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mercredi, 09 mars 2016

Etre française : un film réalisé par Polémia à l'occasion de la "journée de la femme"

Publié par Guy Jovelin le 9 mars 2016

 

Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/

 
 

Politique : trois élus tonneinquais quittent le Front national

Publié par Guy Jovelin le 9 mars 2016

Jean-Jacques Jemain, Maryse Aubert et Maryline Lamarque ont abandonné l'étiquette du FN.
Jean-Jacques Jemain, Maryse Aubert et Maryline Lamarque ont abandonné l'étiquette du FN. ©
ARCHIVES "SO"

Lassés par la gouvernance de leur secrétaire départemental, ils tirent leur révérence.

Conseillers municipaux de Tonneins, Maryse Aubert, Jean-Jacques Jemain et Maryline Lamarque ont pris la décision, « dure au cœur d'un militant de la cause nationale », commentent-ils, d'abandonner l'étiquette du Front national.

Avant d'expliquer les raisons de leur départ dans une lettre ouverte adressée, dimanche, à « Sud Ouest », ils se livrent à un bilan comptable des élus du parti : « Après Marmande, Tonneins n'aura plus aucun élu FN au sein de son assemblée délibérante. Sur les 14 élus en 2014 aux Conseils d'Agen, Le Passage-d'Agen, Marmande, Tonneins et Villeneuve-sur-Lot, neuf auront démissionné en vingt mois.Les trois Agenais ont été remplacés par les suivants de la liste et deux sur cinq à Villeneuve-sur-Lot. Ces démissions concernent 70 % des premiers, seconds, troisièmes et quatrièmes des listes d'origine dont trois têtes de liste. »

Déconnecté du terrain

Ils effectuent le même constat au niveau du fonctionnement interne : « Dans le même temps et en l'espace de cinq mois, le Bureau départemental aura perdu deux secrétaires administratifs ainsi que les représentants des circonscriptions -configuration élargie - d'Agen, Marmande et Tonneins. »

« En effet, la gestion du 47 est à l'évidence devenue, pour le secrétaire départemental, une affaire personnelle sur le secteur de Villeneuve-sur-Lot, support de sa carrière »

Ils en expliquent, selon eux, les raisons : « Sa composition à géométrie variable permanente aura servi à verrouiller toute initiative de libre débat démocratique, le réduisant à une chambre d'enregistrement stérile et déconnectée du terrain.Ces bouleversements visibles ne sont évidemment pas le fruit du hasard ou d'une mauvaise volonté des responsables concernés. Ils ont des causes profondes liées au comportement d'un secrétaire départemental, chargé de mission,dont l'attitude n'est plus supportable pour beaucoup de militants et des élus qui se sentent abandonnés par un individu qui aura ruiné la cohésion du groupe et ne pense qu'à sa petite carrière. En effet, la gestion du 47 est à l'évidence devenue, pour le secrétaire départemental, une affaire personnelle sur le secteur de Villeneuve-sur-Lot, support de sa carrière. »

Retour aux Régionales

Ils appuient leur analyse en rappelant l'épisode des Régionales : « La constitution de la liste de l'élection régionale en est le symbole éclatant avec une candidature irrationnelle en position deux. Notre cible est donc Etienne Bousquet-Cassagne qui fait le vide autour de lui, abandonnant les meilleurs militants quand il ne les “vire” pas au gré de ses caprices, comme ce fut le cas pour les époux Collet et Laurent Gay, respectivement tête de liste élue d'Agen, secrétaire administratif de la Fédération 47 et tête de liste élue de Marmande. »

Les trois élus tonneinquais concluent : « Dans cette affaire, après avoir beaucoup donné, le plus souvent dans la discrétion, nous nous estimons trahis et la seule arme de ceux que l'on refuse d'entendre est donc le retrait du mouvement. Nous continuerons cependant à être les porte-parole de tous les électeurs. »

Cette décision constitue très certainement les raisons du courrier que les trois conseillers ont adressé au maire tonneinquais, Dante Rinaudo, qui devrait les recevoir en mairie cette semaine.

 

Source : http://www.sudouest.fr/

Radicalisation : la police n'est pas épargnée

Publié par Guy Jovelin le 9 mars 2016

Éric Pelletier |

Les entorses à la laïcité progressent dans les commissariats. Une note confidentielle de la préfecture de police de Paris recense ces cas qui, bien que limités, inquiètent.

 
La préfecture de police de Paris recense désormais de manière hebdomadaire les « comportements de transgression du principe de laïcité ».
La préfecture de police de Paris recense désormais de manière hebdomadaire les « comportements de transgression du principe de laïcité ». (Photo d’illustration/Baptiste Fenouil/REA.)

 

Diffusion de chants religieux en patrouille, refus de participer à une minute de silence ou de protéger une synagogue, voire incitation, sur Facebook, à commettre des attentats : la police est confrontée à des actes de gravité variable, en nombre limité, mais qui illustrent une progression préoccupante du fondamentalisme religieux dans ses rangs.

C'est un fait : la Grande Maison n'est plus imperméable au communautarisme. Des comportements qui, en plus de malmener le principe de laïcité, posent de réels problèmes de sécurité. Comme leurs collègues, les fonctionnaires en voie de radicalisation sont en effet équipés d'une arme de service et ont accès à la plupart des fichiers de police.

Même s'ils restent très marginaux, ces incidents mobilisent les services de renseignement et préoccupent la préfecture de police (PP) de Paris. A tel point qu'elle recense désormais de manière hebdomadaire les « comportements de transgression du principe de laïcité ». Une note confidentielle dont nous avons eu connaissance, rédigée à la fin de l'année dernière par la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération, détaille 17 cas, survenus entre 2012 et 2015 avec une accélération en 2014, au sein de la PP, forte de plus de 27 000 policiers et agents de surveillance.

Des fonctionnaires assez jeunes

La plupart des incidents portent sur l'exercice de la religion musulmane au sein des commissariats, notamment lors des prières quotidiennes. Ou encore sur les signes extérieurs de religiosité, comme l'habillement. Les femmes sont impliquées dans environ un tiers des affaires et affichent souvent une détermination plus marquée que les hommes. Au moins quatre des affaires recensées concernent des convertis à l'islam.

Ces comportements sont souvent le fait de fonctionnaires assez jeunes, entrés en tant qu'adjoints de sécurité à la fin des années 2000 et qui ont ensuite réussi le concours interne. Ils sont désormais policiers à part entière, gardiens de la paix ou brigadiers. Aucun cas ne concerne les échelons supérieurs de la hiérarchie, officiers ou commissaires. Est-ce un effet générationnel ? Les plus gros dérapages ont eu lieu sur les réseaux sociaux. L'un d'eux, qui s'apparente à un appel au meurtre, a conduit l'auteur devant la justice.

Pour autant, ces exigences religieuses ne semblent pas relever d'une quelconque stratégie d'infiltration de groupes violents. Pas de « cinquième colonne islamiste » identifiée : le parquet antiterroriste n'est saisi d'aucune procédure impliquant des policiers. Ces attitudes apparaissent tout d'abord comme des prises de position individuelles, parfois en lien avec des difficultés d'ordre personnel. « Il faut être attentif aux termes employés, insiste le sociologue Farhad Khosrokhavar. La radicalisation suppose un passage à l'acte violent. C'est pourquoi je parlerais plutôt ici de fondamentalisme. Cette forme d'enfermement relève rarement d'une attitude mûrement réfléchie mais révèle une impulsivité et une fragilité mentale. En se comportant ainsi, ces personnes savent qu'elles s'exposent à une sanction et, à terme, à une exclusion. Il s'agit ni plus ni moins que d'un suicide professionnel. »

 

Source : http://www.leparisien.fr/

Immigration : cette loi votée en catimini qui élargit le droit du sol

Publié par Guy Jovelin le 9 mars 2016

Assemblee Nationale

Immigration : cette loi votée en catimini qui élargit le droit du sol

FIGAROVOX/TRIBUNE – En pleine crise migratoire européenne, la loi publiée au journal officiel le 8 mars 2016 affaiblit l’Etat dans la lutte contre l’immigration illégale, estime Alexis Théas.

Jamais aucune loi sur l’immigration n’a connu un destin aussi étrange que la loi n°2016-274 publiée le 8 mars 2016 au journal officiel. Cette loi, en chantier depuis près de deux ans, a fait l’objet d’un silence absolu des médias, de la presse, du monde politique. Le Front national, nourri depuis trente-cinq ans du thème de l’immigration est totalement muet. Les Républicains n’en soufflent mot. Le gouvernement et les socialistes ne fanfaronnent pas non plus. Lors du vote final de cette loi à l’Assemblée nationale, l’hémicycle était quasiment vide: un seul député de l’opposition (Les Républicains) pour une dizaine de socialistes, tandis que les deux députés d’extrême droite brillaient par leur absence… Or ce texte fondamental bouleverse le droit des étrangers dans le sens de l’ouverture et de l’accueil.

« Cette réforme, adoptée en catimini dans le dos des Français, alors que plusieurs pays d’Europe renforcent la rigueur de leurs lois sur l’immigration irrégulière, est un nouveau coup dur pour la démocratie. »


Ainsi, son article 59, élargit l’accès à la nationalité française par le droit du sol, en introduisant une innovation majeure qui modifie sensiblement le droit français de la nationalité. Il ouvre la nationalité française à leur majorité, aux personnes vivant sur le territoire français «depuis l’âge de six ans et ayant suivi leur scolarité obligatoire en France […] lorsqu’elles ont un frère ou une sœur ayant acquis la nationalité française [par le droit du sol].» Cette loi crée ainsi une nouvelle forme d’acquisition de la nationalité française, un droit du sol dérivé, indirect, transmis par le lien de fratrie, qui ne nécessite pas d’être né sur le territoire français, mais d’avoir un frère ou sœur devenu lui-même français par le droit du sol.

Son article 13 concerne les personnes en situation irrégulière, malades sur le territoire français. Il prévoit en faveur de tout étranger malade et en situation illégale, un droit à la régularisation si «eu égard à l’offre de soins et aux caractéristiques du système de santé dans le pays dont il est originaire, il ne pourrait pas y bénéficier effectivement d’un traitement approprié». Un étranger en situation irrégulière en France qui n’a pas les moyens personnels d’être soigné dans son pays d’origine, obtient ainsi le droit à une régularisation et donc celui d’être soigné en France. L’intention est certes généreuse mais une telle mesure risque d’entraîner un appel d’air d’une ampleur inconnue.

L’article 17 de la loi crée une carte de séjour pluriannuelle de quatre (ou deux ans) qui sera délivrée «au terme d’une première année de séjour régulier». Jusqu’alors, le système français reposait sur la délivrance d’une carte de séjour d’un an renouvelable pendant cinq ans, avant d’accéder au titre de résident de dix ans. Les cinq ans de séjour temporaire constituaient une période probatoire, destinée à s’assurer d’une bonne intégration. Désormais, dès l’expiration du visa de long séjour d’un an, l’étranger obtient le droit à un titre de séjour consolidé, ne nécessitant pas un renouvellement annuel, d’une durée de quatre années, avant l’obtention du titre de dix ans.

L’article 33 chamboule le dispositif de lutte contre l’immigration irrégulière.

L’article 33 chamboule le dispositif de lutte contre l’immigration irrégulière. Il supprime la rétention administrative de cinq jours pendant laquelle le préfet peut décider de garder un étranger en situation irrégulière en rétention, le temps d’organiser son départ. Celle-ci passe à 48 heures, une durée bien entendu insuffisante pour organiser le retour d’une personne dans son pays. Seul le juge des libertés, traditionnellement ultralibéral en matière de droit des étrangers, pourra autoriser une prolongation de cette durée. En outre, la nouvelle loi interdit, sauf exception, le placement en rétention des familles avec enfant.

En pleine crise migratoire européenne, la loi socialiste du 8 mars 2016 affaiblit l’Etat dans la lutte contre l’immigration illégale. Aujourd’hui, seule une décision de reconduite à la frontière sur quatre prises par les préfets est appliquée (environ 15000 par an). Avec le nouveau dispositif, la paralysie du système ne peut que s’aggraver. Alors pourquoi une telle omerta sur un sujet aussi sensible? Le silence général face à cette réforme reflète la situation politique. Le pouvoir socialiste n’est pas fier de cette concession à sa base militante, qui contraste si fortement avec ses postures de fermeté. Les leaders de droite veulent à tout prix éviter de se salir les mains en cette période décisive pour leur avenir personnel, tout comme d’ailleurs ceux d’extrême droite, plongés dans la course à la «dédiabolisation».

Cette réforme, adoptée en catimini dans le dos des Français, alors que plusieurs pays d’Europe renforcent la rigueur de leurs lois sur l’immigration irrégulière, est un nouveau coup dur pour la démocratie.

Alexis Théas

 

Source : Le FigaroVox, > Voix Politique,

mardi, 08 mars 2016

Audrey Azoulay veut ouvrir le «porno et la violence esthétiques» aux mineurs

Publié par Guy Jovelin le 8 mars 2016

Rédigé par Louis Blase le 07 mars 2016.

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A peine assise sur le trône de la sous-culture, Audrey Azoulay veut imposer la suppression de l’interdiction aux mineurs des films contenant des scènes de sexe explicite ou de très grande violence, au motif de leur «caractère esthétique». En cela, la nouvelle ministre ne fait que reprendre le flambeau de la flambeuse qu’elle a elle-même flambée, et se révèle en définitive manipulée par son propre ministère.

La «création artistique» a bon dos : «La lecture du rapport sur la classification des films remis et son accueil par le ministre de la Culture fait éclater au grand jour la volonté explicite du gouvernement de favoriser par la loi l’accès des mineurs à la violence et à la pornographie. Sous couvert de “création artistique”, et tout film se réclamera évidemment de cette création, il sera désormais possible de montrer n’importe quel contenu de sexe explicite aux mineurs», commente André Bonnet, de l’association «Promouvoir». Il s’agit bien là d’une dérive derrière laquelle l’action des lobbies est à peine voilée.

Reprenant le projet des mauvais conseillers de Fleur Pellerin, qui ont apparemment été maintenus dans leurs fonctions, Audrey Azoulay, veut modifier les critères sur lesquels repose l’interdiction des films aux moins de 18 ans : «Audrey Azoulay prétend s’appuyer sur les préconisations faites par Jean-François Mary, président de la commission de classification des  œuvres du Centre national du cinéma (CNC), dans un rapport qui lui avait été demandé par Fleur Pellerin. On prend les mêmes et on recommence, en réalité la ministre ne contrôle rien.

Dans son rapport, Jean-François Mary propose une nouvelle rédaction de l’article du code du cinéma. L’interdiction aux moins de 18 ans reposerait désormais sur la présence dans le film, «sans justification de caractère esthétique», de «scènes de sexe ou de grande violence» pouvant «troubler gravement la sensibilité des mineurs» ou «banaliser» la violence. La formulation est d’une telle hypocrisie, qu’elle révèle le sophisme filandreux de son auteur. Jusqu’où iront les vendeurs d’obscénités pour imposer leurs ordures à nos enfants ? Mais à ce niveau de débandade, il n’est pas exagéré de souligner la complicité du gouvernement.

 

Source : http://24heuresactu.com/