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vendredi, 25 mars 2016

Eric Zemmour s’interroge après les attentats de Bruxelles : les foules sentimentales vont-elles enfin finir par redevenir des peuples ?

Publié par Guy Jovelin le 25 mars 2016 

Résultat de recherche d'images pour "eric zemmour"Le polémiste Eric Zemmour se lamente avec raison sur les foules sentimentales qui réagissent aux attentats avec des slogans débiles…


Attentats à Bruxelles : « Les foules… par rtl-fr

 

Source : http://www.medias-presse.info/

Le gouvernement polonais affirme ne plus accepter de « migrants » et dénonce la naïveté des pays occidentaux

Publié par Guy Jovelin le 25 mars 2016

24 mars 2016 par admin4

Suite aux attentats de Bruxelles, la Pologne (dotée d’une présidence et d’un gouvernement de droite – qui n’a rien à voir avec la droite française – depuis octobre) vient de faire savoir que, pour ce qui la concernait, l’accueil des migrants n’était plus à l’ordre du jour. C’est le premier État européen a mettre officiellement un terme à ce processus, largement imposé par l’Allemagne.

“Après ce qui s’est passé hier à Bruxelles, il n’est pas possible en ce moment de dire que nous sommes d’accord pour accepter un groupe quelconque de migrants”, a déclaré le Premier ministre Beata Szydlo à la télévision privée Superstacja.

Le gouvernement polonais précédent avait accepté, sous la pression d’Angela Merkel, d’accueillir environ 7.000 migrants clandestins.

“Nous sommes obligés de veiller avant tout à la sécurité de nos concitoyens” a insisté le chef du gouvernement avant d’appeler l’Europe à refuser d’accueillir davantage de migrants “qui viennent ici seulement pour améliorer leurs conditions de vie”. Parmi ces migrants “il y a également des terroristes”, a-t-elle constaté.

Dans le même entretien, elle ajoute ces propos à rebours de l’air du temps :

« Si les politiciens européens, les élites européennes,  considèrent qu’on résoudra le problème du terrorisme en organisant des marches de protestation, en déposant des fleurs sur les lieux où il y a eu des morts ou en illuminant des monuments aux couleurs des pays attaqués, c’est d’une naïveté terrible. »

Le ministre de l’Intérieur Mariusz Błaszczak a de son côté expliqué à la radio RMF FM : « Nous avons pleinement conscience de ce qui se passe dans l’ouest de l’Europe, où la situation est grave. » Et encore: « La Pologne n’a pas les problèmes des pays de l’ouest de l’Europe. Nous n’avons pas de quartiers où la police ne va pas, nous n’avons pas de quartiers soumis à la charia.«
« La Pologne ne doit pas commettre les erreurs faites par l’Europe occidentale il y a plusieurs décennies. Il faut prendre exemple sur d’autres pays, par exemple sur l’Australie qui a su freiner l’afflux d’immigrants en 2013 », a encore dit le ministre.

 

Source : http://www.contre-info.com/

jeudi, 24 mars 2016

Auch : un salarié de la mosquée suspecté de salafisme ?

Publié par Guy Jovelin le 24 mars 2016

Lors d'une interview de Manuel Valls, Jean-Pierre Elkabbach a interpellé le Premier ministre au sujet du nouvel imam de la mosquée d'Auch, évoquant un "salafiste". Manuel Valls n'a pas répondu à la question : "Sera-t-il expulsé ?". Mais la préfecture indique que l'homme en question n'est pas imam.Palette Auch

Les insinuations de Jean-Pierre Elkabbach sont-elles fondées ? Le journaliste d'Europe 1, interrogeant hier matin le premier ministre Manuel Valls sur les attentats de Bruxelles, a évoqué la présence, "avérée" selon lui, d'un nouvel imam salafiste à la mosquée d'Auch, dans le Gers. 


Demandant au Premier ministre si cet imam, "connu", allait être expulsé, Jean-Pierre Elkabbach n'a pas obtenu de réponse précise, malgré ses relances. 
 

Jean-Pierre Elkabach a interrogé Manuel Valls à ce sujet.

Dans un communiqué envoyé à la presse locale, la Préfecture du Gers indique avoir pris connaissance de ces propos. Le préfet précise que la personne mise en cause est récemment arrivée en France mais qu'elle a été recrutée par l’association cultuelle des Musulmans du Gers "en qualité d’animateur en soutien scolaire et enseignant la langue arabe et non pas comme imam".
Cette personne d’origine marocaine a déposé une demande de séjour à laquelle le préfet du Gers a, au regard de sa situation administrative, opposé un refus courant février.


La mosquée d'Auch avait été la victime, en août 2015, d'un incendie volontaire qui l'avait presque entièrement détruite. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'était alors rendu sur place. 
 

Retards, annulations et grosse pagaille après l'évacuation de l'aéroport de Toulouse-Blagnac

Publié par Guy Jovelin le 24 mars 2016

Après les deux heures de fermeture de l'aéroport de Toulouse mercredi matin en raison d'une dégradation et d'un colis suspect, le trafic a repris dans la plus grande pagaille pour des milliers de voyageurs. 

 
Des milliers de passagers ont été bloqués après l'évacuation © S. Compan / France 3

© S. Compan / France 3 Des milliers de passagers ont été bloqués après l'évacuation

 
Des vols fortement retardés, certains carrément annulés et des passagers qui perdent patience. L'évacuation pour raison de sécurité de l'aéroport de Toulouse-Blagnacmercredi matin vers 6h50 après la découverte d'un colis suspect a fortement perturbé le trafic aérien. 

Les agents de l'aéroport ont découvert une "dégradation côté pistes" selon les termes de la préfecture et un colis suspect. 

Tous les vols ayant été bloqués au sol, les retards étaient énormes. L'aérogare a été rouverte vers 8h15, mais les 2h30 de fermeture ont eu de grosses conséquences sur le trafic.
Concernant Air France, plusieurs navettes Toulouse-Paris ont été annulées,notamment celles de 8h10, 9h30 et 10h00 en raison de l'annulation des rotations du matin entre Orly et Toulouse.

Tous les autres vols ont accusé du retard en cascade. Après la réouverture de l'aérogare, les passagers, dont certains avaient été évacués des avions où ils avaient déjà pris place, se sont précipités vers les guichets des compagnies et les salles d'embarquement, sans garantie de pouvoir reprendre un avion.
De longues files d'attente aux postes de sécurité © S. Compan / France 3

© S. Compan / France 3 De longues files d'attente aux postes de sécurité

Cette "crise" a donc été consécutive à une dégradation côté piste à la découverte d'un colis suspect dans l'aérogare. Une découverte qui intervient 24 heures après le double attentat de Bruxelles, dont un dans l'aérogare de la capitale bruxelloise. Les mesures de sécurité ont été renforcées à l'aéroport de Toulouse-Blagnac et l'alerte de ce matin montre à la fois que le travail des forces de sécurité est efficace mais aussi que la moindre alerte a d'importantes conséquences. 
 

Abdeslam et la guerre d’Algérie : pourquoi il faut revisiter l’histoire

Publié par Guy Jovelin le 24 mars 2016

Le 19 mars est la date choisie par François Hollande pour « commémorer » la fin de la guerre d’Algérie. L’ironie de l’histoire veut que cette maladroite commémoration survienne le lendemain de l’arrestation de Salah Abdeslam à Molenbeek, après plusieurs mois de planques dans les réseaux islamistes ou musulmans qui gangrènent la capitale de l’Union, et le lendemain d’un accord avec la Turquie qui en dit long sur le désarroi européen face au fait migratoire. Plus les mois passent, et plus l’évidence s’impose: l’Histoire telle qu’elle nous est racontée depuis 1962 vise à justifier, sous des prétextes qui vont d’une culpabilité abusivement nourrie jusqu’à une haine de nous-mêmes, des situations où des innocents sont massacrés dans nos rues parce qu’ils assistent à des concerts, parce qu’ils boivent des bières en terrasse ou tout simplement parce qu’ils font la fête.

Pourquoi le story-telling de la guerre d’Algérie

Pour que les consciences françaises et européennes soient quasiment anesthésiées et presque consentantes face aux bouleversements critiques qui les menacent, il faut qu’elles aient été travaillées en profondeur depuis de nombreuses années. Ce travail de sape permet d’accepter comme des évidences défendables ce qui constitue des crimes inacceptables ou des complicités de crimes. Cette longue préparation des esprits a reposé sur une guerre idéologique visant à présenter l’histoire de l’Europe, et spécialement l’histoire de la France contemporaine, sous un jour qui justifie l’injustifiable.

Dans cet ensemble, la guerre d’Algérie occupe une place à part. Elle est l’élément-clé qui doit, chaque jour, rappeler l’ignominie des Français et les renvoyer à une culpabilité sans limite, à une haine de soi les contraignant à accepter aujourd’hui toutes les humiliations ou toutes les agressions sur la base d’un principe simple: le Français est coupable de tout, même lorsqu’il est victime.

Telle est la fonction idéologique de l’histoire de la colonisation: diaboliser la France pour justifier qu’elle soit chaque jour mise plus bas que terre et dans l’impossibilité morale de refuser le traitement qui lui est réservé. Ce type de réflexe historique est caractéristique des postures telles que celle de « l’historien » Benjamin Stora, qui entretient le mythe selon lequel tout attachement à la France procède d’une nostalgie colonialiste.

Dans cette logique, il est d’ailleurs intéressant de voir comment l’analyse historique est le faux nez d’une démarche purement idéologique. La vérité des faits n’en est pas l’enjeu. Le recours à l’histoire est une simple caution pour diffuser une vision du monde contemporain au service d’une cause qu’on ne puisse contester puisqu’habillée par une apparence scientifique: les Européens sont des méchants et leurs anciens colonisés sont des gentils.

Les bobards de l’Algérie algérienne

Dans cet ensemble, l’histoire idéologique sert donc une soupe extrêmement attendue et fixée une bonne fois pour toutes dans le marbre des croyances. On y lit que les Français ont opprimé les populations algériennes, que celles-ci se sont révoltées contre l’occupant, et que le bien a fini par triompher du mal. Mais comme le mal était profond, la colonisation française a durablement déstructuré la société algérienne, de telle sorte que tout ce qui va bien en Algérie aujourd’hui provient de l’indépendance, et tout ce qui ne va pas est une sorte d’atavisme de la période coloniale.

Dans cette histoire si simple à comprendre, la date du 19 mars relève du « compromis mémoriel ». Ce jour-là, le 19 mars 1962, la France a perdu la guerre d’Algérie et enclenché le processus de l’Algérie indépendante. Pour tous les adeptes de l’histoire idéologique, ce moment-là est heureux: la France est à terre et le combattant de la liberté triomphe.

Que le régime du FLN soit une dictature sans partage qui n’a rien à voir avec la démocratie est évidemment un fait à écarter. Je reprendrai ici volontiers l’interview de Benjamin Stora parMediapart en 2012:

<Question de Mediapart> Même si François Hollande a déjà appelé, il y a quelques mois, à davantage de démocratie en Algérie

C’est encore une autre question. Il y a aussi le problème des droits de l’homme et de la démocratie politique. Mais peut-on ouvrir tous les dossiers en même temps ? La tâche apparaît alors comme herculéenne. Si on ouvre tout en même temps, on ne résout rien vraiment. Le dossier qui, à mon sens, peut permettre de rejouer un très grand rôle, c’est d’abord celui de la mémoire. Il faut trouver des gestes d’apaisement mémoriel. Ce qui n’interdit pas d’ouvrir d’autres perspectives sur la géopolitique méditerranéenne ou la Françafrique.

Beurk! Voilà comment fonctionne la machine idéologique. Les Français sont des méchants et cette seule question doit être abordée. Les violations des Droits de l’Homme et de la démocratie en Algérie depuis 1962 existent sans doute, mais c’est une affaire secondaire, un problème qui n’a pas besoin d’être évoqué tout de suite. Commençons par nous flageller pour des crimes commis il y a soixante ans, quatre-vingts ans, cent ans, et peut-être un jour pourrons-nous nous inquiéter des crimes commis aujourd’hui.

Dans cette grande mascarade pontifiante au nom du savoir universitaire, les massacres de harkis sont évidemment occultés ou remis en cause, et les massacres de masse à Oran en juillet 1962, perpétrés par le FLN contre des pieds noirs, sont passés sous silence. Les méchants, c’est nous! Il est donc forcément interdit, sous peine de nostalgie colonialiste, de rappeler que les « libérateurs » de l’Algérie ont pu, après le cessez-le-feu, massacrer à tour de bras des civils abandonnés par la France.

Le mythe de l’Algérie algérienne

Le corpus historique qui nous est proposé évite surtout la question qui fâche: de quelle colonisation parle-t-on quand on dénonce le colonialisme? Dans une histoire à courte vue, la version officielle explique en effet que de méchants Français ont colonisé la gentille Algérie à partir de 1830, en volant des terres et en déplaçant des centaines de milliers de paysans, au besoin en les massacrant massivement quand ils se rebellaient.

Bien entendu, cette histoire officielle fait l’impasse sur les multiples peuplements que l’Algérie a connus depuis deux mille ans. Dans cet immense brassage, les analyses génomiques montrent que les racines arabes représentent 20% de la population algérienne (moins de 10% au Maroc), et les racines « berbères » près de la moitié. Autrement dit, les Arabes sont autant des colons en Algérie que nous n’avons pu l’être.

Pourtant, les revendications berbères ont été systématiquement étouffées au sein du FLN, qui a falsifié l’histoire en faisant croire que l’Algérie était un pays arabe qui devait être placé sous culture arabe. Il a fallu attendre les années 90 pour que le gouvernement algérien commence à reconnaître l’existence d’une « minorité » berbère ne parlant pas l’arabe, à laquelle il fallait reconnaître des droits.

Autrement dit, la guerre d’Algérie n’a pas vu s’affronter un peuple et un colonisateur. Elle est plutôt la dispute entre deux colonisateurs rivaux: les Européens d’un côté, les Arabes de l’autre, qui se sont déchiré pour la maîtrise d’un territoire sur lequel leurs droits historiques étaient très contestables. Quand on examine le destin de l’Algérie depuis 1962, on peut évidemment se demander quelle est la colonisation la plus heureuse pour ce pays.

Abdeslam et le peuplement algérien en Europe

Ces questions prennent évidemment une signification particulière au regard des attentats de 2015, qui s’ajoutent à une série connue depuis l’émergence du FIS en Algérie. L’arrestation de Salah Abdeslam renforce même le sujet. Fils d’un Algérien installé en Belgique, il s’est caché pendant plusieurs mois dans une commune bruxelloise grâce à des soutiens au sein de la communauté maghrébine. La presse belge révèle que sa planque se situait dans un logement social de la commune de Molenbeek, loué par des proches.

Voici donc des populations immigrées qui sont reçues en Europe, qui sont accueillies, qui bénéficient d’un logement à bas prix financé par la communauté, et qui s’organisent pour soutenir des terroristes aveugles comme les habitants de la Casbah d’Alger pouvaient le faire dans les années 50. En ce jour de commémoration, il est évidemment impossible de ne pas faire le rapprochement entre les modes opératoires à travers notre histoire récente.

Cette permanence des modes opératoires n’est pas un problème en soi. Ce qui gêne, ce qui embarrasse, ce qui agace, c’est le message envoyé par les institutions de nos pays démocratiques à ceux qui préfèrent aider les bourreaux à se cacher plutôt qu’aider les victimes à obtenir justice. Là où il faudrait un message ferme, une ligne claire, sur la nécessité de choisir le bon camp, la commémoration du 19 mars brouille le message.

Au fond, le 19 mars, François Hollande commémore notre conscience coupable de colon, et sa défaite face aux mouvements de « libération » dont l’exemple inspire les Abdeslam et consors. Car ne nous y trompons pas, les revendications de l’Etat Islamique pour justifier le terrorisme en Europe, et singulièrement en France, s’appuient toutes sur l’idée que nous sommes des « croisés » qui colonisent le monde islamique et que nous devons être punis de ce comportement.

Identité des logiques, identité des modes opératoires: la revendication arabo-musulmane contre les colons, les croisés, les Franj, les Roumis, a besoin d’être contrée, pour le peuplement algérien en Europe, par un discours sans ambiguïté. Et la célébration du 19 mars est tout sauf claire.

Le faux pas du sommet européen avec la Turquie

Le même jour, l’Union Européenne a elle-même envoyé un message d’ambiguïté à la Turquie et à ses partenaires islamistes lors du sommet portant sur l’accueil des « réfugiés ». Voici le texte sorti de la discussion:

Le Conseil européen prend note de la communication de la Commission intitulée « Prochaines étapes opérationnelles de la coopération UE-Turquie dans le domaine de la migration », en particulier pour ce qui est de la manière dont une demande d’asile émanant d’un migrant qui part de la Turquie pour gagner la Grèce peut être déclarée irrecevable, sur la base du concept du « premier pays d’asile » ou du « pays tiers sûr », conformément au droit européen et au droit international.

L’Europe a donc pris une non-décision hier sur les migrants! Elle a rappelé le non-accord du 7 mars et s’est au fond contenté de valider l’accord bilatéral entre la Grèce et la Turquie du mois de novembre 2015. Contrairement aux affirmations répandues dans la presse, le sommet a débouché sur un échec.

Les flux migratoires devraient continuer cette année, faute d’un arbitrage et d’une stratégie claire. Là encore, la paralysie européenne est dictée par l’absurdité allemande, qui veut imposer à l’Europe de porter un fardeau qui n’est pas le sien.

Ce message est désastreux. Il conforte les populations musulmanes d’Europe dans le sentiment qu’ils sont nos créanciers, que nous portons le poids d’une dette, et que s’ils ne savent plus très bien ils aident ceux nous frappent, nous, nous le savons forcément.

 

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