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lundi, 28 mars 2016

La loi n’a plus d’El Khomri que le nom

Publié par Guy Jovelin le 28 mars2016

Rédigé par 4VinsDivers le 28 mars 2016.

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Vidée de sa substance, la loi «travail» n’a plus que le vide sidéral de ses interlignes pour être identifiée au milieu des émeutes. Myriam El Khomri a t-elle seulement lu un mot de sa loi primordiale pour si peu la défendre ? Et finalement constater le peu qu’il en reste après la grande lessive du dialogue social ? Sujet sans intérêt, puisqu’il n’y a plus aujourd’hui que le cadavre d’un projet de loi avec lequel Manuel Valls a enterré sa crédibilité politique.

Demeurent pourtant les compromissions communautaristes, peut-être achetées par le prince récemment décoré de la légion d’honneur, par exemple en son article 6 : «La liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché. »

Rêve t-on ? Non, nous ne rêvons pas, c’est probablement la laïcité socialiste à géométrie variable attachée «aux valeurs de la République», défendue par le premier ministre chaque semaine à l’Assemblée Nationale. Non seulement cet article est une entrave à la liberté de l’entreprise, mais une entorse inouïe au principe de neutralité du lieu de travail. Il est certain que ce droit deviendra rapidement une arme pour le prosélytisme religieux que certains salariés musulmans pratiquent déjà en entreprise. A nouveau, Manuel Valls fuit au lieu d’affronter les vrais problèmes de notre pays.

Même sans cette loi, les exemples de discriminations de fait organisées par des salariés musulmans sont déjà nombreux, les femmes de la RATP en savent quelque chose et en font les frais. Par ailleurs, l’absentéisme lors des grandes fêtes religieuses de l’islam est un phénomène réel mais tabou, et les entreprises ont déjà bien des difficultés à encadrer ces dérives par des «chartes de la diversité», car le communautarisme islamique de plus en plus revendicatif.

Ainsi, l’État socialiste, dont nous pouvons soupçonner l’électoralisme, voudrait imposer aux employeurs privés les entorses à la laïcité dont il serait le garant constitutionnel ? Ce projet de loi ne mérite qu’une seule chose, qu’on l’enterre et qu’on n’en parle plus.

 

Source : http://24heuresactu.com/

REINFO : LE JOURNAL HEBDOMADAIRE

Publié par Guy Jovelin le 28 mars 2016

dimanche, 27 mars 2016

Pourquoi protège-t-on les bases arrières des djihadistes?

Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2016

22 mars 2016 Philippe Barraud

Les attentats de Bruxelles mettent en lumière les défauts de la stratégie sécuritaire mise en place, aussi bien en Belgique qu’en France, une stratégie qui consiste à accroître les forces de l’ordre sans  toucher aux sanctuaires des terroristes.  Si l’on veut éviter de nouvelles tueries, il faudra pourtant s’y attaquer.

C’est en tout cas la thèse de Jean-Pierre Pochon, un célèbre professionnel français du renseignement, aujourd’hui professeur associé à Sciences Po. Pour lui, le problème de base avec les mouvements djihadistes, c’est qu’ils peuvent s’appuyer complètement sur une communauté.

Ce ne sont pas des loups solitaires, ni même de petits noyaux, mais une organisation solidement installée dans une communauté. Celle-ci offre aux salafistes au minimum sa compréhension et sa complicité, sur fond de religion et d’origine ethnique commune. Mais cela peut aller beaucoup plus loin: la communauté fournit alors des planques, des équipements, des armes, des téléphones, des faux-papiers, des explosifs.
Mardi sur France-Inter, la journaliste demanda tout à trac à Jean-Pierre Pochon: “C’est quoi, ces communautés?” Un peu surpris, le spécialiste cita les “cités” de Molenbeek, mais aussi toutes celles qui, en France, et en particulier en Seine-Saint-Denis, vivent et s’organisent en marge de la République, qu’elles rejettent en bloc car la république n’a rien à faire chez eux. Ce qui explique pourquoi les policiers et les pompiers sont reçus à coups de pierres et de balles s’ils ont l’audace de franchir la limite.

Or l’analyse de Pochon est parfaitement juste: tant que les djihadistes pourront s’appuyer sur une communauté qui les soutient et les protège, et sur laquelle l’Etat ferme volontairement les yeux, les attentats continueront. Qu’un homme comme Abdeslaam, réputé l’homme le plus recherché d’Europe pendant deux mois, ait pu aller tranquillement s’acheter ses frites dans son quartier, en dit long sur la séparation de ces deux mondes, et donc sur l’impossibilité, pour les forces de l’ordre et la justice, de faire leur travail. En ce sens, on pourra pousser l’état d’alerte jusqu’à 10 et mettre des dizaines de milliers de policiers dans les lieux sensibles, cela n’empêchera pas de nouveaux attentats.
On comprend la gène des dirigeants politiques, qui préfèrent s’épancher dans de mâles discours plutôt que dans l’action. Pendant des décennies, ils ont fermé les yeux sur une immigration à la fois massive et non intégrable, pour des raisons électorales, ou idéologiques, ou pour se donner des airs de grands humanistes, ou par indifférence, ou par paresse. Aujourd’hui, l’actualité leur tend la facture de leur irresponsabilité, alors même qu’ils perpétuent la même erreurs historique.

Cela fera hurler les bien-pensants, les ONG diverses et variées, et la gauche de la gauche. Qu’importe: il faut désormais crever l’abcès, et mettre ceux qui ont déclaré la guerre à l’Europe devant leurs responsabilités, autrement dit rétablir la République et le droit ordinaire dans les cités, mettre la pression sur les familles qui couvrent les terroristes – tout en bénéficiant d’un généreux système social – voir ce qui se passe dans les mosquées, les écoles coraniques et les clubs sportifs où fleurit la radicalisation des jeunes. On peut prédire que ce sera épouvantable, car on ne met pas à bas un système pérennisé depuis des années sans cris et sans fureur. Mais c’est à ce prix, et à ce prix seulement, que l’Europe retrouvera la paix. Peut-être.

22 mars 2016 Philippe Barraud

J’ai tout fait pour que la communauté musulmane se sente à l’aise

Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2016

Combien de sympathisants de l’Etat islamique parmi la jeunesse ? Combien de musulmans se réjouissent-ils en secret des attentats ?

Le réseau terroriste qui a ensanglanté l’Europe serait« en voie d’être anéanti », selon François Hollande. Le Président s’avance sans que nous n’ayons de certitudes réelles. Il faut rassurer la population. Certes, cela se comprend, mais n’eût-il pas été plus sage d’attendre quelques semaines ? François Hollande sait que le chronomètre tourne et qu’il n’a pas les clés pour sortir la France de l’ornière.

En effet, le problème est ailleurs. Il se trouve dans les dizaines de Molenbeek présents sur le territoire national, dans cette France hors la France animée d’un terrible ressentiment à notre égard. Dans un groupe révolutionnaire, tout le monde n’est pas prêt au sacrifice suprême. Combien de sympathisants de l’État islamique parmi la jeunesse ? Combien de musulmans se réjouissent-ils en secret des attentats ? Combien de musulmans prosélytes espèrent pratiquer un chantage morbide grâce à la peur suscitée par les attentats ? Tant de questions que personne n’ose poser, de peur des amalgames, de peur de briser les tabous contemporains. Il faudra pourtant s’y confronter, sous peine de mort physique et de disparition de notre civilisation. À Molenbeek, Philippe Moureaux avait tout fait pour que la« communauté musulmane se sente à l’aise ». Il y a réussi au-delà de toutes ses espérances.

Lors de l’opération antiterroriste à Argenteuil, on entendait clairement des hommes hurler « Allah Akbar » et brailler sur la chaîneBFM TV. C’est tout de même révélateur. Depuis les attentats de Merah, des centaines de minutes de silence ont été perturbées par les protestations de personnes qui n’ont aucune empathie pour nos morts. J’ai reçu des témoignages de professeurs, de cheminots de la SNCF, et même des témoignages de militaires. Éric Zemmour le dit clairement dans son dernier éditorial pour Le Figaro Magazine : « Ce n’est pas en accueillant toujours plus la “diversité” qu’on retrouvera la paix civile. » À l’évidence, l’islam pense que le moment est venu de se radicaliser, d’exiger. Les modérés d’hier sont plus radicaux qu’avant, et les radicaux passent désormais à l’action.

Le mal est ici. Il se nourrit de jeunes qui ont été éduqués, choyés, élevés en Europe. Ils sont des Français et des Belges de papiers. Ils ne sont pas réellement français, ne se vivent pas comme français, ne sont pas perçus comme tels. Ils ne sont français que d’un point de vue légal. Cette fiction ne peut plus durer. Pensez donc que le « Conseil des théologiens musulmans de Belgique » (sic) a refusé de prier pour les victimes des attentats. Leur rigueur théologique contraste avec notre laxisme coupable. Laxisme encore perceptible hier à Paris, lors des pillages de deux Franprix par des « jeunes ». Une nouvelle insurrection des « quartiers » est d’ailleurs à craindre. C’est pourtant là qu’il faut sévir : en cassant les trafics de drogue et d’armes qui alimentent le terrorisme. L’État doit rentrer dans les cités et reconquérir les territoires perdus.

Manuel Valls déclarait, après les attentats de Bruxelles, qu’on avait« fermé les yeux sur la progression du salafisme ». Il parle probablement de son parti, et des Républicains, qui ont acheté la paix sociale en concédant les « quartiers » aux imams radicaux. Nous le dénonçons depuis des années, sous les insultes. Il est néanmoins heureux que Manuel Valls ait un éclair de lucidité, peut-être dira-t-il dans dix ans qu’il avait fermé les yeux sur l’invasion migratoire en cours ? Laquelle, invasion, renforce notamment l’islamisation du pays.

Pas moins de 800.000 migrants attendent patiemment en Libye de pouvoir traverser la Méditerranée. Soit, potentiellement, 800 régiments ! L’Union européenne a payé sa jizya à la Turquie, qui ne nous protégera pas de l’invasion migratoire qui arrive par ses frontières ni, bien évidemment, de la prochaine vague venue d’Afrique. Il est encore temps d’agir en détruisant préventivement les bateaux et en s’occupant des passeurs. Qui en aura le courage ? Personne.

Source : http://www.bvoltaire.fr/

Caillassage de commissariats à Paris : le gouvernement est-il encore crédible ?

Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2016

Le Général Piquemal aurait du choisir de manifester contre la Loi Travail, il n’aurait pas été placé en garde à vue.

Commettre des violences urbaines est moins risqué que de s’exprimer publiquement. C’est en tout cas le sinistre constat que l’on peut faire en comparant deux situations : celle du général Christian Piquemal, interpellé le 6 mars 2016 en marge d’une manifestation pacifique organisée à Calais en protestation à la politique migratoire de nos dirigeants, et celle des lycéens (ou présentés comme tels) ayant saccagé une supérette et jeté des projectiles sur deux commissariats parisiens le 25 mars 2016.

En effet, dans ce dernier cas, il n’y a eu ni interpellation, ni ordre de dispersion. Les vidéos qui circulent sur Internet sont pourtant éloquentes : on y voit des dizaines d’individus surexcités lancer des projectiles sur les façades des commissariats des Xe et XIXearrondissements, le slogan « Mort aux flics » ayant été par ailleurs inscrit sur l’une des devantures.

Bien entendu, les médias traditionnels insistent sur la légitimité de tels actes, ceux-ci étant présentés comme faisant suite à l’interpellation musclée d’un lycéen qui avait jeté, la veille, un projectile au visage d’un policier.

Rappelons que ces lycéens, par définition mineurs et non actifs, bloquent des établissements scolaires et manifestent publiquement contre la loi Travail, dite loi « El Khomri », ce qui amène à s’interroger quant à la légitimité de leur mouvement, dont la dimension politique s’inscrit dans un contexte de scission de la gauche, dont une partie a tout intérêt à se faire entendre. Inciter des adolescents à déserter les cours pour faire pression sur le législateur n’est, hélas, pas une première dans notre pays.

Il convient, toutefois, de souligner la complaisance de certains journalistes, qui vont jusqu’à affirmer que la supérette qui a été pillée par les « manifestants » l’a été pour des raisons « humanitaires », la nourriture qui a été volée ayant été distribuée à des sans-abri… Applaudissons ces Robin des bois du XXIe siècle, et ayons une pensée pour le gérant dudit commerce dont la caisse enregistreuse a été également dérobée : sans doute un nouvel acte charitable à l’égard des plus démunis…

Intéressons-nous, enfin, aux paroles du ministre de l’Intérieur qui a publiquement « condamné » ces actes tout en omettant de s’expliquer sur l’absence d’interpellation ou de réaction des forces de l’ordre, qui auraient rapidement pu éviter ces exactions pour peu qu’elles n’en aient pas reçu pour instructions de ne pas le faire…

Le général Piquemal aurait dû choisir de manifester contre la loi Travail : il n’aurait pas été placé en garde à vue, n’aurait pas été renvoyé devant le tribunal correctionnel, aurait pu se défouler contre les dépositaires de la force publique et distribuer de la nourriture aux « pauvres »…

 

Source : http://www.bvoltaire.fr/