Et ce n’est pas « raciste », ça ?
Une école de la charmante petite ville rurale de Market Rasen, appelée Middle Rasen Primary School, a été sanctionnée par l’autorité de surveillance britannique des écoles publiques, OFSTED, parce qu’elle est trop… anglaise. Jusqu’ici qualifiée de « bonne », la note de l’école n’a pas été augmentée au grade« excellent » pour n’avoir pas assez d’élèves noirs ou asiatiques, et donc, trop de Blancs, a expliqué l’organe de contrôle.
Pensez : le « développement culturel » des élèves de cette école primaire est limité par « un manque d’expérience de première main de la diversité qui caractérise la société britannique moderne ». Comment enseigner à ces enfants – intellectuellement borgnes, forcément – qu’il faut respecter et tolérer toutes les croyances et toutes les couleurs de peau s’ils n’ont pas de quoi se faire la main sur place ?
« C’est du politiquement correct devenu fou », commente le membre du parlement conservateur de Gainsborough, Sir Edward Leigh (mais le politiquement correct peut-il prétendre à la sagesse) ? « L’école primaire Middle Rasen est une école excellente à n’importe quelle aune. Le multiculturalisme n’a pas de pertinence dans le Lincolnshire avec sa petite présence de minorités ethniques, qui sont déjà bien accueillies et bien intégrées dans nos communautés locales, comme elles doivent l’être. »
104 élèves, presque tous blancs
L’école primaire Middle Rasen compte exactement 104 élèves, âgés de 4 à 11 ans, c’est ce qui lui vaut d’être sanctionnée.
Dixit l’OFSTED : « La grande majorité des élèves sont des Britanniques blancs. Peu sont d’autres groupes ethniques, et à l’heure actuelle aucun élève ne parle l’anglais comme seconde langue. »
Que faire pour remédier à cet affreux handicap ? C’est simple : il faut « créer des occasions pour qu’ils puissent avoir une interaction de première main avec leurs homologues venant de contextes différents, au-delà du voisinage le plus immédiat », décrète l’organisme.
L’école sanctionnée envoie ses élèves à la mosquée
Message entendu par l’école. Elle cherche désormais à créer un partenariat avec une école de centre-ville pour remédier à la situation, et modifie sa pratique des voyages scolaires. La directrice, Melonie Brunton, a souligné que les sorties se font généralement à la campagne, pour visiter une ferme ou un zoo : les dernières ont conduit les enfants dans une mosquée et dans une usine.