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mercredi, 22 juin 2016

Marie-Sophie Lacarrau prend les rênes du 13 heures de France 2

Publié par Guy Jovelin le 22 juin 2016

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La Toulousaine, présentatrice des journaux de France 3 Midi-Pyrénées, a été choisie pour succéder à Elise Lucet, désormais patronne d’Envoyé Spécial et de Complément d’Enquête.

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C’est donc la journaliste toulousaine Marie-Sophie Lacarrau, jusqu’à présent présentatrice des éditions régionales de France 3 Midi-Pyrénées à Toulouse qui a été choisie par Michel Field, le patron de l’info à France Télévisions pour succéder à Elise Lucet. La présentatrice du 13 heures vient d’être nommée à la tête des magazines d’information du jeudi soir sur France 2, « Envoyé  Spécial » et « Complément d’Enquête ».

Après avoir été le « joker » de Carole Guessler au 19/20 national de France 3, Marie Sophie Lacarrau assurait depuis 2014 l’intérim d’Elise Lucet au 13 heures de France 2,notamment pendant les périodes de congés ou lorsque la présentatrice était mobilisée sur son émission phare « Cash Investigation ». La direction de l’info de la chaîne a pris son temps pour décider de la succession d’Elise Lucet et c’est donc Marie-Sophie Lacarrau, habituée à ce rôle, qui a été sélectionnée. Elle présente également depuis cette année In Situ, le magazine économique des rédactions régionales de France 3.

Sa nomination va s’accompagner d’une refonte du rendez-vous d’info de la mi-journée sur France 2, dont la nouvelle formule sera mise à l’antenne en septembre.

Cette Aveyronnaise d’origine va donc quitter la rédaction de France 3 Midi-Pyrénéespour rejoindre celle de France 2 où elle a donc déjà ses habitudes. A Toulouse, ceux qui ont travaillé à ses côtés savent que Marie-Sophie est une professionnelle d’une grande simplicité et d’une infinie rigueur. Chacun se réjouit de cette nomination.

FV

 

Source : france3-regions.blog.francetvinfo

Tragédie cristeros : le 22 juin 1929, le Vatican « s’arrangeait » avec le gouvernement mexicain

Publié par Guy Jovelin le 22 juin 2016

22 juin 2016 par admin4

Et signait des « accords de paix » – ce qui fut vécu par de nombreux catholiques comme une trahison – aux conséquences sanglantes.
Il demandait aux Indiens catholiques, qui s’étaient légitimement révoltés face au gouvernement socialiste et franc-maçon violemment antichrétien, de déposer les armes, sous peine d’excommunication !

Quelques années plus tôt, le 1er décembre 1924, le président mexicain avait privé de droits civiques les catholiques (laïcs et prêtres) sous prétexte qu’ils obéissaient à un souverain étranger, le pape ! Il avait expulsé le nonce, l’ambassadeur du Vatican, ainsi que tous les ecclésiastiques étrangers. Il avait interdit les congrégations enseignantes et fermé pas moins de 20.000 églises !

 

Le clergé se rebiffa et suspendit le 31 juillet 1926 l’administration des sacrements dans tout le pays pour une durée de trois ans. Les paysans indiens du Jalisco se soulevèrent contre les autorités de la capitale au cri de « Viva Cristo Rey !» (Vive le Christ-Roi !), dans un parallèle frappant avec le soulèvement des Vendéens en 1793, en lutte contre les Républicains. Ils furent appelés les Cristeros.

Avec 50.000 combattants, ils constituèrent la plus importante rébellion qu’ait jamais connue le pays et parvinrent à conquérir la moitié des 30 États de la Fédération.

Ce soulèvement des soldats du Christ-Roi fut réprimé de la manière la plus brutale qui soit. Pour l’occasion, le général Calles (chef des forces gouvernementales) accepta même de se réconcilier avec les États-Unis. Il accepta des concessions sur le pétrole en échange de l’aide de l’US Air Force dans son combat contre lesCristeros.

En 1929, le gouvernement promit une amnistie pour les rebelles et s’engagea à ne plus tenter d’appliquer les articles antireligieux de la Constitution. Dans les faits, l’amnistie ne fut pas respectée et des milliers d’insurgés furent assassinés dans d’atroces conditions après avoir rendu leurs armes sur ordre de leur évêque.

Environ 500 dirigeants cristeros et 5 000 autres Cristeros auraient été abattus, souvent à leur domicile et en face de leurs conjoints et de leurs enfants.

Le général Luis Garfias reconnaîtra dansEpoca le 4 janvier 1993 : «L’armée fédérale a mené une guerre sans pitié. Elle ne faisait pas de prisonniers, les civils étaient pris comme otages et beaucoup d’entre eux fusillés. La torture fut systématique, on détruisit d’innombrables villages et hameaux ».

Pour creuser le sujet, on peut lire « La véritable histoire des Cristeros » d’Hugues Kéraly, disponible ici.
Un film, bien fait en dépit de certaines lacunes historiques regrettables, est aussi sorti en 2012 (disponible ici).

Source : T. de Chassey

La communion des combattants :
Messe dans un champ avec les soldats cristeros

 
Source : contre-info

 

mardi, 21 juin 2016

Grèves et conflit social : Alain Escada plaide pour une troisième voie, le catholicisme social

Publié par Guy Jovelin le 21 juin 2016

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Alain Escada a accordé à MPI-TV un entretien en deux parties dans lequel il fait l’analyse de la situation sociale en Europe. Force est de constater que les mêmes troubles sociaux apparaissent dans les pays d’Europe, alors que les gouvernements sont de bords opposés. Il prône alors une troisième voie, qui est celle du catholicisme social.

 

Source : medias-presse.info

lundi, 20 juin 2016

Aéroport Toulouse-Blagnac : les bénéfices que veulent se verser les actionnaires chinois irritent les collectivités

Publié par Guy Jovelin le 20 juin 2016

L’actionnaire chinois de l’aéroport de Toulouse-Blagnac fait reparler de lui. Au cœur de cette nouvelle polémique : 20 millions d’euros de dividende qu’il veut reverser aux actionnaires. Mais les collectivités publiques locales ne l’entendent pas de cette oreille.

 
© Maxppp

© Maxppp

Première année d’exercice pour l’aéroport version prise de participation chinoise et première algarade au sujet des bénéfices. Pour aller à l’essentiel, la plateforme aéroportuaire de Blagnac dégage environ chaque année cinq millions d’euros de gains. La moitié est reversée aux actionnaires, l’autre est mise en réserve pour préparer les futurs investissements. Seulement, cette habitude  de gestion de "bon père de famille" ne semble pas convenir aux partenaires chinois.

Un magot de 50 millions d'euros

Voilà quelques semaines ces derniers auraient fait savoir qu’ils entendaient reverser cette année 50 millions d’euros de dividendes aux actionnaires de la SATB (Société de l’Aéroport de Toulouse Blagnac). Ce chiffre a depuis été revu à la baisse mais il se monterait désormais à 20 millions, soit presque dix fois plus que ce qui est reversé chaque année. Pour faire simple, dénoncent certains, "les chinois sont là depuis à peine douze mois  d’exercice et ils veulent empocher des années de bénéfices qui avaient été mis de côté pour le fonctionnement et le développement de l’infrastructure".

Les "réserves" des collectivités

Si les investisseurs chinois de l’aéroport détiennent désormais 49,9% de la SATB, 40% appartiennent encore aux collectivités locales (Région, Département de Haute-Garonne et Toulouse Métropole 5% chacun) ainsi qu’à la CCI de Toulouse (25% des parts). Ces quatre actionnaires publics locaux ont émis des réserves à cette "redistribution" de 20 millions. Et ils l’ont fait savoir par un courrier à Anne-Marie Idrac, présidente du Conseil de Surveillance de SATB. Pour eux, cette redistribution "ne paraît pas opportune du point de vue économique. Par ailleurs, cette réserve est le fruit de l’effort de chacun des partenaires publics historiques de la SATB".

Le "pacte d'actionnaire secret" de nouveau en question

Alors 49,9% détenus par le consortium chinois et Casil contre 40% pour les collectivités publiques, reste à l’Etat, détenteur des 10,1% de parts manquantes de se prononcer et donc de trancher. Et c’est là que la polémique rebondit à nouveau. "Voici enfin le moment de vérité venu" pense-t-on du côté des opposants au reversement des 20 millions, "on va enfin savoir de quel côté est l’Etat !". Ainsi resurgit aussi la théorie de nos confrères de Médiapart, d’un "pacte d’actionnaire secret" qu’aurait passé Emmanuel Macron avec les investisseurs chinois.

La position de la CCI toujours "pas déterminée"

Alors Département de Haute-Garonne et Région font-ils jouer leurs contacts à Bercy pour en savoir plus et faire pression sur le Ministère de l’économie pour être soutenus. Pour l’heure, silence radio de la part de ces collectivités. La direction de l’aéroport, elle, ne souhaite pas non plus faire de commentaire. La position de la CCI de Toulouse "n’est pas déterminée à ce jour". Son Président, Alain Di Crescenzo, dit "travailler pour une proposition" qu’il fera le 28 juin prochain. Ce jour-là, l’ensemble des actionnaires se réuniront, et il faudra que chacun se prononce. Bas les masques !
 

A Tours, « Catholiques », mahométans et francs-maçons fêtent saint Martin

Publié par Guy Jovelin le 20 juin 2016

médaille saint martin lecerf première frappe - 1La folie inter-religieuse n’en finit plus de miner les pays autrefois chrétiens. Un nouvel exemple de ce relativisme constitutionnalisé par Vatican II et mis en pratique par Jean-Paul II à Assise, a trouvé une nouvelle illustration à Tours le 15 juin 2016.

« Catholiques », mahométans et francs-maçons ont fêté saint Martin paraît-il, à l’occasion d’une joyeuse réunion au cours de laquelle des clercs de l’Eglise conciliaire se sont associés à un imam sur invitation d’un franc-maçon notoire de la ville de Tours, Emmanuel Lecerf. Cette réunion fêtait la concrétisation de la réalisation d’une médaille sur la base d’un sceau du XIVe à l’effigie de Saint Martin. Dans un langage bien maçonnique,  Emmanuel Lecerf a précisé que ce projet était « une tentative de symboliser la transmission des patrimoines, matériels, historiques, de métiers et de tradition, et immatériels car spirituels, dans l’idée du partage. Et tout cela à Tours, l’ un des plus grands foyers des métiers d’art ».

 

Source : medias-presse.info