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dimanche, 12 août 2018

C’était un 12 août… Fort Chabrol

Publié par Guy Jovelin le 12 août 2018

Auteur : admin4

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Cet épisode rocambolesque a tant marqué l’opinion qu’il a engendré une expression dans le langage courant.

Il débuta le 12 août 1899, après que le président du Conseil Waldeck-Rousseau décida d’engager des poursuites contre les dirigeants des ligues nationalistes, accusés de complot contre la sûreté de l’État. Ce jour, les autorités firent arrêter des dizaines de nationalistes pour les traduire devant la Haute-Cour de justice, dont Paul Déroulède et les dirigeants de la Ligue des patriotes, ainsi que les chefs des Jeunesses royalistes.

Mais, le président de cette dernière, Jules Guérin, refusant d’obtempérer au mandat d’amener lancé contre lui, s’était retranché avec quelques camarades dans le siège du « Grand Occident de France » (slogan : « trois poings dans la gueule »), au 51 rue de Chabrol.

Quand les policiers se présentèrent pour l’arrêter rue de Chabrol, il leur lança, provocateur : « Pas question de nous rendre. Nous avons des cartouches et des armes. S’il le faut, nous ferons sauter l’immeuble ».

Sur l’ordre de leurs chefs, les gardes républicains se contentèrent de garder l’immeuble jour et nuit, persuadés que les « insurgés » vont se rendre rapidement, faute de nourriture. C’est compter sans les nombreux sympathisants antisémites et antidreyfusards de la capitale. La résistance s’organisa, et un appartement fut loué par des amis de Guérin dans un immeuble proche d’où le ravitaillement put être lancé vers le 51 rue de Chabrol. Malgré des pertes, une quantité suffisante de nourriture parvint aux mains des rebelles.

Et comme si cela ne suffisait pas, des colis furent jetés aux insurgés par les clients de l’omnibus à impériale qui, plusieurs fois par jour, passait dans la rue. Tout cela sous les clameurs enthousiastes de la foule venue nombreuse soutenir les Ligueurs.

Le 20 août 1899 de violentes bagarres éclatèrent entre nationalistes et révolutionnaires, aux abords de « fort Chabrol ». Tous furent refoulés par la police vers la rue Saint-Maur et c’est alors que des anarchistes saccagèrent l’église Saint-Joseph.

Les insurgés se rendirent le 20 septembre 1899, après trente-huit jours de résistance qui déchaînèrent la presse.

Le Sénat se constitua en Haute Cour de justice pour juger Déroulède, Guérin et soixante-cinq de leurs partisans, accusés de complot contre la sûreté de l’État.

Déroulède et son camarade André Buffet furent condamnés à dix ans de bannissement, Guérin à dix ans de détention. Tous les autres accusés furent acquittés, sauf le monarchiste Eugène de Lur-Saluces qui, une fois arrêté, fut condamné à cinq ans de bannissement.

 

Source : contre-info

L'autre barbouze de l'Elysée

Publié par Guy Jovelin le 12 août 2018

260px-Ludovic_Chaker_-_2018Ludovic Chaker est présenté par le Mondecomme «  l’autre conseiller secret de l’Elysée  ». Cet ami d’Alexandre Benalla occupe un poste inusité, celui de chargé de mission auprès du chef d’état-major particulier du président de la République. C’est la première fois qu’un tel poste est créé au sein de l’un des institutions les plus confidentielles du pays. C’est lui qui aurait supervisé le recrutement d’Alexandre Benalla comme directeur de la sécurité du candidat. 

Il fut candidat divers gauche en 2012 aux législatives pour les Français de l'étranger (Europe orientale, Asie orientale, Océanie). Éliminé au premier tour avec 1,99 %, il appelle à voter pour le candidat socialiste Marc Villard. Diplômé de chinois, passionné d’arts martiaux et marqué par les philosophies orientales, Ludovic Chaker, 39 ans, n’est ni militaire, ni fonctionnaire. Le Monde indique qu’il est officier dans la réserve opérationnelle de l’armée de terre depuis 2005. Ludovic Malik Chaker a été nommé sous-lieutenant dans la réserve opérationnelle du corps des officiers des armes, armée de terre, en 2005. Il a depuis lors été promu régulièrement, obtenant le grade de commandant en 2018, après avoir été inscrit au tableau d’avancement pour ce grade en 2017.

Durant la campagne, dans le groupe de travail sur la défense auquel il participait, il se présentait comme « ancien militaire, 44 ème régiment d’infanterie ». Le 44e RI est la structure administrative de rattachement des personnels militaires affectés à la DGSE, hors service action. Il est étonnant qu’un responsable d’En Marche ait ainsi fait état de cette appartenance. Selon Le Monde «  il aurait été un temps rattaché au Commandement des opérations spéciales (...) au service des «  actions indirectes  ».

Quelle fonction occupe-t-il auprès de l’amiral Rogel, chef d’état-major particulier du président ? Le mystère est total.

Ludovic Chaker fait partie du noyau originel de la République en Marche, au moment de la campagne. Il est un ami d’Ismaël Emelien, proche conseiller du Président. Selon une source bien informée, il s’est activé l’an dernier - avant et après l’élection - dans les milieux du renseignement, en vue de leur réorganisation. Une source ajoute qu’il aurait été engagé à l’Elysée, parce qu’il était « au chômage », mais qu’ « il ne fait rien » et qu’il est rarement vu à la Présidence...

Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

Cherchez la tache...

 

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 Source : synthesenationale

 

samedi, 11 août 2018

Patricia Perez chez Bourdin : « Nos enfants se font assassiner sauvagement, et par toujours les mêmes. Toujours les mêmes ! »

Patricia Perez – son nom n’aurait jamais dû sortir de son heureux anonymat – n’instrumentalise pas, ne « fakenewse » pas, n’échafaude pas de grande théorie. Elle pleure. Son fils qu’elle enterre, comme dans L’Office pour l’enfant mort« l’enfant frêle qui [lui] était né », devenu grand jeune homme de 26 ans. Aujourd’hui, elle « attend le soir, attend le froid, attend le noir ». Et elle attend aussi des réponses à ses interrogations qui sonnent comme un grand cri : « Notre France ne fait rien pour ses enfants. »

La question n’est pas de savoir s’ils auront sa haine ou pas. C’est de chagrin et de désespoir qu’il s’agit. Et surtout de vérité. Invitée de « Bourdin direct » en ce jour de marche blanche grenobloise, elle rétablit les faits, pour l’honneur de son petit : ce n’est pas d’une « rixe », d’une « embrouille » ou d’une « bagarre » qu’il s’agit, mais d’un assassinat. Son fils n’était pas armé. Les autres si. Ils l’ont poignardé au cœur et ont lacéré son visage, si violemment que même le maquillage mortuaire, dans le cercueil, n’a pu le camoufler. Ce n’était pas plus une querelle, bien sûr, qu’un viol n’est une dispute amoureuse.

« Nos enfants se font assassiner sauvagement, et par toujours les mêmes. Toujours les mêmes ! » Qui ? Le journaliste ne pose pas la question. Peut-être parce que la réponse serait malséante, mais qu’il serait sans doute aussi malséant, en ces circonstances, de faire brutalement taire cette mère. Le journaliste est prudent. Mieux vaut changer de sujet gentiment.

Patricia Perez nous met en garde : son enfant n’est pas le premier, il ne sera pas le dernier. Statistiquement, peu de chances qu’il s’agisse du mien ou du vôtre. Quoique.

On ne devrait pas sous-estimer une mater dolorosa. Elle n’a rien à perdre. Cela s’appelle l’énergie du désespoir. L’histoire des soulèvements dans le monde est marquée par la détermination douloureuse de ces mères-là. « Nos gouvernants, nos pouvoirs publics ne font rien, Monsieur. Ils ne font rien, je suis révoltée. Combien de nos jeunes vont partir comme ça, dans la violence gratuite ? » Je serais Emmanuel Macron, je reviendrais de vacances et m’exprimerais fissa. La brûlante controverse piscine ou bord de mer attendra.  

Ecrivain, journaliste

 

Source : lafautearousseaul

Le gouvernement veut faire disparaître l’argent liquide d’ici 2022 – Macron au service de Big Brother

Publié par Guy Jovelin le 11 août 2018

Ecrit par Pierre-Alain Depauw

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En octobre 2017, le Premier ministre Edouard Philippe, assisté du ministre de l’Action et des Comptes Gérald Darmanin, annonçaient la mise en place d’un Comité d’action publique 2022 constitué de soi-disant experts et chargé d’émettre un rapport proposant des réformes à mettre en œuvre d’ici à 2022.

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Il s’agissait, selon le Premier ministre, de moderniser les  » politiques publiques  » et les  » services publics « .

Mais le rapport publié s’avère beaucoup plus invasif qu’annoncé, envisageant des réformes aux conséquences catastrophiques pour l’ensemble des Français.

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Dissimulée dans la partie 3, intitulée Transformer les services publics, la proposition 16 est une bombe dont rêvent depuis longtemps les grandes banques internationales :

« Aller vers une société « zéro cash  » pour simplifier les paiements tout en luttant mieux contre la fraude fiscale. »

Comme toujours, le mal se présente sous l’apparence d’un bien. Le rapport précise qu’il faut donc « réduire progressivement la circulation d’espèces vers une extinction complète « .

Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? La disparition de l’argent liquide (pièces et billets) est la façon la plus sûre pour le Nouvel Ordre Mondial de vous contrôler de A à Z. S’il n’existe plus aucun autre moyen de payement que la forme électronique, l’Etat et les organismes bancaires pourront vous suivre à la trace, savoir en temps réel où vous vous situez, savoir ce que vous mangez, savoir ce que vous lisez, savoir à quel mouvement vous cotisez, savoir à quelle conférence vous assistez,…

C’est aussi une terrible épée de Damoclès suspendue au-dessus de votre tête : toute personne un peu trop gênante pourra voir son compte en banque vidé en un clic.

Big Brother s’occupe de vous !

 

Source : medias-presse.info