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mardi, 04 septembre 2018

Assurance chômage : attention, la réforme arrive !

Publié par Guy Jovelin le 04 septembre 2018

Rédigé par notre équipe le 03 septembre 2018

 

Parmi les coups fumants dans la besace du Gouvernement, la réforme de l’assurance chômage risque de faire beaucoup de bruit. Le libéralisme macronien n’aime guère les chômeurs et encore moins que l’argent public soit utilisé pour les aider. Il y a tant de choses à faire, construire des écoles, des routes et même des piscines… Bref, Pôle-Emploi et l’assurance chômage vont devoir se réformer et à la fin ce sont les chômeurs qui en subiront les conséquences.  

La France a un problème avec l’emploi ou le chômage, c’est selon. Les statistiques officielles font état de plus de 6,5 millions de chômeurs et quand le Français moyen n’est pas au chômage, il est au SMIC ou juste au-dessus. Muriel Pénicaud, la ministre du Travail au passif bien lourd croit faire une découverte en assurant que la France « part de très loin » avec « 20 ans de chômage de masse ». Il est vrai que notre pays part de loin et cela fait même plus que 20 ans, car le chômage a explosé dès le milieu des années 1970. A cette époque, la France était présidée par un autre libéral qui prétendait n’être ni de gauche, ni de droite. Valéry Giscard d’Estaing est un des pères spirituels d’Emmanuel Macron. Ce dernier a un code génétique des plus terrifiants. Un malheureux mélange de Hollande, Attali et Giscard d’Estaing.

Bouillon libéral et indigeste

Avec un tel cocktail, il n’est pas étonnant que le président Macron soit aussi dépassé par les événements. Le maître des horloges a perdu l’heure et il ne sait plus à quel saint se vouer. Alors en cas de crise, le remède est toujours le même : taper sur les Français. En s’en prenant bientôt à l’assurance chômage, il est certain de toucher un maximum de monde. 6,5 millions de personnes au minimum ! La baisse du chômage est animique : -0,1 % au deuxième trimestre 2018. Oui, mais voilà, on vient de loin comme le répète Pénicaud. Pourtant en venant de si loin, les bonnes recettes devraient avoir des effets détonants ! Pas là apparemment. La France végète à 9,1 % de taux de chômage alors que les méchants brexiteurs n’en sont qu’à environ 4 %.

La moyenne européenne est de 7,1 % et montre que le macronisme est bon, mais seulement pour Macron et sa petite cour. Des affidés qui vont taper l’assurance chômage en introduisant la dégressivité des allocations. Rien d’officiel encore, mais ça discute entre le Gouvernement et le MEDEF afin de savoir quand et comment faire avaler la pilule aux Français. L’idée première est de dire que les allocations sont beaucoup trop élevées pour une minorité. Une ultra minorité même qui est particulièrement suivie par les conseillers Pôle-Emploi pour qu’ils retrouvent rapidement du boulot. Le pauvre chômeur qui était au SMIC est embêtant pour les statistiques, mais celui qui touche 5 000 euros ou plus par mois de l’assurance chômage embête les statistiques et le budget de l’Etat. Alors, on met en avant ces oiseaux rares pour introduire une dégressivité qui touchera tous les chômeurs en fin de compte.

Les systèmes que l’on souhaite pervertir font toujours l’objet de réforme soi-disant utile pour leur survie. Une fois la mesure introduite, elle se généralise et pervertit le système. Le mode d’action est désormais connu. Reste à faire accepter la chose sans trop de secousses. Alors on lance une campagne sur de fausses annonces sur Pôle-Emploi pour faire un grand bouillon autour de l’assurance chômage avec pour résultat assuré un dégoût des Français. C’est la CGT qui se prête cette fois à ce petit jeu. Selon la centrale syndicale, une annonce sur deux ne respecte pas les règles de Pôle-Emploi et sont carrément des fraudes pour certaines d’entre elles. Pôle-Emploi répond que seuls 10 % des annonces posent problème, car elles ne sont plus vérifiées avant publication. La faute à pas de temps… Quand on sait comment les entretiens se passent chez Pôle-Emploi, on se doute que les conseillers manquent de temps et parfois de compétences…

Pôle-Emploi va sentir les rafales souffler et après la tempête, une belle réforme toute en dégressivité viendra couronner le retour au temps calme. Les chômeurs pourront continuer à chômer, mais avec toujours moins d’argent en poche et avec toujours aussi peu de chance de trouver un emploi. La France macronienne affiche ses terribles lois. Gare à ceux qui ne s’y plieront pas !

 

Source : 24heuresactu

samedi, 11 août 2018

Le gouvernement veut faire disparaître l’argent liquide d’ici 2022 – Macron au service de Big Brother

Publié par Guy Jovelin le 11 août 2018

Ecrit par Pierre-Alain Depauw

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En octobre 2017, le Premier ministre Edouard Philippe, assisté du ministre de l’Action et des Comptes Gérald Darmanin, annonçaient la mise en place d’un Comité d’action publique 2022 constitué de soi-disant experts et chargé d’émettre un rapport proposant des réformes à mettre en œuvre d’ici à 2022.

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Il s’agissait, selon le Premier ministre, de moderniser les  » politiques publiques  » et les  » services publics « .

Mais le rapport publié s’avère beaucoup plus invasif qu’annoncé, envisageant des réformes aux conséquences catastrophiques pour l’ensemble des Français.

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Dissimulée dans la partie 3, intitulée Transformer les services publics, la proposition 16 est une bombe dont rêvent depuis longtemps les grandes banques internationales :

« Aller vers une société « zéro cash  » pour simplifier les paiements tout en luttant mieux contre la fraude fiscale. »

Comme toujours, le mal se présente sous l’apparence d’un bien. Le rapport précise qu’il faut donc « réduire progressivement la circulation d’espèces vers une extinction complète « .

Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? La disparition de l’argent liquide (pièces et billets) est la façon la plus sûre pour le Nouvel Ordre Mondial de vous contrôler de A à Z. S’il n’existe plus aucun autre moyen de payement que la forme électronique, l’Etat et les organismes bancaires pourront vous suivre à la trace, savoir en temps réel où vous vous situez, savoir ce que vous mangez, savoir ce que vous lisez, savoir à quel mouvement vous cotisez, savoir à quelle conférence vous assistez,…

C’est aussi une terrible épée de Damoclès suspendue au-dessus de votre tête : toute personne un peu trop gênante pourra voir son compte en banque vidé en un clic.

Big Brother s’occupe de vous !

 

Source : medias-presse.info

mercredi, 06 juin 2018

Le Gouvernement ferme la porte aux handicapés

Publié par Guy Jovelin le 06 juin 2018

Rédigé par notre équipe le 05 juin 2018.

Débrouillez-vous seuls ! C’est en résumé ce que disent le Gouvernement et la majorité aux personnes en situation de handicap. L’article 10 de la loi Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN) est un grave retour en arrière pour l’insertion des handicapés. Seuls 10 % des logements neufs devront être obligatoirement accessibles aux personnes handicapées alors que la loi prévoyait jusqu’à aujourd’hui un taux de 100 %. Un coup dur pour tous ceux qui avaient gobé les grands et généreux discours de Macron.  

Comment est-on passé d’un discours grandiloquent sur la veuve, l’orphelin et l’handicapé à une loi inique qui met au ban de la société 24 % des actifs ? La recette est aussi simple que terrible : après les promesses, place à la réalité. Lors du débat de l’entre-deux tours, Macron avait pris soin de ratisser large et dans les dernières secondes, il avait utilisé sa « carte blanche » pour dire comment la vie avec un handicap deviendrait bien plus simple sous son quinquennat. Un discours convenu qui se révèle aujourd’hui inique au regard de la législation que vient de voter En Marche.

Un Gouvernement sans humanité

Alors que la loi exigeait que l’intégralité des nouveaux logements soient construits de telle façon à ce qu’ils soient accessibles aux personnes en situation de handicap, Macron a peut-être cru aider la cause en ramenant ce chiffre à un piteux 10 %. Que le président et ses sbires n’aient pas eu l’intention de se fouler pour mieux intégrer les handicapés est un fait, mais de là à rendre leur situation plus difficile encore… Il y a un gouffre insupportable que s’est empressé de franchir le locataire de l’Elysée. Un palais accessibles aux fauteuils roulants ? Peu importe, Macron marche sur ses deux jambes vers un libéralisme toujours plus débridé.

Les vieux, les jeunes, les chômeurs et maintenant les handicapés. Tous ceux qui ne sont pas prêts ou pas assez en forme pour suivre la France start-up sont priés de se trouver un bout de trottoir. Le bus Macron n’accepte que les « winners » ! Cette fois donc, ce sont les personnes handicapées qui se retrouvent démunies face à la perversité présidentielle. Ils ne pourront plus compter sur des logements neufs adaptés à leur situation.

Scandale crie le Gouvernement ! L’article inique qui a été voté ne veut pas du tout dire ça ! Alors oui, on passe bien de 100 % de logements adaptés à seulement 10 %, mais les 90 % seront « évolutifs ». Explications de Sophie Cluzel, la Secrétaire d’Etat soi-disant en charge des personnes handicapées : « Qu’est ce que ça veut dire un appartement évolutif ? Tout simplement que des travaux pourront être faits très facilement, à moindre coût, pour le moduler, et pas à la charge des personnes pour tout ce qui ressort des logements sociaux ». Le concept est tellement clair qu’il devra être défini par un décret…

Mais de quoi se plaignent donc les handicapés ? La Secrétaire d’Etat n’a-t-elle pas assuré que les parties communes seront accessibles ? La grande majorité qui n’aura pas de logement adapté sera ravie de passer son temps dans le hall d’entrée… Les associations mangent leur chapeau et voient que la concertation n’existe que pour balancer des idioties comme « Vive la démocratie participative ! ». Les associations ont dit non, le Gouvernement a pris note et vient de condamner des millions de personnes handicapées. Peut-être qu’avec leur précarisation en marche, ces dernières éviteront de voter Macron la prochaine fois ! D’ici là bonne chance à elles, car le salut ne viendra pas de ce pouvoir (pourtant) aveugle et sourd.

 

Source : 24heuresactu

mercredi, 23 mai 2018

Toute personne faisant partie de la franc-maçonnerie ne pourra pas entrer au gouvernement

Publié par Guy Jovelin le 23 mai 2018

En Italie :

Unknown-34"Quelque 30 points développés dans un document de 58 pages. Voilà ce que contient le « contrat de gouvernement pour le changement » de Matteo Salvini et Luigi Di Maio.  Le texte a été plébiscité, à plus de 90 %, par les militants des deux partis consultés ce week-end. Et, d'après un sondage publié samedi, 60 % des Italiens souhaiteraient donner leur chance à ce programme. Dans le texte final, la remise en cause de l'euro ou encore la demande à la BCE d'annuler 250 milliards d'euros de dette italienne, critiquées avec virulence, ont disparu. Demeurent les mesures phares sur lesquelles  les deux forces antisystème ont bâti leur succès électoral. Si leur financement reste très vague, leur coût est estimé entre 100 et 170 milliards d'euros, creusant encore les déficits sans se soucier de réduire l'énorme dette publique, chiffrée à plus de 2.300 milliards d'euros soit 132 % du PIB. [...]

« Payez moins mais payez tous. » C'est l'un des slogans de la Ligue pendant la campagne électorale au cours de laquelle elle promettait d'introduire un impôt sur le revenu à taux unique de 15 %. Cette mesure dans l'un des pays européens où la pression fiscale est la plus élevée permettrait, selon Matteo Salvini, la relance de la consommation et la réduction de l'évasion fiscale, elle aussi record. Pour les simples contribuables comme pour les entreprises, ce sont finalement deux taux de 15 % et 20 % qui seront institués. [...]

Un centre pour augmenter les expulsions de migrants sera ouvert dans chaque région. Le nombre de places de crèche gratuites pour les familles italiennes sera quant à lui augmenté, tandis que celui pour les étrangers sera limité. Les mosquées et les camps de Roms irréguliers seront fermés, et les prédications devront être faites en italien.

Une loi renforçant la légitime défense à domicile sera adoptée.Les peines de prison pour vols et violences sexuelles seront renforcées. Une réforme rendant plus difficile la prescription sera lancée. La sévérité sera aussi accrue pour les cas de corruption en particulier au sein de l'administration, avec l'interdiction pour les corrompus comme pour les corrupteurs d'y travailler. Des « agents provocateurs »permettront en outre de tester l'honnêteté des fonctionnaires. Le programme reste en revanche extrêmement vague sur la question du conflit d'intérêts, délicate aussi bien pour Silvio Berlusconi, allié de Matteo Salvini, que pour Davide Casaleggio, une des figures du M5S.

Le souverainisme sera désormais la boussole de la diplomatie italienne basée « sur la centralité de l'intérêt national et le principe de non-ingérence dans les affaires des autres Etats ».L'appartenance de l'Italie à l'Otan est confirmée mais, dans le même temps, la Russie est considérée comme « un partenaire commercial et économique de premier plan ». Outre l'appel à un dialogue approfondi avec Moscou, Rome demande la levée immédiate des sanctions adoptées par l'UE à son encontre.

[...] Toute personne ayant subi une condamnation pour corruption, ayant été condamnée ou faisant l'objet de poursuites judiciaires pour des faits graves ou faisant partie de la franc-maçonnerie (!) ne pourra pas entrer au gouvernement."

Proposition intéressante. Rappelons l'incompatibilité de l'appartenance à l'Eglise et à la franc-maçonnerie.

Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

mardi, 10 avril 2018

Entre faiblesse et autoritarisme

Publié par Guy Jovelin le 10 avril 2018

POSTÉ LE 10 AVRIL , 2018, 3:27

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Cinquante ans après, les atermoiements du gouvernement vont-ils produire les mêmes effets catastrophiques qu’en 1968 ?

On est en droit de se poser la question quand on constate à quel point l’actuel gouvernement oscille entre fermeté et laxisme.

Prenons l’exemple de Notre-Dame des Landes.

À l’heure où j’écris, le gouvernement a décidé de faire enfin respecter la loi et d’évacuer la trop fameuse « ZAD » (zone à défendre dans le jargon de l’extrême gauche).

Passons sur le fait que pas moins de 2 500 gendarmes sont impliqués dans l’opération, face à une centaine d’extrémistes, alors que nous avons un cruel besoin de ces troupes sur tout le territoire national.

Évidemment, je me réjouis de voir enfin appliquer une politique de fermeté pour faire respecter le droit.

Mais il est trop tard. Le gouvernement a déjà manifesté sa faiblesse et sa disposition à se soumettre à la violence et au fait établi, puisque, malgré toutes les décisions de justice et le référendum local, il a donné raison aux occupants illégaux de la « ZAD ».

Il y a donc fort à craindre que le gouvernement cumule les effets négatifs. Non seulement il aura montré sa faiblesse, mais les extrémistes sont tout à fait capables de monter en épingle des « bavures » policières et de le mettre une nouvelle fois en difficulté.

Autre exemple : la réforme de la SNCF.

Dans ce dossier, le gouvernement donne toutes les apparences de la fermeté.

Mais il semble tellement tétanisé par les réactions des syndicats si peu représentatifs qu’il a annoncé des centaines d’heures de concertation (nous en sommes déjà à 40 réunions avec la ministre des Transports, Élisabeth Borne).

Outre qu’il est étrange d’organiser ces réunions de « concertation » après avoir présenté la réforme, tout le monde comprend que, si les syndicats parlent assez fort, font une grève assez « musclée », le gouvernement « calera ».

Tout porte à croire que la SNCF coûtera ainsi plus cher aux contribuables (pour un service encore plus mauvais) après qu’avant la réforme.

Dernier exemple : les occupations de facultés.

Là, nous atteignons des sommets. La fermeté du gouvernement ne s’exerce pas contre les occupations illégales, contre ces pseudo « étudiants » qui empêchent les vrais de travailler. Elle s’exerce contre ceux qui protestent.

Le message est, là aussi, catastrophique : il dit, une nouvelle fois, qu’en France, si vous êtes « suffisamment » violent, le gouvernement vous donnera toujours raison et, au contraire, si vous êtes respectueux de la loi, le gouvernement vous donnera systématiquement tort.

Quand je dis « pseudo » étudiants, je ne veux pas dire que tous les occupants des facs sont de faux étudiants.
Mais, enfin, quand on lit la prose des syndicalistes de l’UNEF, il n’est pas raisonnable de croire que ces rédacteurs illettrés soient réellement étudiants. A fortiori quand ils ont une trentaine d’années, comme on le voit trop souvent sur les images et les vidéos.

En tout cas, si ces analphabètes sont étudiants il est urgent d’établir une sélection à l’entrée de l’université. Ces gauchistes vont réussir à prouver le bien-fondé des réformes contre lesquelles ils luttent !

Toujours est-il que ce gouvernement est si peu assuré d’agir dans l’intérêt national qu’il tergiverse et aggrave encore le calamiteux niveau d’autorité de l’État. À quand un gouvernement à la fois légitime et ferme pour défendre la France et les Français ?

 

Source : les4verites