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dimanche, 11 juin 2017

Rangez les bougies !

Publié par Guy Jovelin le 11 juin 2017

Par Mathieu Bock-Côté

Ce billet tord heureusement le cou à quelques uns des simplismes par lesquels on croit combattre le terrorisme [Journal de Montréal, 6.06].Mathieu Bock-Côté a particulièrement raison d'écrire qu'il faut lui opposerune perspective globale, qu'on ne le vaincra pas en misant exclusivement sur les services de sécurité. Nous avons écrit ici tout à fait la même chose. Pour l'instant, l'intense formatage systémique que subit notre société l'empêche de développer la réaction appropriée. Lafautearousseau   

Scène ordinaire de notre temps: des islamistes posent une bombe ou canardent une foule, à moins qu’ils ne s’y ruent en camion-bélier, avant d’en descendre pour poignarder les passants.

Nous sommes horrifiés. Le lendemain, pour riposter, la population descend dans la rue avec des bougies et des fleurs.

Nous voulons répondre à l’horreur par la compassion: nous donnons surtout l’image de la faiblesse. 

Faiblesse

Quoi qu’on en pense, on ne vaincra pas l’islamisme avec des prières, des chandelles et des chansons. Il y a des limites à croire que l’amour est plus fort que tout.

Plusieurs l’ont noté après le massacre de Londres, nous nous habituons aux attentats. Ils meublent désormais l’actualité. Comme si l’horreur était désormais banale.

Il nous faudrait plutôt développer une perspective globale sur le terrorisme islamiste. D’abord en cessant de dire que ces attentats sont insensés. C’est faux. Ils ont un sens. Ils visent à terroriser les populations occidentales et à assurer la progression de l’islamisme chez nous.

Ils doivent nous convaincre de notre impuissance et de la victoire inéluctable des combattants du Djihad.

On ne vaincra pas l’islamisme en misant exclusivement sur les services de sécurité. Il faut combattre le terreau où il recrute ses militants.

On sous-estime, de ce côté-ci de l’Atlantique, à quel point l’islam radical a pris racine en Europe et exerce sa loi dans de nombreux quartiers.

Guerre

Il n’est pas toujours meurtrier. Il est toujours conquérant. Il est là pour imposer sa loi.

Il ne nous demande pas de le tolérer gentiment et de reconnaître son identité. Il veut nous imposer la sienne, avec ses symboles, ses références culturelles, ses mœurs, sa vision du monde.

Comme vient de le dire Theresa May, la première ministre britannique, il faut mener la guerre idéologique contre l’islamisme. Il faudrait commencer par ranger les bougies. Pour l’instant, notre société y rechigne.   

Mathieu Bock-Côté    

 

Source : lafautearousseau

samedi, 10 juin 2017

Le Raid intervient à Bagatelle sur un "fiché S"

Publié par Guy Jovelin le 10 juin 2017

 

Le RAID est intervenu ce matin à Toulouse./ Photo DDM archives
Le RAID est intervenu ce matin à Toulouse./ Photo DDM archives

Les policiers du Raid sont intervenus, en fin de matinée, dans le quartier Bagatelle, à Toulouse, pour interpeller un homme qui n’aurait pas respecté son contrôle judiciaire.

Ce déploiement policier n’est pas passé inaperçu hier matin au cœur de cette cité populaire placée en zone de sécurité prioritaire (ZSP). 

Ce Toulousain, «fiché S» pour ses présumés liens avec l’islam radical, aurait omis de présenter un certificat de domicile dans un délai qui lui avait été donné par les autorités. Selon nos informations, il aurait par ailleurs coupé court à une conversation téléphonique ce qui a mis en alerte les services de surveillance et du renseignement. Un comportement qui a tout de suite fait réagir les forces d’intervention qui ont convergé en nombre vers le quartier de Bagatelle où cet homme se trouvait. Tout est finalement rentré dans l’ordre.

La fiche "S" est l’une des 21 catégories des personnes surveillées. Elle est censée regrouper les individus les plus sensibles et les plus dangereux : ceux qui sont soupçonnés d’avoir un lien avec la mouvance terroriste et menacent la sûreté de l’Etat.

 

Source : ladepeche

 

Pressions d’élus – y compris du FN – pour empêcher une conférence antimaçonnique organisée par Civitas à Marseille

Publié par Guy Jovelin le 10 juin 2017

par 8 juin 2017

Marseille – Ce jeudi 8 juin, en soirée, Karine Harouche, conseillère municipale et candidate Civitas aux élections législatives, avait prévu de faire parler l’écrivain catholique Johan Livernette pour une conférence sur le thème « République Maçonnique contre France Catholique« . La conférence devait se dérouler dans un restaurant appartenant à une amie de Karine Harouche. Mais ce matin, la conseillère municipale annonce que la conférence est annulée. Pourquoi ? Parce que la propriétaire du restaurant a fait l’objet de pressions. Des pressions venues du milieu politique marseillais. Y compris du Front National !

Voilà qui est pour le moins troublant. Parmi le FN marseillais, on ne tolère donc pas la critique de la franc-maçonnerie… ? Stéphane Ravier aurait-il quelques liens avec les forces occultes ? En tout cas, la méthode est suspecte et devrait décevoir de nombreux sympathisants du Front National bien conscients des nuisances de la secte maçonnique.

De son côté Johan Livernette confirme les faits dans un communiqué.

« Organisée par Karine Harouche (candidate Civitas dans la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône), ma conférence « République maçonnique contre France catholique » devait se dérouler dans la cité phocéenne le jeudi 8 juin. Sauf que plusieurs partis politiques (dont le Front National) ont fait pression, ces derniers jours, sur le restaurateur qui devait nous accueillir. Mon intervention est par conséquent annulée. Cela est regrettable mais ce n’est que partie remise puisque j’aurai l’occasion de traiter de ce sujet important dans les prochains mois. »

Johan Livernette précise par ailleurs dans ce communiqué les motifs de son soutien à Civitas.


« Je profite de cette occasion pour remercier Karine Harouche et apporter mon soutien à l’institut Civitas d’Alain Escada. Ce soutien s’inscrit dans une démarche apostolique. Il est naturel, dans la logique des choses, puisque nous sommes d’accord sur l’essentiel : la restauration catholique de la France. D’ailleurs, les mesures concrètes détaillées dans Le complot contre Dieu [2] correspondent, pour beaucoup, au programme politique de Civitas. »

L’écrivain catholique en profite pour émettre quelques autres recommandations. Par exemple, consulter régulièrement le site Médias-Presse Info, « un bon site d’informations« , mais également « se regrouper en communauté« , et pratiquer des retraites spirituelles de saint Ignace.

Et Johan Livernette de conclure :

Aujourd’hui plus que jamais, il serait judicieux d’incarner, dans un esprit de solidarité, ce que le cardinal Pie appelait « le parti de Dieu », « le seul parti qui pourra sauver le monde ».

J’espère que cette coopération avec Civitas et les éditions Saint-Rémi sera fructueuse, que nos idées, le projet de société que nous défendons gagneront du terrain, que ce militantisme débouchera sur des conversions et in fine sur la conversion de France.

 

Source : medias-presse.info

vendredi, 09 juin 2017

Calvados : le slogan « Pas d’islamisation chez nous » sur les bulletins de vote du PDF est interdit pour « risque de trouble à l’ordre public »

Publié par Guy Jovelin le 08 juin 2017

par 9 juin 2017

Carl Lang, président du Parti de la France

Le Parti de la France, que dirige l’ancien eurodéputé Carl Lang, se présente aux élections législatives dans le cadre du cartel qui réunit aussi les Comités Jeanne, Civitas, le SIEL, l’Alliance Royale et la Ligue du Sud. Les candidats du Parti de la France couvrent 56 circonscriptions. Sur les bulletins de vote de leurs candidats figure en plus des noms des candidats et du logo du Parti de la France, le slogan suivant : « Pas d’islamisation chez nous : Défendons nos familles, nos traditions, nos libertés« .

Mais Carl Lang a signalé qu’il s’est trouvé un magistrat, président de la commission de propagande du Calvados, pour, de manière totalement arbitraire et contraire au code électoral et à la jurisprudence, décider de rejeter ces bulletins de vote avec la mention « Pas d’islamisation chez nous«  au motif totalement fallacieux de risque de trouble à l’ordre public.

Or, explique le président du PDF, « il n’y a malheureusement pas de recours possible avant l’élection face aux décisions arbitraires et militantes de ce genre de commissaire politique. Nos candidats vont donc devoir livrer leurs bulletins de vote dans chacune des mairies de la circonscription et nos bulletins ne seront pas dans les enveloppes envoyées à chaque électeur« .

 

Source : medias-presse.info

9 juin 721 : Quand Eudes d’Aquitaine arrêtait la conquête militaire des musulmans à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2017

Suite à la conquête de l’Espagne et du Portugal, formant le califat d’Al-Andalus, les Sarrasins prennent le parti de remonter dans le Sud de la France. Ainsi Narbonne est conquise en 718, de même qu’Agde, Béziers et Nîmes, mais Eudes d’Aquitaine se mettra en travers de leur chemin à Toulouse…
 
Le cas de Toulouse est très particulier dans cette période : une fois ces villes tombées, Toulouse demeurait le dernier rempart contre l’invasion de l’Aquitaine et, au delà, du royaume franc. L’année 721 sera décisive : le siège de Toulouse et la défaite de l’Émir Al-Samh ibn Malik devant ses remparts vont entraîner la chute de l’occupation sarrasine sur notre sol.

La bataille de Toulouse n’aurait jamais été remportée sans Eudes d’Aquitaine : fils du duc de Gascogne Bodogisel et de Sainte Ode de Francie, son autorité s’étend de la Loire aux Pyrénées, jusqu’au Rhône à l’est. Alors que l’armée de l’Al-Andalus entame sa conquête, les royaumes francs d’Austrasie, dirigé par Charles Martel, et de Neustrie, dont le maire du palais est Rainfroi, se livrent une guerre sans merci dans laquelle intervient Eudes en 717. Cette lutte de pouvoir facilite grandement l’avancée musulmane sur les terres franques.

Lorsque débute le siège de Toulouse par 5 000 musulmans en novembre 720, la cité s’épuise rapidement. Eudes planifie une sortie héroïque le 9 juin 721 : en sous-nombre mais profitant d’un effet de surprise absolu, il met en fuite l’armée de l’émir Al-Samh ibn Malik par une charge de 2 000 hommes sur ces paroles légendaire : « Sur mon honneur, je vous le dis, jamais on ne parlera l’arabe ici ! ». L’émir, bien qu’il ait rapidement fui devant le courage des Francs, est rattrapé et tué. Inspirés par cette victoire, les Wisigoths d’Espagne se soulèvent à leur tour, appuyés par Eudes qui poursuit le général maure Ambiza. En 726, il parvient à massacrer entièrement cette armée entre Toulouse et Narbonne.

« Longue est la plainte des arabes car leur cœur est bien lourd. Les Francs chantent leur petite victoire à Poitiers, mais nous, nous pleurons notre immense défaite devant Toulouse. Et nous implorons Allah d’accueillir au paradis, nos morts restés sur la chaussée des martyrs. »

Ibn Hayyan ben Abou Djebbala (fakys du khalife Omar au VIIIe siècle) Cité par l’historien El Maqqari El Tlemcani (1591-1632)

Malgré leurs rivalités politiques, Charles Martel et Eudes s’allient en 731, pour consolider leur pouvoir et bâtir une armée afin de vaincre et déjouer les prochaines invasions. Devant l’avancée des armées de Charles Martel et d’Eudes de Gascogne réunies, Abd el-Rahmann, émir de Cordoue arrête sa progression entre Poitiers et Tours le 17 octobre 732. C’est à Moussais, sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne, que se font face les ennemis. Le 25 octobre 732, qui est aussi le premier jour du mois de Ramadan, les musulmans se décident à engager la bataille. Abd-er-Rahman meurt au combat et la nuit suivante, ses hommes se retirent. L’armée musulmane est ainsi définitivement stoppée.

A. de Bermont.

 

Source : infos-toulouse