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vendredi, 04 mars 2016

Trahie par la classe politique, l’agriculture française agonise

Publié par Guy Jovelin le 4 mars 2016

Rédigé par Louis Blase le 03 mars 2016.

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L’agriculture française se meurt après 40 années d’abandons de l’État. le TAFTA qui ouvrira nos frontières aux viandes américaines pourrait bien être le coup de grâce porté demain à nos éleveurs, et après-demain à nos céréaliers. Le scénario qui suivrait serait alors catastrophique : l’effondrement du prix des terres agricoles bradées aux plus offrants ; chinois, américains, allemands, nababs du pétrole et autres fossoyeurs, s’arracheraient alors les lambeaux d’une France trahie par sa classe politique.

Comment en sommes nous arrivés là ? A partir des années 1960, l’agriculture française s’adapte, sur le modèle américain, à la consommation de masse. Les agriculteurs créent alors des coopératives qui regroupent leurs productions, puis qui imposent normes et calibres afin d’approvisionner les marchés de gros et la grande distribution.

A ce titre, Rungis est l’emblème de la «réussite» agricole française. Mais Rungis est en même temps le maillon faible des filières agricoles, car aujourd’hui plus rien n’oblige les grossistes à s’approvisionner sur le marché français. Dès lors nos agriculteurs sont livrés à la concurrence déloyale des agro-industriels allemands qui sous-rémunèrent une main d’œuvre immigrée, et bientôt à la concurrence des sociétés américaines qui ne respectent pas nos normes sanitaires.

Or, la consommation alimentaire de masse dont dépendent les agriculteurs français, est aujourd’hui pilotée par le lobby ultra-minoritaire et apatride de la grande distribution, lobby livré à lui-même par un État qui a abandonné son pouvoir d’arbitrage. C’est la grande distribution qui fixe les prix, qui dans les faits décide de la répartition des marges bénéficiaires entre les acteurs des filières de production-transformation-distribution. C’est la grande distribution qui empoche l’essentiel de la valeur ajoutée au détriment des transformateurs et surtout des producteurs qui se retrouvent complètement démunis, abandonnés par ceux-là mêmes qui leur avaient demandés autant de sacrifices.

En 1960, il fallait normaliser les produits pour faciliter le commerce de gros, former des coopératives pour permettre aux grandes surfaces d’asseoir leur emprise sur la consommation alimentaire, mais en 2016, c’est dans la nasse du pouvoir hyper-concentré des groupes financiers devenus les potentats du marché alimentaire que les agriculteurs se retrouvent enfermés, pris au piège du marché mondialisé. Soumis à une concurrence déloyale, et sans recours puisqu’il n’y a plus d’État en France, leurs produits normalisés seront bientôt délaissés au profit de la malbouffe-discount qui ira encore augmenter les marges bénéficiaires de la grande distribution.

En 2016, la France ne compte plus que 490 000 exploitations agricoles ! En ce moment même, 40 000 familles d’agriculteurs sont contraints d’abandonner leur métier ! Lorsque le TAFTA entrera en vigueur, les 200 000 exploitations d’élevage survivantes seront placées en sursis de mort. Qui en a conscience ?

 

Source : http://24heuresactu.com/

«Le viol islamique de l’Europe»: la couverture politiquement incorrecte du magazine polonais wSieci

Publié par Guy Jovelin le 4 mars 2016

Voici de quoi mesurer le fossé entre la presse française et la presse polonaise. Le très populaire magazine polonais wSieci publie un dossier consacré à l’invasion migratoire de l’Europe. Outre le titre choc « Le viol islamique de l’Europe« , les titres intérieurs du magazine sont du même ton et interrogent « L’Europe veut-elle se suicider ? ».

L’éditorial d’Aleksandra Rybinska décrit une Europe en guerre, livrée à des barbares et dénonce le rôle d’Angela Merkel dont le pays est en proie aux violeurs immigrés.

image: http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2016/0...

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Mondialisme et immigration : le commandant de l’OTAN en Europe confirme que des terroristes et des criminels figurent parmi les demandeurs d’asile mais il accuse les mouvements nationalistes d’être le danger

Publié par Guy Jovelin le 4 mars 2016

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Le général américain Philip Breedlove, commandant de l’OTAN en Europe, a indiqué ce mardi 1er mars que des terroristes, des criminels et des combattants étrangers s’introduisent en Europe parmi l’afflux de demandeurs d’asile. Ce n’est pas une révélation mais cela s’ajoute aux nombreuses mises en garde dont nos gouvernants ne tiennent aucun compte.

Le général Breedlove a notamment déclaré devant le comité sénatorial des services armés que des djihadistes « profitent du manque de résistance pour se frayer un chemin, traitant les nations européennes comme les leurs ».

Pour le reste de ses déclarations, le général Breedlove est retombé dans les délires de la propagande américaine et mondialiste. Niant le rôle des Etats-Unis, de l’ONU et des agents du Nouvel Ordre Mondial de type Soros, le général Breedlove a prétendu que cette immigration massive était la faute du Kremlin et de Bachar el-Assad. Plus fort encore dans l’art de la manipulation, le général Breedlove a ajouté que les mouvements nationalistes européens qui s’opposent à l’arrivée des réfugiés représentaient également un risque de violence.

Depuis 2013, le général Breedlove est connu pour son opposition farouche à la Russie, qu’il qualifie de « menace existentielle à long terme » pour les États-Unis, ainsi qu’à Bachar el-Assad contre lequel il réclame de nouveaux moyens.

 

Source : http://www.medias-presse.info/

Pour le pape François, l’Europe subit une « invasion arabe ». Mais il trouve cela bien. 3 mars 2016 par admin4

Publié par Guy Jovelin le 4 mars 2016

3 mars 2016 par admin4 

Mardi 1er mars le pape François a reçu à Rome, en audience privée, une délégation française.

Le directeur de la rédaction de l’hebdomadaire « catholique » moderniste La Vie relate dans un article les réflexions du souverain pontife sur des sujets tels que l’Europe, la laïcité ou la mondialisation.

Voici un extrait du récit de Jean-Pierre Denis :

« On peut parler aujourd’hui d’invasion arabe. C’est un fait social », affirme-t-il froidement, comme on relèverait que le fond de l’air est frais. Mais il enchaîne très vite, et les théoriciens du « grand remplacement » cher à l’extrême-droite en seront cette fois pour leurs frais : « Combien d’invasions l’Europe a connu tout au long de son histoire ! Elle a toujours su se surmonter elle-même, aller de l’avant pour se trouver ensuite comme agrandie par l’échange entre les cultures. »

Et à quand l’échange culturel avec l’Etat islamique ?!

L’argentin François n’est probablement pas au courant que face aux Huns comme aux Turcs en passant par les Arabes, les Européens ont vaillamment et férocement lutté contre les invasions. Il n’a pas dû entendre parler des batailles de Poitiers, des Champs catalauniques ou de Vienne, ni de la Reconquista

En tout cas, c’est déjà cela que les choses soient nommées, alors que la classe politico-médiatique nie très malhonnêtement les faits.

 

Source : http://www.contre-info.com/

LES GUEUX ONT CRIÉ, LE CHATELAIN EN EST TOUT RETOURNÉ

Publié par Guy Jovelin le 4 mars 2016

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Pouvait-il imaginer un autre accueil alors que cette corporation des agriculteurs, hormis les céréaliers, est en pleine crise.  Le samedi 27 février au matin, au salon de l’agriculture Porte de Versailles à Paris, et non à Versailles avenue de Paris, ce qui eut été un fâcheux télescopage avec un épisode de l’histoire mouvementée du XVIIIsiècle français, le sol s’est soudainement dérobé sous les pieds du monarque : cris, sifflets, huées, insultes ont accueilli François Hollande venu voir et complimenter les nouveaux « damnés » de la terre.

Le Salon 2016 ne pouvait être que sous tension. Oubliés les colliers de fleurs de Wallis et Futuna ou de Tahiti. Ici, à Paris, c’était plutôt ronces et chardons ! Probable que ses conseillers et le Président lui-même avaient prévu une visite difficile, mais certainement pas à ce niveau. C’est que les agriculteurs français, tout en exprimant avec force une légitime colère catégorielle, étaient aussi les interprètes de celle, encore retenue – mais pour combien de temps ? – des autres Français qui en ont assez d’un gouvernement incapable d’œuvrer dans l’intérêt suprême du pays.

Quelle paysannerie pour quelle agriculture ?

Les éleveurs de porcs comme les producteurs laitiers sont à la pointe des manifestations. La concurrence est rude, mais les premiers ne se sont-ils jamais interrogés sur l’influence grandissante que l’Islam avait sur la société française et, partant, sur les menus des cantines de tous les établissements publics ? Demandez donc du porc sur un vol Air France, vous ne serez pas déçu de la réponse… Absent de tous les menus ! Pour les seconds, la concurrence « libre et non faussée » qu’exige l’oligarchie bruxelloise est un véritable coup de poignard. On se souvient que l’été dernier, à la suite de négociations avec le gouvernement, un accord avait abouti à la revalorisation du prix du litre de lait à 0,34 Euros et celui du porc par la même occasion à 1,40 € le kilo. La Commission de l’Union Européenne a estimé que ce coup de pouce des Autorités françaises allait à l’encontre de la concurrence. Le Commissaire européen en charge de l’agriculture, un certain Phil Hogan, se moque bien que les fermiers travaillent, parfois à perte, et ne puissent se servir un modeste salaire. La main d’œuvre dans les Pays de l’Est est moins chère et Danemark, Pays-Bas ou Allemagne ont des exploitations qui sont de quasi-industries, les fameuses « fermes aux mille vaches ». Dans ces conditions, avec des fiscalités et des conditions de travail différentes, comment lutter et comment maintenir une paysannerie «  à la française », c’est-à-dire une ferme de taille raisonnable pouvant faire vivre une petite famille ? C’est notre modèle spécifique de société rurale qui est en jeu. N’oublions jamais que les paysans, devenus des agriculteurs et qui ont de nos jours, tout autant la fourche que l’ordinateur comme outil de travail, sont les jardiniers de la France. Et il n’y a pas que la concurrence européenne. Le futur traité Transatlantique, dit « TAFTA » qui se négocie dans notre dos, est lourd d’inquiétudes, notamment sur les normes, les appellations contrôlées, le « laisser faire, laisser passer » du libéralisme le plus extrémiste… N’oublions pas non plus qu’un petit pays du bout du monde, la Nouvelle-Zélande, est le maître du marché de la production du lait en poudre et qu’il impose ses prix. Pas étonnant, il faut avoir vu ses immenses troupeaux de vaches, poussés au lointain par un tracteur, s’engouffrer dans des tunnels passant sous les routes striant le bush et rejoindre leurs lieux de traite… Décidément, le jour inaugural de cette grande manifestation annuelle où se rencontrent public et agriculteurs, n’était pas un bon jour pour le Président. Encore heureux qu’une belle blonde d’Aquitaine ou une tachetée noir et blanc normande, n’aient pas satisfait leurs besoins à son passage !

Ça sent le roussi pour l’équipe Valls

Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, voilà que le gouvernement se sent obligé de retirer provisoirement – dit-il – sa « Loi travail » devant réformer justement, le Code du dit Travail. Dame Myriam El Khomri, toute retournée, en aurait fait un malaise, la pauvre… Son entourage dément et parle d’un «accident domestique ». La brosse à dents se serait-elle rebellée ? On se perd en conjectures… Il faut dire que la Gauche officielle est mise à rude épreuve. Tandis qu’une pétition est lancée pour organiser des primaires au sein de la famille, afin de désigner le futur candidat portant les couleurs du PS à la course de 2017, refusant ainsi , de fait , à François Hollande l’automaticité légitime de sa propre candidature en raison de son statut de Président sortant, c’est Martine Aubry du haut de son donjon Lillois, qui « marque à la culotte » le Président.

Ulcérée par plusieurs aspects du projet de loi El-Khomri, la Maire de Lille, tout en précisant qu’elle n’était pas candidate à cette éventuelle primaire à gauche, est sortie de sa réserve en décochant ses flèches dans une tribune écrite au vitriol, publiée dans le quotidien du soir Le Monde. Cette sortie faisait suite à la parution d’une autre tribune cosignée par les « Frondeurs », de Christian Paul à Benoit Hamon, en passant par l’écologiste agitateur franco-allemand, Cohn-Bendit, toujours à la recherche d’une occasion pour se faire mousser. Alors que le vote relatif à la déchéance de nationalité pour les binationaux auteurs d’actes terroristes se ballade entre Assemblée et Sénat, subissant ici ou là amendements et modifications, qu’il n’est aucunement garanti que cette nécessaire mais symbolique disposition soit votée en séance plénière du Congrès réuni à Versailles, Bernard Cazeneuve fait face à des « mutineries » diverses et variées, du bidonville de Calais à la ZAD de Notre Dame des Landes. Rien n’est fini, tout peut exploser. Les seules certitudes que l’on aie avec ce ministre, ancien Maire de Cherbourg au look de croque-mort, c’est que ses argousins sont durs avec les faibles et faibles avec les forts. Il n’est que de voir la façon « musclée » dont le général en retraite Piquemal, ex-commandant de la Légion Etrangère, a été expulsé de la gare de Calais ou Katia LipovoÏ, une dame hostile à l’abattage de platanes à Poitiers, trainée par des policiers la maintenant à terre de leurs genoux avant de la menotter ! Quels crimes avaient commis ces deux personnes ? Protester, exerçant ainsi leur droit d’expression de libres citoyens ? Les forces de l’ordre sont bien plus clémentes face aux casseurs qui vandalisent les rues de Rennes et de Nantes ou avec les Borders, collabos étrangers de l’invasion exotique. Il n’y a pas que le frelon asiatique, les chenilles processionnaires ou les moustiques tigres qui migrent dans nos campagnes….

Un attentat, imprévisible à ce jour, comme bouée de sauvetage ?

Bref, cette gauche incapable de tenir ses promesses, déçoit jusqu’à ses partisans les plus déterminés, sur fond de rivalité entre Messieurs Valls et Macron. Question « existentielle » qui agite le petit monde politico médiatique, lequel des deux portera les couleurs d’une Gauche moderne, rénovée, sortie des vieilles lunes dirigistes et postmarxistes ? Les deux années qui viennent promettent d’être palpitantes pour l’observateur de la « chose » publique. Il n’est pas jusqu’au Président de la République qui, ayant sans doute le regard fixé sur les sondages, laisse planer un doute quant à sa présence dans la course présidentielle. Disons-le brutalement, seul un tragique attentat pourrait lui permettre de reprendre des couleurs et lui éviter d’être éliminé dès le premier tour, tant les Français dans les périodes de malheur ont besoin de se resserrer autour de celui qui, tout de même et pour l’instant, est encore le « chef ».

Une fois n’est pas coutume, encore qu’il est toujours bon de faire appel à plus talentueux que soi, je laisserai le mot de la fin à Dominique Jamet qui, dans les excellentes chroniques du « Boulevard Voltaire » diffusées sur Internet, s’exprimait ainsi à propos de la visite du Président Porte de Versailles : « Dans ces conditions, l’accueil fait à M. Hollande a été celui qu’une famille en deuil ferait à l’individu qu’elle tiendrait pour responsable de la mort du défunt et qui, le jour de ses obsèques, aurait le culot de venir lui présenter ses condoléances à la sacristie ». Rien à ajouter, rien à retrancher…

 

Jean-Claude ROLINAT