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dimanche, 17 décembre 2017

POUR UNE PROTECTION DOUANIÈRE ÉLEVÉE FACE À LA PIEUVRE CHINOISE ET AUX PAYS ÉMERGENTS

Publié par Guy Jovelin le 17 décembre 2017

 Marc Rousset

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Renault, après le site de Pitești en Roumanie, a construit l’usine géante de Melloussa avec une capacité de production de 340.000 véhicules par an dans la zone franche du port marocain de Tanger. Pourquoi ? Pour bénéficier des exemptions fiscales, de la main-d’œuvre à 4,5 euros de l’heure, contre 30 euros en France, de droits de douane pratiquement inexistants en Europe, à deux jours de bateau des côtes françaises. Un investissement justifié seulement pour le marché marocain et africain, mais une catastrophe pour l’emploi en France et en Europe !

Comme la soupe est bonne, rebelote avec le groupe chinois BYD qui vient de signer, le 9 décembre 2017, en présence du roi Mohammed VI, un accord pour la construction de quatre usines de voitures, batteries, bus, camions, trains électriques. Le président de BYD a pu déclarer : « Nous souhaitons bénéficier de la situation géographique du Maroc, en tant que porte d’entrée pour l’Europe et le marché africain. » À la catastrophe Renault pour l’emploi s’ajoutera, à terme, un tsunami chinois et maghrébin, tout comme le Mexique pour les États-Unis. Ces stratégies de zones franches aux portes de l’Europe ne fonctionnent que parce que l’Europe est incapable de se défendre avec des droits de douane suffisamment élevés.

L’Europe naïve, pas défendue, perdra à terme tous ses emplois industriels face au coût de la main-d’œuvre des pays émergents et face à la stratégie de la pieuvre chinoise qui étend ses tentacules de par le monde. Trump a 100 % raison et il suffit d’écouter l’accent de tous nos interlocuteurs des opérateurs télécoms qui sont déjà tous installés en Tunisie ou au Maroc.

Le grand avantage de la Chine, c’est que ses décisions politiques et économiques sont centralisées et dirigées par le pouvoir politique avec l’aide de l’État, des banques et des entreprises publiques ou privées. Les Européens font penser à de jeunes étourneaux imprévoyants, mal organisés, mal dirigés si ce n’est par le profit à court terme de l’entreprise, qui vont se faire dévorer dans la « volière Europe » !

Au cours des dix prochaine années, la Chine dépensera entre 1.000 et 2.000 milliards de dollars pour mettre en place les infrastructures conquérantes « de la nouvelle route de la soie ». Ce seront de nouveaux tracés ferroviaires, routiers, de nouveaux gazoducs ou oléoducs dans de nombreux pays (Asie centrale, Pakistan, Iran, Turkménistan…), de nouvelles infrastructures militaires (Djibouti) ou portuaires comme l’achat du port du Pirée, en Grèce. Tout est bon pour que l’araignée géante chinoise tisse sa toile depuis Pékin, afin de pouvoir mieux croquer les moucherons européens et africains.
 
La seule façon, pour les Européens, de survivre économiquement est de constituer, avec des barrières douanières infranchissables, un bloc économique auto-centré à l’ouest de l’Europe qui, par définition, comme l’a suggéré Maurice Allais, fabriquerait tous les biens économiques de tous les secteurs, sans exception autre que climatique ou naturelle (cacao, minerais inexistants en Europe). Afin d’être encore plus indépendant, ce bloc ouest-européen devrait se rapprocher de la Russie, riche en ressources naturelles.

C’est donc une question de survie pour l’Europe que d’abolir le libre-échange mondialiste suicidaire, ce que Macron n’a pas encore compris ! Les patrons du CAC 40, le MEDEF et les élites politiques au pouvoir diront non, mais la révolution et les populations à 40 % au chômage les obligeront d’en venir à cette mesure extrême. Le seul danger serait que chaque nation européenne, en voulant se sauver par elle-même, avec des débouchés insuffisants et des coûts de production trop élevés, empêche l’apparition de productions européennes à des coûts acceptables ou de secteurs technologiques nécessitant au moins 200 millions d’hommes (spatial, défense, etc.).

La constitution de blocs économiques auto-centrés dans le monde entraînerait, de plus, une diminution drastique du transport maritime par conteneurs et, donc, de la pollution de la planète.

 

Source : synthesenationale

samedi, 16 décembre 2017

Patrimoine des ministres : les neuf véhicules à moteur de Nicolas Hulot

Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2017

S.C.|15 décembre 2017, 23h36 
Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, possède un patrimoine de 7,3 millions d’euros. LP/Frédéric DUGIT

Le ministre de la Transition écologique est propriétaire de six voitures, d’un bateau, d’une moto et d’un scooter électrique.

Ecolo… mais pas trop. Selon sa déclaration à la Haute Autorité sur la Transparence de la Vie Publique (HATVP), le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot possède pas moins de neuf véhicules à moteur, dont six voitures, une moto, un bateau et un scooter électrique, dont la valeur totale est estimée à 105 000 euros, ce qui en fait le ministre le plus équipé du gouvernement.

Par ailleurs, l’ancien producteur de télévision, est propriétaire de cinq biens immobiliers, en Bretagne, en Corse et en Savoie. Son patrimoine cumulé atteint environ 7,3 millions d’euros. Il est le deuxième ministre le plus riche du gouvernement derrière sa collègue du Travail, Muriel Pénicaud (7,5 millions d’euros).

LIRE AUSSI> Le patrimoine des ministres dévoilé : ce qu’il faut retenir

Dans son imposante flotte de « véhicules terrestres à moteur », les modèles haut-de-gamme côtoient les modestes carlingues. Le ministre est propriétaire d’une voiture BMW acquise en 2014 (33 000 euros) et d’une Volkswagen (50 000 euros) depuis cette année. Sa moto BMW, achetée en 2000, vaut 1 000 euros, tout comme son vieux Land Rover et son Peugeot Boxer, tout deux entrés dans son patrimoine en 1998.

 

Nicolas Hulot semble aussi être adepte des virées en 2 CV, dont il est un récent acquéreur. Montant du modèle, acquis en 2017 : 5000 euros. Le scooter électrique, de marque BMW, a été lui aussi acheté cette année au prix de 6000 euros. Quant à son bateau (à moteur), de marque Vaillant, il valait 24 6000 euros lors de son achat en 2012.

Ces véhicules sont-ils dispersés sur ses différentes propriétés ou bien utilisés par d’autres personnes ? La déclaration à la HATVP ne permet pas de le dire. Une chose semble certaine en revanche : quatre de ses engins ont près de 20 ans et ils ne respectent sans doute pas les dernières normes anti-pollution.

 

Source : leparisien

Déjeuner de la nouvelle année présidé par Carl Lang

Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2017

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La laïciste Marlène Schiappa, égérie de la franc-maçonnerie, met ses enfants dans une école catholique

Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2017

 par   16 décembre 2017

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Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’égalité « des femmes et des hommes » a reçu le 8 décembre dernier le prix spécial laïcité du Grand Orient de France.

Au magazine La Vie, elle avait déclaré se faire sa propre religion. En l’occurrence, ses références sont toujours maçonniques, comme le lui a inculqué son père, Jean-Marc Schiappa, président de l’Institut de recherches et d’études de la Libre Pensée.

En 2015, en tant qu’ajointe au maire socialiste du Mans, elle accueillait la Ligue des droits de l’homme en ces termes : « Elles ne sont pas si nombreuses, par les temps qui courent, les organisations qui affirment leur combat contre le cléricalisme, les cléricalismes, la doctrine sociale de l’Eglise ! » et terminait son discours par l’expression maçonnique « salut et fraternité ! ».

Sa dernière initiative : subordonner les subventions associatives au respect d’une charte de la laïcité.

Mais une révélation a de quoi susciter l’étonnement.

Sylvie Tolmont, ancien député socialiste, a dévoilé sur Twitter que Mme Schiappa, chantre du laïcisme, de l’école laïque et républicaine ainsi que du libertinage sexuel, met ses enfants dans une école privée catholique du Mans !

Et de mettre en exergue « l’incohérence manifeste entre sa communication valorisant l’école publique laïque et son choix de scolariser ses enfants dans une école confessionnelle, tant il me semble qu’on puisse légitimement interroger cette contradiction majeure ».

Le moins que l’on puisse écrire, c’est que Marlène Schiappa n’a guère apprécié qu’on lève le voile sur son hypocrisie.

Bien sûr, elle ne dément pas, et pour cause, mais dénonce une atteinte à sa vie privée.

Précisons qu’elle est loin d’être la seule, au sein de la gauche laïcarde, à préférer l’école catholique pour ses enfants.

 

Source : medias-presse.info

Société • Le consumérisme qui dégrade tout

Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2017

 

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Par  Mathieu Bock-Côté

Cette tribune de Mathieu Bock-Côté sur son blogue du Journal de Montréal [14.12] est émouvante parce qu'elle pointe la dégradation de Noël en fête consumériste que l'argent vient souiller. LFAR  

 

 Noël s’en vient. Dans dix jours, on se préparera pour le réveillon.

C’est une belle fête, peut-être la plus belle qui soit, qui nous connecte aux origines de notre civilisation. Elles nous sont rappelées par des chants populaires racontant l’histoire de l’humanité sauvée à partir d’une étable à Bethléem.

C’est aussi la fête de douce mélancolie, quand on avance en âge, à la fois parce qu’on a le souvenir de l’enfance émerveillée, mais aussi parce qu’on voit disparaître peu à peu ceux qui, depuis toujours, étaient associés aux réjouissances familiales.

Noël

Et pourtant, cette belle fête s’accompagne chaque année d’un certain malaise devant son recyclage consumériste.

La publicité massive, qui est une forme d’agression psychologique à temps plein contre ceux qui la subissent, en est le symptôme.

Son message est simple à décoder : Noël ne doit pas être qu’un banquet, mais une orgie consommatrice. C’est ainsi, apparemment, que l’on comblera nos proches, qu’on leur démontrera notre amour.

On nous dira que ce malaise est désormais convenu. Que c’est même la posture que se donnent les moralisateurs d’aujourd’hui pour faire la leçon à ceux qui savent jouir de la vie.

N’y a-t-il pas grand bonheur à donner et recevoir ? Cela va de soi et personne n’est vraiment nostalgique des bas de Noël où on trouvait une orange et un soldat de bois.

L’abondance n’est pas une malédiction et on ne gâchera pas son bonheur de voir le regard émerveillé d’un être aimé à qui on parvient vraiment à faire plaisir.

Mais l’enjeu n’est pas là. Il se trouve plutôt dans la réduction du bonheur à la consommation compulsive qui nous pousse comme des automates dans les magasins comme si nous étions condamnés à nous y retrouver en troupeau.

Souvent, on cherche moins le cadeau qui touchera le cœur qu’on décide de les accumuler, de peur de décevoir s’ils ne sont pas assez nombreux, de peur de passer soi-même pour insuffisamment généreux.

C’est à ce moment qu’on comprend à quel point le capitalisme domine nos consciences.

Une civilisation digne de ce nom, loin de se soumettre à l’injonction publicitaire, nous apprend à y résister.

Voyons plus largement. Combien sont-ils à chercher à remplir leur vide existentiel en se soumettant au principe de l’achat à répétition ? Combien en sont venus à se jeter dans la consommation en espérant trouver là le sens qui manque à leur vie ?

Donner

Il nous faudrait réapprendre à vivre autrement. Les plaisirs de la table, de la balade, de la lecture, du silence, de la musique, du sport ne sont certainement pas gratuits : ils sont néanmoins d’une autre nature que la consommation programmée.

Les fêtes de Noël nous ouvrent à la part la plus noble et lumineuse de l’âme humaine : le plaisir de donner, de semer le bonheur autour de soi. Il serait bien que cette part ne soit pas dénaturée par l’argent qui, mal utilisé, peut tout souiller.