même mérite d’être posée. Mais sur le continent les français auront ils autant de courage que les corses ? J’en doute…

 

Source : http://lagauchematuer.fr/

 

vendredi, 04 septembre 2015

Patriotisme et humour façon Myriam El Khomri

Publié par Guy Jovelin le 4 septembre 2015

POLITIQUE »

Patriotisme et humour façon Myriam El Khomri

Patriotisme et humour façon Myriam El Khomri

3 SEPTEMBRE 2015 AT 15 H 08 MIN

 

La promotion de Myriam El Khomri est l’occasion de ressusciter l’un de ses tweets. Il est très significatif de mesurer ainsi le patriotisme et l’humour...