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mardi, 29 mai 2018

Décès de Serge Dassault – Ses liens avec Israël, la franc-maçonnerie et l’islam

Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2018

Ecrit parPierre-Alain Depauw

Le décès de Serge Dassault vient d’être annoncé.

Serge Dassault, né Serge Bloch, propriétaire du Figaro, était l’héritier d’une famille de fabricants d’armes qui jouèrent un rôle-clé en faveur d’Israël, notamment lors de la Guerre des Six-Jours de 1967.

Franc-maçon membre de la loge La Franche Amitié à l’Orient de Paris II au Grand Orient de France, Serge Dassault avait été la cible d’une demande d’exclusion en avril 2014 par le Conseil de l’ordre du GODF en raison de sa mise en examen pour «  achat de votes  », « complicité de financement illicite de campagne électorale  » et «  financement de campagne électorale en dépassement du plafond autorisé  ».

En décembre 2016, Bruno Le Roux, alors ministre de l’Intérieur en charge des cultes, avait « salué le lancement de la Fondation de l’Islam de France » et « remercié Serge Dassault, qui avait apporté le capital de la précédente Fondation des œuvres de l’islam de France, transféré à la Fondation de l’islam de France ».

Poursuivi pour « blanchiment de fraude fiscale », le sénateur LR Serge Dassault avait effectué un don d’1 million d’euros à la future Fondation de l’Islam de France.

Il avait également investi dans le capital social de la radio Beur FM.

 

Source : medias-presse.info

Italie : Le Système plus fort que le pot pourri populiste.

Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2018

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Jean-Francois Touzé

Membre du Bureau politique du Parti de la France. Directeur de la revue Confrontation.

Le seul but légitime du combat politique est l'accession de ceux qui le mènent aux responsabilités du pouvoir.

Pour le Parti de la France, seul l'exercice, par la droite nationale, de la conduite de l’État permettra à notre Pays de se relever et de se reconstruire.

Pour parvenir à cette fin, aucune stratégie ne peut être exclue et le pragmatisme doit être notre loi tactique. A la condition de ne jamais dévier de notre ligne et de n’agir que dans la cohérence du projet.

Certains, en France comme dans toute l'Europe, suivent des chemins différents.

Les partis du Système, bien sûr, pour qui la « gouvernance républicaine » n'est que prétexte aux ambitions personnelles et, pour les nouveaux venus, volonté de s’accaparer à leur tour d’une part du butin.

Quelques uns (ou quelques unes), convaincus que la métapolitique et la formation des élites constituent la voie royale qui permettra, le jour venu, de dresser des passerelles (oubliant que les passerelles sont avant tout faites pour qu’on leur marche dessus), remettent à plus tard l’engagement militant et électoral, comme si le temps ne nous était pas compté.

D'autres, enfin, dont la sincérité des convictions ne saurait être mise en cause, parent au plus pressé estimant que mieux vaut être en capacité de mettre en œuvre une petite partie de leur programme plutôt que d'attendre indéfiniment de pouvoir en réaliser la totalité.

C'est le cas de nos amis italiens de la Ligue.

En s’accordant sur un programme de gouvernement avec le mouvement cinq étoiles, patchwork improbable de comiques troupiers, de néo écolos et d'anciens gauchistes, Matteo Salvani et les siens faisaient le pari de se servir de leurs alliés du M5S et du nouveau président du conseil désigné par eux, Guiseppe Conte, pour avancer sur la voie de la maîtrise des dépenses publiques, et surtout de la lutte contre la submersion migratoire.

Louables objectifs. Mais l’expérience montre que, chaque fois qu'un mouvement identitaire et national s'est allié avec un autre parti, de droite, de gauche ou d'ailleurs dans une coalition gouvernementale, il s'est embourbé dans le jeu des compromis politiciens comme de la dépendance européiste, et que les avancées promises se sont réduites à quelques gestes symboliques sans portée réelle. L'hétérogénéité de l'alliance italienne porte en elle les germes de l’échec à venir.

Ce n’est pas un hasard si la Commission de Bruxelles est restée plus que prudente après la nomination officielle de Conte par le très systémique président de la République italienne Sergio Mattarella, tandis qu'Emmanuel Macron tendait la main au nouveau gouvernement.

Tout portait dès lors à croire que, dans ces conditions, le printemps italien de l'identité, de la solidarité sociale dans le dynamisme économique, de la volonté anti migratoire et, sur le plan international, du rapprochement avec la Russie ne sera qu’une brève lueur dans la nuit hivernale.

La démission de Conte ce dimanche soir et la probable nomination d'un gouvernement technique avec un Président du Conseil passé par le FMI ne viennent que renforcer notre conviction : il n'est plus temps de transiger avec le Système qui trouve de toutes façons toujours les portes de sortie de crise. Il ne faut pas composer avec lui. Il faut l’abattre, le détruire et lui substituer l’Etat national. Le chemin sera plus long. Mais il sera celui de la vraie victoire.

Le Parti de la France considère que la Droite nationale, si elle doit, un jour, s'inscrire dans un jeu d’alliance pour accéder au pouvoir, ne pourra le faire qu'en situation de force. La situation dramatique de notre France et de notre vieille Europe impose, en effet, l'application d'un programme radical de salut national qui ne peut être que global.