Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 15 février 2018

Est-on gouverné par des détraqués (sexuels) ?

Publié par Guy Jovelin le 15 février 2018

Rédigé par notre équipe le 15 février 2018. 

Les Gouvernements se suivent et se ressemblent. Le péché mignon le plus en vue de l’actuel exécutif semble être les femmes. Des femmes perçues uniquement comme des objets sexuels par certains ministres au comportement douteux. La justice enquête et aucune condamnation n’a (encore ?) eu lieu, mais l’étau se resserre autour du ministre de l’Action et des Comptes publics. Une seconde plainte a été déposée contre Gerald Darmanin pour abus de faiblesse dans une histoire de fesses…

Alors qu’on se moquait gentiment de Gérald Darmanin pour son faible patrimoine après une (plutôt courte) carrière consacrée à la politique, il se pourrait que les raisons de ce choix n’aient rien à voir avec la cupidité. Darmanin a peut-être vu dans la politique un moyen de coucher avec de nombreuses femmes. Il s’agit là d’une hypothèse, laquelle finira par être infirmée ou confirmée selon le résultat des enquêtes et des possibles décisions de justice. Une hypothèse qui colle toutefois aux fais dont est accusé le ministre au physique quelque peu ingrat.

La politique comme outil de dépravation sexuelle et morale ?

Les faits présumés remontent à 2015 et 2016. A cette époque, Darmanin est maire de Tourcoing, encarté à l’UMP. Il se cherche un champion dans sa famille politique (il finira par faire la cour à Macron) et voit dans la prochaine présidentielle le moyen de quitter une ville qui n’a rien de sexy. C’est là que la plaignante, habitante de Tourcoing, raconte avoir fait des demandes pour être relogée, car son habitation était insalubre. Toujours selon, elle cela n’a pas posé de problème pour le maire Darmanin… à condition de bien vouloir passer à la casserole. Le ministre aurait accepté de donner un coup de main contre des faveurs sexuelles.

Une plainte a été déposée lundi pour abus de faiblesse et les enquêteurs se mettent au travail pour identifier laquelle des versions avancées est la vraie. Quoiqu’il en soit, le procédé est le même que pour la première plainte pour viol déposée contre le ministre. Dans cette affaire, Darmanin aurait promis son aide en justice contre des faveurs sexuelles. Espérons pour le ministre que toutes ces plaintes soient infondées car dans le cas contraire, elles feraient du ministre un pervers dangereux pour les femmes. Marlène Schiappa serait ainsi bien inspirée de rester à l’écart et de se taire (pour une fois).

La seule réaction issue du gouvernement – pour le moment – vient d’Edouard Philippe. Le Premier ministre a pour une fois été dans la juste mesure en appelant à respecter « la parole de la plaignante » tout comme « la présomption d’innocence ». Cette position médiatique est-elle pourtant le gage d’une justice indépendante ?

L’enjeu est énorme car si Darmanin ne représente plus que lui-même, sa chute braquerait tous les projecteurs sur un précieux Nicolas Hulot aux comportements tout aussi répréhensibles selon les accusations dont il est l’objet. La perte d’un Hulot serait un rude coup sur le plan politique et confirmerait le sentiment grandissant que ce Gouvernement est rongé par des maux encore pire que la politique qu’il met en place.

 

Source : 24heuresactu

lundi, 29 janvier 2018

Un peu de décence Monsieur Darmanin !

Publié par Guy Jovelin le 29 janvier 2018

Rédigé par notre équipe le 29 janvier 2018.

Gérald Darmanin n’a décidément pas les idées claires. Le ministre des Comptes publics est au cœur d’un scandale qui le voit accusé de viol. La plainte déposée en juin 2017 avait rapidement été classée sans suite avant sa réouverture en janvier 2018. Les accusations sont lourdes, et le ministre n’a plus la tête à sa fonction. Il avait déjà des envies de départ… Mais non, il reste accroché comme une moule à son rocher et le pire est que tous les membres du gouvernement se pressent dans les médias pour affirmer leur soutien à un ministre au passif peut-être bien lourd… 

Serait-on dans un système de deux poids, deux mesures ? A l’heure où les crimes sexuels sont honnis et traqués, certains individus voient leur monde de perversion s’effondrer. Une perspective encore lointaine pour Gérald Darmanin et ce malgré l’horreur des accusations qui pèsent contre lui. En l’espèce, il ne s’agit plus de plaisanteries déplacées ou des rendez-vous en tête à tête histoire de discuter boulot de manière plus décontractée. Non, Darmanin est accusé de viol par une femme qui lui avait demandé de lui rendre service en 2009. L’histoire commence sur des bases sordides puisque l’accusatrice se serait adressée à Darmanin en 2009, lorsqu’il était chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP, pour faire annuler une condamnation prononcée cinq ans auparavant. Selon elle, Darmanin aurait accepté contre des faveurs sexuelles…

Viol par surprise ? Une cohésion gouvernementale surprenante

Cela s’appelle un viol par surprise et est condamné par la loi. Dans le détail, Darmanin et sa présumée victime se seraient vus au siège de l’UMP où « l’aide » demandée par Darmanin pour intervenir se serait matérialisé en dîner puis un moment de détente dans un club libertin avant de finir la nuit à l’hôtel… L’enquête doit déterminer de la véracité des accusations et du déroulé des faits, mais pour le gouvernement les choses sont très claires : Darmanin est présumé innocent et doit rester ministre. Peu importe qu’un torrent de boue et un malaise croissant s’empare de tous les observateurs. Darmanin doit rester ministre au moins jusqu’à une éventuelle mise en examen.

C’est la justification de la ministre de la Justice (et de tous ses collègues). Seule une mise en examen fera sauter le jeune ministre. Bayrou et Ferrand n’ont pas eu le droit à cette grâce jupitérienne et ont dû quitter le navire lors de l’enquête préliminaire. Mais à l’époque Macron voulait laver plus blanc que blanc et se débarrasser par la même occasion d’un ami paumé et d’un idiot utile désormais ermite dans les montages pyrénéennes.

Les temps ont changé. Il faut aujourd’hui donner l’impression que le gouvernement est une machine bien huilée à la cohésion exceptionnelle. Un gouvernement en marche ! Dans cette optique, les accusations de viol n’ont aucune prise sur les événements et le spleen affiché par Darmanin – lequel préférerait ouvrir « une boîte avec un pote » – ne sont pas de taille à faire lâcher un ministère. Les féministes et leur pétition pour réclamer le départ du petit Gérald ne changeront rien. Le pion Darmanin ne doit pas encore être déplacé et l’on espère en haut lieu qu’une mise en examen ne sera pas prononcée (tout de suite). Pour ce qui est de la pression médiatique, tout est déjà sous contrôle. Ô surprise ! Il fut des temps moins cléments alors que la « libération de la parole » n’était pas encore passée par là. Mais la politique est un monde à part où les règles s’appliquent en fonction des intérêts de quelques puissants. Cette fois-ci, c’est la présomption d’innocence. Demain, ce sera peut-être une autre règle qui prendra cette place.

 

Source : 24heuresactu

dimanche, 26 novembre 2017

Gouvernement : les tendances se confirment !

Publié par Guy Jovelin le 26 novembre 2017

Rédigé par notre équipe le 26 novembre 2017.

Le gouvernement a procédé à son deuxième remaniement. Un changement attendu depuis près d’une semaine et qui a accouché de presque rien (quelle surprise avec Macron !). Christophe Castaner a-t-il tout fait pour sauver sa peau au sein de l’exécutif ? Pas certain que cela fut nécessaire, car la conception très personnelle du pouvoir macronien ne le poussait pas vers la sortie. Il reste donc et voit un autre socialiste plonger officiellement dans le pot-pourri d’En Marche. Les choses s’éclaircissent pour ceux qui avaient encore besoin d’un manuel explicatif.  

Il aura fallu attendre six jours pour connaître le destin de Christophe Castaner au gouvernement. « Elu » tel un maréchal soviétique à la tête du Parti, il a réussi à cumuler son poste de Secrétaire d’Etat en charge des questions avec le Parlement et la direction d’En Marche. C’est donc une première dans l’histoire de la Ve République. Un membre du gouvernement est aussi chef du parti dominant. Pire, ce même personnage est en charge des relations avec le Parlement. Alors que cette fonction vise à mettre de l’huile dans les rouages, dialoguer, trouver des compromis avec l’opposition et les quelques réticents de la majorité, la double casquette offerte à Castaner illustre la volonté de faire du Parlement une simple chambre d’enregistrement.

Etat, gouvernement, parti : quelle différence ?

Pourquoi discuter quand les textes sont déjà rédigés et qu’il suffit d’amendements pour faire passer des réformes dont la majorité des Français ne veulent pas ? Castaner imprimera donc les mêmes discours dans les couloirs d’En Marche et du Parlement et ceux qui ne sont pas contents seront virer avec perte et fracas. La France n’est-elle pas une start-up qui doit être dirigée comme telle ? Ce sera donc en avant marche ou crève ! Rien de nouveau sous Jupiter si ce n’est une confirmation de sa volonté de tout contrôler. L’Etat et le parti son une seule et unique chose. Ou comment l’ultralibéralisme accouche de pratiques soviétiques.

La seule petite inflexion aura donc été de donner le porte-parolat à Benjamin Griveaux. Membre du petit carré des fidèles de Macron, Griveaux était perdu à Bercy dans un secrétariat d’Etat dont il ne comprenait rien. Sa nouvelle mission sera plus à son goût, car répéter les inepties du chef fut sa mission pendant la campagne présidentielle. Il sait comment faire et il le fait plutôt bien. Il sera remplacé à Bercy par une nouvelle venue, Delphine Gény-Stephann, issue de Saint-Gobain. Encore une grande entreprises aux manettes de l’Etat…

Mais le meilleur coup est sans conteste l’arrivée du socialiste Olivier Dussopt qui troque sa place à l’Assemblée pour un Secrétariat auprès du génial Darmanin. Encore un socialiste dans l’équipe Macron. A ce rythme, cela va finir par se voir que le président a fait toutes ses classes dans le sein paternel hollandais. Tous les Macron-compatibles espèrent avoir un jour le destin d’Olivier Dussopt. Les places seront chères même si deux remaniements en six mois laissent présager des possibilités dans le futur.

Le coup dur revient une fois de plus au PS qui perd un de ses membres. Les quelques mammouths qui hantent encore la rue de Solferino ont tenu à faire savoir que le traître Dussopt avait été immédiatement exclu. La belle affaire ! Au moins, ils ne sont pas aussi ridicules que les Républicains qui mettent six mois à voter des exclusions partielles. Quant au reste de l’opposition, Mélenchon est hilare à l’Elysée et Le Pen se demande encore que faire après le départ de son éminence grise. Le vent souffle fort pour la macronie et les Français feraient bien de trouver rapidement un abri.

 

Source : 24heuresactu

jeudi, 18 mai 2017

Un gouvernement bien franc-macronniquement équilibré pour une mauvaise politique

Publié par Guy Jovelin le 18 mai 2017

franc-maçonnerie

par Bernard Antony*

La constitution du gouvernement Edouard Philippe dont la liste a été donnée ne surprend pas. Elle est sans doute un bon dosage de représentants des intérêts et des tendances fédérées dans la même utopie constructiviste eurocratique.

Les références à des sensibilités d’origine dites de droite, de gauche ou du centre n’y signifient strictement rien.

Notons d’abord que « la secrète religion de la République » qu’ont invoquée à peu près tous les derniers chefs de l’État et ministres de l’Intérieur y sera bien respectée. Deux titulaires de ministères régaliens, Gérard Collomb et Jean-Yves Le Drian sont de hauts gradés au sein du Grand-Orient de France.

Mais François Bayrou désormais Garde des Sceaux n’est pas moins le tenant fanatique d’un ultra-laïcisme intégral. Il rappelle à l’occasion que s’il va à la messe, c’est à titre strictement personnel ; que la religion doit être absolument reléguée dans la sphère privée, que rien ne doit interférer de la morale religieuse dans l’esprit des lois. Ce qui est, on le sait, la position du Grand-Orient de France et des autres obédiences laïcistes.

On se souvient qu’il avait été le seul homme politique à fulminer de la rage contre le fait que les cloches de France aient sonné le glas à la mort de Jean-Paul II.

L’idéologue ultra-laïciste Bayrou est ainsi à l’opposé de l’enseignement de l’Évangile fondateur de la laïcité fondée sur le respect de ce qu’il faut rendre à Dieu et de ce qu’il faut rendre à César. Comme si les lois des Républiques pouvaient bafouer la loi morale naturelle et universelle du Décalogue.

Or, ce personnage professe par ailleurs une grande et sourcilleuse admiration pour l’islam qu’il persiste à ne désigner que comme une religion alors qu’il s’agit d’une théocratie totalitaire dans laquelle n’existe pas la distinction entre ce qu’il faut rendre à Dieu et ce qu’il faut rendre à César.

Bayrou, Garde des Sceaux, cela n’augure donc vraiment rien de bon. D’autant que l’on a gardé de son passage au ministère de l’Éducation Nationale sa totale soumission aux desiderata des syndicats.

On n’attendra guère mieux à la Culture de la franco-belge Françoise Nyssen, formatée elle aussi par le chaudron maçonnique de l’Université Libre de Bruxelles et adepte des tenues blanches au Grand-Orient. Militante active en faveur de l’euthanasie. Il est à craindre que cette ministre de la Culture ne soit pas un rempart contre la culture de mort.

L’Institut du Pays Libre suivra donc attentivement la politique du gouvernement Macronique d’Édouard Philippe. Dans la cohérence de notre doctrine de droite de conviction pour l’heure encore trop peu défendue, et représentée.

 

> Bernard Antony préside l’Institut du Pays Libre.

 

Source : ndf

mardi, 06 septembre 2016

Le gouvernement au complet, fier de son bilan, tous prêts a en découdre !

Publié par Guy Jovelin le 06 août 2016

Meeting de Colomiers, le 29 août 2016

Près de Toulouse, se sont réunis quelques ministres « satisfaits de l'action du président Hollande » et prêts à  « défendre son bilan». Les journalistes ne savaient évidemment pas - et les ministres non plus, d'ailleurs - qu'outre le ridicule de la chose le coup de pied de l'âne viendrait un jour après avec le départ « surprise » d'Emmanuel Macron du gouvernement.

Voilà donc une bande de défenseurs de l'indéfendable encore plus affaiblis qu'avant, et le pédalo encore plus dans la pagaille, pourtant toujours sanspagayeur...

On aurait presque eu pitié d'eux, et pas envie de tirer sur l'ambulance, s'ils n'avaient eu l'air si renfrognés et si agressifs.

Finalement, c'est à Audiard qu'on pensait : « Les c... ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît »...  

 

Source : lafautearousseau