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jeudi, 20 juillet 2017

Une voiture de police à nouveau percutée par une conductrice au Mirail

Publié par Guy Jovelin le 20 juillet 2017

C'est la deuxième fois en une semaine qu'une voiture de police est percutée volontairement par un automobiliste à Toulouse./ Photo DDM archives
C'est la deuxième fois en une semaine qu'une voiture de police est percutée volontairement par un automobiliste à Toulouse./ Photo DDM archives

Hier vers 18 heures, dans le quartier Bellefontaine à Toulouse, un véhicule a percuté volontairement une voiture de police. La conductrice du véhicule qui circulait sans plaque d’immatriculation a d’abord refusé un contrôle policier. Ayant pris la fuite, elle s’est ensuite retrouvée coincée dans un embouteillage où elle a percuté une première fois la voiture de police avant de s’engager dans une impasse. Bloquée et voulant fuir à nouveau elle a percuté une deuxième fois la voiture de police.

Les forces de l’ordre se sont alors portées à sa hauteur et après avoir brisé la vitre conducteur ils ont procédé à l’interpellation de la conductrice.

Pour le syndicat Unité SGP Police, "cette nouvelle affaire de violences volontaires à l’encontre des forces de l’ordre, assortie de refus d’obtempérer démontre la récurrence et l’inquiétante banalisation de cette violence du quotidien subie par les forces de l’ordre face à des personnes qui prennent tous les risques pour se soustraire à un contrôle". Le syndicat demande "la plus grande fermeté à l’encontre de la conductrice".

S. MC. 

Source : ladepeche

mardi, 16 mai 2017

Le plus grand édifice religieux de Toulouse sera… la mosquée du Mirail

Publié par Guy Jovelin le 16 mai 2017

 
Photo DR.

La mosquée du Mirail doit ouvrir ses portes d’ici fin 2017. Elle sera le plus grand lieu de culte à Toulouse, devant la cathédrale Saint-Étienne. Visible depuis les rames du métro, en direction de la station Basso-Cambo, à Toulouse, le chantier de la mosquée du Mirail touche à sa fin. 

Surplombée d’un minaret de 22 mètres de hauteur tourné vers La Mecque et dotée d’un dôme de 13 mètres de diamètre, le quartier du Mirail prendra un visage encore plus oriental dès la fin de l’année.

D’une capacité revendiquée de 4 000 personnes, elle deviendra l’édifice religieux pouvant accueillir le plus de fidèles à Toulouse. Cette capacité serait ainsi supérieure à la mosquée As-Salam ou celle toujours en chantier à Empalot. Plus significatif, sa capacité sera plus de deux fois supérieur à la cathédrale Saint-Etienne, vieille de plus de mille ans, pouvant contenir 1 200 fidèles. La Basilique Saint-Sernin, d’une capacité de 1 000 places et bâtie au XIe siècle.

« Une seconde mosquée cathédrale »

Selon le chiffre communiqué par l’architecte du chantier, la mosquée du Mirail disposera d’une surface d’environ 3 700 m2. Abdellatif Mellouki, vice-président du conseil Français du Culte Musulman, n’a pas de doute sur le fait que la mosquée fera le plein lors des grandes fêtes musulmanes. Environ 50 000 Toulousains sont de confession musulmane. Le métro Toulousain et plusieurs parkings voisins permettront de mieux desservir l’espace.

Bien qu’immense, la « mosquée cathédrale » du Mirail ne suffira pas à répondre aux besoins d’après Abdellatif Mellouki, qui souhaiterai visiblement multiplier ce genre d’édifice. « L’emplacement correspond à une concentration de fidèles dans le quartier du Mirail mais d’autres endroits de Toulouse n’ont pas encore de lieux de culte, il y a aussi un besoin de mosquées de proximité ».

La mosquée dispose de trois niveaux avec trois salles de prière, de salles de cours d’arabe pour les enfants, une salle de réunion, une bibliothèque, des bureaux, une cuisine, des sanitaires et des salles pour les ablutions.

Ce projet estimé à quatre millions d’euros « est entièrement financé par les dons des fidèles », assure l’ACCIF (Association cultuelle et culturelle islamique en France) à l’origine de ce gigantesque chantier. Près de 170 000 euros sont encore à récolter, peut-on lire sur le site de l’association.

L’architecte de la mosquée, Mustapha Seghir, est aussi celui qui est en charge de l’agrandissement de la mosquée d’Auch (Gers).

Vidéo sur l’avancement des travaux de la mosquée du Mirail, tournée il y a un an.

 

Source :infos-toulouse

vendredi, 17 mars 2017

La grande migration d’élèves du Mirail au Centre-Ville

Publié par Guy Jovelin le 17 mars 2017

© Luc Truffert / France 3 Midi-Pyrénées

Aujourd’hui, on revient sur un problème récurrent en France : La volonté politique d’imposer par tous les moyens le « vivre ensemble ». J’entends d’ici les bien-pensants clamer haut et fort : « Vous allez vivre ensemble bordel de merde ! » !

Comme annoncée préalablement dans nos colonnes, la fermeture progressive du collège Raymond-Badiou, situé à la Reynerie, aura bien lieu dès la rentrée prochaine. Près de 150 élèves de 6ième seront répartis dans 5 collèges dits « favorisés » sur le Toulouse et Tournefeuille. Au total, entre 4 et 6 élèves par classe seront issus de cet établissement, c’est à dire un élève sur cinq !

Mais au fait, c’est quoi un établissement « favorisé » ? –

L’expression est très à la mode, mais ne signifie pas grand chose. Si l’on en suit le raisonnement de l’inspection académique, un établissement qui n’a pas de problème majeur est un établissement « favorisé », car c’est bien le seul critère commun se dégageant de ces collèges destinés à acceuillir ces naufragés de l’éducation nationale.

Nous, nous pensons plutôt qu’un établissement qui n’a pas de problème est un établissement normal où les élèves sont réellement des élèves, qui respectent leurs professeurs. Pourquoi est-ce qu’ils respectent leurs professeurs ? Car ils partagent avec eux un sens commun. Or ce sens fait défaut à des élèves dont les parents sont eux mêmes les casseurs de flics en 2005.

Qui imagine les professeurs de ces collèges enseigner quoi que ce soit à ces nouveaux élèves ? La plupart ont déjà tout tenté pour fuir les établissements où ils étaient affectés à leurs débuts, nous pouvons donc douter de leur détermination (et capacités psychologiques) à maîtriser des élèves souvent violents et indisciplinés !

Qui pense aux élèves de ces collèges « favorisés » devenus centres d’accueil qui devront affronter un comportement déshonorant ; qui seront confrontés à la violence des mots, des gestes et des incivilités ; qui subiront le vol de leurs derniers Iphone ?

En termes plus sociologiques, un double spectre influence le parcours scolaire de ces élèves issus de quartiers « difficiles » (quel euphémisme !) et font craindre les résultats de cette expérience : Le premier est l’hexis corporel se dégageant d’eux, frisant entre provocation et déni d’autorité. Le second est un éthos particulier, négation la plus absolue du ciment culturel liant les membres d’une société entre eux.

Il ne faut pas se mentir, les enfants qui arrivent dans un collège avec un tel bagage sont pour la plupart perdus. Nous avons la conviction qu’imposer la mixité ne favorisera certainement pas le vivre-ensemble, mais pourrait au contraire favoriser les situations conflictuelles. Ne nous mentons pas : On ne fera pas d’un âne un cheval de course. Les millions dépensés dans cette lubies seraient mieux employés dans les collèges de campagne, sous-équipés et réellement sous-valorisés. Alors, à quand la réaction ?

Louis Potens

 

Source : infos-toulouse

jeudi, 02 mars 2017

À Toulouse, les policiers testent des caméras-piétons pour filmer les contrôles d'identités

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

Les policiers de Toulouse testent, dès le 1er mars et pour un an, l'enregistrement vidéo lors des contrôles d'identité dans deux quartiers. Le dispositif fera l'objet d'un rapport.

CamérasPiétonsControleIdentitéToulouse
Deux Zones de sécurité prioritaire (ZSP) de Toulouse ont été désignées pour tester les caméras-piétons, lors des contrôles d'identité. (photo d'illustration © Fotolia)

Deux quartiers de Toulouse, classés Zones de sécurité prioritaire (ZSP), testeront le dispositif en avant-première. Mercredi 1er mars 2017, le ministère de l’Intérieur a annoncé le début de l’expérimentation de l’enregistrement vidéo, qui pourrait devenir obligatoire lors des contrôles d’identité. Désormais, les policiers seront équipés de caméras afin de filmer les contrôles d’identités auxquels ils procèderont.

Ce dernier sera testé pendant un an, puis suivi d’un retour sous trois mois. Les résultats de ce retour donneront le feu vert – ou non – pour généraliser le système au pays entier. Actuellement, le dispositif fait l’objet d’un décret, en cours d’examen par le Conseil d’État.

Les Izards et le Mirail concernés

Dans la Ville rose, deux Zones de sécurité prioritaire (ZSP) testeront le système dès mercredi matin : les Izards et la zone mixte du Mirail. Les policiers seront dotés de caméras, qui filmeront les contrôles d’identité, comme le prévoyait la loi Égalité et citoyenneté. «

En tout, 23 sites ont été retenus pour tester de dispositif. En plus des deux zones de Haute-Garonne, on en retrouve à Paris (intra-muros, en petite et grande couronnes) et dans les Alpes-Maritimes.

Actuellement, la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Haute-Garonne dispose de 43 caméras », confirme la préfecture. Et ce déploiement s’est fait en deux séquences, explique-t-elle :

Une première expérimentation en mars 2013, avec la dotation de 156 caméras pour les 47 zones concernées, dont celle du Grand Mirail. Et une seconde à l’automne 2016, pour arriver à 43 caméras sur la circonscription de Toulouse.

Au niveau national, les agents de police et de gendarmerie sont équipés de 2 600 caméras-piétons, précise Bruno Le Roux, le ministre de l’Intérieur, qui ajoute que ce chiffre pourrait être « doublé ». L’ensemble des agents de ces 23 zones devraient donc être, dans les prochains mois, équipés de ce nouveau système.

Un dispositif pour apaiser « la relation lors d’un contrôle » ?

En parallèle, le climat est toujours tendu entre les forces de l’ordre et certains citoyens, notamment depuis l’affaire Théo d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), survenu début février. De son côté, le ministère de l’Intérieur soutient que ce dispositif pourrait apaiser « la relation lors d’un contrôle ».

mardi, 21 février 2017

15 mois à 6 ans de prison ferme pour six jeunes Toulousains qui envisageaient de partir en Syrie

Publié par Guy Jovelin le 21 février 2017

Le Palais de Justice de Paris / © MaxPPP
Le Palais de Justice de Paris / © MaxPPP

Les peines ont été prononcées ce lundi dans le cadre du procès d'une filière toulousaine de jeunes adultes "velléitaires" qui ne sont jamais parvenus à partir en Syrie. 

Par France 3 avec AFP

Ils rêvaient de combattre en Syrie mais aucun n'est jamais parti : six "velléitaires" du jihadisme, membres d'une filière toulousaine, ont été condamnés lundi en correctionnelle à des peines de 15 mois à 6 ans de prison ferme. Le procureur avait requis de un à sept ans de prison ferme à leur encontre. Le procès avait lieu au Palais de Justice de Paris. 

Les prévenus gravitaient autour d'un appartement du quartier du Mirail à Toulouse loué par un Franco-Tunisien de 32 ans, Yousef Touati, contre lequel la peine la plus forte, six ans de prison avec une période de sûreté des deux tiers, a été prononcée.

"C'était un facilitateur. Il aidait, motivait les candidats au départ" avec de la documentation, des vidéos ou en organisant une rencontre avec des combattants confirmés, avait expliqué le procureur. "Son appartement était devenu un repaire d'apprentis jihadistes", avait-il ajouté, évoquant "un point de passage entre Toulouse et la Syrie".

Le tribunal a prononcé une peine de 4 ans ferme à l'encontre de Nabil Chane (23 ans), dépeint par l'accusation comme "parfaitement inséré dans la jihadosphère". Il a également condamné à 4 ans dont 12 mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant 36 mois Aboubakry Sy (25 ans) présenté comme "le plus déterminé" du groupe qui "avait signé une lettre d'allégeance à l'Etat islamique". Contre ces deux prévenus, absents à l'audience au moment du délibéré, le tribunal a délivré un mandat d'arrêt.

Des peines de trois ans dont 18 mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant 36 mois ont été prononcées contre Jonathan Deneux (23 ans), "un suiveur sous influence", et Benoît Bodini (28 ans), le seul à avoir assumé les faits à l'audience.

Enfin, le tribunal a condamné Otmane Kaddouri (28 ans) à 15 mois pour "escroquerie et faux en écriture" mais l'a relaxé du chef de "financement du terrorisme".

Ces "velléitaires" sont "ceux qui ne sont jamais partis" mais "ont aidé d'autres à partir", avait expliqué le procureur à l'issue des débats. Dans cette filière, il y a également "ceux qui sont partis et ne sont jamais revenus" comme Tayeb Derraz, seul membre de cette filière à avoir gagné en 2013 la Syrie où "il est devenu une machine à distribuer la mort et a menacé la France", avait ajouté le magistrat.

Et "il y a ceux qui sont partis et sont revenus", comme Mounir Diawara (22 ans) et Rodrigue Quenum (21 ans). Des photos les montrant en tenue de combattants, kalachnikov en main ou, pour Quenum, brandissant une tête décapitée, ont été retrouvées par les enquêteurs. Interpellés lors du braquage d'une supérette en 2013, leur dossier a été disjoint. Ils comparaîtront ultérieurement devant une cour d'assises.
 
Source : france3-regions