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lundi, 13 novembre 2017

Stéphane Berne : nouveau marchand du Temple ?

Publié par Guy Jovelin le 13 novembre 2017

Rédigé par notre équipe le 13 novembre 2017.

A la veille des commémorations de l’armistice du 11 novembre, une figure bien connue n’a pas résisté à (déjà) partager ses idées pour sauver le patrimoine. Stéphane Berne, propulsé Monsieur Patrimoine il y a quelques semaines a donc fait germer de grandes idées pour que les vieilles pierres que compte la France ne tombent pas en ruine. Principale idée : « faire payer d’urgence l’entrée des cathédrales ». Stéphane Berne sait-il que ce sont avant tout des lieux de culte ? Se plairait-il à jouer les marchands du Temple ?  

Dans la vrai-fausse convocation de Stéphane Berne au ministère de l’Intérieur pour ne pas avoir ciré les pompes de Gérard Collomb, 24 heures actu s’était ému de l’attitude d’un ministre plus intéressé par le soutien à ses amis plutôt que par la sécurité des Français. Trois semaines plus tard, c’est au tour de Stéphane Berne de perdre le peu de crédit qu’il aurait peut-être eu en avançant ses premières idées pour préserver le patrimoine français. Nommé par le fait du prince en septembre, Berne a vu sa légitimité discutée dans les milieux qui ont encore une once de liberté. Comment un présentateur de télévision passionné d’histoire peut-il devenir celui qui sauvera le patrimoine en danger ?

Combien d’euros pour une prière ?

L’(in)compétence de Stéphane Berne a vite été pointée du doigt et ses premières réflexions ne viennent que confirmer les premiers doutes. Monsieur Berne juge que l’entretien et la restauration des lieux de culte est trop coûteux pour l’Etat. Doit-on rappeler que ce sont les communes qui ont la charge des édifices cultuels depuis 1905 et la sacro-sainte laïcité ? L’Etat veut continuer à jouer les gendarmes, mais n’a plus les moyens de son ambition. Il va falloir assommer les visiteurs qui voudront se rendre dans les cathédrales.

Devra-t-on payer pour avoir le droit d’aller à la messe ? Non, seulement hors des temps de célébration répliqueront certains. Sauf qu’un lieu de culte chrétien est ouvert à tous quel que soit l’heure et le déroulement ou non d’une messe. Faudra-t-il débourser 24 euros pour aller prier en dehors des heures décidées par Stéphane Berne ? Ce dernier prend l’exemple de l’abbaye Westminster et de son billet hors de prix. Est-ce encore un lieu de prière ou une machine à cash vidé de toute spiritualité ?

La France serait, selon Berne, le seul pays à avoir ses cathédrales gratuites au public. Même si cela était vrai, il ne serait pas bon de sortir de l’exception pour se plier au culte de l’argent. La Mairie de Paris n’aurait pas assez de fonds pour sauvegarder son patrimoine religieux lit-on encore dans l’interview accordée par Berne au Parisien. La Mairie de Paris ne s’est pas faite la réputation d’une gestion des finances saines… L’exemple est particulièrement mauvais surtout quand c’est une idéologue gauchiste qui décide du budget. Soutien au Femen ? Financements ! Protection du patrimoine religieux ? Désolé, les caisses sont vides ! Affirmer que l’entré gratuite va finir par tuer les lieux de culte est un non sens sauf si l’on fait allégeance à Mamon.

Le pire est que Berne part du constat que la moitié du patrimoine en danger se trouve dans les communes de moins de 2 000 habitants. Tirer profit des cathédrales n’aidera en rien à régler le gros du problème. Mais là encore docteur Berne à la solution ! Pourquoi ne pas jouer au loto ! Là encore l’exemple vient de Grande-Bretagne. Berne affirme que « la Française des Jeux serait très enthousiaste à l’idée de reprendre » cet exemple. Parle-t-il de cette même Française des Jeux qui va être privatisée pour une bouchée de pain ? Encore raté M. berne ! Allez, après ces deux arguments massue, le dernier pour la route : créer un club du style National Heritage qui permet à ses membres donateurs de visiter certains monuments. Pas certain que le compte y soit… D’autant plus que la création d’une telle entité attirera certains amoureux de l’argent qui trouveront toujours un moyen de le dilapider. Mais au moins, certains auront bonne conscience.

Après cette première remise de copie, l’élève Berne ne tend même pas vers la moyenne. Il semblerait qu’il ait passé son temps en Grande-Bretagne et copie-colle un modèle qui ne convient pas à une France dont le patrimoine ne pourra être préservé par les idées réchauffées d’un petit animateur de télévision.

 

Source : 24heuresactu

dimanche, 12 novembre 2017

Carl LANG sur Twitter

 

“Pour célébrer le 11 novembre, le journal de France 2 met évidemment en valeur un fusillé de 1917 pour refus d'obéissance. Ce doit être probablement trop insupportable pour cette rédaction de service public d'honorer un combattant mort pour la France face à l'ennemi.”
TWITTER.COM
 

La Marseillaise par Alexandre Simonnot

Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2017


Pauvre FRANCE

 

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Fin de partie (politique) pour Garrido ?

Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2017

Rédigé par notre équipe le 11 novembre 2017. 

C’est avec effroi que la rédaction de 24 heures actu a appris le prochain retrait de la vie politique de Raquel Garrido. La nouvelle égérie de la France insoumise va donc quitter ses fonctions politiques après avoir crevé l’écran depuis plusieurs mois. Logement social parisien, cotisations sociales non réglées, mélange des genres, Garrido a tout fait pour prendre un peu de lumière médiatique. Une lumière qu’elle ne quittera pas, car si elle délaisse la politique, c’est pour mieux jouer les divas sur les plateaux télé.  

Le vent du renouvellement n’aura finalement pas soufflé bien longtemps chez les Insoumis. Ce vent à la mode n’apporte, en effet, pas que de bonnes choses comme l’a expérimenté le vieux briscard Mélenchon. Pour éviter de prêter le flanc aux attaques sur un quasi-culte de la personnalité au sein de la France insoumise (FI), Mélenchon avait eu l’idée de faire monter quelques uns de ses fans. Raquel Garrido, devait être la pièce-maîtresse en tant que femme issue de la diversité (elle est franco-chilienne). Mais Mélenchon a certainement trop espéré que personne n’irait regarder derrière la façade.

L’étoile filante des Insoumis

Et en quelques semaines, Garrido a réussi à cocher toutes les cases de ce qui dégoûte les Français. Madame est de gauche et court de plateaux télé en stations de radio pour prêcher la solidarité avec les plus démunis. Mais comme on le sait, charité bien ordonnée commence par soi-même. Avec son compagnon Alexis Corbière, elle vit dans un HLM de la mairie de Paris pour un prix dérisoire. Les vrais pauvres attendront que le couple ne trouve plus le logement à son goût ou que ce scandale soit enfin révélé… Les deux amoureux sont sur le départ, direction Bagnolet. Mais le mal est fait. Leur discours étriqué est devenu carrément inaudible d’autant plus que Garrido a d’autres dossiers peu reluisants qui commencent à faire parler d’eux.

Ainsi, on a ainsi découvert que madame ne payait pas ses cotisations sociales. Pourquoi verser des dizaines de milliers d’euros à l’Etat quand les « défenseurs » des pauvres peuvent en jouir directement ? Prise la main dans le sac, elle est en train de régler sa situation. Tout cela prend les accents d’une descente aux enfers. Heureusement que notre chère insoumise s’est trouvée un passe-temps sympa et certainement très rémunérateur : chroniqueuse télé. On la voit désormais chaque dimanche dans l’émission de Thierry Ardisson à s’esclaffer à la moindre demi vanne écrite par une armée de dialoguistes. Elle joue à merveille la caution d’une gauche inconséquente dans un show dirigé par un homme à la trajectoire bien différente…

Critiquée à juste titre pour interroger des hommes politiques avec la casquette de C8 alors qu’elle est clairement engagée dans le combat politique (les journalistes n’ont pas l’indécence d’être porte-parole officiels de leurs bienfaiteurs), Garrido va finalement prendre le chemin unique des médias. Fini le porte-parolat pas crédible et les justifications sur son rapport à l’argent. Elle touchera son gros salaire avec peut-être l’idée qu’elle est un exemple pour tous ceux qu’elle prétend représenter. Et comment ne pas le penser à sa place ? Partie de rien, elle fait désormais partie du si réputé paysage audiovisuel français et n’a pas de problème pour boucler ses fins de mois. Dans une société aussi décadente que la notre, cela s’appelle le succès. Un exemple à suivre pour celles et ceux qui n’ont pas peur du ridicule.

 

Source : 24heuresactu