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lundi, 29 mai 2017

Exécutés après avoir refusé de «renier leur foi»

Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2017

Les rescapés de l'attaque de vendredi qui a fait 29 morts dans la région de Minya ont raconté le déroulement du massacre.

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Durant la messe, certains fidèles n'ont pas pu retenir leurs larmes. (Photo: Keystone)

«Ils leur ont demandé de renier leur foi chrétienne un à un, mais tous ont refusé», lâche dans un souffle père Rashed. Alors les hommes armés les ont froidement abattus, en leur tirant dans la tête.

Au total, 29 personnes, dont de nombreux enfants, ont été tuées dans cette attaque, que le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiquée.

Cérémonie de condoléances

Plus de 24 heures plus tard, l'émotion était palpable samedi dans la cathédrale de Mar Morcos (Saint Marc) de la petite ville de Bani Mazar, dans la province centrale de Minya.

Durant la messe, certains fidèles ne peuvent retenir leurs larmes. N'ayant pas la force de se tenir debout, un jeune homme est soutenu par ses proches.

Tout de noir vêtues, les cheveux couverts par un léger voile noué derrière la nuque, les femmes arrivent pour une cérémonie de condoléances organisée par l'église. Leurs pleurs et leurs cris déchirent le silence qui règne dans la cour.

Sortis de leur voiture

Après avoir rencontré des blessés la veille, le Père Rashed raconte comment le voyage vers un monastère situé à plus de 200 km au sud du Caire a brutalement viré au drame.

Dans le convoi de plusieurs véhicules, dont un bus, avaient pris place des ouvriers engagés pour des travaux mais aussi des fidèles désireux d'y passer la journée, comme cela se fait beaucoup chez les coptes, qui représentent environ 10% des quelque 92 millions d'Egyptiens.

«Avant d'être tués, la plupart des hommes ont été sortis de leur voiture, d'autres sont restés à bord de leur véhicule», indique père Rashed. «Il semblerait qu'on les ait agenouillés. La plupart ont reçu une balle à l'arrière du crâne, dans la bouche ou à la gorge».

Or saisi

«Ils ont fait descendre les hommes du bus, ont pris leur carte d'identité et l'or qu'ils avaient sur eux, leur alliance ou leurs bagues», raconte aussi Maher Tawfik, venu du Caire soutenir sa famille.

Sa nièce a survécu à l'attaque mais ni le mari ni la petite fille d'un an et demi de cette dernière.

Puis «ils leur ont demandé de prononcer la profession de foi musulmane», ajoute M. Tawfik. Avant d'exécuter ceux qui refusaient. Il précise que les assaillants «ont pris les bijoux en or et l'argent des femmes» alors que «les enfants se cachaient sous les sièges».

Tensions interreligieuses

Depuis plusieurs mois déjà, l'Egypte est endeuillée par les attentats perpétrés par les djihadistes de l'EI contre la communauté orthodoxe. Début avril, des attentats-suicide contre deux églises coptes avaient déjà fait 45 morts au nord du Caire.

Et alors que le groupe extrémiste s'est engagé à multiplier les attentats contre les coptes, les chrétiens de Minya s'inquiètent: dans cette province conservatrice, où cette minorité est particulièrement bien implantée, les tensions sont vives entre musulmans et coptes.

En 2013, après l'éviction par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi, plusieurs églises de la province avaient été incendiées par des manifestants accusant les chrétiens de soutenir les militaires.

«Ce n'est pas nouveau pour nous d'être visés par le terrorisme. On paye le prix de notre soutien à l'armée et à l'Etat», lâche Mina al-Masri, rentré spécialement dans sa ville natale pour les funérailles des parents d'un ami, tués dans l'attaque. «Je m'attends à un bain de sang pour les chrétiens», ajoute-t-il.

«Des infidèles»

Hanan Fouad a perdu ses voisins, une famille de six personnes de trois générations. Vêtue d'une longue djellaba noire, les cheveux couverts par un voile transparent noir, elle laisse éclater sa colère dans la cour de la cathédrale.

«Ça va se reproduire. Pas un mois ne passe sans qu'ils ne tuent des chrétiens», tonne cette quadragénaire, ses mains crispées sur son portable et un paquet de mouchoirs. «Pourquoi les chrétiens? Parce qu'ils disent qu'on est une minorité, des infidèles».

(nxp/ats)

Source : 20min

Afrique du Sud : 27% des hommes avouent avoir déjà violé une femme ou une fillette

Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2017

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Plus de 27% des hommes sud-africains ont admis avoir violé une fille ou une femme et 64 000 cas de violence sexuelle ont été signalés l’an dernier en Afrique du Sud, selon les chiffres de la police. Le décès récent de Karabo Mokoena, un étudiant de 22 ans qui aurait été brutalement assassiné par son petit ami, a également déclenché une indignation à travers le pays. Mokoena aurait été «collé» – une forme brutale d’exécution et de torture dans laquelle un pneu en caoutchouc rempli d’essence est posé autour du haut du torse de la victime puis en y mettant le feu – avant de verser de l’acide sur son corps.

NY Times Via Fdesouche.com

dimanche, 28 mai 2017

Le Parti de la France veut récupérer l’électorat de la « droite nationale »

Publié par Guy Jovelin le 28 mai 2017

Par V. T. |

LÉGISLATIVES

Entourant Carl Lang, une partie des candidats du Parti de France aux législatives.
Entourant Carl Lang, une partie des candidats du Parti de France aux législatives.

Terminons-en tout de suite avec les candidats du FN dans le Valenciennois : «  Les candidats «marinistes» sont des candidats parachutés, des prédateurs électoraux qui viennent en bandes organisées.  » Sébastien Chenu (19e) et Ludovic de Danne (20e) apprécieront…

Carl Lang, le patron du Parti de la France, n’a pas de mots assez durs pour ceux du FN, parti qu’il a quitté en 2008. Il n’épargne surtout pas Marine Le Pen : «  Elle a démontré qu’elle était incompétente, caractérielle, inapte à diriger le pays. Elle n’est pas digne du FN, dont elle a hérité.  »

À la recherche des électeurs « historiques » du FN

Cela tombe bien, en pleine crise du FN, après la présidentielle : «  Les faits nous ont donné raison. J’appelle les électeurs historiques du FN à se tourner vers la seule droite nationale, vers le Parti de la France.  »

Civitas et Le Pen père

Le programme de ce Parti de la France annonce la couleur sur ses affiches : «  Dénoncer la colonisation migratoire et l’islamisation de la société française, et politique et révolutionnaire.  » Pas pour rien que ce parti est soutenu par l’association catholique intégriste Civitas, Jean-Marie Le Pen lui-même et ses comités Jeanne. Cent dix candidats se présentent en France, dont 56 au nom du Parti de la France.

Plus près de nous, Dominique Slabolepszy, ancien conseiller régional, Condéen, Vieux-Condéen puis Hergnisien, mène la fronde dans le Valenciennois, tout en étant candidat dans la 20e circonscription. Il a autour de lui Serge Thomes, de Maing, Nadine Fournard, d’Anzin. Ainsi que René Barraut, d’Hergnies, et Étienne Bauvois, de Thun-Saint-Amand. Manquait Jean-Luc François Laurent, l’élu municipal valenciennois parti dans le Sud mais candidat dans la 21e.

Carl Lang n’est pas dupe. Il n’espère pas envoyer de membres du Parti de la France à l’Assemblée nationale. Mais, depuis 2008, il persiste. «  Il faut toujours être présent aux élections. Les électeurs, à un moment, le comprendront.  »

 

Source : lavoixdunord

LE "GRAIN DE SEL" DE JEAN-CLAUDE ROLINAT

Publié par Guy Jovelin le 28 mai 2017

L’INATTENDU MISTER TRUMP, VRAIMENT ?
Le Président Donald Trump, personnage original s’il en est, passe dans le monde de la médiacratie, pour un « iconoclaste ».En fait, si cette impression perdure, c’est bien plus pour le style, la forme, que sur le fond. Sa tournée au Proche Orient et en Europe, en dépit de ses déclarations antérieures, s’inscrit dans une sorte de continuité de la politique américaine.


Le "grain de sel" de Jean-Claude Rolinat
Il vient de réaffirmer avec solennité l’alliance nouée entre le Président des Etats-Unis  et le roi Ibn Saoud père,  à bord du navire de guerre « Quincy », il y a maintenant 71 ans. C’est, avec « l’amitié israélienne »,  l’un des piliers de la stratégie américaine dans la région auquel on ne touche pas.  Et les  millions de dollars de contrats passés sur place ne font que fortifier cette « belle alliance », comme dirait le Premier secrétaire du PS ! Sauf que là, c’est du sérieux et que Washington continue d’appuyer les monarchies du golfe, même si elles sont « rétrogrades », pour rester indulgent. L’Iran des ayatollahs est toujours mis à l’index,  sans que l’on sache avec certitude si « the Donald » reviendra sur la signature de son pays au bas de l’accord sur la dénucléarisation militaire de l’ancien Empire perse.
Autre allié de poids dans la région, l’Etat Hébreu, qui semble bénéficier des retombées stratégiques de la sollicitude américaine permanente pour le clan sunnite, plutôt que pour la famille chiite. Tandis que le monde arabe, et pas seulement lui, se déchire en Syrie et en Irak, – les Kurdes pointeront leur nez séparatiste une fois close la parenthèse de l’Etat islamique – , le sort de la Palestine reste pendant. Le Président américain a bien déclaré que jamais l’opportunité d’une paix durable n’avait été aussi certaine, il n’en reste pas moins vrai que cette Palestine continue d’être divisée et morcelée. D’une part, divisée  contre elle-même entre les frères ennemis du Hamas qui règnent à Gaza et ceux du Fatah  dans la  Cisjordanie du Président Mahmoud Abbas, enfermé à Ramallah comme l’était, toutes proportions gardées, le Maréchal Pétain à Vichy ! La Cisjordanie, la « West bank » de la Palestine post-mandataire, est « saucissonnée », constellée de colonies de peuplement juives, emmaillotées de barrières de séparation, humiliantes cicatrices sur le sol arabe. Jérusalem, qui dans le plan de partage des Nations Unies de 1947 devait être un « corpus separatum » entre les deux Etats à naitre  est, aujourd’hui, presque exclusivement «  judaïsée », la politique immobilière israélienne laissant peu d’espoir aux propriétaires arabes. (A noter tout de même, la TOTALE liberté d’accès pour TOUS aux lieux Saints, ce qui n’était pas le cas sous la souveraineté jordanienne). Dans ces conditions, comment réaliser juridiquement le rêve de deux Etats vivant pacifiquement côte à côte, si aucune bulle d’oxygène n’est donnée à l’une des deux parties ?
L’emploi AVANT l’écologie ?
D’oxygène, il en sera sûrement question au sommet du G7 réunissant les « grands » de ce monde et
 qui se déroule dans le fabuleux décor sicilien de Taormine, où le théâtre antique grec dégringole vers la mer Ionienne. Honorera-t-il, là aussi, la signature de son pays au bas de l’accord de la COP-21 ? Il serait prématuré d’avancer un avis, mais le candidat Trump avait promis de réactiver les énergies polluantes pourvoyeuses d’emplois, charbon et gaz de schiste par exemple. Difficile de croire qu’il se démarque de ses prises de position, lesquelles lui avaient assurées les voix de millions d’électeurs concernés. Ses promesses portaient,  bien sûr, sur l’emploi, notamment dans les mines de houille de l’Etat de West-Virginia, l’extraction du pétrole au nord de l’Alaska et les schistes bitumineux dans les deux Dakota. Et, au sujet des postes de travail, on peut dire qu’il a jusqu’à maintenant beaucoup de chance. En avril par exemple, 211 000  ont été créés ce qui a fait reculer le chômage à un taux de 4%, à rapprocher de nos presque 10 % ! C’est le plus bas niveau depuis la récession de 2008. Sous la mandature d’Obama, ce taux oscillait entre 6 et 10 %. La bourse tient bon et  les prévisions donnent un chiffre de croissance de 4 %. Est-ce dû à un « effet Trump » ? Le fait que le milliardaire soit un businessman, a sans doute joué pour redonner confiance aux entrepreneurs, sans oublier la promesse du candidat de lancer une ambitieuse politique de grands travaux publics où des millions de dollars fédéraux seront injectés, notamment dans le prolongement du fameux « mur » séparant les Etats-Unis du Mexique. Promesse à tenir sous peine d’un recul irrémédiable dans les sondages !
Accusé, levez-vous !
La grande affaire du moment pour le richissime new-yorkais, c’est l’acharnement avec lequel tout l’establishment lui tombe dessus pour « le coincer », l’obliger sinon à être emporté par le maelstrom de la procédure d’impeachment, à tout le moins à démissionner, à terme. Que lui reproche-ton ? Les Russes, les Russes, une obsessionnelle accusation de compromission avec « l’ennemi ». Qu’en est-il réellement du bienfondé de ces soupçons complaisamment véhiculés par les Démocrates, les idéologues libéraux et autres médias en recherche de sensationnel ? Que Poutine ait souhaité plutôt la victoire de Trump que celle d’Hillary Clinton ne fait pas l’ombre d’un doute. Mais les Russes auraient-ils pu faire pousser des bulletins de vote « Trump » dans les urnes comme des champignons dans la forêt  après une bonne pluie ? Pire, le Président lors de sa très récente rencontre avec Serge Lavrov, le ministre des affaires étrangères de Moscou,  lui aurait confié des « secrets » sur la lutte anti-terroriste, ces informations provenant du Mossad israélien, décrédibilisant ainsi la parole de Washington auprès de ses alliés.  Foutaise ! Un chef de l’Etat peut bien échanger des propos avec un interlocuteur étranger, justement pour lutter contre le terrorisme, islamiste notamment, sans être accusé de trahison. Le limogeage de James Comey, ex-chef du FBI, serait vu  comme une sorte de vengeance trumpienne à l’encontre d’un haut fonctionnaire voulant dévoiler  de possibles compromissions entre l’entourage de Trump,  notamment sur son gendre Jared Kushner, un juif très religieux, et ces mêmes Russes. Un magistrat, Robert Mueller,  lui-même ancien patron du FBI, a été nommé pour démêler cette affaire. Espoir des ennemis de Trump : une procédure d’empêchement en bon Français. Il y a un long chemin entre l’aboutissement final de ce parcours du combattant et cette supposée obstruction de la justice par le cabinet fédéral. Aucun Président américain n’a été destitué de la sorte, même si trois d’entre eux avaient commencé à être « aspirés » dans ce labyrinthe juridique : Andrew Johnson, Richard Nixon et Bill Clinton. Tout ceci, certes, n’est pas bon pour l’image présidentielle. C’est sans doute l’un des objectifs réaliste, accessible, que veulent atteindre les ennemis du Président qui, six mois après, n’ont toujours pas digéré leur défaite électorale. Mais l’actuel locataire de la White house a une assurance-vie imparable : il défend bec et ongles l’Etat d’Israël et, nous l’avons vu, son gendre est un influent membre de la communauté juive des Etats-Unis. Au pays du Grand canyon, des cow-boys de jadis et de la vigne vierge qui mange les frondaisons du Sud, c’est un passeport pour la durée !

Jean-Claude ROLINAT

samedi, 27 mai 2017

France, tu es marâtre aux tiens et mère aux étrangers

Publié par Guy Jovelin le 27 mai 2017

Pierre de Ronsard Pierre de Ronsard (1524 — 1585) déjà nous avertissait.
Les élites toujours en arrivent à œuvrer contre le peuple lorsque leur dessein ne consiste plus qu’à préserver leur pouvoir. 
Pourquoi donc ces élites finissent-elles toujours par berner le peuple qui leur accorde sa confiance pour ne plus se préoccuper que de complots, de trahisons et de mensonges ?
C’est peut-être cela le fil conducteur de l’Histoire ? Et c’est pour cela que nous avons des révolutions et des guerres chroniques.

Ronsard poème France marâtre

Extrait de Discours à Guillaume des Autels
Œuvres complètes de Ronsard
Éditions La Pléiade, tome II, p. 568

 

Extrait de: Source et auteur