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lundi, 04 juin 2018

Le nouveau ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini : « Le bon temps pour les clandestins est fini : préparez-vous à faire les valises »

Publié par Guy Jovelin le 04 juin 2018

Par  le 03/06/2018

Pozzallo (Italie) – Matteo Salvini, le chef de la Ligue devenu cette semaine ministre de l’Intérieur, se rend dimanche en Sicile pour marteler le discours anti-immigration qui l’a porté au pouvoir.

(…) La dernière arrivée remonte à vendredi soir, quelques heures après la prestation de serment de M. Salvini: 158 personnes, dont neuf enfants, sont arrivés à Pozzallo après avoir été secourus au large de la Libye par un navire humanitaire, dans une opération coordonnée par les gardes-côtes italiens.

Mais désormais, « le bon temps pour les clandestins est fini: préparez-vous à faire les valises« , a prévenu M. Salvini samedi soir lors d’un meeting à Vincenza (nord).

« Les Etats doivent recommencer à faire leur travail et plus aucun vice-passeur ne doit accoster dans les ports italiens« , a-t-il aussi prévenu, dans une attaque claire contre les ONG de secours en mer, qu’il accuse régulièrement de complicité avec les réseaux de passeurs.

Luigi Di Maio, le chef de file du M5S, a lui aussi traité ces ONG de « taxis de la mer« , même si le discours de son mouvement reste plus tempéré que celui de la Ligue sur l’immigration.

Pour trouver rapidement des fonds, il réclame « un bon coup de ciseaux dans les cinq milliards d’euros » consacrés chaque année à l’accueil des demandeurs d’asile.

 

(…) L’Express via fdesouche

mercredi, 30 mai 2018

L’islam fascine l’Église

Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2018

A Milan, l’Église officielle est fascinée par l’islam : les initiatives pour fêter le ramadan dans les paroisses pullulent. L‘Iftar, le repas rituel du soir qui rompt le jeûne du ramadan, est à la mode chez les pro-pros !Cette fascination indiscrète de l’islam est en train de devenir pour beaucoup de catholiques toujours plus envahissante… par la faute de leur curé !

Dans une des églises de Milan, San Bernardo alla Comasina, prêtre et imam ont vécu « une expérience spirituelle » en célébrant ensemble l’Iftar, « le repas de la Miséricorde ». Réflexions sur « pourquoi le jeûne », récitation du Coran par des enfants, prière « Al Maghreb » et cène partagée aux parfums arabes et saveurs d’Afrique ont ponctué cette soirée inter-religieuse.

Le diocèse a félicité le curé pour son initiative : « Ainsi je suis l’évêque » a expliqué le prêtre à la presse. Il est vrai en effet que l’archidiocèse de Milan promeut rien de moins qu’un Iftar officiel avec publicité sur son site. Rendez-vous est donné au coucher du soleil « dans la cour interne de la paroisse de L’Incoronata pour vivre ensemble l’Iftar, la rupture du jeûne du ramadan, un moment d’amitié et une occasion pour réfléchir sur la valeur du jeûne dans les religions. » « La soirée se conclura, après la prière des musulmans et le repas, avec un moment de silence. » En somme, la bonne nuit dans la paroisse sera donnée par le muezzin !

Des initiatives semblables, des collaborations entre imams et curés, se répètent dans d’autres églises italiennes. Ce n’est pas par hasard que l’archevêque de Turin, Mgr Cesare Nosiglia, à l’occasion de ce ramadan, a visité pour la première fois la grande mosquée de Turin. Il en a profité pour transmettre un message bisounours : « Je me sens un peu chez moi. Ici c’est un lieu de spiritualité et de culture. Ici on prie beaucoup et la prière porte toujours un message d’amour. »

Qui, quoi et comment on prie n’est évidemment pas déterminant… Ne parlons même pas de l’apostolat de la conversion, c’est un concept dépassé… Et pendant ce temps-là, l’islamisation de sociétés autrefois chrétiennes est en marche…

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

mardi, 29 mai 2018

Italie : Le Système plus fort que le pot pourri populiste.

Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2018

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Jean-Francois Touzé

Membre du Bureau politique du Parti de la France. Directeur de la revue Confrontation.

Le seul but légitime du combat politique est l'accession de ceux qui le mènent aux responsabilités du pouvoir.

Pour le Parti de la France, seul l'exercice, par la droite nationale, de la conduite de l’État permettra à notre Pays de se relever et de se reconstruire.

Pour parvenir à cette fin, aucune stratégie ne peut être exclue et le pragmatisme doit être notre loi tactique. A la condition de ne jamais dévier de notre ligne et de n’agir que dans la cohérence du projet.

Certains, en France comme dans toute l'Europe, suivent des chemins différents.

Les partis du Système, bien sûr, pour qui la « gouvernance républicaine » n'est que prétexte aux ambitions personnelles et, pour les nouveaux venus, volonté de s’accaparer à leur tour d’une part du butin.

Quelques uns (ou quelques unes), convaincus que la métapolitique et la formation des élites constituent la voie royale qui permettra, le jour venu, de dresser des passerelles (oubliant que les passerelles sont avant tout faites pour qu’on leur marche dessus), remettent à plus tard l’engagement militant et électoral, comme si le temps ne nous était pas compté.

D'autres, enfin, dont la sincérité des convictions ne saurait être mise en cause, parent au plus pressé estimant que mieux vaut être en capacité de mettre en œuvre une petite partie de leur programme plutôt que d'attendre indéfiniment de pouvoir en réaliser la totalité.

C'est le cas de nos amis italiens de la Ligue.

En s’accordant sur un programme de gouvernement avec le mouvement cinq étoiles, patchwork improbable de comiques troupiers, de néo écolos et d'anciens gauchistes, Matteo Salvani et les siens faisaient le pari de se servir de leurs alliés du M5S et du nouveau président du conseil désigné par eux, Guiseppe Conte, pour avancer sur la voie de la maîtrise des dépenses publiques, et surtout de la lutte contre la submersion migratoire.

Louables objectifs. Mais l’expérience montre que, chaque fois qu'un mouvement identitaire et national s'est allié avec un autre parti, de droite, de gauche ou d'ailleurs dans une coalition gouvernementale, il s'est embourbé dans le jeu des compromis politiciens comme de la dépendance européiste, et que les avancées promises se sont réduites à quelques gestes symboliques sans portée réelle. L'hétérogénéité de l'alliance italienne porte en elle les germes de l’échec à venir.

Ce n’est pas un hasard si la Commission de Bruxelles est restée plus que prudente après la nomination officielle de Conte par le très systémique président de la République italienne Sergio Mattarella, tandis qu'Emmanuel Macron tendait la main au nouveau gouvernement.

Tout portait dès lors à croire que, dans ces conditions, le printemps italien de l'identité, de la solidarité sociale dans le dynamisme économique, de la volonté anti migratoire et, sur le plan international, du rapprochement avec la Russie ne sera qu’une brève lueur dans la nuit hivernale.

La démission de Conte ce dimanche soir et la probable nomination d'un gouvernement technique avec un Président du Conseil passé par le FMI ne viennent que renforcer notre conviction : il n'est plus temps de transiger avec le Système qui trouve de toutes façons toujours les portes de sortie de crise. Il ne faut pas composer avec lui. Il faut l’abattre, le détruire et lui substituer l’Etat national. Le chemin sera plus long. Mais il sera celui de la vraie victoire.

Le Parti de la France considère que la Droite nationale, si elle doit, un jour, s'inscrire dans un jeu d’alliance pour accéder au pouvoir, ne pourra le faire qu'en situation de force. La situation dramatique de notre France et de notre vieille Europe impose, en effet, l'application d'un programme radical de salut national qui ne peut être que global.

jeudi, 24 mai 2018

Commission européenne : « Nous veillerons à la sauvegarde des droits des Africains en Italie »

Publié par Guy Jovelin le 24 mai 2018

Les Italiens, qui ont voté le 4 mars dernier pour les mouvements euro-sceptiques et identitaires, le M5S et la Ligue de Matteo Salvini alliée au parti de Berlusconi et au parti identitaire Fratelli d’Italia, pouvaient s’attendre de la part de l’Union Européenne à un basique et somme tout normal :

« Nous serons attentifs à la sauvegarde des droits des Italiens en Italie ».

Et bien non ! Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, flanqué du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a osé répondre hier à une question portant sur le programme du futur gouvernement italien concernant la gestion de l’immigration :

« Nous ne jugeons pas les gouvernements sur ce qu’ils annoncent mais sur ce qu’ils font. Mais nous resterons attentifs pour sauvegarder entièrement les droits des Africains qui se trouvent en Italie. »

Cette sortie lui a valu une réplique mordante, (qui fait allusion au goût prononcé pour l’alcool de Juncker), de la part de Giorgia Meloni, présidente de Fratelli d’Italia :

« Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dit que la Commission européenne veillera à ce que le prochain gouvernement italien respecte les droits des Africains en Italie. Juncker, bois un peu moins ! »

a ironisé Meloni avant d’ajouter :

« L’Italie doit respecter ses propres lois. Quels sont les droits que nous devrions respecter ? Ceux des personnes qui entrent en Italie sans respecter nos lois ? En Italie on n’entre pas illégalement. Si tu entres illégalement tu dois être rapatrié. Cela est le seul respect que nous prétendrons du prochain gouvernement et si la Commission européenne veut veiller au respect des droits bien. Nous, nous voulons veiller au respect du mandat populaire que les Italiens ont donné le 4 mars dernier, qui ont demandé l’expulsion des clandestins. »

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

Vive l'Italie ?

  Publié par Guy Jovelin le 24 mai 2018 

 

cinq étoiles,italie,la ligue,ue

Giuseppe Conte, le nouveau chef du gouvernement italien antisystème

cinq étoiles,italie,la ligue,ueLes fonctionnaires de Bruxelles, la structure de l'U.E., ses commissaires et ses parlementaires, ses conseils des ministres, ses sommets des Chefs d’Etats, ses techniciens, ses idéologues et ses négociateurs, ont cru que l'on pouvait infliger aux vieux peuples historiques, aux nations constituées de longue main, aux Etats membres, les pires avanies sans que rien ne se passe. 

Ils ont cru que ces entités dites du passé, de l'Histoire, de l'ancien monde, resteraient sans voix, ne regimberaient pas. Ils ont pensé que les peuples molestés accepteraient sans mot dire d'être envahis de migrants et de produits chinois ou autres. 

Exposée de plein fouet à ces fléaux, dans l'inconscience et le laxisme le plus général, ils ont eu l'Italie de la Ligue et de Cinq Etoiles. Elle fait trembler tout l'édifice, fragile comme ce qui est artificiel. 

Que la Grande Bretagne ait quitté l'U.E. était un coup dur. On a poussé les hauts cris, lancé des anathèmes, brandi des menaces. Mais l'on savait bien que l'Angleterre, arrivée tardivement, n'avait jamais été vraiment tout à fait à l'intérieur de l'Union. Un pied dedans, un pied dehors, telle était sa réalité. La Livre sterling, la reine, le Commonwealth, le grand large, un lot de substantielles dérogations aux règles communes, la tenaient dans cette position de pays membre très spécial de l'Union. Son départ fut douloureux, mais pas vraiment surprenant. 

Que les pays d'Europe Centrale, derniers venus de l'Union, aient assez vite fait entendre leur différence et bientôt leur opposition, devenue ultimement une fronde identitaire, on pouvait encore se rassurer. Ils sortaient du communisme et confinaient à l'arriération. On pouvait encore, façon d'en sortir indemnes, mettre leurs réactions sur le compte de ces deux malheurs, effets d’un temps révolu … 

Mais l’Italie ! L’Italie du traité de Rome, de De Gasperi, l’un des plus éminents pères fondateurs de l’Europe ! L’Italie de la toute puissante démocratie chrétienne d’après-guerre, d’Aldo Moro, Fanfani, Andreotti ! L’Italie de Montini, l’Italie des papes ! Tous grands européens, mondialistes, immigrationnistes convaincus, comme l’est le pape François, lui-même italo-argentin ! L’Italie, qui plus est troisième puissance économique de l’U.E., balayant tout cela, se dotant d’un gouvernement antisystème ! L’affaire, cette fois-ci est, comme le dit le langage diplomatique, de la plus haute importance. 

Avec ses qualités et ses défauts, l’Italie est éminemment européenne et le restera. Mais elle vient de rejeter à grand bruit l’Europe de Bruxelles. 

 

Source : lafautearousseau