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vendredi, 18 août 2017

Que sait-on de Driss Oukabir, suspect numéro un de l'attentat de Barcelone ?

Publié par Guy Jovelin le 18 août 2017

Que sait-on de Driss Oukabir, suspect numéro un de l'attentat de Barcelone ?
Photo fournie par la police espagnole, correspondant au nom de Driss Oukabir 

La police a donné l'identité de l'un des auteurs présumés de l'attaque à la fourgonnette de Barcelone. Selon la presse espagnole, Driss Oukabir était fiché par la police, il aurait résidé dans la petite ville catalane de Ripoll.

L'un des suspects de l'attentat de Barcelone du 17 août a été identifié comme étant Driss Oukabir, selon la police. Si les autorités en avaient fait le suspect numéro un de l'attaque dans un premier temps, plusieurs médias espagnols affirment que l'homme se serait rendu lui-même à la police. Il aurait nié être lié à l'attentat et aurait expliqué que ses papiers avaient été dérobés.

Si l'information n'a pas été confirmée de source officielle, il ne serait en tout cas pas le conducteur du van qui a percuté la foule à Barcelone. Celui-ci aurait en effet pris la fuite, selon la police.

Selon le quotidien El Pais, la police surveillait Driss Oukabir depuis sa sortie de prison en 2012. Selon des sources policières citées par le même quotidien espagnol, Driss Oukabir aurait résidé dans la ville de Ripoll, dans les Pyrénées catalanes, il serait né au Maroc en 1989, serait résident régulier en Espagne, et son arrivée à Barcelone daterait du 13 août dernier, en provenance du Maroc.

Citant aussi une source policière, le journal El Mundo explique que d'après le profil Facebook de Driss Oukabir, désormais supprimé, ce dernier aurait également résidé en France, à Marseille, avant de s'installer en Catalogne

Capture d'écran Facebook de Driss Oukabir

 

RETOUR DE LA POLICE DE PROXIMITE : UNE CONNERIE SANS NOM

Publié par Guy Jovelin le 18 août 2017

RETOUR DE LA POLICE DE PROXIMITE : UNE CONNERIE SANS NOM

La presse s'est faite l'écho d'une annonce du Ministre COLLOMB sur le retour de la police de proximité, confiée à la police nationale.

L'annonce ferait suite à un engagement du candidat Macron aux présidentielles, passée relativement inaperçue, tant personne ne pouvait croire au retour d'une politique désuète, d'une vieille gauche alliée aux idées saugrenues de terra nova, couronnée d'un échec cuisant.

Car, nous allons l'expliquer, confier une police de sécurité du quotidien, une police locale face à des problèmes locaux, à une institution centrale nationalisée, est un non-sens.

Mais pire, il fait augure d'une possible catastrophe sécuritaire, 2017 étant autrement plus dangereux que 1999 : non seulement cette mission ne sera pas remplie, mais les français vivront dans une insécurité encore plus intense. Quant à notre corporation, c'est le glas de notre évolution jusqu'à que les comptes de cette catastrophe soient faits.

Tout d'abord, on peut s'interroger d'où vient cette idée désastreuse de remettre au goût du jour une expérience issue d'un passé pas si lointain, couronnée d'une explosion de l'insécurité : cela semble relever d'une lubie. Seulement, on ne fonde pas le destin de toute une nation, sur une lubie.

Il faut bien comprendre, qu'une police de proximité confiée à l'Etat central n'a aucun sens : les problèmes locaux ne se réglent pas par une politique nationale : à problème local, solution locale. Les problèmes de Roubaix, ne sont pas les mêmes qu'à Arcachon, à Nice, à Evry ou à Drancy.

Les solutions aux problèmes locaux, se réglant par une définition des missions adaptées, un ajustement des effectifs, des moyens et des horaires, ne peuvent être décidées que par des politiques locales. Il est une gageure de croire que l'Etat central va pouvoir apporter des solutions nationales à des problématiques purement locales.

En outre, nous allons une fois de plus, déresponsabiliser les maires d'une compétence qui est la leur, pour la confier à l'Etat et attribuer donc une nouvelle tâche à la police nationale, dans le contexte que l'on connaît.

Car en effet, les textes multiséculaires, confient la tranquillité et la sécurité publiques, c'est à dire la sécurité du quotidien, aux maires et c'est le rôle intrinsèque des services de police municipale.

Confier cette nouvelle mission à la Police Nationale, c'est la retirer de son cœur de métier, de sa mission première et essentielle : la lutte contre la délinquance affirmée, la police judiciaire.

Il faut considérer également que le contexte actuel s'est gravement détérioré avec le risque terroriste, et alors même que les fameuses tâches indues, n'ont pas été retirées aux forces d'Etat, pour les soulager.

Le risque est donc un désengagement des effectifs au détriment de la lutte contre la délinquance et le terrorisme, la protection soutenue des populations. Car, quelles que soient les arguments des défenseurs de cette fumeuse idéologie, les policiers nationaux n'ont pas – jusqu’à preuve du contraire – le don d'ubiquité.

C'est aussi, pour notre corporation, un signal désastreux envoyé aux maires : s'ils voient se créer des postes locaux de police nationale, ils se désengageront nécessairement de l’œuvre de sécurité, alors que les temps actuels nécessitent la coopération de tous les acteurs, privés, publics, locaux et nationaux.

Cette fumeuse théorie de la police de proximité, confiée à l'Etat central, est un temple construit sur des fondations de sable. La Police de Proximité, une Police du quotidien est nécessaire, mais ne peut être que l’œuvre des acteurs locaux, qui eux, sont au plus près de la population.

La Police de proximité, qui doit être une vraie police, ne doit pas, comme au temps jadis, devenir un service d'assistanat social ou de jeunesse et sport. Une telle politique avait fait l'exploit d'échouer piteusement tant au Ministère de l'Intérieur qu'à la Mairie de Toulouse, sous l'ère du trèsremercié Jean-Pierre HAVRIN.

Il aurait été judicieux, et intelligent, de continuer à construire le partenariat Etat et collectivités, dans le cadre d'une coproduction de sécurité, en renforçant le rôle et les responsabilités de chacun.

Aujourd'hui, la Police Municipale constitue la première force de sécurité sur l'espace public. Pourtant, c'est un vivier de 20 000 femmes et hommes qui reste partiellement inexploité.

Le Président national du SDPM.
Cédric MICHEL

 

Source : sdpm

Attentat à Barcelone: une deuxième attaque à Cambrils, liée à la première

Publié par Guy Jovelin le 18 août 2017

mossos

Quelques heures après qu'un attentat a frappé Barcelone, une opération de police a été signalée à Cambrils, station balnéaire à 130 kilomètres au sud de la capitale catalane. Les policiers ont déclaré avoir "abattu cinq terroristes présumés" lors de ce qui s'est révélé être une deuxième attaque, sur le même mode opératoire que la deuxième.

Cassel: des migrants manifestent contre leurs conditions d’accueil (actualisé)

Publié par Guy Jovelin le 18 août 2017

PUBLIÉ LE 16/08/2017

L’Indicateur des Flandres

28 migrants ont manifesté calmement dans les rues de la commune.

CASSEL - MANIFESTATION DE MIGRANTS (2)

28 jeunes migrants accueillis au centre de répit temporaire et collectif (CRTC) de Cassel ont manifesté ce mercredi vers 10 h dans les rues de la commune. Munis de banderoles et de pancartes, ils sont allés devant la mairie puis ont voulu rejoindre la gendarmerie. Ils dénoncent les procédures d’intégration et leurs conditions d’accueil dans le centre géré par l’Afeji, depuis son ouverture en novembre dernier. « Leur principal souhait est d’obtenir de l’argent liquide plutôt que les bons qu’ils reçoivent et qui sont valables dans les commerces casselois », explique le capitaine Vanagt, commandant de la compagnie de gendarmerie d’Hazebrouck.

Dans un communiqué envoyé dans l’après-midi par « Les mineurs non accompagnés mis à l’abri au CRTC de Cassel », les réclamations sont davantage précisées. En plus de la question de l’argent, les mineurs émettent le souhait d’être accompagnés dans leurs démarches pour trouver un apprentissage. Ils dénoncent l’absence d’ordinateurs et le manque de fournitures scolaires pour leurs études. Ils veulent également bénéficier de la CMU, avoir un accompagnement pour leurs activités et un référent social. D’après le communiqué, les manifestants sont tous des mineurs non accompagnés, venant de Guinée, Sénégal, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mali.

Présents sur place, les gendarmes ont expliqué aux manifestants que leur rassemblement était interdit puisqu’il n’était pas déclaré. « L’association qui gère le centre n’était pas au courant de la manifestation », poursuit le capitaine. Les migrants ont réintégré les locaux du CRTC vers 11 h 30.

 

Source : lereveildeberck

Echos de l’inutile : Emmanuel et Brigitte à Marseille

Publié par Guy Jovelin le 18 août 2017

Rédigé par notre équipe le 16 août 2017

Enfin ! Ils sont en vacances ! Nos chers élus sont partis aux quatre coins de France et du monde se dorer la pilule et oublier le cauchemar dans lequel ils vivent depuis trois mois. Après avoir bossé comme jamais, ils profitent de vacances bien… vite arrivées comme pour notre sémillant président et sa femme. Les deux tourtereaux sont à Marseille en pleine opération séduction. Attention au(x) dérapage(s) !  

A peine trois mois, et le masque de Macron commence à pendre lamentablement du visage de ce baron de la finance débridée. Sondages en berne et Français furieux d’une action plus forte sur papier glacée que dans l’arène politique. Les lendemains de victoire sont difficiles et rien de tel que des vacances pour refaire le plein d’énergie ! Oui, mais les vacances présidentielles doivent s’inscrire dans un récit mythifié auxquels est censé adhérer le citoyen-électeur. Alors, prendre du repos est possible, mais pas n’importe comment.

Après Martine à la plage, voilà (les) Macron à Marseille

Les journalistes sont heureux. Le couple Macron aurait été aperçu à Marseille ! Comme s’il s’agissait d’un scoop, tous les journalistes encore présents à Paris se ruent dans la cité phocéenne afin d’apercevoir saint-Macron. La figure divine n’est pas très difficile à trouver tant elle aime à se mettre en scène pour montrer que ses vacances sont studieuses et POPULAIRES ! Le mot est galvaudé, le concept aussi, mais quand la hotte est vide, il faut bien utiliser quelque chose.

Ainsi, Macron va passer ses vacances à Marseille, une ville surtout connue pour sa délinquance et son club de foot. Les Français vont-ils en vacances à Marseille ? Seulement ceux qui y ont de la famille. Les autres préfèrent d’autres villes de la Côte-d’Azur, mais pour notre président millionnaire (fauché) de la finance, il est important de se montrer proche du peuple. Ni une ni deux, le couple présidentiel atterrit dans une bonne villa sur les hauteurs de la ville n’osant finalement pas jouer aux Gavroche jusqu’au bout en se trouvant un F2 dans les quartiers nord. Auront-ils le temps de croiser Mélenchon qui récupère de ses efforts inhumains ?

Mission réussie pour la destination, Macron est un type normal qui passe des vacances normales dans un lieu normal. Décidément, Hollande a laissé de sacrées traces sur son poulain ! Et comme lui, il n’est jamais avare d’une image flatteuse bien mise en scène. Ainsi, les photos et résumés des deux heures passées au centre d’entraînement de Marseille ont largement été relayés. On y voit un Macron souriant, fier d’être Marseillais à défaut d’avoir montré sa fierté d’être Français depuis son arrivée en politique.

Macron Emmanuel se promène main dans la main avec Macron Brigitte et les journalistes pantouflards sont heureux de pouvoir déverser un nouveau lot de niaiseries à leur reste de public. Tous les journalistes ? Non, car même en vacances, le président veille à ce que tous les propos le concernant soient dithyrambiques. Peut-être a-t-il mal vécu le bilan de ses 100 premiers jours qui même maquillé par ses amis de BFM TV ne brille que bien modérément. Quoi qu’il en soit, l’un des rares journalistes à ne pas avoir été encarté En Marche a fait les frais de la mauvaise humeur princière.

Et c’est ainsi qu’un photographe a été arrêté, gardé à vue pendant six heures et attaqué en justice par le président lui-même pour ne pas s’être plié à ses exigences. Le malheureux photographe aurait été surpris sur la propriété où réside le président selon des sources officielles. Une farce démentie par le photographe : « A aucun moment nous sommes rentrés dans la résidence du président. On n’est pas suicidaire, c’est comme à Paris, on ne va pas escalader les grilles de l’Elysée ». Peu importe la vérité pour le pouvoir, il faut maîtriser son image et les photographes qui ont encore un peu de dignité ne sont pas les bienvenus. Les caméras de télévision postées devant la villa sont, elles, bien accueillies. Elles appartiennent certainement aux « bons médias ». Une théorie pas du goût du staff présidentiel qui assure que « ce n’est pas du tout notre manière de travailler ». Ah, ils travaillent donc ! Nous voilà rassurés !

 

Source : 24heuresactu