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lundi, 08 août 2016

Italie – Après le mariage gay, l’invitation à la polygamie : l’étrange alliance entre islamiques et lobby LGBT

Publié par Guy Jovelin le 08 août 2016

Le premier mariage entre personnes de même sexe vient d’être célébré à Milan pour la première fois de sa longue et tumultueuse histoire !

« Sala (le maire de Milan, ndlr) célèbre les mariages entre couples homosexuels ? Si c’est seulement une question de droits civils, alors cela est valable pour la polygamie aussi. Que l’État réglemente donc les noces plurielles. »

Une revendication, parue sur Facebook, qui a une saveur de provocation, signée par Hamza Piccardo, le fondateur des communautés islamiques et père de Davide, le pote-parole de la Coordination des associations islamiques milanaise.

lgbt-réfugiésLe mariage pour tous, avant-garde de la polygamie ! Il va s’en dire que les paroles du musulman Piccardo ont déchaîné un tollé général du côté du maire et de ses alliées.

« La position de Hamza Piccardo est folle. Promouvoir la polygamie signifie proposer une terrible régression sur le plan des droits des femmes et sur l’idée même des relations entre genres »

s’est exclamé Pierfrancesco Majorino, un responsable de la municipalité pour le dialogue avec les musulmans à propos des mosquées.

A quoi on peut rétorquer, à ce grand penseur devant l’Éternel, pas encore assez dans le vent, que la polygamie pourrait être autorisée par l’État laïc italien, pour les deux sexes, pour les trouples gays ou lesbiens, et se décliner en plusieurs genres et modes…

En étant plus sérieux, le mariage entre personnes du même sexe n’est peut-être pas une régression morale, par hasard ? Et qui aurait cru que ce genre d’union serait un jour légalisé au même titre que le mariage traditionnel ? Dans quelques années, quand les lobbies faisandés qui dictent l’immoralité d’aujourd’hui, avec l’aide des médias mainstream, auront fait leur travail de sape, on redemandera à cet éminent moraliste progressiste et féministe sa pensée sur la polygamie. Pas si sûr qu’il osera tenir le même langage qui pourrait, alors, être perçu comme rétrograde, obscurantiste, conservateur, arriéré !

La réaction la plus sensée dans son expression énergique fut celle de Matteo Salvini, le leader de la Ligue du Nord, hostile au mariage pour tous et à l’invasion migratoire actuelle :

« Mais que Piccardo retourne chez lui ! Est-ce qu’ils comprendront enfin où ils nous entraînent les bien-pensants ? Après le mariage gay, le gouvernement devrait autoriser la polygamie… »

Quant au musulman Piccardo il ne s’est pas laissé intimider. Et a rebondi en se servant adroitement, tout en cachant hypocritement un mépris indéniable, des faiblesses de la pensée humaniste occidentale, pour une étrange alliance entre islamistes et lobby LGBT :

« Personne ne veut dicter des lois. Mais on ne comprend pas pourquoi une relation entre adultes conscients et consentants puissent être interdite, même plus, stigmatisée et avortée. Par respect pour la laïcité de l’État qui pour moi signifie traitement égal. Je ne veux pas activer un mouvement, mais j’ai lancé une pierre dans la mare, ainsi il y a un débat. »

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

jeudi, 21 juillet 2016

Italie – « Trop de signes chrétiens » pour les migrants

Publié par Guy Jovelin le 21 juillet 2016

migrantsengrèveIls envahissent la péninsule, ils arrivent du Pakistan, ils sont jeunes et musulmans. Ce sont des soi-disant « réfugiés ». Et ils protestent et se mettent en grève. Parce qu’il y a trop de signes chrétiens sur leur lieux de travail.

Cela se passe en Italie, dans une petite ville de la province de Lucca, Torre del Lago. Le groupe de migrants pakistanais, hôtes d’une structure d’accueil, a décidé de croiser les bras en signe de protestation, parce que le cimetière dans lequel ils travaillent contient, en toute logique, trop de croix, d’anges, de statues des saints.

Ces étrangers, qui osent protester ainsi, après être arrivés en Italie, ont tout de suite été employé dans les travaux de manutentions du cimetière. Un projet qui marchait jusqu’à hier. Mais depuis, ils se mutinent à cause des images chrétiennes. Pourtant ils avaient été accueillis bien gentiment par les fonctionnaires de la ville à leur arrivée : « Ils seront impliqués dans des travaux socialement utiles, sur la base d’un projet mis au point. » Pour les aider à s’intégrer.

Un autre fiasco de la soi-disant possible intégration des immigrés ! Quelque chose n’a pas bien fonctionné puisque après un an ils protestent contre les symboles chrétiens. Et veulent imposer leur loi.

En fait, pourquoi sont-ils venus vivre dans un pays catholique ?

Francesco de Villasmundo



mercredi, 27 avril 2016

Brescello (petite ville où ont été tournés les Don Camillo): du communisme à la mafia

Publié par Guy Jovelin le 27 avril 2016

brescelloUne nouvelle attendue depuis quelques temps est survenue dans la province de Reggio Emilia: le conseil municipal de Brescello a été dissous le 20 avril 2016par le gouvernement italien, sur proposition du ministre de l’intérieur A. Alfano, pour infiltration mafieuse.
 
Brescello (région d’Emilie-Romagne) a servi de cadre à la série de films « Don Camillo », avec Fernandel (Don Camillo, curé de Brescello) et Gino Cervi (Giuzeppe Bottazzi, alias Peppone, maire de Brescello).
 
Dans la vraie vie comme dans le film, Brescello, tout comme la province de Reggio Emilia, est nettement dominé depuis 1946 par le PC italien puis, après le changement de nom du PCI en parti démocrate de gauche (PDS) puis en parti démocrate (PD), nom qu’il a actuellement, par ces derniers partis.
 
Après le communisme, Brescello est donc aujourd’hui gravement victime de la mafia.
 
Cette dissolution avait été rendue probable depuis la démission de l’ancien maire de Brescello, Marcello Coffrini (maire de 2014 à 2016, sans étiquette, mais de gauche). Mais cette dissolution a été prononcée, non au titre de l’article 141 du décret 267 du 18/8/2000, qui prévoit entre autres causes cette dissolution quand le fonctionnement normal du conseil n’est plus assuré à cause de la démission du maire, mais au titre de l’article 143, qui prévoit cette dissolution en cas de « phénomènes d’infiltration et de conditionnement de type mafieux »
 
Pour prononcer cette dissolution, il faut des faits « concrets, univoques et considérables » montrant des liens entre les administrateurs de la ville (ou d’autres entités publiques) et la criminalité organisée de type mafieux ou semblable, liens qui entraîne une altération du processus de décision des conseils élus et administratifs.
 
Le ministre de l’intérieur, qui appartient au NCD (nouveau centre droit), parti qui gouverne avec le PD (parti démocrate, gauche) a donc validé le travail de la commission d’enquête qui avait été mise en place et qui a étudié les actes pris par les autorités municipales de Brescello depuis 15 ans.
 
L’affaire remonte à septembre 2014. Les étudiants de « Cortocircuito » (court-circuit), une télévision par internet qu’ils animent, présentent une vidéo contenant des déclarations du maire M. Coffrini, notament la phrase suivante, à propos de Francesco Grande Aracri, déjà condamné pour association mafieuse « Grande Aracri: il est aimable, éduqué et ne semble pas être celui qu’on dit ». Francesco est le frère de Nicolino Grande Aracri, chef du clan Grande Aracri, originaire de Calabre.
 
Une photo montre également le maire discuter seul à seul avec Francesco, déjà condamné pour association mafieuse à ce moment-là
 
Après avoir longtemps nié la présence de « Ndrangheta » à Brescello, la branche de la mafia d’origine calabraise qui s’est donc implantée à Brescello (et ailleurs en Reggio Emilia), le maire a fini, sous la pression, par démissionner en février 2016.
 
La commission d’enquête a notamment mis en lumière le transfert de droits immobiliers résidentiels vers la rue Pirandello, où sera ensuite construit « Cutrello », le lieu où s’installe le clan Grande Aracri, au détriment d’autres habitants de la ville. Ensuite, il y a d’autres opérations immobilières qui posent problème, comme la construction du supermarché « Famila ».
 
A noter que le père de Marcello, Ermes Coffrini, maire de Brescello, était l’avocat de la famille Grande Aracri. Il a également été membre du comité communal du Parti démocrate de Brescello formé en 2007 en vue des élections primaires visant à choisir le chef du Parti démocrate pour l’Italie entière.
 
Ces révélations sont bien entendu ennuyeuses pour le parti démocrate à l’approche des élections municipales du 5 juin prochain, qui auront lieu dans plus de 1000 villes et villages italiens (sur 8000 sur l’ensemble de l’Italie).
 
D’autant qu’en ce moment a lieu à Reggio Emilia (capitale de la province du même nom) le procès « Aemilia » où 147 accusés de mafia comparaissent. Parmi eux, certains ont déjà été condamnés et d’autres acquittés.
 
Il n’y aura pas d’élections le 5 juin à Brescello, la commission d’enquête et d’administration extraordinaire devant fonctionner pendant encore un an et demi, voire trois ans et demi.
 
Si les dissolutions de conseils municipaux pour infiltration mafieuse sont fréquentes en Calabre, c’est la première fois que cela arrive en Emilie-Romagne.
 
G. Paume
 
 



mercredi, 20 avril 2016

L’appel de musulmans à coloniser l’Italie

Publié par Guy Jovelin le 20 avril 2016

 

 

drapeau_italien_islamLa loi anti-mosquée votée début avril en Vénétie, en Italie, suscite l’émoi dans la communauté musulmane. Un émoi qui s’exprime avec un appel lancé sur Facebook aux musulmans du monde entier à envahir l’Italie.

« Musulmans venez en Italie » c’est le message écrit sur la page web du groupe Rumiya Al-Mawu’ , communauté musulmane internationale qui compte 80 000 inscrits et qui est domiciliée en Italie.

« Nous apprenons avec déplaisir que la loi anti-mosquée a été votée en Vénétie la semaine dernière. La loi pose des restrictions pour la construction de nouveaux lieux de culte et de facto réduit la capacité de pratiquer la religion musulmane librement et en toute sécurité.

« Si la communauté islamique en Italie était plus forte et nombreuse cela ne serait pas arrivé » continue le post, écrit en Italien et en arabe. Qui invite donc à l’envahissement de l’Italie : « Nous demandons à tous les musulmans du monde de rejoindre l’Italie, pour renforcer notre communauté et nous aider à garantir un futur meilleur pour tous.  »  Enfinpour tous, c’est un bien grand mot. Pour les musulmans, oui, pour les Italiens, non !

D’autre part, pour bien marquer cette volonté d’islamiser et de coloniser l’Italie, le drapeau italien reproduit sur le message est islamisé tout simplement avec au centre la paroleInshallah (Si Allah veut)

Ces gentils envahisseurs musulmans ont déjà trouvé deux alliés de poids dans leur œuvre de conquête : l’évêque de Venise qui s’est insurgé contre cette loi anti-mosquée au nom de la liberté religieuse. Et surtout le pape François qui a ramené avec lui, de Lesbos, trois familles musulmanes, soit 12 personnes. Avec de tels soutiens, la colonisation de l’Italie par le monde musulman risque d’être un jeu d’enfants…

Francesca de Villasmundo

 

Source : http://www.medias-presse.info/

jeudi, 18 février 2016

Mariage pour tous en Italie : même des prêtres sont pour !



Mgr Nunzio Galantino, secrétaire de la Conférence épiscopale italienne (CEI)

Mgr Nunzio Galantino, secrétaire de la Conférence épiscopale italienne (CEI)

Officiellement, depuis la prise de position publique plus ferme affichée par le président de la Conférence Épiscopale Italienne, le cardinal Bagnasco, l’Église en Italie est contre le mariage pour tous en discussion actuellement au parlement tout en acceptant de reconnaître certains droits aux couples de mêmes sexes. Position d’ailleurs plutôt conciliante par rapport à la doctrine traditionnelle de l’Église catholique qui interdit l’homosexualité et les unions hors mariage.  Position qui devrait donc remporter plus facilement l’unanimité au sein des ecclésiastiques d’aujourd’hui pétris d’idées nouvelles et soumis à la pression de la modernité.

Mais nous sommes à l’ère de l’Église conciliaire, de la liberté de conscience sans repères, du sentimentalisme larmoyant, et surtout du personnalisme chrétien qui affirme le primat de la personne et la bonté de toute action dans la mesure où elle respecte la personne humaine et contribue à son épanouissement. Ce n’est plus Dieu la fin ultime des actions humaines mais l’épanouissement de l’homme !

La position du cardinal Bagnasco est donc loin de faire le consensus parmi les évêques et prêtres italiens. Bien pire, les évêques se disputent sur cette question, ce qui ne peut que laisser pantois tout catholique fidèle à la doctrine traditionnelle de l’Église. Le secrétaire de la CEI, Nunzio Galantino, qui n’a jamais vraiment été en phase avec la fermeté du cardinal Bagnasco, prend ses distances vis-à-vis des dernières déclarations du président de la CEI qui souhaite un vote secret au Parlement italien.

Parmi les prêtres, même désunion, même absence de repères doctrinaux vraiment catholiques. Le voyage du quotidien La Stampa dans les églises de Turin est plus que révélateur : « dans l’ensemble les prêtres sont plus ouvert que l’Église officielle ».

Contradictions du prêtre salésien qui reconnaît, auprès du jeune homosexuel qui veut se marier et qui l’interroge,  que « l’homosexualité est une déviance », que « le mariage est toujours entre un homme et une femme » tout en affirmant que « Si tu désires un fils, je ne me sens pas de te dire non » et que le manque de figure maternelle est un problème qui « se dépasse. Et puis il y a toujours les grands-mères. »

Démission du curé qui admet honnêtement que l’Église est divisée : « Chaque prêtre te dira une chose diverse. Ce que je te dis moi c’est : ne décident ni les évêques ni les politiciens, c’est toi et ton compagnon devant Dieu. »

Incohérences d’un autre qui ne reconnaît pas l’homosexualité comme une maladie, affirme qu’on peut être homosexuel et catholique si on ne vit pas « l’homosexualité dans le péché. »Pour ensuite expliquer : « Je suis favorable à cette loi. Le mariage est chose bien différente, mais c’est juste d’étendre les droits et les devoirs. En revanche chaque enfant a besoin d’un  pape et d’une maman. » 

Affabilité de ce prêtre ancien qui se dit favorable aux unions civiles : « Même, il faudrait appeler les choses par leur nom : mariage homosexuel. Mon conseil cependant est de bien y réfléchir avant. C’est le même conseil que je donne aux couples hétérosexuels. »

Embarras du jeune religieux qui répond : « Tu dois affronter ton chemin de foi, je ne peux te dire autre chose. Même le pape ne peut décider de ce qui est moral et de ce qui ne l’est pas. »

Un seul ose parler fermement : « L’homosexualité est une dépravation. Tu te trompes en acceptant ta condition, tu dois réagir. Tu es jeune, je suis sur que tu pourrais guérir. »

Mais de quel poids sera-t-il face au tout jeune prêtre pour qui  « Il y en a qui dressent des murs, et d’autres qui construisent des ponts, moi je choisis les ponts. » en paraphrasant le pape François. Et de continuer « Je ne peux pas dire que l’amour soit seulement entre un homme et une femme parce que je sais que ce n’est pas ainsi. L’Église est lente, mais elle y arrivera. »

L’Église conciliaire, véritable auberge espagnole où toutes les options semblent permises et acceptables, y arrivera peut-être.

Mais comme l’a dit le jeune prêtre, « même le pape ne peut décider de ce qui est moral ou pas », la doctrine traditionnelle de l’Église catholique sur le « mariage » homosexuel, elle, ne changera pas ! Et c’est Non !

Francesca de Villasmundo

 

Source : http://www.medias-presse.info/