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jeudi, 06 décembre 2018

Acte IV des Gilets jaunes : un syndicat de policiers appelle à la grève

Publié par Guy Jovelin le 06 décembre 2018

Auteur : Michel Janva

Acte IV des Gilets jaunes : un syndicat de policiers appelle à la grève

Le syndicat de police Vigi a déposé un préavis de grève illimitée à partir de samedi 8 décembre, date de l’acte 4 des gilets jaunes.

Afin d’éviter que se reproduisent les violences de samedi dernier à Paris, le dispositif de sécurité doit encore être renforcé. Mais si les policiers font grève, cela va être compliqué…

Notre hiérarchie va encore nous envoyer prendre les coups à sa place et à la place du gouvernement.

Nous savons que nous aurons des blessés et nous craignons d’avoir des morts parmi nous

Les responsables syndicaux critiquent la prime exceptionnelle promise par Emmanuel Macron pour les forces de l’ordre mobilisées,

“d’un montant inférieur du coût des heures sup’ sur la journée du 1er décembre”.

 

Source : lesalonbeige

vendredi, 06 avril 2018

La grève met déjà les nerfs à rude épreuve

Publié par Guy Jovelin le 06 avril 2018

Rédigé par notre équipe le 04 avril 2018

 
 
 
Alors que commence la troisième journée de grève contre la réforme de la SNCF, le Gouvernement garde une attitude ferme et tranquille, bien aidé en cela par une presse alliée. Mélenchon aurait-il raison de perdre ses nerfs ? Ce sont les Français qui risquent de craquer si le mouvement dure, car vivre dans la crasse sans possibilité de circuler librement n’est pas de tout repos.  

La journée noire prévue dans les gares ce mardi a tenu ses promesses et ce mercredi 4 avril devrait lui aussi entraîner quelques crises de la part de voyageurs bloqués sur les quais ou serrés comme du bétail pour ceux qui ont « la chance » de pouvoir se rendre à leur travail. Il est bien facile de mettre le chaos en France malgré les appels répétés de la presse pour faire comprendre que pour une fois la rue à tort et que le Gouvernement va sauver la SNCF en la soumettant à la concurrence.

Les colères s’uniraient-elles ?

Ainsi, on ne peut pas reprocher à Jean-Luc Mélenchon son mépris d’une presse qui reprend en chœur toutes les formules dictées par l’exécutif. Mais son énervement avait pour origine quelques mots et insultes peu sympathiques de la part de certains grévistes. Pourtant lui balancer un joyeux « socialiste ! » n’a rien d’une insulte étant donné qu’il a passé quatre décennies rue de Solferino avant d’avoir des ambitions personnelles encore plus grandes… Si la SNCF est en pleine déliquescence c’est aussi parce que ses amis ont trop longtemps fermé les yeux sur des pratiques d’un autre temps. Malmené par les cheminots, Mélenchon ira peut-être se refaire la cerise aux côtés des éboueurs parisiens.

Ces derniers suivent le mouvement de grève des agents de la SNCF et font part de leurs craintes de remise en cause de leur statut avec à la clé des baisses de salaire. Les Parisiens ont donc le privilège de circuler (à pied) au milieu des détritus, ce qui est déjà leur quotidien pour beaucoup… Au bout de combien de jours de grève, verra-t-on la différence entre une capitale sale et dans son état « normale » ? Le Gouvernement préfère ne pas avoir à connaître la réponse, car si les Français ont déjà exprimé leur incompréhension face à la grogne actuelle, il n’est pas certain que la colère ne se redirige pas vers un Gouvernement insensible aux revendications.

Un exécutif qui a bien pris le soin d’éviter – pour le moment – tout embrasement en laissant la fac parisienne de Tolbiac entre les mains des « étudiants » grévistes (joli oxymore). Après une semaine de blocage, le principe de « blocage illimité » a été voté et la peur grandit de voir toutes les universités de France suivre le même chemin. Les étudiants sont parfois plus prompts à descendre dans la rue et à casser les vitrines qu’à étudier. Et comme il est moralement interdit de lever la main sur un vandale qui a une carte d’étudiant dans sa poche, le Gouvernement laisse faire en espérant que les autres corporations se seront calmées entre temps.

Le principal risque demeure l’agrégation de toutes les colères, c’est pourquoi il va y avoir comme un flottement au cours des prochaines semaines dans le train de réformes d’En Marche. Un coup d’arrêt dans certains domaines ne serait pas de trop ! Vive la grève des mesures anti-France !

 

Source : 24heuresactu

jeudi, 22 mars 2018

La grève fera-t-elle dérailler le train d’En Marche ?

Publié par Guy Jovelin le 22 mars 2018

Rédigé par notre équipe le 22 mars 2018.

L’épreuve de force a commencé. Les fonctionnaires sont dans la rue en ce 22 mars avec des revendications différentes selon les corps de métier. Fer de lance de la mobilisation, les cheminots devraient donner le ton et espèrent faire peur à un Gouvernement qui a d’ores et déjà exclu de se soumettre aux exigences de la rue. Cette journée a de grandes chances d’être un coup d’épée dans l’eau, car il sera difficile de faire durer une mobilisation qui bénéficie de la bienveillance des Français.

Pas d’accord avec le Gouvernement ? Ce sont les Français qui sont pris en otage. La réforme de la SNCF prend finalement l’accent de la grève. Les cheminots ont menacé après le passage en force de l’exécutif, ils sont aujourd’hui dans la rue pour interpeller sur la menace que fait peser une telle réforme sur le service public. Si les cheminots s’accrochent corps et âme à leur si bon statut, il est vrai que la réforme cache des maux comme la mise en concurrence et la privatisation de la SNCF. Le Gouvernement prétend le contraire, mais ne peut faire oublier son inspiration libérale et les directives de Bruxelles qu’il reçoit en ce sens. La mobilisation se fonde sur des raisons plus ou moins légitimes et il n’est pas certain que les Français soutiennent un mouvement qui les pénalise, eux, et non pas quelques élites qui voyagent en jet privé.

Frapper fort pour espérer

Ce jeudi 22 mars constitue donc une épreuve de vérité. Si la mobilisation est faible et que la manifestation ne prend pas une grande ampleur, le Gouvernement sait que la partie sera facilement gagnée. Toutefois, si les chiffres commencent à faire bouger le trouillomètre, alors les syndicats auront remporté la première phase d’un conflit qui ne pourra être gagné que sur la durée. Mais les grévistes sont entre le marteau et l’enclume, car si la grève persiste, les usagers vont rapidement se ranger du côté d’un Gouvernement qui a les médias et les sondages dans sa poche. Le refrain « le diktat de la rue ne passera pas » sera chanté gaiement et précipitera la chute de cheminots qui doivent compter sur l’agrégation des revendications issues de d’autres professionnels.

Dans la possible bataille de longue haleine, ce ne sont pas les agents de la RATP ou les professionnels de santé qui ont la clé. Les premiers n’iront pas jusqu’au bout du bras de fer et les seconds ne sont jamais écoutés et trop humains pour cesser complètement le travail. Ce sont les enseignants qui ont la clé. Leur pouvoir de nuisance est fort et leur moindre début de raclement de gorge fait trembler tous les gouvernements. Se mobiliseront-ils sur la durée ? Cela est peu certain, car les réformes annoncées dans l’Education nationale ne sont pas (encore) de nature à rendre les enseignants hors de contrôle. Leur tour viendra, mais seulement après la défaite des cheminots.

La colère grondait sous Hollande et pourtant aucune mobilisation regroupant bien des métiers n’a réussi à émerger. La nouvelle équipe au pouvoir est trop retors pour tomber dans un piège que même Flamby 1er a su contourner. La bataille s’annonce difficile pour les syndicats…

 

Source : 24heuresactu

lundi, 02 novembre 2015

Les «experts» de la police en grève

Publié par Guy Jovelin le 02 novembre 2015

Beaucoup d'affaires sont résolues grâce aux analyses dans les laboratoires spécialisés. /Photo DDM, archives Thierry Bordas.

Beaucoup d'affaires sont résolues grâce aux analyses dans les laboratoires spécialisés. /Photo DDM, archives Thierry Bordas.

Les spécialistes de la police technique et scientifique sont en grève demain, mardi 3 novembre, àToulouse comme partout en France. Ils demandent la «reconnaissance d'un statut» alors qu'ils exercent des missions essentielles dans la résolution des enquêtes.


Une centaine d'identifications par mois à Toulouse
Une enquête sans relevé d'indices ni d'empreintes, c'est un peu comme une voiture sans les roues : ça n'avance pas ! Maillons essentiels dans les résolutions des crimes et des délits, les «experts, ces fameux spécialistes de police technique et scientifique (PTS), guest stars des séries TV américaines, équipés de gants et d'appareils photos, traquant des traces menant aux preuves, sont au bord de la crise de nerfs. Ce mardi 3 novembre, ils descendent dans la rue pour une journée de grève nationale. À Toulouse, toutes les catégories (agents, techniciens ou ingénieurs) de la police technique et scientifique se rassemblent dès 12h15, devant le commissariat central pour réclamer «une véritable reconnaissance de la filière». Après la révolte des policiers, début octobre et la colère noire des avocats, c'est autour des experts, personnels du laboratoire de police scientifique, de la police judiciaire ou du groupe d'enquête de criminalistique (Gec) de faire pression sur le gouvernement.

Car si ces héritiers d'Alphonse Bertillon travaillent pour un grand nombre d'entre eux au sein de la police judiciaire, s'ils se déplacent, jour et nuit, sur les scènes de crime comme tout enquêteur, ils ne se sentent pas considérés comme des policiers. «On demande une vraie reconnaissance de notre filière et la création d'un statut conformément à ce que nous avait promis le ministère de l'Intérieur», assure Eric Mora, secrétaire régional du syndicat majoritaire SNPPS Unsa. «Nous demandons au gouvernement et à notre administration la reconnaissance de la pénibilité de notre métier. Outre la création d'un statut actif de police scientifique, cela doit être également concrétisé par l'intégration de notre prime IPTS dans le calcul pour la retraite, par l'obtention de la bonification quinquennale et par la possibilité d'un départ à la retraite anticipée», décrypte le syndicaliste. Un train de revendications déjà formulées en 2010 lors d'un précédent mouvement de grogne. Mais depuis 5 ans, «rien n'a changé pour nous», constate l'intersyndicale. L'apport des experts sur chaque enquête contribue à incriminer ou innocenter un suspect. En 2014 en France, ces «paparazzis du crime» ont relevé 25000 traces identifiées, contre 26000 pour l'année en cours. À Toulouse, c'est une centaine de traces identifiées chaque mois et un fichier national automatisé des empreintes digitales qui s'enrichit tous les jours. Un abattage énorme qui démontre toute l'importance de ces techniques d'enquête au service des affaires les plus sensibles : meurtre de la jeune mécanicienne d'Airbus, en février dernier à Toulouse, et nombreuses affaires de cambriolage (6000 dossiers chaque année traités par les policiers), de braquage ou de viol.


Contre la délinquance

Ces agents, techniciens ou ingénieurs de catégorie A, B ou C sont recrutés par voie de concours et peuvent intégrer soit des labos, soit des services régionaux d'Identité judiciaire. Le salaire de base est de

1 500€.

La police technique et scientifique contribue à la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, mais aussi à la lutte contre la petite et la moyenne délinquance au quotidien.

mercredi, 21 octobre 2015

Les avocats de l’Aveyron en grève illimitée

Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2015

En juin 2014, les avocats ruthénois avaient déjà dénoncé la baisse des crédits pour financer l’aide juridictionnelle, versée aux citoyens les plus modestes pour payer les honoraires d’avocat et les frais de justice.

En juin 2014, les avocats ruthénois avaient déjà dénoncé la baisse des crédits pour financer l’aide juridictionnelle, versée aux citoyens les plus modestes pour payer les honoraires d’avocat et les frais de justice. (PIXROD Philippe Henry)

Comme la quasi-totalité des barreaux de France, les avocats de l’Aveyron sont en grève, pour une durée illimitée, pour dénoncer le projet de réforme de l’aide juridictionnelle, laquelle permet aux plus démunis d’accéder aux services d’un conseil. Une décision que les avocats du département ont prise vendredi, à l’issue d’une assemblée générale qui a duré près de quatre heures.

Le mouvement de grève a débuté samedi et consiste à ce que le bâtonnier ne désigne plus d’avocat, «tant au plan civil, dans le cadre de l’aide juridictionnelle, qu’au plan pénal, au titre des commissions d’office, en toute matière». Une suspension qui concerne, notamment, l’«assistance d’un avocat en garde à vue, la défense pénale devant le procureur de la République ou en matière de comparution en reconnaissance de culpabilité(CRPC, appelée aussi «plaider coupable»), le juge d’application des peines, le tribunal pour enfants» etc. 

Les avocats fustigent un "passage en force"

Pomme de discorde avec la profession, l'article 15 du projet de loi de finances voté jeudi soir qui prévoit, entre autres, un prélèvement de cinq millions d'euros en 2016 et dix millions d'euros en 2017 sur les intérêts de fonds placés dans des caisses (Carpa) gérées par les avocats.

Les avocats, qui ont fustigé un "passage en force" de la ministre, dénoncent aussi une baisse globale des revenus des robes noires, avec une baisse du nombre d'unités de valeurs (UV) attribuées aux principaux actes comme les divorces, les prud'hommes, les gardes à vue -- qui passe par exemple de 300 euros à 180 pour 24 heures, "inférieur au Smic horaire" selon une avocate. Selon un document de travail de la chancellerie, le nombre d'UV par procédure est revu à la baisse dans près de 60% des cas.

Du côté du ministère, on assure que "les portes de la chancellerie n'ont jamais été fermées et restent ouvertes", rappelant que "40 réunions se sont tenues sur l'AJ entre décembre 2014 et début octobre 2015". Lorsque le CNB a déclaré le dialogue rompu, il y a dix jours, la chancellerie a rappelé qu'"il y avait alors des discussions en cours sur la revalorisation de l'UV socle (24,2 euros), sur le barème des actes et sur un financement de l'AJ alternatif aux fonds Carpa, sur base des propositions de la profession". En fin d'après-midi, le CNB assurait n'avoir reçu "aucune réponse de la chancellerie" à sa demande de rendez-vous.

Source : http://www.centrepresseaveyron.fr/2015/10/19/les-avocats-...